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Prière l'Echo de Bruges de chercher bien vite un article de loi qui dispense les oints du Seigneur de respecter les règlements sur la fermeture des débits de boissons. Ces bonnes Sœurs. Nous lisons dans le Bien public de Paris qu'à l'école des filles d'Auxerre, dirigée par des religieuses, une jeune enfant a été victime du châtiment le plus barbare qu'on puisse ima giner. On lui a ordonné, titre de punition, d'aller s'asseoir sur le poêle de l'école. Ce poêle contenait du feu et chauffait de plus en plus. Après la classe la pauvre enfant est rentrée son dimicile dans un état affreux toute la cuisse gauche était brûlée et profondément. La religieuse qui avait infligé cette peine a été révoquée par le préfet. On attend maintenait pour cette sainte fille des poursuites judiciaires. Voici le récit détaillé de ce fait qu'a publié le journal P Yonne A l'école des filles de notre commuoe, une jeune enfant a été victime du châtiment le plus babare qu'on puisse ima giner. On lui a ordonné, titre de punition, d'aller s'asseoir sur le poêle de l'école. Le poêle contenait du feu et chauffait de plus en plus. La pauvre enfant, qui rôtissait, n'a peu obtenir, malgré ses larmes, de quitter ce poste de supplice auquel elle restait clouée parla crainte de désobéir. Après la classe, elle rentrait son domicile dans un état affreux toute la cuisse gauche était brûlée, et profondément. La cuisse droite était également atteinte, mais moins grave ment. L'enfant était dans un état déplorable, auquel les méde cins appelés la soigner ne pourront que difficilement remé dier. Cette pauvre petite appartient l'administration des enfants assistés de la Seine. Le journal clérical, la Bourgogne, protesta avec indig nation, déclara que les petites sœurs du lieu étaient incapa bles de pareilles actions, que le fait était faux. Un arrêté préfectoral est venu répondre il révoque la demoiselle Gally portant le nom de sœur Saint-Léon dans la congrégation de la Sainte-Enfance, institutrice Saint-Léger- aubtu,pour avoir infligé une punition corporelle grave deux enfants. L'Yonne n'avait parlé que d'une petite fille, l'arrêté pré fectoral en cite deux. Condamnation d'un clérical pour détourne ments. «le fonda. Mardi dernier la Cour d'assises de Douai a condamné sept ans de réclusion un sienr Durand ex-percepteur de Commines, pour des détournements s'élevant la somme d'environ 30,000 fr. détournements que cet individu avait pu dissi muler (ii commettant 228 faux en écritures publiques. Ce Durant est un saint homme, animé d'un grand zèle clé rical. Il était président de l'œuvre des pèlerinages, membre de la confrérie du St-Sacrement, bibliothécaire d'un cercle catholique et de la société de Saint-Vincent-de-Paul, trésorier de Sl-Cbrysole, etc. etc. Un prêtre cruéificateur. L'Italie nous apporte le récit d'un fait horrible qui vient de se passer àCapoue: «Un prêtre, qui passait pour un homme de bien, dirigeait une institution fréquentée par des jeunes gens et des enfants appartenant diverses classes sociales. Dans une chambre où se réunissaient ses élèves, le curé avait un serin qu'il aimait beaucoup. Il y a (rois jours, pen dant une courte absence du prêtre, ses écoliers se mirent jouer autour de la cage, l'ouvrirent, et l'oiseau s'envola. Le prêtre, son retour, voulut savoir qui avait fait fuir l'oiseau. Les enfants lui indiquèrent le fils d'un boucher, âgé de 12 ans. Se tournant vers le petit coupable, le prêtre lui dit avec un calme parfait Mettez-vous genoux vous ne sortiivz pas aujourd'hui pour aller diner A l'heure du diner, les élèves s'en allèrent et le prêtre resta seul avec le fils du boucher. En passant devant la boutique du boucher, les écoliers annoncèrent au père et la mère que leur fils ne viendrait pas diner, parce qu'il était en punition. Au bout d'une heure, les parents, qui aimaient (endre- m< nt leur enfant, se rendirent l'école pour demander au prêtre le pardon du coupable. Ils frappent la porte personne ne vient ouvrir. Ils frappent de nouveau le silence continue. Ils frappent plus fort, mais en vain. Craignant alors que quelque malheur ne fût arrivé, le boucher, homme fort et robuste, poussa la porte, l'ouvrit et entra avec sa femme dans l'appartement. Un hor rible spectacle s'offrit leurs yeux. Leur enfant était crucifié sur une table, les mains clouées et les pieds coupés parce que la table s'était trouvée trop courte pour le petit martyr. On s'imagine la douleur et les cris déchirants des pauvres parents cette vue. Mais la douleur ne tarda pqs faire place la fureur chez le boucher. Il appelle le prêtre, le cherche et le trouve blotti dans un cabinet. Il saisit un couteau qu'il portait sur lui et le plonge dans la poitrine. La ville de Capoue est encore consternée par cette horri ble tragédie. Un journal français a découvert, parmi les pratiques de l'industrie catholique romaine, une oeuvre plus ingénieuse encore que toutes les autres. C'est l'Œuvre des Cheveux «Cette dernière est due l'invention d'un curé breton. Ce prêtre ingénieux curé a fondé une association religieuse de femmes dans le but apparent de célébrer les louanges de la Sainte-Vierge, mais dont le mobile est le commerce des chi gnons, des nattes et des parruques sur une vaste échelle. Dans le règlement de celte congrégation il est dit que les membres doivent se faire couper les cheveux en esprit de mortification et pour être agréables la mère de Dieu. Et notre curé ramasse précieusement les chevelures des ouailles qu'il vend bel et bien un poslicheur. Il y a bien d'autres industries de celte nature sans par ler de celles qu'où ignore l'œuvre des bouts de cigares, l'œuvre des vieux papiers, etc., etc. Une lettre de la Paz (Bolivie) adressée sous la date du 6 janvier, la Gazette de Cologne, révèle les exploits de l'évêque catholique de Limera, Ciaviso, mis en jugement sous prévention de faux monnayage. Une église de Cohoni, petite ville du diocèse de l'inculpé, ayant été complètement dépouillée de toutes ses valeurs, et elles étaient considérables, la jultice ouvrit une enquête, et ses agents, suivant la piste des malfaiteurs, firent une perqui sition dans la maison de campagne de l'évêque et y trouvèrent installés tous les engins nécessaires la fabrication de la fausse monnaie. L'évêque et les employés de son hôtel des monnaies sont en aveu,et leur condamnation ne tardera pas. s~n~n i Lots d'Ostemle 25 fr. de 1858, Au 37e tirage au sort qui a eu lieu le I mars, les princi paux prix sont échus aux numéros suivants 269 obligations remboursables le lr juillet. Len° 17238 remboursable parfr. 8000. Les n" 2C946, 50602 chacun par 1000. Un grand malheur a atteint une famille qui porte l'un des noms les plus célèbres de la vieille noblesse français. Mm<! la duchesse de Montmorency, rentrant du bal, se dés habillait dans sa chambre, devant la cheminée le feu prit ses vêtements, et, malgré les efforts de sa femme de chambre, on ne put la sauver. Elle est morte au milieu des souffrances les plus atroces. Mm° la duchesse de Montmorency étant mariée depuis peu d'années elle laisse une petite fille. Fait l'Hôtel-de-Ville, le 5 Mars 1877. Les Bourgmestre et Echevins, L. VANHEULE. PAR ORDONNANCE Le Secrétaire, Ferd. VAN DAELE. 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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3