Nouvelles locales.
Nécrologie.
Actes officiels.
Cour d'assises du Brabanl.
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teaux et tout ce qui concerne l'agriculture.
Certes, toute notre population s'associera aux
douloureux regrets que celte mort, si inattendue,
inspire ses nombreux amis. M. Vrambout habitait
Ypres lors de ses débuts dans la carrière politique
et il a su y conserver l'estime et l'aiTeslion de tous
ceux avec qui il a eu des relations. Nous n'avons
pas en vue ici de faire l'éloge de notre ancien gou
verneur. Qui ne connaît ses éminenls qualités M.
Vrambout joignait, en effet, de vastes connais
sances juridiques une grande pratique administra
tive.
D'un caractère serviable et bienveillant, il ap
portait dans toutes ses relations et dans tous ses
actes le plus grand esprit d'impartialité et de justi
ce. Enfin, personne n'était plus dévoué ses amis
et il savait les protéger, au risque de s'exposer
être lui-même victime, contre les haines et les
vengeances cléricales. Aussi sa mort laisse—t-ellc
dans notre province un vide qui sera vivement
ressenti.
Marie Gagne, du couvent des Dominicains Vernaison
(département du Rhône), prévenues d'avoir, Bruxelles-
Schaerbeek, en Octobre 1870, contrevenu l'arrêté royal du
22 Septembre 1825, en faisant des collectes domicile au
profit d'un orphelinat étranger, sans avoir ablenu l'autorisa
tion communale.
Les deux religieuses poursuivies sont condamnées chacune
22 fr. d'amende (ci-devant 10 florins des Pays-Bas) ou
trois jours de prison, défaut de paiement.
L'affaire de Couferne a eu enfin son dénoûment devant le
tribunal de police correctionnelle de Lomfront. Nos lecteurs
se rappellent probablement qu'il s'agit d'une acte de germi-
nisme accompli dans une chambre mortuaire.
L'abbé Louis-Clément Edard, âgé de trente et un ans, a
été condamné deux ans de prison et 200 francs d'amende,
et son complice, Alphonse-lsidore-Emile Tariel, âgé de
dix-neuf ans, également quinze jours d'emprisonnement.
DENIER DES ÉCOLES.
Montant des listes précédentes,
9,811-19
Citadelle,
6-80
Tête de Bronze,
4-95
Salon d'Appollon,
2-75
Aigle d'Or,
4 29
Mesure,
2-40
La Vrange,
8-25
Café du Saumon,
19-42
Boerenhol,
1-99
Parnassus-Hof,
0-95
Aux Armes de France,
3-06
L'Epéron d'or,
4-32
La Tête d'Argent,
5-57
La Lyre ouvrière,
2-12
Witte Klakken,
4-20
Sultan,
16-00
La Bergerie,
9-70
Café Saint Sébastien,
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Partie de billard quatre,
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reaux de V Union Commerciale, rue de
l'Etoile, 4, Vpre*.
r—-ir
Mercredi, vers le soir, une sinistre nouvelle se répandit en
ville. M. Vramhout était la dernière extrémité il était mort.
Hélas cette fatale nouvelle ne tarda pas se confirmer et
notre honorable gouverneur venait de succomber une
affection, qui, en quelques heures, avait fait de rapides progrès
que rien ne fesait prévoir.
En l'absence de renseignements particuliers, nous ne pou
vons que reproduire ceux que publie Ie Journal de Bruges.
Une nouvelle inattendue qui aura du retentissement dans
tout le pays, est venue émouvoir bien péniblement notre
population. On savait M. Vrambout indisposé on avait même
admiré l'éuergie avec laquelle il avait assisté aux séances du
Conseil provincial, où il avait eu défendre les intérêts de la
province et sa propre personne. Cependant on ne pouvait
prévoir que, lorsque parlant, il y a huit jours, au nom du
Roi, il déclarait close la session du Conseil, il prononçait ses
dernières paroles officielles.
Donc, la stupeur fut grande, alors qu'on apprit coup sur
coup, que le gouverneur de la Flandre occidentale avait reçu
les derniers sacrements, trois heures, et qu'il avait cessé de
vivre quelques minutes avant sept heures.
Les regrets de toute une population ne sont jamais men
teurs, ils s'attachent ici autant l'homme doux et bienveillant
qu'au fonctionnaire éminent et capable, qui, pendant tant
d'années, a administré la province avec uu talent et un dé
vouement hors ligne, et surtout avec une impartialité que
l'esprit de parti, dont il a été la victime, n'a jamais pu
altérer, et qu'il a su conserver au milieu des luttes constantes
qu'il a eu subir, sans trêve ni merci, contre des adversaires
acharnés sa perte et qui, il y a huit jours peine, renouve
laient contre lui leurs fausses accusations.
M. Vrambout était le fils de ses œuvres. Il s'était élevé par
son esprit et ses connaissances la haute position qu'il a
occupée pendant de longues années, avec tant de distinction.
Né Poperinghe en 1816, M. Vrambout, après de brillan
tes études, avait été conseiller communal dans sa ville natale
et avocat Ypres. Il quitta le barreau pour entrer dans la
Députation permanente. Quand M. le baron de Vrière aban
donna le gouvernement de notre Flandre pour le ministère,
il lui succéda d'abord intérimairemrnt, puis définitivement.
Le Roi perd en M. Vrambout un excellent serviteur la
province, un gouverneur qui aucune des parties de l'admi
nistration n'était étrangère, et le libéralisme un de ses mem
bres les plus fermes, qui a beaucoup souffert pour son opinion.
M. Vrambout était officier de l'Ordre de Léopold, officier
de la Légion d'Honneur, décoré du Lion Néerlandais, grand-
officier de la Couronne de Chêne, commandeur de l'Ordre de
la Conception de Villa Viciosa.
Tous les établissements publics de la Grand'Place ont arboré
le drapeau national en berne voilé de crêpe.
La mort de M. Vrambout laissera de longs et douloureux
regrets dans le cœur de ses nombreux amis.
Voici comment l'Avenir des Flandres vend compte de
ce douloureux événement.
Une nouvelle des plus douloureuses a jeté, mercredi soir,
notre population dans une véritable consternation.
Notre honorable Gouverneur, M. Benoît Vrambout, est
décédé mercredi, en son hôtel, entre G et 7 heures du soir.
Cette nouvelle a causé une émotion d'autant plus vive que
l'état maladif dans lequel s'était trouvé depuis quelque temps
ce haut fonctionnaire, s'était assez sensiblement amélioré ces
derniers jours. Notre honorable Gouverneur avait assisté
toutes les séances de la session du conseil provincial, qu'il a
close jeudi dernier, et, après la séanco.de ce jour, il se sépa
rait de ses amis en nourrissant l'espoir que sa guérison s'opére
rait promptemenl.
C'est avant-hier, mardi matin, qu'une crise fatale s'est
déclarée. Après avoir délégué M. Boutens, membre de la
députation permanente, pour signer les pièces administratives
et avoir donné quelques ordres, M. Vrambout a été obligé de
prendre le lit, malheureusement pour ne plus se relever.
Notre honorable Gouverneur était entouré de quelques amis
intimes et de son frère, curé Westroosebeke.
Mercredi, 2 heures, un membre de notre clergé s'est
rendu auprès du lit du malade, mais déjà M. Vrambout était
rivé de connaissance. Après une agonie de près de trois
eures, notre Gouverneur a rendu le dernier soupir, au
milieu des sanglots de ses amis et du personnel de son hôtel
qui l'entouraient.
Vers 7 heures du soir, la nouvelle fut propagée en ville et,
comme nous venons de le dire, elle provoqua une véritable
stupeur. Dans la soirée, Bruges avait un aspect des plus
mornes la perte que la Province venait de faire était l'objet
de toutes les conversations.
Nos lecteurs comprendront que nous»n'avons pas besoin de
faire ici l'éloge de M. Vrambout. Cet éloge est, d ailleurs, dans
toutes les bouches. Ce haut fonctionnaire avait su, depuis
vingt ans qu'il se trouve la tête de notre province, se con
cilier, par l'améoité de son caractère et son dévouement
l'intérêt de tous, les sympathies générales, même de la majo
rité de ses adversaires politiques. C'était un homme vraiment
populaire et la popularité dont il jouissait était du meilleur
aloi.
-Chacun sait que M. Vrambout était le fils de ses œuvres. Il
appartenait une famille bourgeoise de Poperinghe, où il est
né en 1816 c'est-à-dire que notre Gouverneur allait atteindre
sa 62n,e année.
Après avoir fait de brillantes études l'université de Lou-
vain, M. Vrambout se fit inscrire, en 1842, au tableau des
avocats du barreau d'Ypres.
En 1848, M. Vrambout fut élu conseiller provincial pour
le canton de Poperinghe. Il sut, en si peu de temps, faire
preuve de tant d'intelligence et d'aptitudes administratives,
que I' année suivante, c'est-à-dire en 1849, le conseil provincial
le choisit comme membre de la députation permanente.
Lorsque, en 1857, 41. le baron de Vrière fut appelé faire
partie du ministère, M. Vrambout fut désigné pour remplir,
intérimairement, les fonctions de gouverneur. En 1859 le
Roi l'appila remplir définitivement ces hautes fonctions.
Il est inutile de faire ressortir les qualités éminentes dont
M. Vrambout fil preuve dans l'accomplissement de sa tâche, et
avec quel tact il administra notre province, malgré les obsta
cles que semèrent sur sa route ses adversaires politiques,
contre les intrigues desquels il a dû se défendre jusqu'au der
nier jour. Ainsi le dernier acte qu'il a signé a été un recours
au Roi contre une décision du conseil provincial.
Ce que tout le monde reconnaîtra, c'est que M. Vrambout,
tout en servant un ministère clérical, n'a jamais transigé avec
sa conscience-et ses convictions politiques. Aussi le parti
libéral fait-il en lui une perte irréparable.
Jamais notre regretté Gouverneur n'a déserté la cause du
progrès et, jeudi encore, il défendait chaleureusement l'Athé
née royal contre les attaques d'adversaires haineux.
La cause flamande trouvait également en M. Vrambout un
défenseur convaincu et énergique et, sous ce rapport aussi, il
sera difficile de le remplacer.
Les funérailles de notre Gouverneur auront lieu Lundi,
11 heures, avec tous les honneurs dus sa haute position.
M. Vrambout était officier de l'Ordre Léopold, officier dla
Légion d'Honneur, chevalier de l'ordre du Lion Néerlandais,
grand officier de l'ordre de la Couronne de Chêne, comman
deur de l'ordre de la Conception de Villa Viciosa.
Toute la province voudra donner ce courageux et honnête
citoyen un derner témoignage de sympathie en assistant ses
obsèques solennelles.
Les obsèques de M. le Gouverneur Vrambout auront lieu
Lundi, 11 heures; un grand nombre de sociétés se dispo
sent dit-on y prendre part dans beaucoup de maisons on
a arboré le drapeau national en berne, en signe de deuil.
Par arrêté ministériel, en date du 30 Juillet 1877,
M. Folcque René, de Proven, élève de l'école moyenne
d'Ypres, est admis, en qualité d'élève-instituteur,
l'école normale de Bruges.
Affaire de l'Union du Crédit.
Audience du 3 Août.
Verdict. A 9 5/4 heures, la Cour rentre en séance
et rend un arrêt qui condamne
Dees 12 ans de réclusion et 2,000 fr. d'amende pour
faux, abus de confiance et détournements.
Furlh 9 ans de réclusion pour faux et détournements.
M. le président prononce un arrêt qui déclare Dewolf et
Vanderhexden acquittés.
marché d'Ypres.
ETAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
4 Août 1877.
NATURE
QUANTITÉS
Prix moyen
POIDS M"
DES
GRAINS ET DENRÉES.
VENDUES
PAH
DE
CENT
l'hecto
KILOGRAMMES
KILOGR.
litre.
6,300
fr. 56 25
80
2,500
23 50
73
000
00 00
44
Pois
700
25 50
80
Féveroles
0,500
4,000
26 00
80
Pommes de terre
8 00
Beurre
310 00
POPERINGHE, 3 Août. Froment, 1 hrct., fr. 28-27
Seigle, 17-00; Avoine, fr. 12-00 Pommes de terre, les
100 k., fr.15-00; Beurre le k*, 3-70. Houblon, les 50 kilos