Union du Crédit. Réception du premier jour de l an. C. Caisse E. Comptes Emerique et con sorts en tenant compte d'une somme de fr. 1,001,958-80 provenir de la liquidation Emerique et des recouvre ments faire sur ses codé biteurs pour partie de, la dette F. Prêts sur fonds publics. vànt le juge d'instruction et qui ont toutes les deux complètement retracté leurs premières dépositions dans l'audience de la cour d'appel du 13 9bre, on vient de découvrir deux autres petites filles auxquelles on a promis de l'argent et auxquelles on faisait, même des menaces pour me faire imputer des choses infâmes mais qui résistant aux menaces et aux promesses ont constamment refusé de se prêter ce metier si libéral. Vous me demandez de citer dans votre journal les noms. Hé bien, Monsieur, ces noms seront cités devant le juge compétent quand sonnera l'heure de la justice. Ce sera le commencement de la seconde partie de l'af faire de proven dont la première partie vient de finir si piteusement pour vous et les vôtres. Il faut que le parti libéral soit bien dévoyé et des cendu bien bas pour oser commettre de pareilles mon struosités dans un pays civilisé comme la Belgique *- Qu'il est saisissant et palpitant de vérité cet axiome du profond comte de Maistre dans ses soirées de S'-Pé- tersbourg l'impiété est canaille quant on songe aux coups de soleil d'Oostacker et aux émeutes de juin dernier et aux infâmes manœuvres déployés proven en juillet et novembre; cet axiome revient nécessairement l'esprit. Je vous requiers, Mon sieur d'insérer cette lettre dans votre prochain numéro et cela textuellement (sinon nous plaiderons) et cela en réponse vos articles du 30 9bre 7 Xbre et 13 Xbre. tout on réservant mes droits de vous citer en justice pour vos articles du 30 9bre et du 7 Xbre. Agréez mes salutations A DELANCKER vicaire proven. Et voilà celte missive, dans sa virginale beauté et sans la moindre feuille de vigne. C'est bien tex tuel, pensons-nous.Que s'il y avait quelque faute, ou quelqu'iota d'omis, nous sommes aux ordres de noire correspondant pour faire la rectification dans le prochain numéro. Et maintenant, usons un peu notre tour de notre droit de réplique, et procédons par ordre. Le seul mot libéral dites-vous, Seigneur vi caire, désigne nos yeux une flétrissure. Per mettez, oh! logicien d'outre-Bouschepe! Lorsque, dans la reproduction de votre première épître, nous avons omis l'épilhète de très-libérale appliquée la Cour de Gand, c'est parce que nous nous doutions que, dans vos visées, cette qualifica tif avait une portée injurieuse. Ayant fait certaines études, vous n'êtes pas, seigneur vicaire, sans avoir parfois entendu parler de pro subjectà ma- teriâ. Vos pareils surtout connaissent cette di- tion et autres que la casuistique, pour en abuser, a empruntées la Philisophie. Or, de même qu'il y a le Pro subjectà materiâ il y a le Pro subjectapersonâce qui veut dire qu'un mot diffère de sens suivant l'individu qui l'emploie. Dans votre bouche et sous votre plume, le mot libéral votre lettre même l'atteste, malgré des protestations dont un enfant saisirait la flagrante inconséquence, le mot libéral, disions-nous, a une signification nécessairement injurieuse. C'est la raison pour laquelle, par un sentiment de retenue que nous aurions pu, il est vrai, ne pas écouter, nous avons supprimé le mot dans votre épitre. Mais peut-être ne comprenez-vous pas, seigneur vicaire, vous qui, vous contredisant et confondant les termes, semblez croire qu'injure et flétrissure sont synonymes. Apprenez donc en même temps, si vous pouvez illustre émule de Susanne, que ces deux mots signifient des choses essentiellement différentes et que nous n'avons, nous, point confondues, ainsi que vous paraissez le croire. Non, vicaire, vous n'avez désigné aucune flétrissure, pour parler comme vous; vous n'avez rien flétri, pour mieux dire. Vous pouvez injurier, assurément, et même très- bien a preuve votre lettre qui le démontre du reste. Mais flétrir, est autre chose, illustre abbé; cela n'est point votre fait et dépasse absolument vos petits moyens. Pour abréger, vicaire, nous passerons sur lescinq alinéas suivants, qui ne font que répéter, sous une forme plus médiocre encore (ce qui n'est pas peu dire) les sottises vingt fois ressassées du Journal et du Nieuwsblad: Vous me défiez, écrivez-vous au sixième, de citer les noms des quidams qui ont sugéré aux petites filles de m'accuser.J'ai eu l'honneur, etc. Permettez encore, seigneur vicaire! Comme si la fuite était dans votre nature sans doute très-timide, ici encore vous désertez le terrain du débat, et esquivez la question autant que naguère le Procu reur du Hoi. Vous avez eu l'honneur (puisque vous reconnaissez qu'honneur il y a) de nous dire dans votre lettre du 11 Décembre, que les petites filles, vos accusatrices, avaient, devant la Cour de Gand, non seulement rétracté leurs accusations, mais encore nommé les libéraux de nos amis qui les avaient instiguées. Or, seigneur vicaire, nous avons répondu que c'était là une impudente affirmation, ce que nous maintenons. Aujourd'hui vous changez de ton, donnant aillai pleinement raison au démenti que nous"vous avons infligé. Ce n'est plus devant la Cour de Gand, suivant votre nouvelle épître c'est ailleurs, quelque part, on ne sait encore où, que les jeunes filles commencent révéler des noms d'instigateurs. Ceci est autre chose, tout autre chose, seigneur vicaire. La justice, ajoutez-vous, est saisie de l'affaire. C'est très-bien. Nous ne serons pas les derniers flétrir les coupables si on parvient les trouver. En attendant toutefois, nous demanderons vous-même, vicairi, quel crédit la justice pourra attacher aux dires d'enfants déjà eux-mêmes con vaincus de mensonge? Car il n'y a pas sortir de ce dilemme qui se posé irréfutable aux yeux de tout le monde: ou bien les rétractions des enfants sont sincères (et nou; voulons l'admettre), ou bien elles ne le sonlpas. Msis dans l'un comme dans l'au tre cas, il y a eu imposture. Aussi, seigneur vicai re, en votre lieu et place, ferions-nous moins, mais beaucoup moics d'étalage des dires actuels de ces pauvres pelitslémoins. Nous les dédaigne rions même complètenent. Affaire de goût, après cela, comme vous dit6, en nous copiant. Que, si la nouvelle instruclioi réussit, tant mieux pour vous, vicaire. Tant meux pour tout le monde, car il ne faut pas que l'ho neur de n'importe qui, prê tre ou libre-penseur, ait la merci de quelques chenapans, quelle qfr soit leur robe ou leur cou leur. Dans l'alinéa qui pécède, vous nous dites, Sei gneur vicaire, que vqs ne tenez guère notre estime, sachant vous ontenter de celle des hon nêtes gens. Voilà qu nous rejouit, oh homme modeste Nous n'aimos pas, sachez-le, désobli ger les gens, et les vioires de votre trempe pas plus que les autres. Orsi, par hasard, vous aviez tenu notre estime, C'ut été, vous comprenez, absolument la même cose. Il y a des sentiments qui ne se commandentoas, et l'estime est de ce nombre. Mais nous sûimes d'accord, tout fait d'accord, sur ce point. Fût Dieu que nous l'eus sions été de même suri'aulres. Ceci n'a encore tenu qu'à vous, vicaire, t ceux de vos compères qui, dans le Journal ell&fieuwsblad,vous ont dé fendu avec une maladrcss, telle qu'elle a provoqué votre propre désaveu eubur a permis de s'écrier comme César mourant Ii quoque Brute Qu'a près votre acquittement, ous eussiez le droit de rechercher ceux qui, d'avnture, pouvaient avoir comploté contre vous cel n'était contestable par personne. Mais qu'avant emme après, l'on ait crié sur tous les tons, sans afendre celte instruction qui semble se poursuivre i ce moment, qu'il y avait eu une machinationinfâme ourdie par nos amis Bien plus que l'omit clairement désigné, comme un des prétendus joupabks, un homme d'une générosité peu commtie, d'une incontestable honorabilité et cent coudéiau-dessus des outrages de tous les abbés de Flandn! Voilà, nous le répé tons encore, et plus haut qe jamais, voilà qui a été une monstrueuse immie C'était notre devoir plus encore que noty droit d'y répondre. De là cette polémique qué.de conçerl avec vos compères les abbés d'ici, bus-même, Seigneur vicaire, avez ainsi provoquécor.trc tout sentiment chrétien cl tous les précefts du Divin Maître. Aussi, et pour finir, nous loquons-nous de vos menaces, plus sottes encore i possible que vos injures. Vous faites des réstves relativement nos articles du 50 Novembre'! du 7 Décembre. A votre aise, Seigneur Vicairtnous vous en pas sons acte, c'est entendu. Tous0s numéros sont votre disposition, et vous seront proi s a pre mière demande. Bien plus Confiant îs le bon sens et l'équité des juges, qui ne no inspirent, nous, aucune frayeur, nous ne prenons même pas le soin de nous défendre de\an t Nous dirons simplement, mettant les ièci'S sous leur regard voilà les attaques voici l< é||iques; lisez et jugez. tiédit, lé ar- i lartie M. Darievolle, président do V Union fu envoie aux journaux le bilan de cette >oci rèlé au 13 Décembre deVnier En vou la essentielle, intitulée Perte présumée A. Portefeuille 8^77 27 B. Débiteurs divers lIO.QO 1. Bons de caisse 231,847 52 2. Différence avec la comptabilité 974,621 80 1,206,49 52 1,919.10 71 290.63 63 142 97 152 396 00 18 Il 95 30 5,195 10 88 pas le u pour- inéfices pensees des bé- D. Reports sur fonds publics A. 1-2-5 1,814,350 B. 2 105,340 71 G. Comptes en liquidation H. id. litigieux I. id. amortir Il est observer, dit la note l°Que la Société, continuant ses opérions, la dépréciation sur le portefeuille n'atteindi chiffre de fr. 877,577-27, et que la perle ra exister de ce chef sera couverte par les •futurs. 2° Que les pertes seront en partie co par la somme de fr. 666,166-35, monlan néfices des 3 premiers trimestres de l'anjee cou rante, et de fr. 1,260,020-16, montant ds bénéfi ces des années antérieures non encore Istribués aux sociétaires. La perte se réduira, en réalité, la soime de 2 millions 379,547 fr. 10 centimes. A l'occasion du renouvellement de l'amie, Leurs Majestés le Roi et la Reine et Leurs Alteses Roya les Monseigneur le comte et madame filcomtesse de Flandre ont reçu successivement le caps diplo matique, les dépulalions du Sénat et de 1: Chambre des représentants, la cour de cassaliolj, la cour des comptesla cour d'appel la dur mili taire, le conseil des mines, l'académie loyale des sciences, des lettres et des beaux-arts, l'académie royale de médecine, les fonctionnaires .'upérieurs des ministères de l'intérieur, de la juslie, des af faires étrangères, des finances et des trjvnux pu blics, le gouverneur et les directeurs de h B; nationale, le gouverneurs et les directe; Société générale pour favoriser l'industrie le gouverneur du Brabant, la députalio nenle de la province et le commissaire - dissemenl, le tribunal de première imlance, la commission médicale provinciale, le bourgmestre et le conseil communal de Bruxelles, U de commerce, le clergé catholique de le consistoire de l'Eglise évangélique, rabbin et le consistoire israélite, le consiil général d'administration des hospices et secours le Bruxel les, le conseil d'administration de l'université de Bruxelles, la société royale de philanthropie, les états-majors et les officiers de la garde civique et de l'armée. Banque rs de la ationale, perma- d'arron- tribunal ruxelles, le grand

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2