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Nouvelles locales.
Nouvelles diverses
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per hectoliter
FREINE KOLEN.
volgens de kwaliteit.
Gailletins of mosseltjes het 100 k. 2-40
het te huis doen part betaald.
De leveringen per wagon aan den prijs der
koolmijnen.
De magazijnen zijn voortdurend voorzien
van allereerste soorten van Koeken en van
Chemische Guano en andere landvetten aan
de leegste prijzen mogelijk.
Het kantoor der Handelsvereeniging is bij
M. Ate Vonck-Clement, Bankier, Sterrestraat,
n°4, IJperen.
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geurs sont donc prévenus qu'ils doivent avant d'arriver la
gare, s'assurer du poids et du volume de leurs colis, cette
négligence pouvant leur occasionner de grands préjudices.
En effet, s'il est constaté au pesage que le colis un poids
de 27 kilos, par exemple, l'employé vous préviendra charita
blement que pour obvier cet inconvénient, vous pouvez
envoyer votre malle par exprès, ce qui vous coûtera le double
et vous procurera l'agrément de remplir, avant le départ du
train et en vous adressant d'autres employés, toutes les for
malités nécessaires pour effectuer votre envoi. Besogne qui
vous prendra un temps fort long, qui lorsqu'elle sera finie, vous
donnera la satisfaction d'apprendre que le train est parti,
désagrément dont j'ai été victime.
Est-il aussi bien sérieux de mettre des entraves au libre
développement du commerce, surtout dans un moment de
crise, tel que celui que nous traversons? Je ne le pense pas et
je suis certain que si la mesure prise l'égard des voyageurs
de commerce est mise exécution, elle soulèvera un mécon
tentement général et forcera l'administration rapporter un
tel ordre de service.
Ce que nous écrit notre abonné, dit X'Echo, est
tellement absurde que non seulement nous n'y
croyons pas, mais qui plus est, nous n'y compre
nons rien.
Discours prononcé par Monsieur Dalmote, mé
decin de la société Philantropique des anciens
frères d'armes de l'Empire Français, sur la tombe
du dernier de ses membres.
Monsieur Joseph-François Mieroo, chevalier de l'or
dre de la Légion d'Honneur, décoré de la médaille de
S"-Hélène, légataire de Sa Majesté l'Empereur Napo
léon Ier, sous-lieut1 commandant la compagnie des
vétérans du corps des Sapeurs-Pompiers d'Ypres,
décoré de la médaille de 1™ classe le 22 Octobre 1857,
décédé Ypres, le 27 Octobre 1877, l'âge de 89 ans.
Messieurs,
La terre entre'ouverte est prête recevoir les dépouilles
mortelles d'un soldat du 1er Empire Français, du dernier
membre de la société Philantropique des frères d'armes de
l'Empire, établie Ypres de cette belle société qui était tant
honorée et respectée de la ville entière. Ayant rempli pendant
un grand nombre d'années les fonctions de médecin de cette
société, j'ai cru de ne pouvoir me soustraire la tâche de
relater cette assistance sympathique, la belle carrière du
défunt
Joseph-François Mieroo, né Ypres d'une famille bour
geoise le 16 Octobre 1788, fut conscrit de 1807 et reçu sous
les drapeaux le 12 Août Rennes en Bretagne, dans la 3me
légion de réserve, 1er bataillon, 5* compagnie, légion qui,
le l"r Janvier 1809, devînt le 122" de ligne, dans lequel il
rentra Versailles, revenant d'Espagne, ayant été fait prison
nier de guerre, pays dans lequel il avait passé les années 1807,
1808,1809,1810, 1811,1812 et 1813 en 1814 il fit partie
delà grande armée. Parti conscrit, au bout de deux ans il
entra comme musicien au régiment, et en 1813, fut nommé
musicien d'état-major.
11 n'est pas étonnant, Messieurs, que Joseph Mieroo ait
reçu maintes blessures sur les champs de bataille, alors que
l'Espagne était en guerre d'un bout du pays l'autre, soute
nue par des armées Anglaises qui vinrent engager des batailles
rangées et des insurrections, en débarquant h l'improviste sur
les côtes, soutenues par les fameux guérillas guerre cruelle
s'il en fut, qui le plus souvent ne fit pas de grâce aux prison
niers on les fit mourir sur les pontons par des privations et
des mauvais traitements. Le 12 Juillet 1808, peine dans le
gouffre des batailles, il reçut trois blessures, l'une la jambe
droite, l'autre la jambe gauche, et une troisième la
mâchoire, qui lui ont laissé des cicatrices le restant de ses
jours.
Dans la célèbre retraite de Baylen, dans laquelle l'armée
française fut décimée, et n'eut qu'à se rendre, après une résis
tance héroïque, minée par la dissenterie et la famine, ce qui
restait de ce corps d'armée fut fait prisonnier de guerre et
conduit sur les pontons Mieroo fut du nombre et risqua son
existence en se sauvant il put se rendre Burgos, où il fut
incorporé dans un bataillon isolé recruté de divers régiments.
Comme journellement il y avait des rencontres avec l'ennemi,
le 25 Mars 1809 il resta de nouveau sur le champ de bataille,
blessé la cuisse droite il fut évacué de Burgos sur Bayonne,
Bordeaux et Blaye. Guéri, il rentra dans son régiment, le
122° de ligne, et fut incorporé au régistre matricule sous le
n° 1396 il fut aussitôt renvoyé en Espagne, le 21 Juillet
1810, et eut le malheur d'être blessé encore la jambe droite,
dans la vallée de Boston le 6 Juin 1811, entre Doujuas et
Torrequimada. Il reçut une dernière blessure au bras gauche
le 30 Juin 1814 et fut renvoyé dans ses foyers avec un certi
ficat constatant sa belle conduite pendant tout le temps qu'il
avait été sous les drapeaux, dans une guerre gigantesque
comme était celle d'alors. Mieroo Joseph a eu le rare bonheur
d'avoir été blessé tant de fois sur les champs de bataille et
d'avoir pu sauver ses jours. Rentré dans ses foyers, il devînt
bon citoyen et excellent père de famille.
Un corps de pompiers ayant été formé Ypres par le
regretté Monsieur Henri Carton, bourgmestre d'alors, Mieroo
y fut reçu comme brigadier le 27 Septembre 1827 en 1840,
le 27 Septembre, il fut nommé fourrier et par arrêté royal du
30 Décembre 1843, notre beau corps de pompiers le reçut
comme sous-lieutenant. Avancé eo âge et devenu incapable
de pouvoir faire un service actif, le 9 Avril 1858 il entra dans
la section des vétérans.
Tant de blessures et tant de campagnes méritaient sans
conteste une récompense publique et Joseph Mieroo reçut de
l'Empereur Napoléon III, la croix de la Légion d'Honneur
sentant que c'était une récompense due, il la portait avec
fierté sui la poitrine et cela juste titre, de même que la croix
de Sainte-Hélène qu'il avait reçue comme ses autres frères
d'armes.
Si le fer et le feu peuvent épargner la vie d'un homme, une
cruelle maladie, elle, ne fait pas grâce, et il faut le dire, celle
dont il a été atteinte la fin de ses jours, doit avoir été bien
cruelle et bien douloureuse pour lui ces douleurs, il les a
3ortées avec résignation et courage, tel qu'il convient
omme énergique et un vieux brave.
Mieroo vous êtes le dernier qui êtes resté dans les rangs de
vos anciens frères d'armes allez les trouver là-haut et conti
nuez les entretenir de cette époque glorieuse, ce qui pour
vous avait tant de charmes. Si votre famille éplorée n'a plus
la consolation de vous posséder, elle se consolera comme
nous, espérant que le Très-Haut vous placera parmi ses élus.
Adieu donc Joseph Mieroo, Adieu, que la terre te soit
légère.
Un accident - de cheval, qui aurait pu coûter la vie
Monsieur Audenaerde, lieutenant d'artillerie l'Ecole
d'Equitation,s'est produit Lundi sur la route deBrielen.
Le cavalier en a été quitte heureusement pour quel
ques contusions, mais le cheval, ayant la cuisse cassée,
a dû être abattu sur place.
A dater de ce jour, les bureaux du commissariat
d'arrondissement sont transférés rue de Lille n" 70.
(Communiqué).
Société de la. Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 8 Novembre
1877, 7 l/2 h., parla Musique du lr rég1 de ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
1. En garnison, marche, Sleenebrugghe.
2. La dame de pique, ouverture, Suppé.
3. L'étoile d'Angleterre, polka pr piston, Lamotte.
exécutée par Monsieur Vandewiele.
4. Ernani, fantaisie arr. Ch. Simar, père.
5. Bénédiction des poignards de l'op. les
Huguenots, Mryerbeer.
6. Sturm! galop, arr. Mornbard.
Dimanche, I heure, a eu lieu, au Palais Ducal
Bruxelles, la distribution des prix aux vainqueurs du
tir national de 1877.
Le soir, un banquet offert par la commission perma
nente du Tir, aux membres des diverses sous-commis
sions, a eu lieu au Grand Hôtel.
Lundi, après-midi, l'arrivée du train de 4 heures
Ypres, les membres de la Société de Tir de la Garde
Civique et de la Demi-Batterie d'artillerie se sont ren
dus la gare du chemin de fer pour y recevoir les
vainqueurs yprois, qui étaient au nombre de six.
A leur arrivée ils ont été complimentés par la Com
mission, de là ils ont été conduits en corps au local de
la Société, Cour de Ste-Barbe, où le vin a honneur leur
a été offert.
Le local du tir ainsi que celui de la société étaient
pavoisés.
SOCIÉTÉ DE GARDES CIVIQUES D'YPRES.
Tir offert, par le Chef de la Garde, le Président et la
Société de Gardes Civiques d'Ypres, l'occasion de la
réception de 6 sociétaires, vainqueurs au Tir National
de 1877, toutes les personnes qui ont assisté la ré
ception.
Lundi 5 novembre 1877.
I. VaDdermarliere, L., 25 18 25 25 20
2. Ligy, Félix,
3. Dumon, Aug.,
4. Lesaffre, Aug.,
5. Ligy, Albert,
6. Vermeuleo, René,
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20 25 25 20 20
25 25 20 20 20
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Lombaert, Ch.,
Dussillion, Em.,
Sans prix.
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Magazij nen der IJpersche Handelsver-
eeniging, gelegen tegen de Statie van den
IJzeren-Weg (Quartier du Commerce.)
PRIJZEN DER KOLEN
genamen in de Magazijnen.
MONSCHE KOLEN.
Gailletterie per honderd kilos fr. 3-35
per hectoliter 2-65
Tout-venant pr honderd kilos 2-40
per hectoliter 1-90
Fijne per honderd kilos 2-00
1-60
Gailletten per 100 k. fr. 2-60 en 3-30
Gailletterie per 2-50 en 3-20
Une nouvelle importante pour le commerce international:
Les inventions non brevetées pourront se produire libre
ment l'Exposition universelle de 1878.
L'exposant aura simplement se procurer un certificat
de garantie, qui sauvegardera ses droits, même trois mois
après la clôture de l'Exposition.
On écrit de Thuin qu'une femme de Berzée, qui n'est
âgée que de 28 ans, vient d'accoucher de son treizième enfant.
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