Nouvelles locales. Nécrologie. Actes officiels. Cour d'assises du Brabanl. L'Union Commerciale d'Ypres, (Située près de la Station Ypres), A l'honneur d'informer ses clients qu'elle fournit directement aux mêmes prix et condi tions des Mines, par waggon de 5 10 mille kos du beau et bon Charbon de Mons, Fresne et autres. Poids garanti et faculté pour l'acheteur de refuser la marchandise si elle ne répond pas l'attente. Prix du détail Rendus domicile. Aux mêmes magasins Grand Assortiment de Carrelages en grés et en ciment. Tuiles, Ardoises, Carreaux, Pierres de tail le, Chaux, Ciment et Trass. Dépôt unique de pavés d'Andennes pour trottoirs, cours, porches, écuries, etc. Briques réfractaires pour fours, tuyauterie en argile et en grés, etc., etc. Engrais chimiques Guanos azotés, Nitrate de soude, Tour teaux et tout ce qui concerne l'agriculture. Certes, toute notre population s'associera aux douloureux regrets que celte mort, si inattendue, inspire ses nombreux amis. M. Vrambout habitait Ypres lors de ses débuts dans la carrière politique et il a su y conserver l'estime et l'aiTeslion de tous ceux avec qui il a eu des relations. Nous n'avons pas en vue ici de faire l'éloge de notre ancien gou verneur. Qui ne connaît ses éminenls qualités M. Vrambout joignait, en effet, de vastes connais sances juridiques une grande pratique administra tive. D'un caractère serviable et bienveillant, il ap portait dans toutes ses relations et dans tous ses actes le plus grand esprit d'impartialité et de justi ce. Enfin, personne n'était plus dévoué ses amis et il savait les protéger, au risque de s'exposer être lui-même victime, contre les haines et les vengeances cléricales. Aussi sa mort laisse—t-ellc dans notre province un vide qui sera vivement ressenti. Marie Gagne, du couvent des Dominicains Vernaison (département du Rhône), prévenues d'avoir, Bruxelles- Schaerbeek, en Octobre 1870, contrevenu l'arrêté royal du 22 Septembre 1825, en faisant des collectes domicile au profit d'un orphelinat étranger, sans avoir ablenu l'autorisa tion communale. Les deux religieuses poursuivies sont condamnées chacune 22 fr. d'amende (ci-devant 10 florins des Pays-Bas) ou trois jours de prison, défaut de paiement. L'affaire de Couferne a eu enfin son dénoûment devant le tribunal de police correctionnelle de Lomfront. Nos lecteurs se rappellent probablement qu'il s'agit d'une acte de germi- nisme accompli dans une chambre mortuaire. L'abbé Louis-Clément Edard, âgé de trente et un ans, a été condamné deux ans de prison et 200 francs d'amende, et son complice, Alphonse-lsidore-Emile Tariel, âgé de dix-neuf ans, également quinze jours d'emprisonnement. DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 9,811-19 Citadelle, 6-80 Tête de Bronze, 4-95 Salon d'Appollon, 2-75 Aigle d'Or, 4 29 Mesure, 2-40 La Vrange, 8-25 Café du Saumon, 19-42 Boerenhol, 1-99 Parnassus-Hof, 0-95 Aux Armes de France, 3-06 L'Epéron d'or, 4-32 La Tête d'Argent, 5-57 La Lyre ouvrière, 2-12 Witte Klakken, 4-20 Sultan, 16-00 La Bergerie, 9-70 Café Saint Sébastien, 6-94 Partie de billard quatre, 2-00 9,916-90 Dépenses jusqu'à ce jour, 6,477-95 En caisse, fr. 3,438-95 Charbons Tout-Venant (Mons) fr. 2-50 les 100 kilos. ld. Fines 2-50 les 100 kilos. Pour les commandes s'adresser aux: bu reaux de V Union Commerciale, rue de l'Etoile, 4, Vpre*. r—-ir Mercredi, vers le soir, une sinistre nouvelle se répandit en ville. M. Vramhout était la dernière extrémité il était mort. Hélas cette fatale nouvelle ne tarda pas se confirmer et notre honorable gouverneur venait de succomber une affection, qui, en quelques heures, avait fait de rapides progrès que rien ne fesait prévoir. En l'absence de renseignements particuliers, nous ne pou vons que reproduire ceux que publie Ie Journal de Bruges. Une nouvelle inattendue qui aura du retentissement dans tout le pays, est venue émouvoir bien péniblement notre population. On savait M. Vrambout indisposé on avait même admiré l'éuergie avec laquelle il avait assisté aux séances du Conseil provincial, où il avait eu défendre les intérêts de la province et sa propre personne. Cependant on ne pouvait prévoir que, lorsque parlant, il y a huit jours, au nom du Roi, il déclarait close la session du Conseil, il prononçait ses dernières paroles officielles. Donc, la stupeur fut grande, alors qu'on apprit coup sur coup, que le gouverneur de la Flandre occidentale avait reçu les derniers sacrements, trois heures, et qu'il avait cessé de vivre quelques minutes avant sept heures. Les regrets de toute une population ne sont jamais men teurs, ils s'attachent ici autant l'homme doux et bienveillant qu'au fonctionnaire éminent et capable, qui, pendant tant d'années, a administré la province avec uu talent et un dé vouement hors ligne, et surtout avec une impartialité que l'esprit de parti, dont il a été la victime, n'a jamais pu altérer, et qu'il a su conserver au milieu des luttes constantes qu'il a eu subir, sans trêve ni merci, contre des adversaires acharnés sa perte et qui, il y a huit jours peine, renouve laient contre lui leurs fausses accusations. M. Vrambout était le fils de ses œuvres. Il s'était élevé par son esprit et ses connaissances la haute position qu'il a occupée pendant de longues années, avec tant de distinction. Né Poperinghe en 1816, M. Vrambout, après de brillan tes études, avait été conseiller communal dans sa ville natale et avocat Ypres. Il quitta le barreau pour entrer dans la Députation permanente. Quand M. le baron de Vrière aban donna le gouvernement de notre Flandre pour le ministère, il lui succéda d'abord intérimairemrnt, puis définitivement. Le Roi perd en M. Vrambout un excellent serviteur la province, un gouverneur qui aucune des parties de l'admi nistration n'était étrangère, et le libéralisme un de ses mem bres les plus fermes, qui a beaucoup souffert pour son opinion. M. Vrambout était officier de l'Ordre de Léopold, officier de la Légion d'Honneur, décoré du Lion Néerlandais, grand- officier de la Couronne de Chêne, commandeur de l'Ordre de la Conception de Villa Viciosa. Tous les établissements publics de la Grand'Place ont arboré le drapeau national en berne voilé de crêpe. La mort de M. Vrambout laissera de longs et douloureux regrets dans le cœur de ses nombreux amis. Voici comment l'Avenir des Flandres vend compte de ce douloureux événement. Une nouvelle des plus douloureuses a jeté, mercredi soir, notre population dans une véritable consternation. Notre honorable Gouverneur, M. Benoît Vrambout, est décédé mercredi, en son hôtel, entre G et 7 heures du soir. Cette nouvelle a causé une émotion d'autant plus vive que l'état maladif dans lequel s'était trouvé depuis quelque temps ce haut fonctionnaire, s'était assez sensiblement amélioré ces derniers jours. Notre honorable Gouverneur avait assisté toutes les séances de la session du conseil provincial, qu'il a close jeudi dernier, et, après la séanco.de ce jour, il se sépa rait de ses amis en nourrissant l'espoir que sa guérison s'opére rait promptemenl. C'est avant-hier, mardi matin, qu'une crise fatale s'est déclarée. Après avoir délégué M. Boutens, membre de la députation permanente, pour signer les pièces administratives et avoir donné quelques ordres, M. Vrambout a été obligé de prendre le lit, malheureusement pour ne plus se relever. Notre honorable Gouverneur était entouré de quelques amis intimes et de son frère, curé Westroosebeke. Mercredi, 2 heures, un membre de notre clergé s'est rendu auprès du lit du malade, mais déjà M. Vrambout était rivé de connaissance. Après une agonie de près de trois eures, notre Gouverneur a rendu le dernier soupir, au milieu des sanglots de ses amis et du personnel de son hôtel qui l'entouraient. Vers 7 heures du soir, la nouvelle fut propagée en ville et, comme nous venons de le dire, elle provoqua une véritable stupeur. Dans la soirée, Bruges avait un aspect des plus mornes la perte que la Province venait de faire était l'objet de toutes les conversations. Nos lecteurs comprendront que nous»n'avons pas besoin de faire ici l'éloge de M. Vrambout. Cet éloge est, d ailleurs, dans toutes les bouches. Ce haut fonctionnaire avait su, depuis vingt ans qu'il se trouve la tête de notre province, se con cilier, par l'améoité de son caractère et son dévouement l'intérêt de tous, les sympathies générales, même de la majo rité de ses adversaires politiques. C'était un homme vraiment populaire et la popularité dont il jouissait était du meilleur aloi. -Chacun sait que M. Vrambout était le fils de ses œuvres. Il appartenait une famille bourgeoise de Poperinghe, où il est né en 1816 c'est-à-dire que notre Gouverneur allait atteindre sa 62n,e année. Après avoir fait de brillantes études l'université de Lou- vain, M. Vrambout se fit inscrire, en 1842, au tableau des avocats du barreau d'Ypres. En 1848, M. Vrambout fut élu conseiller provincial pour le canton de Poperinghe. Il sut, en si peu de temps, faire preuve de tant d'intelligence et d'aptitudes administratives, que I' année suivante, c'est-à-dire en 1849, le conseil provincial le choisit comme membre de la députation permanente. Lorsque, en 1857, 41. le baron de Vrière fut appelé faire partie du ministère, M. Vrambout fut désigné pour remplir, intérimairement, les fonctions de gouverneur. En 1859 le Roi l'appila remplir définitivement ces hautes fonctions. Il est inutile de faire ressortir les qualités éminentes dont M. Vrambout fil preuve dans l'accomplissement de sa tâche, et avec quel tact il administra notre province, malgré les obsta cles que semèrent sur sa route ses adversaires politiques, contre les intrigues desquels il a dû se défendre jusqu'au der nier jour. Ainsi le dernier acte qu'il a signé a été un recours au Roi contre une décision du conseil provincial. Ce que tout le monde reconnaîtra, c'est que M. Vrambout, tout en servant un ministère clérical, n'a jamais transigé avec sa conscience-et ses convictions politiques. Aussi le parti libéral fait-il en lui une perte irréparable. Jamais notre regretté Gouverneur n'a déserté la cause du progrès et, jeudi encore, il défendait chaleureusement l'Athé née royal contre les attaques d'adversaires haineux. La cause flamande trouvait également en M. Vrambout un défenseur convaincu et énergique et, sous ce rapport aussi, il sera difficile de le remplacer. Les funérailles de notre Gouverneur auront lieu Lundi, 11 heures, avec tous les honneurs dus sa haute position. M. Vrambout était officier de l'Ordre Léopold, officier dla Légion d'Honneur, chevalier de l'ordre du Lion Néerlandais, grand officier de l'ordre de la Couronne de Chêne, comman deur de l'ordre de la Conception de Villa Viciosa. Toute la province voudra donner ce courageux et honnête citoyen un derner témoignage de sympathie en assistant ses obsèques solennelles. Les obsèques de M. le Gouverneur Vrambout auront lieu Lundi, 11 heures; un grand nombre de sociétés se dispo sent dit-on y prendre part dans beaucoup de maisons on a arboré le drapeau national en berne, en signe de deuil. Par arrêté ministériel, en date du 30 Juillet 1877, M. Folcque René, de Proven, élève de l'école moyenne d'Ypres, est admis, en qualité d'élève-instituteur, l'école normale de Bruges. Affaire de l'Union du Crédit. Audience du 3 Août. Verdict. A 9 5/4 heures, la Cour rentre en séance et rend un arrêt qui condamne Dees 12 ans de réclusion et 2,000 fr. d'amende pour faux, abus de confiance et détournements. Furlh 9 ans de réclusion pour faux et détournements. M. le président prononce un arrêt qui déclare Dewolf et Vanderhexden acquittés. marché d'Ypres. ETAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 4 Août 1877. NATURE QUANTITÉS Prix moyen POIDS M" DES GRAINS ET DENRÉES. VENDUES PAH DE CENT l'hecto KILOGRAMMES KILOGR. litre. 6,300 fr. 56 25 80 2,500 23 50 73 000 00 00 44 Pois 700 25 50 80 Féveroles 0,500 4,000 26 00 80 Pommes de terre 8 00 Beurre 310 00 POPERINGHE, 3 Août. Froment, 1 hrct., fr. 28-27 Seigle, 17-00; Avoine, fr. 12-00 Pommes de terre, les 100 k., fr.15-00; Beurre le k*, 3-70. Houblon, les 50 kilos

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3