nécessité qui ne peut être appropriée. Où est la différence cependant entre ces paroles et celles de Grégoire-Ie-Grand. Tout cela n'est rien auprès de la comparaison de Saint Basile, qui place l'homme en dessous de la brute, parcf qu'il a inscrit la propriété privée dans ses lois Nous ne pouvons mieux clôturer cette série d'é difiantes citations que par la parole de S4 Jérôme: Papes et pères de l'Eglise ont professé, on le voit, des doctrines communistes dignes des cory phées de la révolte sociale. line loi injustifiable. La discussion qui s'est engagée cette semaine la Chambre, montre dans tout son jour l'iniquité du parti clérical. On sait que le mouvement qui, la suite des élections de juin de l'année dernière, s'est manifesté en faveur de la réforme électorale, était déterminé par la nécessité généralement reconnue de mettre un terme l'intervention du prêtre dans les élec tions, intervention qui avait pris les proportions d'un scandale. Les libéraux demandèrentqueles fraudes, les vio lences morales, quelles qu'elles fussent, tombassent sous l'application de la loi répressive et que les élec teurs fussent réintégrés dans la plénitude de leur liberté. Une des conditions principales de cet affranchis sement, c'est qu'ils fussent rassurés sur le secret du vote. Un article pu projet-Malou (art. 46) parut don ner satisfaction, sous ce rapport, l'opinion publi que. Il punit celui qui par dons, promesses ou mena ces, aura obtenu ou tenté d'obtenir la révélation du vole d'un électeur. L'article était sage et méritait d'être approuvé. Mais voici que la section centrale et Messieurs de la droite se sont expliqués surlesensdel'article. C'était un piège, c'était une duperie. Ils veulent bien réprimer les manœuvres com mettre par les libéraux contre le secret du vole, mais ils entendent formellement conserver aux prêtres, aux confesseurs la faculté d'arracher ce secret leurs pénitents. Est-il rien de plus inique, de plus odieux? Quoi! Ce qui interdit aux laïques, serait permis aux prêtres, ceux justement dont les excès ont soulevé l'opinion publique et qu'il s'agissait tout d'abord de ramener au devoir, au respect du droit d'autrui. La fraude, la contrainte morale deviendraient ainsi le monopole assuré du clergé! Il pourrait user de menaces et de violences, sans avoir craindre de concurrence,- pourvu qu'il fût censé agir en qualité de confesseur Ce régime différentiel n'a pas de chance d'être ratifié par la conscience publique. Si toutactede nature détruire le secret du vote, est punissable, il faut que la loi le punisse dans quelque lieu qu'il ait été commis, et quel que soit le caratère de son auteur, et on ne voit pas pour quoi le prêtre aurait le privilège de l'impunité, alors qu'il est le premier donner l'exemple de la contrainte et de la menace. Voici quelques affirmations historiques et politi ques cueillies dans un article du Bien public, con sacré l'appréciation du discours de M. Wauters, l'Académie Puis plus loin, le Bien public ajoute - Les institutions d'alors n'existent plus, mais avec beaucoup de bons esprits qui ont sérieusement étudié le passé de la Belgique, nous nous croirions injustes -> et coupables de leur jeter la pierre. Tout n'était pas parfait, loin de là mais du moins l'organisation sociale du pays rendait impossibles ou difficiles les déchirements profonds que tout le monde peut constater dans la Belgique actuelle. En passant sous le niveau français, nous avons perdu nos insti- tutions nationales, si bien appropriées au caractère belge, et ce que nous y avons gagné, c'est l'inocu- lation des funestes principes dé 89. Voilà l'histoire et le droit public tels qu'on les enseigne dans les collèges ecclésiastiques cl dans l'Université de Louvain Et dire que cet empoi sonnement des âmes et des intelligences pénèlrb jusque dans certaines Universités de l'Etal Dimanche, la famille royale est arrivée Liège 10 heures un quart. Tout le monde officiel atten dait la gare, les autorités civiles et militaires, la cour d'appel en robe, le tribunal, les hauts digni taires de l'université, des étudiants des quatre uni versités, des membres du corps des ponts et chaussées et des mines, les sénateurs et les repré sentants de la province, les consuls, le coadjuteur de l'évêque, nombre d'officiers de la garde civique. De la place du Théâtre la gare, la foule était énorme. L'accueil fait aux augustes visiteurs a été de plus chaleureux. Le temps était splendide, l'animation prodigieuse. Politique et Religion. Soyez enfin des Belges comme nous. Dans son chemin conduisez la patrie Et vous suivres les volontés du Ciel. Dépôt unique des Tuiles perfectionnées emboitement et recouvrement de la Tuilerie Mécanique de Leforestaux magasins de I'Union Commerciale d'Ypres, situés près de la station Ypres. Ces tuiles forment d'excellentes couvertures imperméables au moyen d'un procédé particu lier de fabrication.Elles se posent sans mortier et s'emboitent rigoureusement les unes dans les autres de manière ne laisser aucun vide et rendre nuls les frais de réparation. Aux mêmes magasins Dépôt de Pannes françaises (18 par mètre carré). Prix fr. 65 les iboo. Ces Pannes sont faites d'une argile grasse, sèche et bien cuite. Articles de Boom. Chaux 95 cent, la mesure, Pierres de Tournai et d'Ecaussines. Pavements, etc., etc. Charbons gros tout-venant fr. 2-50 les 100 kil. Décès. Bibliographie. par Louis Hymans. Bruxelles Office cle Publicité. Les animaux acceptent les produits de la terre comme des choses naturellement communes en usent sans distinction en eux. Les chèvres paissent toutes ensemble sur une même montagne et les bre- bis dans un même champ. Nous, au contraire, nous nous rendons propres les choses qui sont communes, nous possédons seuls les choses qui appartiennent au plus grand nombre. Toute richesse provient de l'iniquité. (Ad. Neb. Quest. I). (L'Organe de Verriers).- Vis-à-vis de Philippe II, il ne s'est pas dressé de Tacite, parce qu'il laissait peu dp prise a un blâme fondé. Il a pu se tromper il a même commis des fautes c'est le sort commun de l'humanité. Les Néron qui s'appelèrent Elisabeth, Guillaume III, Christiern II, Calvin, etc., n'ont pas eu non plus leur Tacite la hàche eût imposé silence l'écrivain assez indépendant pour critiquer le moindre de leurs actes. (Journal de Liège). Vous tout-puissant sur l'esprit du vulgaire, Hommes armés d'un pouvoir surhumain, La Croix est-elle un instrument de guerre Qui du progrès doit barrer le chemin Vous profanez la maison où l'on prie, Quand vous voulez gouverner par l'autel. Votre prière insulte la partie, Et le vrai Dieu ne l'entend pas au Ciel. Des troncs sacrés vous détournez l'obole Et notre aumône embauche vos soldat Des dons pieux qu'à l'indigent on vole, On fait pour nous les derniers de Judas. Christ eut flétri votre infâme industrie, Lui qui chassait les vendeurs de l'autel Dieu, malgré vous, sauvera la partie Il vous mandit, prêtres, du haut du Ciel Pourquoi monter dans la chaire chrétienne, Si les partis hurlent par votre voix L'église aussi doit être citoyenne, Et son ministre est soumis nos lois. Défendez mieux le Christ qu'on injurie, Et respectez vous-même son autel. En violant les lois de la partie, Vous violez aussi les lois du Ciel. Vous conviez la discorde la messe; Vos cierges saint allument son brandon. Le prêtre fait voter ceux qu'il confesse, Forgeant encore une arme du pardon. Votre indulgence est de fureurs nourrie, La charité même a chez vous du fiel Vous vendriez le sol de la partie Tout aussi bien que vous vendez le Ciel. Oints du Seigneur, vous marchez vers l'abîme Vous vous perdez et l'église avec vous. Répudiez l'esprit que vous anime. Non, Dieu n'est pas votre Dieu de furie, Il est plutôt le progrès éternel Qu'il serait doux, Belges, de voir le prêtre, Borner son règne l'ombre du saint lieu. De notre esprit, ah qu'il serait mieux maître, S'il ne prenait pour maître de son Dieu C'est vainement que le dogme varie, Il n'est, qu'un Dieu, Dieu juste, universel Ce Dieu qu'on sert en servant la patrie. Vous l'ignorez, vous qui parlez du Ciel Eugène Dubois. AVIS iiux Propriétaires et Entrepreneurs. Prix fr* 100 les. 1000. État-Civil d'Ypres, du 25 Mai au 1 Juin 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 2 id. féminin, 5. Total a Mariages. Sarasin, Charles, tisserand et Dauchy, Sophie, journalière. Segher, Léonard, domestique et Depuydt, Prudence, do mestique. Viane, Henri, journalier et fiardyn, Virgenie, journalière. Hof, Jean, 90 ans, sans profession, célibataire rue au Beurre. Jausen, Thérèse, 66 ans, dentellière, épouse de Pierre Vanheule, rue de Menin. Slagmulder, Joseph, 67 ans, journalier, époux de Sophie Andries, rue de Menin. VanEe, Rosalie, 54 ans, dentellière épouse de Charles Dehouck, Marché au bois. Samyn, Jacqueline, 85 ans, cabaretière épouse de Pierre Lamelin, rue de Lille. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 5 Sexe Féminin, 5. Total 8. w Types et Silhouettes, Beaucoup de personnes se sont demandés pourquoi ce joli volume, vêtu de la couleur la mode, imprimé avec élégance, et qui possède toutes les qualités du cœur, de l'intelligence et du style, bien qu'étant aussi demandé, aussi goûté, autant lu que son aîué, Notes et Souvenirsdont plusieurs édi tions emportées en peu de temps ont consacré le succès, a fait moins de bruit que lui pourquoi on en a moins parlé. Cela est tout naturel On le considère comme le second volume d'un ouvrage dont tout le monde s'est occupé son appari tion, et pour lequel les critiques littéraires les plus sévères n'ont eu que des louanges méritées. Ce second volume vaut le premier, et, pour nous, il fait plus peut-être que l'égaler. La revue des hommes marquants du passé cet avantage de'rappeler aux contemporains des figures originales, inté ressantes, beaucoup de titres, mais un peu effacées par le temps, et de les faire connaître la génération nouvelle. Ces profils ne sont pas des photographies qui exagèrent les rides en les accentuant, quand on les prend au sortir de l'appareil, ou qui font trop disparaître les aspérités, quand on les retou che. M. Hymans procède pour ses portraits, la manière des grands artistes, il se contente de saisir la ressemblance en quelques coups de crayon vigoureux et vrais. Le précepte del'Evangile Ne jugez point ne regarde ni les historiens, ni les biographes qui dessinent avec la plume, et ceux-ci ont raison, qui, fiers et forts, fixent sur un papier, qu'ils ont le secret de rendre durable, les physiono mies contemporaines, projetant ainsi la lumière sur certains fronts, arrachant de l'ombre les détails typiques et renversant beaucoup de boisseaux. C'est ainsi qu'on prépare pour l'avenir les grands courants historiques. Les portraits de M. Hymans, nous le répétons, ont beau coup de valeur. Son livre a, sous ce rappurt, l'importance de

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2