II» <1! m 1 II 1 h If Nouvelles locales. Acta sanctorum. deux moyens l'action morale el l'action maté rielle. 1° Dans l'ordre moral, ils exploitent le fanatisme religieux auprès des esprits trop crédules et des consciences timides. 2° Dans l'ordre matériel, ils faussent l'esprit el la lettre de la loi électorale en créant dans les communes rurales, au moyen de la majoration de la contribution personnelle, des électeurs par milliers. Voilà comment ils comptent écraser, par les votes des campagnards cléricaux, la majorité libé rale qui domine dans toutes les villes du pays. Cette situation, résultant de la violence, appel lerait comme représailles la violence. Ce serait une catastrophe pour la Belgique. Hàtons-nous doue de prolester, au nom du droit, puisque le droit nous protège encore aujourd'hui. Electeurs, le pays a eu l'iastinct de ce danger avant qu'il ne le connut dans tous ses détails. Il a demandé une réforme électorale complète, honnête, équitable pour les deux partis. Le devoir nous commande de l'appuyer éner- giquement. Et comment pourrions-nous mieux le faire qu'en assurant l'élection de M. Charles de Bosschaert Nous vous en conjurons donc que pas un de vous ne manque l'appel. Nous le répétons avec anxiété Une situation des plus dangereuses est faite au pays. Montrons que nous en avons la conscience et le souci. Soutenons énergiquemenl, le 10 avril, le parti libéral, ce parti national et gouvernemental par essence, et assurons l'élection, au Sénat, de Charles de BOSSCHAERT, Les Libéradx-Unis. VA mi de Ordre, de Namur, parle avec en thousiasme d'une idée qui fait, assure-l-il, son chemin parmi les catholiques Il s'agit de constituer Rome, auprès du Vatican, une grande famille chrétienne comptant dix mille fidèles, qui, fils loyaux et dévoués du Vicaire de Jésus-Christ, se tiendraient entièrement sa disposition et son service, afin de le consoler dans la douloureuse situation où il se trouve, de garantir la liberté el l'indépendance dont il doit jouir pour le gouvernement spirituel de cent cin quante millions de catholiques, et de lui servir d'escorte dans le cas où des circonstances graves le forceraient sortir de son palais. Si ce projet se réalise, Y Ami de T Ordre espère que la Belgique, si généreuse el si dévouée au Pape-Roi, chef infaillible de l'Eglise, se fera gran dement et noblement représenter dans cette sublime famille. Nous l'espérons aussi ça débarrasserait notre pays d'une jolie collection de fanatiques, et la tranquillité publique ne pourrait qu'y gagner. Le conseil communal de Tournai vient d'approu ver un arrêté du bureau de bienfaisance de cette ville ainsi conçu Attendu que l'instruction des curés des pa roisses dans les comités de charité n'est autorisée par aucune loi el constitue un privilège considéra ble dont le maintien est évidemment contraire l'égalité des cullesJevant la loi Considérant que la tolérance apportée dans la nomination des maîtres des pauvres a amené la constitution des comités de charité plus inspirés de l'idée de prosélytisme politique que de celle de travailler au soulagement des misères humaines Considérant qu'il est contraire aux principes d'une bonne administration de n'admettre aucun contrôle des dépenses Arrête Art. I. Les curés, partir du Ier mai pro chain, cesseront de faire partie des Comités de charité Art. II. Les comités de charité seront simple ment chargés de désigner au bureau les familles nécessiteuses qu'il y a lieu de soulager. Art. III. Ils seront remplacés par deux em ployés salariés qui seront tenus de visiter par jour au moins deux familles pauvres ils consigneront dans un registre, qui, chaque semaine, sera visé par le bureau, les secours qu'ils auront distribués, et les raisons qui motivent lesdits secours. La Feuille officielle du Tyrol publie une let tre publique au très-digne vicariat-général dans laquelle un grand nombre de curés et prêtres catholiques iuvilent l'autorité religieuse répri mer les débordements des feuilles rédigées par des ecclésiastiques faire cesser les provoca tions el les calomnies. Les signataires annoncent qu'ils ont longtemps hésité publier leur plainte ils ont fini par se décider parce qu'ils ont acquis la certitude que les excès désolants ont pour complices des ecclésiastiques haut placés. Il est temps, grand temps, disent-ils en termi nant. que des mesures soient prises pour mettre une digue ce flot empesté Le clergé est partout le même. Mer wellen hien schn En caisse, fr. Décès. m Nous connaissons, disent les signataires de la pièce, des feuilles catholiques qui démoralisent les esprits les F lus conservateurs. Elles offrent la presse libérale occasion de s'attaquer, et parfois avec raison, nos erreurs. Le clergé ne jouit plus que d'une faible estime parmi les gens Dien élevés. Malheur nous si cette désaffection s'empare également de la population rurale. On adresse de Luxembourg l'Avenir des Flandres un récit édifiant sur les faits et gestes d'un curé fran çais, lequel ayant quitté ses ouailles il y a une couple de mois, est venu s'installer G... dans le Luxembourg, avec sa belle-sœur et les trois enfants de celle-ci. Le curé, dit le correspondant, était merveilleuse ment acclimaté chez nous il voyait beaucoup nos prêtres, et disait tous les jours sa messe l'église. Il y a une quinzaine débarque Luxembourg un inconnu qui, en arrivant, s'inquiert tout d'abord du bureau de police. On le conduit chez le commissaire, il lui demanne des renseignements sur une dame étran gère qui, disait-il, devait être depuis peu dans le pays, avec ses trois enfants. Parfaitement, répond le commissaire. Allez C... Vous y trouverez les personnes que vous cherchez. L'autre y va tout droit on lui indique l'habitation du curé et... l'entrée de la maison est refusée. Il s'adresse au procureur du roi celui-ci lui adjoint un piquet de gendarmerie, qui cerne la maison, où l'on entre au nom de la loi. Le bon curé était blotti dans le pigeonnier il fut découvert, appréhendé et délicatement coffré. Livrez-le nous u criaient les commères du quartier (les laveuses de Mansfeld) en agitant leurs battoirs, nous allons le... fulbertier Gebet ons hisn zraus La soi-disant belle-sœur était une superbe Mexicaine, mariée, et qui avait profité d'pn voyage Philadelphie de son conjoint pour quitter le toit conjugal, avec ses enfants, en compagnie du galant curé. Quant l'inconnu, qui avait réclamé l'assistance des gendarmes, c'était le mari, parbleu On nous promet la suite de 1 nistoire. La circulaire suivante vient d'être adressée Mes sieurs les procureurs généraux près les cours d'appel Des combats de coqs et d'autres animaux son anoncés et ont lieu dans différentes localités, malgré la disposi tion de l'article 561, n° 6, du Code pénal. Cet état de choses est attribué l'inaction des officiers de police communal et l'insuffisance des peines pro noncées les tribunaux, m'assure-t-on, s'abstiennent, même en cas de récidive, d'appliquer cumulativement l'amende et l'emprisonnement des cas qui justifieraient pleinement cette double pénalité. Vous voudrez donc bien tenir la main ce que les offi ciers du ministère public requièrent une sévère applica tion des peines. Je vous prie aussi de donner des ordres pour que les officiers de police judiciaire qui néglige raient de constater les contraventions àl'article 561 pré cité vous soient signalés régulièrement il y aura lieu de prendre contre eux les mesures disciplinaires auto risées par les article 280 et suivants du Code d'intruc- tion criminelle. Le Ministçe de la justice, L. de 1^sheere. DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, Boîte du Salon d'Apollon, de Vrange, Dépensé jusqu'à ce jour, 9,251-69 6-19 12-56 9,S70-44 5,981-05 3,28»-»» fvV Un Avis, de la société de Gardes Civiques d'Ypres, distribué aux membres, leur fait savoir que le Tir Tombola fixé au Dimanche 8 Avril est remis au LUNDI 9 AVRIL 1877, jour anniversaire de S. M. le Roi, six et demi heures du soir. Outre le montant de la souscription, la Société alloue 3 prix pour ce tir et 2 autres prix sont offerts par le Vice-Président. Ëtat-Civil d'ITpbes, du 30 Mars au 6 Avril 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, G; id. féminin, 3. Total 9. Mariages. Depuydt, Julien, tourneur et Dehollander, Victoire, den tellière. Viaene, Arthur, journalier et Payé, Marie, den tellière. Gilles, Pierre, ouvrier tanneur et Van Leene, Marie, dentellière. Vermeulen Alphonse, Coiffeur et Joos, Celine sans profession. Blieck, Bernard, charcutier et Mouliez, Marte, modiste. Lusschentier, Jules, ouvrier tij- pographie el Devos, Eugénie, dentellière. Vanoverschelde, Vital, 68 ans, journalier, époux de Marie Wildermeersch, rue Longue de Thouront. Breyne, Philippe, 66 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Thouront. Paket, Charles, 51 ans, cabarelier, époux de Sylvie Deworm, st. Pierre lez Ypres. Preyers, Hector, 27 ans, tailleur, rue st. Jacques. Bonnet, Marie, 33 ans, sans profession, époux de Arthur Adenot, rue au Beurre. Goubé, Florence, 28 ans, tailleuse, épouse de August Ver- meersch, marché au Bétail. Grison, Louis, 78 ans, jardi nier, veuf de Sophie Vanhove, rue au Beurre. Dehollander, Joseph, 43 ans, journalier, époux de Marie Grimmonprez. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 3 Sexe Féminin, 4. Total 7. i. On vient de distribuer Anvers, sous ce litre l'un des dossiers du parti catholique Question de l'enseignement, une pièce importante dont voici un extrait Dans un de ses manisfesles électoraux, le parti catholique d'Anvers s'exprime ainsi Nos classes ouvrières incitées la démoralisation, la débauche et réduites ainsi une plus grande pauvreté voilà la triste situation où quelques années de régence gueuse ont plongé le libre Anvers d'autrefois. Telle est l'infâme accusation que les catholiques, représen tés par la soi disante Commission des Servitudes Mili taires, jettent la face des libéraux. Nous sommes en état de légitime défence el nous allons répondre ces calomniateurs de manière leur enlever l'envie de recommencer. Le parti catholique, comme on sait, protège de la mauière la plus énergique, les écoles dirigées par les moines et par les prêtres catholiques. Il fait une guerre acharnée aux écoles laïques placées sous la direction de l'autorité civile. Quand il en a le pouvoir, il supprime ces écoles laïques. Ainsi en 1875 et en 1876, il a supprimé les écoles moyen nes de Ninove, de Renaix, d'Alost, d'Audenaerde, de Ter- monde, de Lokeren, l'Institut des demoiselles de Bruges, etc. Quaod il n'a pas le pouvoir de supprimer l'école laïque, il en remet la direction un prêtre par exemple, en septem bre 1876, l'abbé Lrcomle est nommé directeur de l'école normale de l'Etat Mons. Quand il n'a le pouvoir, ni de suprimmrr l'école laïque, ni de placer un prêtre ou un moine ou mie religieuse la téte de cette école, que fait-il Il fait interdire l'école par l'évêque du diocèse. Ainsi, la fin de septembre 1876, M. Dumont, évêque de Tournai, jeta un interdit sur l'école moyenne et sur l'école primaire supérieure des fille de la ville de Soignies. Le con seil communal de cette ville protesta vigoureusement contre cette mesure. Cette protestation porte la date du 21 septem bre 1876 et a été le produite par les journaux libéraux de cette epoque. Le même évèqne flétrit, dans un mandement, l'Institut com munal de demoiselles, fondé par la ville de Tournai et vers le milieu du mois d'août 1876, il publia même une brochure, pour étayer ses calomnies que les journaux catholiques de cette époque ont eu soin de reproduire et de glorifier. Hé bien nous allons rappeler quelques fait et quelques dates, qui prouveront aux pères el aux mères de famille, que les écoles dirigées par les moines et par 1rs prêtres, sont très souvent des foyers de corruption. Ces faits el ces dates démontreront en même temps la nécessité de refouler le parti catholique, qui, en protégeant

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2