V en Ition ils prétendaient qu'il y avait eu sur- fprise, que beaucoup de membres, en mëltant dans l'urne, des bulletins sur lesquels le' nom de M. Lemaieur ne figurait pas, avaient cru se servir de bulletins distribués par le Comité et ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Après enquête, il a été établi que les suffrages donnés M. Fonlainas étaient l'expression sincère du sentiment libre et prémédité de la majorité de l'Association. Celle-ci avait accepté, m'assure-t-on, avec connaissance de cause, le mot d'ordre donné par l'un de ses membres les plus influents, un certain M. Schamps, charcutier en celle ville. Telle est la direction laquelle obéit aujourd'hui l'Association. Ce n'est pas dire que ce M. Schamps ne soit pas un fort hon nête homme, un très-brave citoyen et un excellent charcutier mais ce n'est pas une raison pour aller chercher en lui des inspi rations politiques. Il n'est pas moins la cheville ouvrière de la manifestation Fonlainasel comme l'élément auquel il appartient la majorité, il a bien fallu s'incliner devant sa décision. On écrit de Bruxelles au Précurseur La chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Bruxelles, appelée se prononcer sur l'instruc tion des affaires Langrand en exécution dq l'art. 26 de la loi du 20 avril 1874, a décidé que la pré vention relative l'Industriel, serait distraite de la prévention générale et ferait l'objet d'une in struction spéciale. Ljféxpert-comptable, M. Van Vreckom, a. été invité déposer son rapport dans un délai qui lui'a été fixé. Les nombreux ajftes posés par les collaborateurs du comte romain, for ment les anneaux d'une seule et même chaine ^jls se tiennent tous ensemble et il semblait difficj s'occuper des uns sans s'occuper égaleitjp des autres. La chambre des mises en aceusatym en décidé autrement. 'dfn8J|e Journal de Bruges déjà des augmentations pour 1875 sera encore bientôt augmentée par un nouvel emprunt, M. Ma- lou a répondu que cet emprunt se justifiera pleine ment. En effet, dit-il, il est certain que nous avons entrepris beaucoup de travaux qu'il faut bien con tinuer et mener bonne fin Fort bien mais il eut été nécessaire avant de les entreprendre de voir où ils nous mèneraient et de traiter les choses au plus grand avantage de l'Etat. Or, les débats qui ont eu lieu la Chambre lors de la Convention avec les Bassins Houillers lors du rachat d'Anvers-Gladbach et enfin pro pos des travaux maritimes d'Anvers ont montré quel souci le cabinet professait pour les intérêts des contribuables. Quand M. Malou a quitté le pouvoir en 1843 il nous laissa un déficit de 43 millions quand le corps électoral le renverra de nouveau aux dou- ceurs de la vie financière, non-seulement le déficit existera mais la dette publique sera augmentée de centaines de millions et peut-être le crédit de la Belgique compromis pour longtemps. *M. Rogier s'est abstenu au vote du budget de la justiceet a motivé son abstention endisantque, s'il tHémettait pas un vote négatif, c'était cause de L'attitude prise, en certains cas, par le ministre 'vis-à-vis des prétentions de son parti. L'Opinion d'Anvers déclare ne rien comprendre ce satisfecitet ajoute a Nous savons que M. Delantsheere, dans la prévision de sa rentrée au barreau deBruxelles, use de certains ménagements jésuitiques envers ses confrères de la capitale, mais tous les actes de ce ministre sont scandaleux, non-seulement au point de vue de la partialité qui les a inspirés, mais de l'impudeur avec laquelle M. Delantsheere*.se fait l'exécuteur des volontés de l'épiscopat. Pour comprendre les paroles de M. Rogier, il ne faut point se placer au point de vue des nomi nations seulement,' sur ce point M. Rogier étant 1certainemenrtfïirWmeine avis que tous ceux de ses coHjH^t deJJa gaïïcne qui ont voté le rejet du 'de jla justice en manière de protestation qptialité desdites nominations. Nous parlant de l'attitude de M„Delant.s- 'es prétentions dé son pardi, allusion particulièrement l'avis que la justice a,émis sur la question des ans la discussion du règlement com- hênée, avfc qu'il a en quelque sorte Delcour en disant Je suis persuadé norable collègue de l'intérieur ne me s. Il faut se rappeler qu'à cette occa- our semblait se laisser entraîner dans de la fraction intolérante de son parti pas l'interprétation libérale du décret relatif aux inhumations, lorsque M. re, prenant la parole, déclara qu'en cas fentre l'autorité civile et l'autorité reli- 6st au bourgmestre qu'il appartient de tlieu de l'inhumation, laration, qui concordait peu avec les u discours de M. le ministre de l'inté- on doit s'en souvenir, signalée par la le comme une espèce dedéfi l'adresse tre, et elle est considérée par beaucoup e la gauche comme un obstacle la [écra^de prairial par le cabinet dans jîn d'autres termes on rrait se faire dans iLJVjL DelantA- efeuiue* nous 'atti- tout pacifique nous voudri ons bien savoir de qui émanent tous ces appels de fonds, qui encombrent les colonnes des journaux cléricaux, entr'autres la réclame qui a paru au commencement du mois dernier en faveur d'un emprunt carliste d'un million. <i La réclame assurait que c'était jin bonplace- menl et un excellent ifloyen de propagande la portée de toutes^ les bourses. Elle se terminait par ces lignes significatives Tous ceux qui veulent aider au succès des armes royales s'empresseront donc chacun dans la limite de ses facultés de souscrire cet emprunt qui est garanti parla province de Navarreavec l'autorisation du roi (don Carlos) et qui n'est émis que pour donner une plus vive impulsion l'arme ment des bataillons navarrais, nouvellement orga nisés par la province elle-même. j> y Les commentaires nous semblent inutiles. Un cercle libéral, ayant pour bunTpropagation des principes constitutionnelsre^daflefense de nos institutions vient de se consti^^armi les étu diants de l'université de(Liége. jj^wpte déjà plus de 300 adhésions et a élu mardi^k commission. Une section chorale va être aussi orgSn>^ée*"ctq»rs son sein et pour cellé-ci aussi il y a beaucoup d'adhérents. On sait qu'il existe depuis deux ans un cercl d'étudiants dévoués aux principes ultramontains lequel se réunit la Concordia. C'est en présence de ce faitdont pous avons au surplus toujours reconnu la parfaite légitimité que les jeunes gens dévoués «nôtre régime politique ont voulu aussi former une association placpe avant tout sous la bannière nationale et sous l'égide des libertés fon damentales consacrées par la Constitutionfeelge. L'idée d'une fédération entre les associations scientifiques belges qui occupe depuis quelque temps l'attention de nos savants et de nos natura listes a été généralement bien accueillie tant par l'Académie des sciences que par nqs diverses soc i- étés savantes qui en ont reconnu les avantages au point de vue général du développement des études scientifiques dans le pays. A part quelques- unes qui pour "des motifs particuliers, ne croient pas que la fédération puisse actuellement leur être directement utile il y a lieu dé croire que la plu part des autres sociétés y donneront;, dès mainte nant, leur adh&oin, et que la fédération sera bien tôt constituée s*ir des bases durables. Une réunjùin de ces sociétés doit avoir lieu prochainement pour en adopter les statuts «fondamentaux. Il y a quelques jours, l'Assemblée de Versailles discutait la proposition de M. de Pressensé relati ve la liberté de la célébratron des cultes c'el dire la faculté de prier Dieu quand et connu chacun l'entend. On a vu par le résultat ae discussion comment la droite entend cette liberté Une correspondance de Paris raconté aujourd'l le fait suivant, qui montre sous cpnel régime vit France après tant de révolutions et cela en pl xixe siècle. Voici le fait ql <r Le curé de* carrier pour avoi manche, et ces destjnés.à 1;^ réparation ''lailyg car/-;' J&te de eML ~T* apportons a *poufsa rté des h: note?; IV

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2