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Pourquoi ne pas essayer plutôt sérieusement les
voitures appareils extérieurs, qui semblent de
nature protéger la vie des gardes, sans incom
moder les voyageurs
Plusieurs systèmes de ce genre ont été soumis
l'Etat. Jusqu'à présent on s'est borné faire
exécuter un ou deux voitures de l'un ou de l'autre
système et les soumettre, en gare, la critique
des fonctionnaires de l'administration.
Il nous semble qu'il serait plus pratique de for
mer un ou deux trains complets, munis des appa
reils en qucstin, et de les mettre en service régulier.
Ce serait vraiment l'unique moyen de les éprou
ver. Ce serait, en même temps, montrer qu'on
veut sérieusement donner satisfaction l'opinion
publique, qui réclame, pour certains agents de
l'Etat, une protection et une sollicitude, dont leur
rude service et leur dévouement les rendent abso
lument dignes.
Nouvelles locales.
Société «le la Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 7 Février
1878, 7 l/2 h., par la Musique du lr rég' de ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
1. La trompette de M'le Prince, Ouver
ture, Bazin.
2. Quintetto et finale d'Anne de Bolyen.arr: Ruhling.
3. Quatuor pour 4 trombones exécuté par
MM. Sonneville, BodartBurgers et
Reyners, F. Fétis.
4. Le Rataplan, polka pour piston, Kœnig.
5. Le songe d'une nuit d'été, fantaisie, A. Thomas,
6. Souvenir de Londres, valse, Labitsky.
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Société de (Sardes civiques d'Ypres. - 16
de la période d'hiver. 3 Février 1878.
1. Podrvvn, A., 25 20 15 25 25
2. Sraeyslers, F..,
3. Devveerdt, Ch.,
4. Ligy, F.,
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,'j. Du mon, A.,
6. Lebbe, A.,
7. Iweins, A.,
8. Gaimanl, A.,
9. Devarver, A.,
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25 15 20 20 25 105
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25 15 20 15 20 95
15 15 15 25 20 90
Nouvelles diverses.
On écrit de Courtrai que la semaine dernière est décédée en
cette ville Marie Claus, veuve en 2e noces de Jean Bruggeman,
l'âge de 108 ans. Cette intéressante centenaire avait conservé
les facultés de l'esprit et elle se rappelait jusqu'à ses derniers
jours, les faits historiques dont elle avait été témoin au siècle
dernier.
4 Février 1875, mariage Bruxelles de la princesse
Louise-Marie, fille de Léopold II, roi des Belges, avec le prin
ce Philippe de Saxe-Cobourg Gotha, fils du prince Auguste
de Saxe-Cobourg et de la princesse Clémentine de Bourbon-
Orléans.
La femme d'un ouvrier de fabrique, nommé Léopold
Everaert, demeurant rue St-Liévin, 277, Gand, qui avait
déjà dix enfants, vient de s'accoucher de deux garçons
et d'une fille. La mère et les nombreux enfants se portent
bien.
Dimanche dernier, une horrible catastrophe est arrivée
vers dix heures du soir, sur une des places publiques où un
cirque donnait des représentations Calais.
Vers 10 heures, le sinistre cri Au feu se fit entendre
les spectateurs, et ils étaient nombreux, affolés par la terreur,
se mirent enjamber les banquettes, traversant l'arène, se
ruant dans l'étroit couloir qui sert de sortie une poussée
terrible s'ensuivit. Une partie de la foule s'étant portée sur les
gradins élevés qui avoisinent la sortie, ceux-ci croulèrent avec
fracas et vinrent tomber dans le couloir, entraînant tous les
imprudents il s'en est suivi une bagarre indescriptible. On a
relevé dix morts et plus de cent blessés.
La Petite Presse donne quelques détails intéressants
au sujet des habitants de la Terre-de-Feu, qui sont attendus
Paris et Bruxelles.
Ces individus, appelés Pécherais ou Jacanacus, et plus
vulgairement Feugiens, se rattachent au type palagon. De
sorte qu'après les Esquimaux, dont la taille est généralement
très-petite, succéderont des représentants d'une tribu où l'on
voit des hommes atteindre jusqu'à 6 pieds de hauteur.
Les Feugiens se nourrissent de poissons et de coquilles, et
vivent dans de petites huttes en forme de pain de sucre, dont
l'intérieur est le type de la saleté attribuée certaines races
sauvages.
Les hommes, de haute taille, ont la chevelure très-épaisse
les femmes se rasent la tête, ne conservant que deux nattes
droite et gauche.
Comme vêtement, les hommes portent des peaux d'animaux
dont la fourrure est tournée en dehors. Les femmes se con
tentent d'une peau de rat et de coquillage.
Il faut avouer que, pour dissimuler leur nudité, si toutefois
elles la dissimulent, nos coquilles d'huître et nos peaux de
rat ne suffiraient pas.
Ils aiment orner leurs tables de moules, de poissons,
d oies sauvages et de rats. A part les rats et le degré de civi
lisation des oies ou canards, leur ordinaire est peu près
semblable au nôtre.
Eufin, les armes des Feugiens consistent en flèches de beis
durci au feu, avec une pointe de silex, qu'ils lancent au moyen
d un arc en bois tendu par une corde tressée de boyaux
d'animaux.
Il y a en ce moment, Moscou, un paysan noinmé
lédor Vassilef et âgé de 82 ans. Ce paysan a été marié deux
fois et a eu de ses deux femmes 87 enfants.
Sa femme en 27 grossesses lui donna 16 fois 2 enfants, 7
fois 5 enfants, el 4 fais 4 enfants, en tout 69 enfants. La se
conde en 8 couches lui en donna 18, soit un total de 87.
Fédor Vassilef habile toujours Moscou avec sa nombreuse
famille. Cinq de ses eufants sont morts, mais les 82 autres
sont tous mariés el ont eux-mêmes beaucoup d'enfants.
Ce fait, cité dans le rapport sur le prix de statistique, est
parfaitement authentique. Consulté, il y a quelques années,
sur les moyens d'arriver le vérifier, M. de Kanikoff, savant
russe bien connu, répondit que toute vérification était super
flue, que la famille Vassilef habitait toujours Moscou et qu'elle
avait été l'objet des faveurs du gouvernement.
Un nommé Tbureau, compris dans la deuxième portion
du contingent de la classe de 1876, fait, dit-on, partie de la
secte des quakers. Suivant ses principes, Tbureau ne répon
dit pas l'ordre qui l'appelait sous les drapeaux. La gendar
merie l'emmena de force.
Arrivé au quartier d'artillerie du Mans, vers le C Janvier,
il refusa d'endosser les effets militaires. Conduit la prison du
quartier, il resta en chemise pendant toute une journée et ce
n'est que vaincu par le froid qu'il revêtit le costume d'artil
leur.
Tous les moyens de douceur et de rigueur ont été inutile
ment employés pour déterminer le conscrit se soumettre.
Ses parents, appelés auprès de lui, n'ont fait que l'engager
tenir bon. A moi aussi, lui dit son père, on a vou
lu me faire porter les armes on n'a pu y parvenir.
Envoyé au peleton de chasse, l'indiscipliné s'est vu con
traint de porter deux mousquetons attaché de chaque côté du
paquetage: rien n'y a fait: si, par hasard, il rencontrait l'ai me
avec sa main, il secouait celle-ci comme si elle avaitété souil
lée par un contact impur et renvoyait le fusil eo arrière avec
son coude.
Cet homme, n'ayant pas six mois de présence au corps, ne
peut être traduit devant un conseil de guerre. Le conseil de
corps devra d abord prononcer sur son sori el si, au bout
de six mois, l'iodiscipliné persiste dans son insoumission, il
sera jugé en conseil de guerre.
On lit dans le Précurseur d'Anvers
Depuis quelque temps les campagnes des deux rives de
l'Escaut sont infestées de malfaiteurs de tout genre qui pillent
et rançonnent les paysans avec- une facilité déploiable. On
n'entend plus parler que de vols, d'agressions el d'incendies
dûs la malveillance. L'Opinion signalait il y a deux jours
quantité de faits plus inouïs les uns que les autres, d'où il
résulterait que le système en vigueur pour assurer la sécurité
publique est tout fait insuffisant dans les villages de nos
environs. De gros bourgs n'ont parfois qu'un garde-champê
tre qui incombe la tâche de défendre les paysans et leurs
propriétés contre tous les vagabonds et les forçats en rupture
de ban qui battent la campagne.
Voici encore un fait qui justifie pleinement les observa
tions de notre confrère
Il y a huit jours un médecin de Haesdonck (Flandre
orientale), était sorti en cabriolet pour faire sa tournée, lors
que sur la grand'route conduisant Bevereo, il rencontra une
femme portant un panier. Elle boitait fortement et n'avançait
qu'en geignant et en se lamentant.
Le médecin arrêta sa voiture et la femme lui ayant
demandé de la prendre avec lui, mù par un sentiment de
compassion bien naturel, il consentit la conduire desti
nation.
Il tendit donc la main la boiteuse pour l'aider gravir
le marchepied, mais quel ne fut pas l'élonnement du docteur
au loucher d'une main calleuse qui le saisissait avec une
vigueur toute virile. En examinant de plus près la physiono
mie de cette étrange créature, le docteur conçut des défiances
sur son sexe puis la voix avait un timbre rauque et dur,
P'-u en harmonie avec les vêtements de la pauvresse.
Ne se souciant pas di garder celte figure peu rassurante
ses côtés, le docteur laissa tomber son fouet et pria sa coin-
pagne de descendre pour le ramasser.
Celle-ci y consentit.
Ma is le docteur ne lui laissa pas le temps de remonter,
et, lâchant les rênes son cheval, if le fit partir au galop.
Le vagabond car c'était en tffel un homme voyant
sa proie lui échapper, tira deux coups de pistolet sur la
voilure. Heureusement les balles ne l'atteignirent pas.
Arrivé chez lui, le docteur ouvrit le papier que le bandit
avait laissé dans la voiture el en relira deux couteaux poi
gnards.
Il l'avait échappé belle.
On le voit, nos grands'roules ne sont guères plus sûres
aujourd hui que l'était le forêt de Bondy de sinistre mémoire.
Ne pourrail-on rrmédier cette situation
On télégraphie de New-York Les dernières informa
tions sur le naufrage du Mèlropolis constatent que 158 per
sonnes out été sauvées.
Lors de la tempête de jeudi soir, les vagues inondèrent
une partie de l'île Coney, près de New-York. Plusieurs bâti
ments furent détruits el 8 personnes furent noyées.
Une dépêche de la même ville, datée du 2 février, 3 h. 50
matin, annonce qu'une terrible tempête a éclaté vendredi soir,
causant de nombreux désastres marilinirs.
150 personnes rnviron ont péri.
Dans les ports de la métropole la mer n'était pas tenable.
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