Nouvelles locales. Acta sanctorum. Nouvelles diverses. pas leur exécution en 1877. M. Malou et huit de ses collègues de la droite votèrent contre cette proposition. Dans toutes les sections où les membres de la droite étaient en majorité, la proposition tendant enlever au projet son effet rétroactif a eu le même sort, elle a été rejetée. Il devient ainsi clairement évident que le projet de loi de M. Malou est une machine de guerre exclusivement dirigée contre l'opinion libérale. L'examen en sections continuera aujourd'hui. En séance publique la Chambre a continué la discussion des articles du budget de l'intérieur. Le subside alloué au théâtre flamand a été atta qué par des membres de la droite et finalement maintenu par 56 voix contre 40. L'Association libérale de Gand est, dit-on, con voquée pour lundi prochain, afin de délibérer sur les mesures prendre vis-à-vis du projet de loi sur le secret du vote et sur les fraudes électorales. Il Indépendance reçoit d'Anvers la dépêche suivante Anvers, 25 janvier, 10 h. 50 soir. Les trois Associations libérales d'Anvers se sont réunies ce soir. La séance vient de se terminer. La salle était comble, l'animation très grande. MM. Pécher, Delvaux, Florus et Vanderlaelen ont pris tour tour la parole et, en termes indignés, ils ont critiqué le projet de loi sur les fraudes élec torales. Ils ont proposé une adresse la gauche et la Fédération libérale dans le but d'obtenir le retrait de la loi. Le pays entier se lèvera pour pro tester contre cette audacieuse tentative d'asservis sement, ont dit les orateurs, et sa résistance, légale mais énergique, aura raison du projet ministériel. Partout doivent s'organiser des meetings et partout la voix de la nation aura les mêmes accents patrio tiques. De chaleureuses ovations ont été faites aux divers orateurs. A plutard les détails de cette im portante manifestation. Depuis le dépôt du projet de loi sur le secret du vole et sur les fraudes électorales, le comité de l'As sociation libérale de Grand s'est réuni fréquemment. Il s'est arrêté la résolution de faire parvenir une adresse la Chambre des représentants. Cette adresse sera discutée aujourd'hui. L'Association libérale est convoquée, dit-on, en assemblée géné rale pour lundi prochain afin de délibérer sur les mesures prendre. On lit dans la Constitution Comme nous l'avons dit les deux délits char ge de Séraphin Deseure curé de Saint-Génois ont été renvoyés indéfiniment par le tribunal cor rectionnel de Courlrai, mais indéfiniment ne signi fie pas ici long terme. La Cour de Gand aura statuer sur l'appel formé par maîtres Jules Coucke et Callier contre l'arrêt du tribunal correctionnel qui a déclaré non recevable l'action des parties civiles (MM. Delbec- que et Vanderghinste), dans le procès intenté par le ministère publie au curé de Saint-Genois. Dès que la cour d'appel de Gand aura rendu son arrê', le procès reviendra devant le tribunal correctionnel de Courlrai, et les deux affaires con nexes du curé de Saint-Genois seront sans doute jugées simultanément, ainsi que l'a demande M. Wurtb, procureur du roi. Le Journal dAnvers annonce que l'augmenta tion des pensions militaires est chose peu près décidée. Celte augmentation serait de 20 p. c. Mais la mesure ne serait que transitoire, et le gouverne ment songerait organiser pour l'élément militaire une tontine comme celle qui existe pour l'élément civil. On lit dans le Courrier de Bruxelles On peut trouver redire aux explications de M. Thonissen ou peut les trouver embarrassées, obs- eures contradictoires peut-être certains égard on peut, on doit même selon nous, leur reconnaître ce caractère quand on met ce nouveau commen taire parlementaire et surtout mitigé du Syl- labus y> en regard des condamnations si formelles prononcées par le Sl-Siége contre les libertés mo dernes. Mais il est une justice que tous amis et adversaires, doivent rendre M. Thonissen c'est qu'il a soutenu ce débat, souvent pénible pour lui, avec une franchiseune loyauté parfaite. Nous ajoutons qu'aux yeux des catholiques, si le profes seur et Vhomme public ne s'est point encore suf fisamment dégagé de ses vieilles illusions libé rales, il a eu du moins le mérite de les renier Pauvre M. Thonissen Est il assez maltraité par les siens Dans un éloquent discours, prononcé l'occasion de la loi française du 15 mars 1850, M. de Cor- menin disait ces belles paroles, que nous sommes heureux de nous approprier Tout prêtre dérobe au ciel ce qu'il donne la terre. Tout prêtre qui entrerait dans un conseil mu- nipcial ou général, n'est plus un prêtre entier. Tout prêtre qui passerait de l'Eglise au monde, n'est plus un prêtre entier. Or la religion veut des prêtres entiers. Le peuple veut des prêtres entiers. La liberté veut des prêtres entiers. Je demanderai au clergé Qu'avez-vous juré au pied des autels Vous avez juré que vous ne laisseriez point les passions du siècle faire tempête dans vos âmes. Vous avez juré de passer en prière, en instruction, en méditations, le temps que vous ne passeriez pojnt en charités. Voilà ce que vous avez juré. Nous ne vous demandons que de tenir vos ser- ments. (Op. lib.) Mariages. Décès. EN PRINCIPE EN S'iNCLINANT A LA FIN DE SON DISCODRS D'iilER DEVANT LES ENSEIGNEMENTS INFAILLIBLES DE LA CHAIRE PONTIFICALE. On nous écrit de Poperinghe. Peu de cercles offrent leurs membres des fêtes aussi fréquentes et aussi agréables que la société Philhar monique de notre ville. De même que les précédents, le 7e concert de la saison d'hiver a été des mieux réussi. Disons tout d'abord que la salle était comble et que notre musique, dirigée de la façon la plus intelligente par M. Klein, a obtenu, comme d'habitude, le meilleur succès. Nous sommes certains d'être l'interprète des nombreux auditeurs en disant que le pot-pourri, com posé par Monsieur Klein est d'un tour original, gracieux et savamment combiné il passe avec art, par d'heu reuses transitions, du plaisant au sévère, du sentiment le plus profond la plus vive gaité. Rien d'étonnant que des bravos multipliés aient accueilli cette oeuvre nouvelle, parfaitement exécutée par notre excellente Harmonie. Une fantaisie sur la Tyrolienne pour saxophone alto, a été on ne peut mieux rendue par M. E. Mon- teyne, chacun a apprécié et applaudi son jeu plein de justesse et d'expression, comme l'on s'est plu consta ter les progrès marquants de ce jeune musicien. Pour la première fois nous avons eu le plaisir d'en tendre M"***et Vanderbiest, deux instrumentistes de bonne école, excellente acquisition pour la Société. M. nous a donné une Fantaisie pour Clarinette pureté de son,aisance, sûreté, distinction, telles sont les qualités que nous avons remarquées en lui. Quant M. Vanderbiest, dont le talent comme flûtiste est connu, il a exécuté d'une façon charmante un Morceau de Concert pour piano, et de plus, il s'est révélé, dès ses débuts, bon accompagnateur. Délicieux chanteurs que Messieurs Rinskopf et Baugniet Le premier est doué d'une voix de baryton d'une étendue et d'une puissance rares, sa diction est correcte et élégante le second..., il faut le voir et l'entendre... C'est la perfection du comique, c'est le suprême du genre et si l'un nous a charmé par sa voix sympathi- ue et ses accents touchants, l'esprit et la belle humeur e l'autre nous ont littéralement fait pâmer de rire. Applaudissements chaleureux, rappels, rien n'a man que ces aimables amateurs. Au risque de nous répéter nous dirons une fois encore que les meilleurs souvenirs nous sont restés de cette soirée charmante. DENI ETR DES ÉCOLES. Listes antérieures, fr. 7,863-39 Quête faite au Banquet de St-Sébastien (Tête d'Or), 35-50 La Charité, romance par M. César, 7-51 7,906-40 Société des Chœurs. - Il y avait foule aux Chœurs Mercredi les dames étaient exceptionnellement nom breuses. Tout a fort bien marché les solistes, les Chœurs et l'orchestre ont recueilli des applaudissements mérités. Notons spécialement M. H. Gevaert, qui par son excellente diction et sa gaieté communicative, a vu se renouveler le bruyant succès du mois dernier la Pa rodie de Robert a fait rire aux larmes. 2me Représentation de l'abonnement, par la troupe de Bruges, sous la direction de M. E. Delparte. Monsieur Chou Fleuri sera chez lui le..., opérette en un acte. La Fille du Régiment, opéra comique en 3 actes. Société de Gardes civiques d'Ypres. - 14e tir de la période d'hiver. 21 Janvier 1877. Tir au fusil Comblain. 1. Ligy, Albert, 25 20 25 20 20 110 2. Lebbe, Arthur, 15 20 25 20 20 100 3. Leclercq, Thomas, 20 15 15 20 20 90 4. Swekels, Léon, 15 10 20 20 20 85 5. Pool, Henri, 10 20 15 25 15 85 6. Dumon, Auguste, 20 20 15 10 15 80 7. Vandermarliere, L., 15 10 15 15 20 75 8. Ltsaffre, Auguste, 15 10 15 20 15 75 9. Ligy, Félix, 15 10 15 20 15 75 Hors concours. Iweins, Alfred, 15 20 20 15 25 95 Ëtat-Civil d'Ypres du 19 au 26 Janvier 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 5. Total 9. Ver Eecke, Henri, journalier et Haezebrouck, Amélie, journalière. Vandamme, Léopold, journalier et Bulckaan, Marie, dentellière. Vocquaert, Reine, 49 ans, dentellière, épouse de Joseph Tavernier, rue de Menin. Mahieu, Désiré, 25 ans, boulan ger, célibataire, rue du Verger. Monsy, Pierre, 83 ans, sans profession, époux de Emérence Garrein, rue de Menin. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 0, idem féminin, 1. Total 1. Le tribunal correctionnel d'Ypres, dans sa séance de Jeudi 18 Janvier courant, a condamné deux ans de prison et 50 francs d'amende le sieur Emile Verpoor- ter, pour petit-frérisme commis Messines le 29 Sep tembre dernier avec un garçon de onze ans. Ce monstre, ex-déserteur français, est marchand- colporteur d'objets religieux, tels que chapelets, scapu- laires, bagues bénits, etc., et se faisait remarquer par sa grande dévotion pour la Vierge de Messines, com mune qu'il hantait beaucoup. Jusquà présent il parvient se soustraire par la fuite l'exécution de l'arrêt prononcé contre lui. Dimanche passé les frères Verbeke, fils du sieur Henri Ver- beke, domicilié Warnêlon et né Gheluvelt, mirèrent pré cipitamment dans le cabaret dit le Cerfsitué le long du gravier de Warnêton Ploegsteert. Ces jeunes gens, âgés de vingt vingt-deux ans, avaient la mine toute bouleversée et ils racontèrent qu'ils avaient été attaqué sur le gravier et que l'un d'eux avait reçu un coup de feu en plein ventre. Eu effet, le plus jeune montra un petit trou circulaire d'où le sang s'échappait. Ce malheureux a succombé mercredi matin et le parquet et les médecins légistes sont descendus sur le lieu. L'auteur présumé de ce méfait a été arrêté dans la nuit de 23-24 dans son lit et conduit Ypres. Je m'abstiens de vous dire son nom, car il s'agit de l'hom me le plus paisible, le plus inoffensif, (avant cet acte) le plus poltron de Ploegsteert. Il est espérer que la justice par viendra connaître le fond de la chose peut-être que cet homme était en légitime défense. Le 24 janvier un cheval appartenant au sieur Vandam me, Amand, d'Ypres s'est enfui du hameau St-Eloi vers Ypres, laissant en route d'abord les roues et l'essieu, puis au Dernier Patard le soufflet du tilbury et est arrivé enfin k la

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2