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En 1870, il constatait avec amertume qu'en
vingt-trois ans le budget s'était augmenté de 66
millions.
C'était, selon lui, un grief accablant contre les
libéraux quipendant la plus grande partie de
cette période? avaient présidé la direction des
affaires publiques;
Or, le même M. Matou, dans l'espace de moins
de cinq- ans /majore le budjet de plus de 67 mil
lions.
C'est-à-dire que M. Malou, mlnistredes finances,
qui se scandalisait autrefois de la façon dont les
libéraux augmentaient 1er budget, l'augmente lui-
même, en moins de cinq ansde pkis que les libé
raux si critiqués én vingt-trois ans.
Est-ce assez concluant Est-ce assez péremp-
toire
Etait-il loyal de la part'.de'M. Malou de s'ériger
en accusateur de l'administration libérale quand
il s'apprêtait renchérir sur elle d'une manière
aussi excessive
Pourquoi la Patrie, qui se préoccupe si virement
de la situation financière de la villy de Bruges, rife
fait-elle pas quelques réflexions tur le jîiteux était
dans lequel se trouvent les finances du pays, grâce
la bonne administration de ses amis'?
Pauvres, journaux cléricaux Faut-il que leur
clientèle s|it Ijjpn maigre pour que leurs patrons
doivent redmrir. de semblables procédés
l1$ banques populaires
EN ALLEMAGNE
,'i m
Tout le monde sait quç lés associations coopéra-^ s-èteindre comme le désire et y .travaille le parti cléri-
Voici le texte du projet de loi portant suppres
sion deschambres de commerce et des fabriques
Art. lr. Les chambres de commerce et des fabri
ques instituées par le gouvernement sont suppri
mées.
Art. 2. La loi du 16 mars 1841 modifiée par
-celle (lp 26 fétri'èr 1869, est abrogée.
Art. 3. Le mobilier et les bibliothèques des
chambres de commerce resteront la propriété des
communes où ces co^égea^ont institués.
Les archives seront réunies- aux archives du
tives qui continuent prendre un remarquable
développement dans la plupartdes pays de l'Europe
se sont produites en Allemagne, surtout, sous la
forme de banques populaires. Il y a vingt ans
peine que M. Schulztze-Delitsch fondait les premiè
res institutions de crédit mutuel de l'Allema
etaujourd'hui on n'y compte pas moins de dètiz*
mille-quatre cent-neuf banques populaires Lesj
avances que ces banques ont faites leurs me te-,
f)pcs en 1873 n'ont pas été au-aessous d'un mit-'
liara six ïeut-soixante-douze millions cinq cents
mille francs 1 Leur capital social s'élève quatrei
vingt-six millions deux cent et cinquante millé
francs let fonds de réserve neuf millions et ie.s
dépots trois cent-quaranle-huit millions sept
cent-cinq umte mille francs Toutes ces banques
réunies foirçpresqû'antant d'affaires que la célèbre, j
banque d'Angleterre. Ces institutions méritent,
.donc d'attfrer la plus sérieuse attention non-
'^seulement tj.es classes laborieseus mais aussi du
monde financier.
royaume.
t
Art. 4. Le gouvernement est autorisé disposer
des fonds qui/esteront disponibles sur le crêditode'
l'art. 58 du budget du ministère des affaires étra'n-,
gères, pour l'exercice 1875, pour être répartis, a
titre d'indemnité, gntre MM. les secrétaires des
chambres de comnu
qu'on a constaté que les voitures tombées l'eau ne s'y
sont- plongées qu'en partie, et qu'on n'y a trouvé
personne,
La première période de la session s'est passée terre-
à-térre.' Le budget de la guerre lui-même, n'a pas
passiontië les Chambres où la vie politique semble
cal. C'est peine si le discours de M. Dcfuisscaux,
révélant ce fait déplorable que sur 55 mille boinmes
dont se compose l'armée, il y en aurait sept-millc en
prison, et qu'en une année il y aurait eu 4500 iléscr-
tcul'S<a ému nos bonoctblcs. Il est vrai (pie le ministre
-d<5 la guerre a expliquq la chose eu disant que ces
détails qUienTpuislî dans la Bblçfkjue militaire, publi
cation qu'on invoquait! et sqr laquelle on s'appuyait
''ann/c dernière et uni maintenant est désavouée.
AutrÙS tqmps antres opinion».
Les'
rentréé
d'ailleurs le >,,J 11 ajsicjuu ,.inivuvu yi
nièi&aU soinmcjrpohtique, eeifli-ci'conduit à/a Ici liai
gîc qhi,:si elle u'eSt/pas suivie de^norf Igjée au moins
Tarons politiques le te,„ys de^ lier liras et
ïdm^ssiohs hé gagneront rien en intérêt la
il^Pcbanfbtes.^bn ira ainsi ealmeméht, c'est
lits le résultat djmf système pVéconçu l'iilacfion
iiVts têt les
v
JTcrribjp accident de ttfcmin de fer, -r
30 tués et 3O blessés. Les journaux contien
nent un lécjt de ce déplorable événement. Voici le
résumé de l£urs longues colonnes
L'cx|iress "du matin, parti de Paddington dans la
direction dit nord et chargé de nombreux voyageur
fêlant la N«l, venait de quitter Oxford vers midi. A
peine, avait-n m irfchéQuelques milles que la frette de/
moyeirfe'Uiie dps rojicg dê'la première voiture srroin-
pit. La cii»c d'attache cassa et train fut précipité/
du Infftt d'irfi rcml^gi liès-élcvé.^es deux machi
qui le condwsaient et des deux dernières voiturj
A la .njMLèrc séariflg du conseil commuqal djAn
restèrent
jvoiturcs^f
pièces1: a
lapicr de
firmeric
place sur les rails. Les qua
frt ce train furent misa
s les morts dans' un mo
Les blessés furent/toir
xford. Un certain nof^ftrc'e
Cherwell qui coule a
fct pieds. Qtç* tout lieu de
jrsoient au fond dp l'eau a
it surnager Jdes chapeaux cfc.au(rés""ôbjct8.
du pontiqui franchit la rivière, est brisé
d'une voiture. Les deux dernières, chose
n'ont pas quitté les rails, malgré la viles«d
lie, qui était de 5S milles l'heure, et le
de la chute qui a dû se propager jusqu'à
du train.
ageurs de ces deux voitures se sont mis
!és de terreur, sur la ligne. Un d'entre eu
[ésencc d'esprit de s'emparer d'une grand
le voyage de couleur rouge et di jourir
;'un train attendu pour I Arrêter temps. Il
l»it que de cinq niinuTig*pour 'qu'une
'strophe eût lieu.
es employés de la ligne ont éttaa«ertis dé
's ont télégraphié Oxford, à^fcnbury et
Ht, pour réclamer des secours.Iles train*
uèrent aussitôt du monde. La^wè éllft
L*pi'a|'t I ù'ssemen^jJesJjjp^s et des
r. On proci«a avec courage
mesure q/fn extrayait ces
me brisés, le Js-éssure.s. béantes
ivjiKJiLiBhi}' arrivèrent des
jamlîrs. Au réveil, il est trop tard.
Le plus^-snge serait de repousse
eudormeurs et leura^yircutiqtyts.
'J '7."
Sommaire de (.illustration européenne, 5'
année, n" 7. 26 Décbtifa-e 1874. y-
GravuresLe Château ctfe Seigneurie de Fagnoles,
(province de Namur.) ^La nuit de Noël. - Le
curieux puni. Les. iQslftimiyits de musique de la
manufacturer ifabillion.
Texte
Le liai
L'arbre -ee%>ycl Cé-qtie renferme une larme
Le t/* ter de l'abîme^ romjirr.
t-
£e Nos gravures^.Chronique de partout.
il tué quo/thy!/* -"-Les gens susceptibles. ~/f
•SHS
kïieiiia
e_
uve
ytiitsvcllc* iIUcrMo..
Un tp^ible accident,dû l'imprVtdeiice de la victi
me ijgt/arrivé- dimanche dernier vers 2 heures de
relevf^, sur le chemin de fer du Nord Statt,-. Un
train de marchandises entrait en gare et le jeune J.
Ppïtte, de.lluy, ouvrier d'équipe, reconnaissant sur la
locomotive on dc^e's .unis voulut sauter près de lui.
Il manqua le nwTche-pied de la machine et fut atteint
la tête et à/épaule droite par le marche-picd du
fourgon qui suivait. Son cadavre, terriblement mutilé,
roula au milieu de la voie. La mot t a été instantanée.
v
.Un drame sanglant^Les journaux de Lyon racon
tent qu au numéro 27 et au-numéro 14 delà rue Ro
marin, les deux frères Etrantiq* tenaient deux boutiques
situées en face l'une de l'autre et dans lesquelles ils
vendaient d§ In frilure et des marrons.
L'aîné des deux frères étant marié ,$;lc plusj jeune
partageait le lit du frère de sa belle-sœur.
Hier matin une vive discussion s'élevn paraît-il,
entre Biaulinr jeunfe et soif compagnon de chambre.
Ce dernier armé d'un niorcea^ de vitre, s.^J.geipita
stS1 sop adversaire et lui porta ui* coup furieux la
tête.
Brantini s'enfuit et revint, accompagné des agents,
dans son domicile, où un horrible spectacle s'offrit tout
dabord aux yeux.
Le beau-frère du sieur Brantini aîné gisait sans vie
dans une marc de sang. Le maiheurci
la gorge avec un morceau de verge.
Un détail navrant ter nuit précédente la femme
Brantini avait accouché de deux jumeaux la nouvelle
de la mort de son frère nielUait parait-if, en danger
les jours de la pauvre.mèrc. "s-
rcux s'était coupé
il Gis parti
r. Ij'ù-vait plus1
ê.es débris ser- - j
pérer sur plaçai
A^atleioj
P
Des vojsgWs rappnrtenl une tou»Jiniî[e
moins KddgncIaeJ. XlA vieillardj,L<J0 i
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^oârntne sôldaî
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Iode e.ldXlkj-.U*