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dernier pro eleclione, de contracter en secret Lon
dres un nouvel emprunt de quatorze millions. Ces
quatorze millions ont été obtenus par la négocia
tion de bons du trésor. M. Frère-Orban a révélé
la Chambre ce fait important qui en dit plus long
que tous les discours et toutes les lettres de M.
Malou sur le véritable état de nos finances. Le
trésor se trouve en présence d'engagements aux
quels il ne peut faire face, et malgré cela M. Malou
demande l'autorisation de remplacer par des titres
de la dette 3 p. c. les fonds dont il a un si urgent
besoin et qu'il s'est procurés en partie en négo
ciant des bous du trésor c'est-à-dire en contrac
tant un emprunt courte échéance.
M. Malou n'a contesté aucun des faits allégués
par M. Frère-Orban il a même avoué la négocia
tion qu'il a faite Londres de quatorze millions de
bons du trésor mais il tient pouvoir agir sur le
trois pour cent. La majorité lui en a donné les
moyens en votant par 46 voix contre 30 l'article
du projet de loi autorisant le rachat du trois pour
cent.
L'ensemble du projet a été adopté par 50 voix
côntre 25 et 3 abstentions. {Echo du Parlement.)
LES MORALISATEURS.
Qu'un libéral commette une faute, un délit
quelconque, et aussitôt vous voyez toute la meute
des feuilles cléricales se jeter sur lui avec des cris
féroces et le déchirer belles dents. On dirait,
les entendre, que ce parti a seul le monopole de la
moralité publique et privée. Ces journaux éhontés
ne craignent pas de faire retomber sur tout un
parti les fautes personnelles d'un de ses membres
ils en profitent pour dénigrer les principes-libé
raux et jeter la -défaveur sur l'enseignement
libéral. Quant-à eux, ce sont des anges de vertu et
de dévotion, de vrais petits saints éjevés dans les
idées les plus pures de la morale et 5e la religion.
Ils sont jolis, ces petits saints Il y a quelques
jours, la Cour d'assises de la Nièvre (France),
condamnait, un petit-frère le sieur Gonnard
instituteur, 10 années de réclusion, pour une
série considérable d'attentats ignobles commis sur
de jeunes enfants Hier, les journaux d'Anvers
nous apportaient le récit des honteuses aventures
d'un prêtre français avec un jBHBwrruis'se, qm#
ce prêtre avait rencontré dans un de ces estami
nets bien-pensants, ouverts par le parti clérical,
dans la plupart de nos grandes villes pour moraliser
les classes ouvrières Et notez que cet ecclésias
tique qui exerçait Anvers ses fonctions sacerdo
tales, avait déjà été condamné en France pour des
faits du même genre
Les feuilles cléricales se garderont bien de par
ler de ces faits, dont le récit inspire un tel dégoût
✓tj'ue nous ne voulons pas le mettre sous les yeux de
nos lecteurs. Ah s'il s'agissait d'Un libéral, com
me ces journaux s'en donneraient cœur joie
Comme ils accuseraient la corruption du siècle et
la déparvation des mœurs libérales 1 Mais il s'agit
d'un des leurs d'un homme qui a reçu la mission
de moraliser la jeunesse, de prêcher la religion, et
aussitôt vous voyez le silence se faire dans toutes
ces feuilles il ne faut pas que leurs lecteurs sup
posent un instant qu'un prêtre puisse oublier ce
point ses devoirs et tenir une conduite aussi igno
ble Ces journaux ne trouveront pas un mot pour
létrir de tels actes ils les couvriront de leur
^ilence complaisant
Et voilà les gens qui auront l'air de s'efl^roucher
jarticlë de journal, qui se voileront la face devant
le scèhe de théâtre Qu'ils tâchent au moins de
A moraliser eu: ^gj,êmes avant de vouloir morali-
Br lfis, autres au lieu de regarder leurs voisins
Ant les yeux dans leur ^rangs et ils y
jsej^exemples de déprflK: >n et d'im-
■s honteuses (folles se cou-
M. de Brauwerecomme substitut, StuV^
l'instruction.
Or, au palais de justice de Bruxelles, le bruit est
•accrédité que tous les magistrats qui ont la male-
chance d'avoir s'occuper-de cet épineux procès,
sont condamnés une sorte de disgrâce, et voient
se perdre toute chance d'avancement.
M. de Brauwere, réduit àvégéterdans les postes
inférieurs de la magistrature, s'est mis sur les
rangs pour occuper une place déjugé au Caire,
et le gouvernement s'est hâté d'accueillir sa
demande.
De telle façon que le nouveau substitut qui sera
chargé de la succession judiciaire de M. De Brau
were, devra, dit-on, consacrer une année pour
s'initier aux arcanes du grand procès.
Une année gagnée encore pour messieurs les
langrandistes
D'ajournement en ajournement, de remise en
remise, ils peuvent espérer qu'à la faveur des
événements, ils échapperont toute responsabilité
pénale..
A Un autre magistrat qui part pour l'Égypte, est
M. Devos, procureur du roi Rruges. Il avait été
appelé émettre son avis, dans, un procès intenté
ùn journal libéral, pour appréciations des affaires
Langrand. M. Devos avait fait un remarquable
travail dans lequel il avait flétri les tripotages du
financier clérical et de ses acolytes. Le journal
libéral avait'été acquitté. Mais la rancune langran-
diste veillait et M. Devos préfère s'expatrier.
Une providence semble protéger les tripojpirrs",
et décourager les magistrats qui ont s'en Occuper.
Pendant ce temps-là nos journaux^cléricaux
reprennentavec un nouvel entrain, l'apologie de
ces opérations véreuses, qui ont cauçé la ruine de
tant de milliers de nos concitoyens.
[Union libérale
Le Journal d'Anvers se joint la Patrie pour
.donner au ministre de la justice, l'ordre de ne
nommer que des cléricaux aux places vacantes de
procureur du Roi. Il rappelle, ce propos, le mot
célèbre Il faut que la justice rende des arrêts
et non des services.
Un de nos confrères lui répond
jrPi Journal d'Anvers, d'ailleurs, tient tant
ii\Jvoïr^^ÇiiMgistrals incapables de rendre des
servicessf jâbjii lui conseillons vivement de recomman
dera la bienveillance du ministre M. le procureur du
[toi iVeins. Le Journal d'Anvers n'ignore pas, en effet,
le refus des sacrements auquel s'est exposé cet hono
rable magistrat pour le seul fait d'avoir refusé a des
services.
Bien touché
idiciaire des; affaires
les apparences,
îVOTaSRj
Voici en quels termes M. Orts termine un
discours qu'il vient de prononcer l'Union consti
tutionnelle de Bruxelles en réponse celui de M.
Van Humbeek Y Association libérale
a Oui l'ennemi commun veille il est debout et
menaçant plus que jamais. Oui, la puissance poli
tique est aux mains cléricales et.il faut avant tout
la leur arracher, quelque modéré que semble
l'usage qq'dlles en font. Depuis toujours, nous
sommes deqpux qui le disent et veulent voir d'abord
le pouvoir civil affranchi de la tutelle de l'Eglise,
rentrer dan'é sa dignité et le prêtre, comme tel, se
renfermer dkns ses temples. Reprenons, ctfmme on
nous y invite d'une façon un peu inattendue
reprenons l'indépendance du pouvoir civil pour
objectif de éllbrtsnommuns, veillons avec ceux
qui nous y jy 'îiht ce que le corps ecclésiastique
ne dominéfe corps politique, ce que le prêtre
ne soifK 5^ ;'''ftide la nation.
C J;' messie
ancienne
témoign
jamais i
msso
messieurs une tâche
et nous pouvons rendre ce
fidèles, nous ne- l'avons
1
peut ê^^yidée et/résolue
eonstitu^^kl, quelles que
ïs que^^^^^^l^ comporte.
de moins, où la bonne volonté et la tolérance mi-
tuelle aidant, l'accord devient facile.
Sur ces bases, accordons-nous mais ne
demandez pas notre suicide, ceci n'est certes pas
îsonnable.
cojjPuisque l'on nous convie reprendre le vieux
^libéral, nous sommes là.
dicte enlv0n ne Pas ?ue Peur ou ^blesse
aue nous9 no^re conduite. On vient nous plus
d'auiourd'h\llons aux autres car notre langage
1873 ÉcoutéJ.'es^ n°tce langage du 11 janvier
A cette date
fois au public 1«« expliquions pour la première
nous terminions pl^ifs de notre séparation et
clairs et que nous aïïoÊs mots bien nets, bien
Au jour du combaKnPlement repeter
ne le pays nous saurons ffre le parti qui gouver-
S'il s'agit de tenir tête SK>tre devoir,
défendre ce que nous avonsVemi commun, de
conquérir ce que nous désirs ensemble, de
sommes là, prêts pour la lutte ,avec vous nous
sous un seul drapeau le drapeat" la victoire
1
ral.
congrès JA
Depuis deux jours, la discuss
sur la création d'une cinquième cb-,
d'appel de Bruxelles a soulevé Cour
magistrats des discussions n'en Plus fi Ait s et
Les adversaires du projet ont pruj^.
tiens les plus diverses entre autres c§^\.
attribuer Gand les appels de la province J3"17-
et Liège ceux du Hainaut. iVers\^
Cela soulagerait certainement la Coy\p;.
de Bruxelles sans accabler celles de Gaivdv^
Liège, qui ne sont pas surchargées de besogne e I
Mais cela ferait-il l'affaire des avocats de Iv
xellés', qui perdraient unë partie de^pur cliente
L'Anriuaire statistique de la Belqique, qui vit ît x
de paraître, porte 5,253,821 âmes la populati n
du pays au 31 décembre 1873. A raison d't n
député par 40,000 âmes, la Chambre des représen
tants devrait donc se composer de 130 membr
au lieu de 124.
Depuis longtempsles industriels etles négocia^
dû-pays ont, mais en vain, réclamé la suppressjf I
du timbre des effets de commerce pour pouvorfle
remplacer par un txmhre.adhésif.
Bien des motifs militênt en faveur de cettpi'é-
forme, laquelle ne grèverait en rien le trésonfethie
le priverait d'aucune de ses ressources.
Le moment nous semble opportun de réaliser-
cette reforme si importante pour le commerce-
Le comité de l'Association libérale de Verviers,
ne voulân&tégligér aucunjnoyè'n de propagande a
résolu d'orgaqiser dans cet arrondisàeiîïifîft }'œa*
vre dite" de'la Presse libérale envqi gral^.
journaux libéraux aux cafés et aux électeur^""""
commandés. Pour réaliser cette œuvre, le conjj
fait appel tous les libéraux et les ■A"<?
sa disposition les journaux libérai
lus sont jetés l'écart. Il çpmpf/
en pratique partir de janvier l$st
Le comité propose de plus la
ganisation de comités scolaires
assemblée générale ne l'Assç-
convoquée, cet effets dimp-
midi, en son local rue du-Gy.. A
LA FIN JUSTirmJ? M7
Cette belle maxime devise de LoyoIJ
de thème l'un de nos Uburdaloue
Celui qui vole dan. le but d< /a J
pie, de donner l'Eg
blabl°. est excusable.
.odu^f^s sont les
éiPe j. mcées, il y a ur
'ioae' ses de Bruxeli
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