iiiice! Acta sanclof um. Milice nationale. Nouvelles locales. L'Echo du Luxembourg, en reproduisant la protestation du bureau de notre Association Libé rale, contre la manière dont se font les notifications en matière électorale, accompagne ce document des observations suivantes, auxquelles nous don nons une complète adhésion Voici une analyse des principales dispositions qui viennent d'être arrêtées par AI M. les ministres de la guerre, de l'intérieur et des travaux publics, sur la proposition de la Commission mixte de mobilisation, pour assurer'le rappel des miliciens et la prompte mobilisation de l'armée en cas de besoin. En ce qui concerne la revue annuelle des mili ciens en congé, les miliciens seront soumis, pen dant toute la journée, la juridiction, aux lois et aux règlements militaires raison des infractions qu'ils pourraient commettre ceux qui seraient signalés pour ces infractions seront rappelés sous les armes pour le terme d'un six mois, et leur arrivée au corps ils seront punis disciplinaircment ou traduits devant un Conseil de guerre selon le cas. Il est interdit aux miliciens de se revêtir sans obligation de leurs effets militaires, et ceux qui enfreindraient cette défense, seraient rappelés sous les armes pour le terme d'un trois mois. Ceux qui, sans dispense régulière, n'obtempéreraient pas l'ordre de rappel dans le délai fixé par l'art. 45 du Code pénal militaire, seraient réputés déser teurs, et naturellement poursuivis comme tels. En cas de mobilisation de l'armée, les ordres de rpjoindre des hommes en congé limité seront expédiés, par les chefs de corps, directement aux bourgmestres, qui les feront remettre immédiate ment aux intéressés. Lors du rappel pour la mobilisation. l'Adminis tration communale rassemblera les hommes an point de réunion, au jour et l'heure indiqués. Elle les fera conduire par un de ses agents au point de concentration du canton, de manière y arriver l'heure fixée, pour être remis au commandant du canton. Les détachements seront conduits ensuite, par le commandant du canton, du point de concen tration la station d'embarquement pour être dirigés sur leurs dépôts ou leurs corps. Si, pour une cause quelconque, les hommes ne pouvaient être embarqués en chemin de fer la station indiquée, le chef du détachement où, défaut, le commandant du canton, les conduirait, par la route la plus directe, aux localités qui leur auront été assignées ou une station où l'embar quement pourrait se faire en destination de ces localités. Le chef de détachement agirait de même si le transport commencé par chemin de fer ne pouvait se continuer. Les chefs de détachement et les commandants de canton seront, cet effet, autorisés requérir, en cas de besoin, aux lieux d'étapes, les moyens de transport nécessaires, ainsi que le logement et la nourriture chez l'habitant. A partir du moment où la mobilisation est or donnée, les militaires de tout grade voyageant isolément, en détachement ou en corps, en uni forme ou non, sont admis au parcours gratuit sur tous les chemins de fer, sur la présentation de leur ordre de marche, de leur congé ou d'une pièce constatant leur identité. Aucune formalité administrative ne pourra être exigée des chefs de corps ou de détachements voya geant par chemin de fer. Tous les agents du gou vernement. des provinces et des communes qui en seraient requis par une autorité supérieure, sont tenus prêter leur concours aux commandants de district, aux commandants de canton, ainsi qu'aux bourgmestres, pour la prompte et bonne exécution des mesures concernant le rappel des miliciens en congé. A l'occasion du jubilé de l'évêque de Liège, le principal établissement d'enseignement épiscopal avait arboré, en grands caractères, le chronogram me suivant Ce mauvais latin glorifie l'évêque d'avoir été l'ad versaire implacable de la peste dd catholicisme libéral, c'est-à-dire du catholicisme des Lacor- daire, des Montalemberl, des Dupanloup, qualifié par le doux prélat de pierre de scandale, de celui de MM. Malou et Cie etc etc. Or, les haineuses doctrines qu'arbore le sémi naire de Liège sont celles du petit séminaire de Sl-Trond, du co'lége de St-Qnirin, des collèges des jésuites, des instituts catholiques. Avis aux pères de famille. Jde Liège). DENIER DES ÉCOLES. Dépenses jusqu*à ce jour, 8,524-05 En caisse, fr. 4,856-72 La conquête de l'Arménie n'est pas encore assurée aux Russes. On mande en effet, de Gonstantinople que le sultan aordonné Moukhtar dedéfenure Erzeroum outrance et ce général estcapablede le faire si on lui envoie assez de troupes de renfort. lTn parlementaire russe a déjà demandé inutilement la reddition de la place. Le gros de l'armée russe qui vient de s'emparer de Kars s'est dirigé vers Erzeroum, ne laissant qu'une faible garnison Kars. Osman pacha a, dit-on, des vivres et des munitions jusqu'au 20 décembre. D'ici là il y a lieu de croire que Mehemet-Ali et Suleiman auront tenté un effort pour le dégager. Les déserteurs venant de Plevna rapportent que les soldats ne reçoivent que 3/4 de livre de pain par jour et un petit morceau de viande deux fois par semaine. On annonce d'Erzeroum, lundi 19, que la canonnade a obligé les Russes interrompre la construction de leurs retranchements au sud d'Erzeroum. Le Times publie les dépèches suivantes Bogot, 16 novembre. Le lieutenant général Skobeleff, l'un des plusjeunes héros de la guerre, a été blessé, hier soir, au côté, dans un combat d'avant-postes. On assure que sa blessure n'offre aucune gravité, mais ce n'est là qu'un on dit. Il a été transporté au quartier général de Brestoxv, où le grand-duc Nicolas est allé lui rendre visite. L'audace avec laquelle Skobeleff s'exposait toujours au premier rang, dans son brillant uniforme, sans jamais être blessé, le faisait passer pour invulnérable il a été néanmoins atteint par une balle perdue, après être sorti sain et sauf des plus terribles batailles de la guerre actuelle. Péra, 18 novembre. Mehemed-Ali est arrivé sa destination. La gar nison de Péra se dirige, marches forcés,vers Plevna. Vendredi, les Russes ont vigoureusement attaqué Chakir pacha, près d'Orkhanie. Ils ont été repoussés après avoir essuyé de fortes pertes. L'attaque ayant été prévue, Chakir pacha s'y était préparé. Du côté des Turcs, les pertes ont été insignifiantes. La Chambre doit s'occuper de reviser le code électo ral et il est souhaiter que cette partie de la loi soit modifiée. Elle est non-seulement vicieuse en ce qui concerne le mode de notification; mais le délai d'appel de huit jours seulement, qui en est la conséquense, est évidemment trop court. Outre les résultats détestables que mentionne la lettre qui précède, n'est-il pas évident qu'un collège échevinal peut favoriser ses amis politiques au détriment de ses adversaires,en notifiant immédiatement les décisions ces derniers, tandis que, pour les autres, la notification serait différée, de façon leur donner plus de temps pour inteijeter appel. Il est aussi certain que huit jours sont complètement insuffisants des personnes habitant la campagne, pour interjeter appel. Celles-ci pour la plupart, ignorent quelles sont les formalités remplir et les moyens aire valoir dans ce cas. Elles envoient donc la décision notifiée au comité de l'association, celui-ci doit souvent répondre par une demande de renseignements il faut les recevoir, formuler l'appel, le signifier, le déposer au greffe, et tout cela en huit jours; ce délai est évi demment trop court. Nous avons déjà parlé des modifications indiquées dans l'exposé de la situation administrative de Luxem bourg de 1875, qui nous paraissent en tout point pré férables ce qui existe actuellement, Les décisions seraient dans la huitaine notifiées direc tement aux intéressés par lettres recommandées, éma nant du greffier provincial. Des avis de réception deces lettres, semblables ceux que tout particulier peut se faire délivrer au bureau de la poste, quand il désire s'assurer de la remise d'une lettre importante, seraient joints chacun des dossiers, et le délai d'appel aurait la durée d'un mois, dater du jour de la décision. On arriverait ainsi établir l'égalité pour tous, et les incon vénients signalés disparaîtraient, tout en donnant aux intéressés des garanties suffisantes, pestIs LIberalIsMI CathoLICI perpktUUs aDVersaRIUs. Affaire de l'abbé François. Le tribunal correc tionnel de Bruxelles (G" chambre), piésidée par JJ. Drugman, s'est occupé de ia prévention d'outrage public aux mœurs, charge de l'abbé Jules-Louis François, prêtre catholique, âgé de 43 ans, né Rivière (France, département du Pas-de- Calais), ayant résidé en dernier lieu Bruxelles, rue du Singe. On sait que cet ecclésiastique étranger fut arrêté dans le Parc de Bruxelles, vers la chute du jour, le 15 octobre dernier, dans les circonstances surabondamment connues. Depuis ce jour, l'ioculpé est demeuré en étal de détention préventive. L'instruction orale l'audience ainsi que les débats ont eu lieu huis-clos. Après l'audition des témoins et les explications données par le prévenu, le ministère public représenté par M. De Prellede la Nieppe, substitut du procureur du Roi, a requis une application sévère de la loi. M" Van Roy avocat du jeune barreau a présenté la dé fense de l'inculpé. Le tribunal a prononcé sur les bancs un jugement con damnant l'abbé François un emprisonnement d'une année et une amende de 500 fr. ou, 'a défaut de payement, un emprisonnement subsidiaire de trois mois, c'est-à-dire au maximum les peines édictées par le Code. Inscription pour la levée 1878. Nous rappelons aux personnes que la chose concerne, les art. 6, 7, 8, 10, 11 et 12 de la loi sur la milice, articles ainsi conçus Tout Belge est tenu, dans l'année où il a dix-neuf ans accomplis, de se faire inscrire l'effet de concourir au tirage au sort pour la levée du contingent de l'année suivante. Celui qui, étant tenu envers un pays quelconque des obligations imposées par des lois de recrutement, acquerra la qualité de Belge sans les avoir remplies, opvra se faire inscrire dans l'année où il obtiendra cette qualité, s'il n'a pas vingt-trois ans accomplis avant la fin de cette année. L'inscription se fait la réquisition du père, de la mère, du tuteur ou de l'inscrit lui-même, suivant les distinctions établies l'article précédent. Aucun motif ne dispense de l'inscription. Est réputé réfractaire celui qui n'est pas inscrit sur la liste alphabétique avant la clôture mentionnée l'art. 16 de la loi. Il sera ouvert la maison commune un régistre des tiné l'inscription des Belges (mariés ou non), nés en 1858, aiftsi que des étrangers, qui, d'après les art. 6 et 7 susmentionnés sont appelés concourir au tirage au sort pour la levée de 1878. Ce régistre sera clos le 31 décembre prochain, 4 h. de relevée. La liste des inscrits sera publiée le 3janvier et restera affichée jusqu'au 10 du même mois. Les réclamations du chef d'inscription indue ou d'omission devront être adressées au Bourgmestre avant le 12 janvier. Ceux qui auront négligé de requérir l'inscription du 1er au 31 décembre seront punis d'une amende de 26 200 fr. (art. 92). REMPLACEMENT. Nous rappelons aussi que pour être admis se faire remplacer, les miliciens doivent se conformer aux dis positions ci-après Art. 64/4. Les parents ou tuteurs de ceux qui veu lent se faire remplacer doivent faire parvenir, avant le février, au département de la guerre, leur requête, en y joignant une quittance du versement de la somme de 2Ù0 francs dans la caisse du receveur de l'enregistre ment du ressort dans lequel ils ont leur domicile. Art. 64/5. Ces versements sont recevables partir du 2 janvier de chaque année pour les miliciens de la nouvelle levée. Après le 22 janvier, ils ne peuvent, plus être reçus. «M Montant des listes précédentes, 13,374-19 Quête de la S'0 Cécile, Marché au Beurre 1-57 Pour que Volckaert s'habitue bien ,v Haecht ses amis, les habitués du cercle, Messines, après le souper d'adieux. 5-01 13,380-77

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2