Nouvelles locales. Nouvelles diverses La cérémonie aura lieu Dimanche dans la Salle Blanche du Palais royal, Berlin. M. Camphausen, président du conseil des ministres, lira le Message. Le comte d'Eulenbourg. ministre de l'intérieur, insiste pour obtenir sa démission; il est certain maintenant qu'il ne prendra aucune part aux tra vaux législatifs. On parle pour le remplacer du président de la province de Hanovre, cousin du comte d'Eulenbourg, et de M. de Putlkamer, pré sident de la Silésieet parent du prince de Bismark. Washington, 10 Octobre. Le congrès s'est rassemblé aujourd'hui en ses sion extraordinaire. La Chambre des représentants est organisée; le message de M. Hayes n'a pas encore été présenté il le sera probablement de main. Dimanche, vers midi, les promeneurs furent bien étonnées de voir, de nouveau, des pupitres sur la Grand'Place. en face du gouvernement pro vincial, mais celte étonnemenl dégénéra bientôt en un sentiment d indignation lorsqu'ils apprirent qu'il s'agissait d'une aubade qu'un cercle musical et clérical de Poperinghe donnait au nouveau gou verneur. Que n'importe telle société de la province vienne musiquer sous les fenêtres de M. Ruzette, on ne s'en inquiéterait guère on sait que la division fomentée par les soi-disant conservateurs s'étend tout et même aux arts; mais que la ville de Pope ringhe, qui a eu l'honneur de voir un de ses fils les plus destingués et les plus dévoués, occuper l'hôtel provincial où il a tant travaillé au bien-être de sa ville natale, s'empresse ainsi de se rouler aux pieds de celui qui occupe sa place sans le rempla cer. c'est non-seulement manquer de délicatesse et de cœur, mais c'est prouver, par surcroit, que le seul héros poperingois digne d'être apprécié par ses concitoyens est Van Compernollc, et que celui qui va Poperinghe perd toujours. Mais si dans celte petite ville, il se trouve des gens qui oublient les services rendus et le respect qu'ils doiientà un bienfaiteur qui n'est plus, un homme qui a honoré son berceau, il nous paraît que le nouveau gouverneur aurait du les rappeler au sentiment de la gratitude, en repoussant cet encens de mauvais goût. C'eut été un acte de déli catesse et de haute convenance. Après avoir été reçus par le gouverneur, les musiciensambulantsont été hébergésà la Concorde avec tous les honneurs dûs une harmonie dis cordante. Le bivouac a dû y être bon, car pendant toute l'après-midi ils ont festonné les rues de la ville où ils ont laissé des traces de leur passage. C'est d'ailleurs ainsi que finissent toutes les festivi tés cléricales. Nous le répétons, les habitants du chef lieu de la province ont hautement blâmé cette inconvenante manifestation. Journal de Bruges.) L'Echo de Bruges faisait, il y a quelque temps, de l'indignation froid parce que la musique des Chasseurs-Eclaireurs avait joué en passent devant l'église Notre-Dame pendant le service divin. Dimanche, la musique orthodoxe de Poperinghe est entrée Bruges, tambours battant; arrivée de vant la cathédrale elle a fait entendre un pas-re doublé de la Fille Angot. Et il était 10 heures et demie, c'est-à-dire au beau milieu de lagrand'messe Nous soumettons le cas l'Echo... des jésuites, qui ne pourra pas manquer d'appeler les foudres de l'Eglise sur les concitoyens de Van Coppernolle Un très-grande animation a régné Dimanche soir dans les rues de Bruxelles. Le Boulevard central, la rue de l'Ecuyer et le Passage étaient encombrés de monde. Le bureaux des journaux ont été assié gés toute la soirée par une foule auxieuse allant s'enquérir du résultat des élections et dans son impatience veulent même le connaître dès les pre mières heures de la soirée. Vers neuf heures le résultat de l'élection du 9e arrondissement, affiché au Passage, est accueilli par des applaudissements frénétiques, la proclamation du nom de M. Grévy est saluée par des cris prolongé de Vive la France onze heures de résultat de Lille est accueilli avec le même enthousiasme. Une personne bien renseignée écrit au Journal de Bruges Tenez pour certain et annoncez en toute con fiance que non seulement le Sénat et la Chambre seront dissouts en 1878, mais qu'il enserademême des Conseils Provinciaux et Communaux. Toutes ces élections auront lieu sous le régime de la nou velle loi électorale dont le ministère demandera aux Chambre, le mois prochain, l'application la province et la commune. Ainsi, que nos amis se préparent de nombreu ses et prochaines luttes. Il résulte d'un arrêté récent de la Cour de cas sation que le second fils d'une famille de trois frè res, donl l'ainé présenté directement un rempla çant, en remplissant les conditions déterminées par l'art. 72 de la loi sur la milice, a droit l'exemp tion définitive du service. M. Dachy, professeur du collège communal de Nivelles, vient d'être révoqué de ses fonctions. Pourquoi? Pour cause de libéralisme. Le Courier de Nivelles, qui dénonce ce nouvel acte d'ostra cisme dont l'administration communale de Nivelles vient de se rendre çoupable, constate que celle-ci veut faire du collège un établissement tout la dévotion du clergé et des jésuites. L'affaire de M. Lebacq dont nous nous sommes occupé autrefois, n'avait pas suffi sa gloire cléricale: il a fallu lui trouver un pendant;. C'est M. Dachy, cette fois qui lui sert de viclimèf. quand les autres? Il fait bon vivre sous la céossfc, comme le disait le Bien public. e y: Le résultat comparatif des recettes du chemin de fer pendant les sept premiers mois de l'année 1877 avec celui de 1876', accuse une diminution de fr. 1,101,561-69 c. 'b'èitr l'année courante. Les renseigûéûfëtt't de tous les points de la France sont déplus en plus favorables a la cause conservatrice. Dans plus de frôis cents circonscriptions, les candidats dtl^méréchal sont assurés du succès. Ainsi parlait, samedi matin, s'adressant tous les préfets de France, le personnage cynique sous le bras duquel le Bayiard des temps modernes avait, au lendemain du ifj> mai, placé le portefeuille du ministère de l'intéciftur. D'après M. de Fbortou, non seulement la cause républicaine était perdtïè, mais encore l'ordre mo ral revenait en maître la Chambre avec une majorité de plus deiîquàlre-vingts voix* Certes la pression administrative, la réaction outrance, la corruption officielle, s'étaient donné si librement carrière; les républicains avaient été si bien persécutés, calomniés, bâillonnés, garrottés, si bien livrés pieds et poings liés des adversaires qui reculaient les bornes connues de l'audace, du cynisme et de l'infamie; la partie était si scanda leusement inégale en un mot, que la bande du 16 mai a pu croire un instant que le 14 octobre ne verrait pas ce miracle inoui le triomphe de l'opi nion républicaine en France. La France a parlémalgré tout, et le miracle s'est accompli. La majorité dissoute revient la Chambre un peu moins forte numériquement parlant, dix fois plus puissante moralement, qu'avant le coup d'Etal du 16 mai. Le maréchal de Mac-Mahon avait son Sedan militaire; il a maitenant son Sedan politique ses courtisans les plus aplatis doivent reconnaître au jourd'hui que chez lui le chef d'armée vaut le chef d'Etat. Dans les condlions où la lutte élait engagée, un triomphe complet de cléricalisme n'aurait eu aucune signification les moyens ignobles employés pour l'obtenir en eussent annihilé toute la portée morale. La victoire des républicaii s n'en est que plus écla tante, et ceux qui viendront ergoter sur la diminu tion de l'effectif de la majorité, en seront au fond plus convaincus que personne. Depuis la chute du César de contrebande qu'il avait lancé contre les mécréants de l'Allemagne, le cléricalisme n'a pas éprouvé de défaite plus sensible, de désillusion plus cruelle. Loyola, par personnes interposées, avait sommé la France de se coucher plat ventre devant lui. La France a répondu par des millions de suffrages vengeurs qui retombent sur la joue de Loyola et de ses laquais comme autant de retentissants soulfiets. Voici les résultats des élections de France. Républicains321 Conservateurs199 Colonies venir 4 Ballottages9 La Chambre française compte 533 représentants. Des 158 conservateurs 141 sont réélus. Des 363, 297 sont réélus. Le XIXe Siècle, sous la signature de Sarcey as* AVIS. La vente mobilière chez Mon sieur de Beaucourt, rue de Lille, 70, annon cée pour le 29 Octobre, aura lieu le JEUDI 25 au même mois. On y vendra des Porcelaines de Chine, une Faucheuse pour Jardin et un Coupé (dit Broun). ff—fr- b:.. j '4, a Eh bien? l'avions-nous asses dit, que le parti clé rical eût considéré comme un triomphe personnel la victoire des candidats du maréchal qu'il se démenait furieusement dans l'ombre pour les faire réussir que s'il en fut par malheur venu ses fins, nous aurions aujourd'hui en perspective le gouvernement des curés! On ne voulait pas croire au danger: les ministres du 16 Mai affectaient de répudier tout soupçon de con nivence avec les robes noires. Où avons-nous fait les pertes les plus douloureuses Dans ces départements du nord qui confinent la Bel gique ultramontaine, et dont le parti clérical a fait son centre d'action et sa citadelle. C'est là qu'il a fondé la plus puissante de ses univer sités libres. C'est là qu'il a ramassé le meilleur des for ces dont il dispose c est là que son influence va s'éten- dant chaque tour, en silence, comme une large tache d'huile. Aussi est-ce là que les députés républicains ont éprouve les échecs les plus nombreux et les plus ter ribles. A Paris même, le seul arrondissement qui ait donné la majorité un réactionnaire et celui-là même qui est célèbre pour le nombre des jésuitières dont il est dévoré. Programme des Jeudi 18 Octobre lr rég' de ligne, Peter Benoît. Weber. Strauss. Julien Simar. Julien Simar. Métra. Société d» la Concorde. morceaux qui seront exécutés le 1877, 7 l/2 h., parla Musique du sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Rubens, marche du carillon. 2. Freyschiitz, ouverture. 3. Gondole, polka. 4. Transcription de l'op Aida. 5. Marche, triomphale n° 2. 6. Le Soir, valse. Le 12, vers 3 heures du malin, un incendie éclaté en la commune de Zonnebeke. dans la maison appartenant et occupée par le nommé Bolleyn, Charles. Le bâtiment, les meubles, ainsi qu'une partie de la dernière réculte ne for maient plus qu'un monceau de décombres. Les pertes s'élèvent 6000 fr. Le tout élait assuré. Un épouvantable incendie a mis en émoi, mercredi soir, la commune de Wevelghem. Le teillage mécanique de Mil- Veys et Reynaert a été peu-près complètement détruit. On rapporte que le jockey, qui est tombé aux dernières cources de Bruxelles, est encore en traitement l'hôpital Saint-Pierre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2