II fa. ës fa comiues (frange). OBSÈQUES DE M. LAMBIN. H «B .âJz s PQ s fa fa fa a fa fa fa fa fa fa fa g fafafa fa|° fa fa t» fa It® Tr) ÇJ J PfaJ - 2" Pabtie. 4. Fantaisie Espagnole (Symphonie), Gevaert. 2. Air du Trouvère, chanté par M"' E. Van Keerberghen, Verdi. 3. Le Songe, romance chantée par M. De- backer, J. Bru. 4. Fantaisie pour violon, exécutée par M. A. Petit, Artot. 5. Duo des Dragons de Villars, chanté par M11" E. Van Keerberghen et M. Debacker, Maillart. 6. Chansonnette dite par M. Maillard,- X. Le piano sera tenu par MM. Baratto et Valcke. Le nommé Legras, disciplinaire français, détenu en la maison d'arrêt de notre ville a attenté ses jours, Mercredi matin en se coupant un artère sur le bras gauche et en se donnant 3 coups de couteau dans le ventre. Son état n'inspire heureusement aucune in quiétude. VILLE D'YPRES. CONSEII, Communal. Séance publique Samedi 23 Février 1878, 5 h. du soir ORDRE DU JOUR. Communication de pièces. 1° Approbation compte de l'atelier d'apprentissage 1877. 2° Demandes concessions au cimetière. 3° Demande des Hospices pour poursuivre divers débiteurs. 4° Approbation compte salle d'Asile. 5° Demande des Hospices autorisation de prêter. 6° Demande approbation vente d'arbres par les Hospices. 7" Budget 1878 des Hospices civils. 8° Fon dation au profit de l'instruction primaire par M. Eric Boucke- uaeee. 9° Travaux communaux: a) Déblayement du Rez- de-Chaussée des Halles (partie nord), b) Plan appropriation des bâtiments de l'atelier modèle pour l'académie, c) Appro priation provisoire de la maison Menu, pour l'atelier d'apprentissage, d) Cimetière S' Martin. Les obsèques de M. Louis Lambin, ancien notaire, ancien maire, et président du Conseil d'arrondissement, ont eu lieu hier Comines. Une foule considérable ac courue de tous les points de la contrée s'était fait un devoir d'accompagner sa dernière demeure cet homme de bien, estimé pendant sa vie et unanimement regretté après sa mort. Nous avons remarqué dans le cortège, qui était pré cédé de la Musique Communale, du Conseil Municipal, de plusieurs membres du Conseil général et du Conseil d'arrondissement, beaucoup de maires des environs, le 5résident de la Chambre des notaires, les fonctionnaires es diverses administrations publiques et un grand nombre d'amis du défunt. Les compagnies de sapeurs-pompiers de Comines- France et Belgique formaient la haie. Au cimetière, des discours ont été prononcés par M. Lauwick, maire actuel de Comines, M. Desrous- seaux, conseillier général du canton et notaire hono raire, M. Hassebroucq-Desurmont, adjoint sous l'admi nistration de M. Lambin et M. Géry-Legrand, président du Conseil d'arrondissement de Lille. Voici le discours de M. Hassebroucq Messieurs, Eu prenant la parole devant cette tombe titre d'ami et d'ancien collaborateur de Louis Lambin dans ses fonctions municipales, j obéis non-seulement un mouvement personnel de sympathie pour eelui que'nous venons de perdre, mais aussi, j'en ai la certitude, au sentiment unanime de la popu lation, dont je crains de n'être qu'un faible interprête. Louis Lambin, né Comines en 1824, sentit dès sa jeunesse vibrer en lui les aspiratious d'une nature libérale et géné reuse; le mobile constant de sa vie fut de se rendre utile ses semblables; dévouement, désintéressement, telle fut sa devise: Et il y resta toujours fidèle. En 1849 il contribua activement reconstituer le corps si éminemment utile des sapeurs-pompiers, et y entra lui-même en qualité de lieutenant il ne cessa pas d'y donner l'exemple d'un zèle digue de tout éloge jusqu'au moment, où la mort de son respectable père l'appela aux fonctions administratives, dans lesquelles il devait se dépenser encore au service de ses concitoyens. Nommé maire de Comines en 1802, il voulut et sut être digne de son père, auquel il succédait. Durant sa carrière administrative, hélas! trop tôt brisée par la maladie, qui vient de nous l'enlever, il fit preuve d'un grand esprit de justice et d'abnégation; liès-soucieux des intérêts publics, il eut en plusieurs circonstances le rare mérite d'y sacrifier les siens propres. D'uu caractère extrêmement conciliant et serviable, il avait un abord facile et bienveillant pour lous et prodiguait avec la plus louable impartialité ses lions offices quiconque en avait besoin. Les suffrages et les concitoyens le récompensèrent en l'envoyant siéger au Conseil d'arrondissement de Lille, où ses brillantes qualités du cœur et d'esprit lui concilièrent l'estime de ses collègues, qui la lui témoignèrent en le nommant leur président. Si nous considérons Louis Lambin, dans les relations de la vie privée, nous trouvons un homme aux allures franches et loyales, spirituel et bon tout la fois, il était d'un commerce des plus agréables, et tous ceux qui ont pu le counailre en ont conservé les meilleurs souvenirs. Tel fut, Messieurs, celui que nous pleurons et qu'une nom breuse population pleure avec nous. Puisse le faible hommage rendu sa mémoire adoucir un peu la douleur de sa famille affligée, surtout de sa digne épouse dont le sublime dévouement a crû avec les ravages de la maladie, et qui conserve la suprême consolation d'avoir prolongé par une sollicitude inouïe une existence si chère lous Adieu, Louis Lambin, emporte avec toi les regrets de les nombreux amis Puissent-ils te retrouver un jour là haut, ou Dieu récom pense les cœurs qui, comme le lien, furent généreux et cha ritables! Voici celui de M. Legrand Messieurs, nous ne laisserons pas se fermer cette tombe sans adresser un suprême adieu l'homme de bien et au col lègue éminent qu'une longue maladie est venue prématurément enlever l'affection des siens et l'estime de tous. Hâtons- nous de le dire nul plus que Louis Lambin n'a mérité les témoignages touchants de la sympathie publique qui font cor tège son cercueil. Pour faire son éloge, il suffirait de constater que Louis Lambin a dignement soutenu la réputation d'une famille exerçant depuis près de deux siècles, dans cette ville, les fonctions notariales, et que celte renommée d'exquise dilica- tesse professionnelle que son père lui avait léguée, il Ta trans mise intacte ses enfants. Comme son père, Louis Lambin a été appelé par ces con citoyens diriger la mairie de Comines. Il a servi les intérêts de la commune avec plus d'ardeur que les siens propres. Il a aimé sa ville de cette passion désintéressée qui est de tradition dans notre Flandre et qui a fait la fois l'honneur de nos magistrats municipaux et la grandeur de notre pays. Envoyé au conseil d'arrondissement par la presque unani mité des électeurs, sa compétence dans les questions d'affaires, son dévouement aux intérêts généraux son amour du travail, la lucidité de son jugement, tout l'avait désigné pour présider des délibérations qu'il savait plus qu'aucun autre rendre pro fitables. C'est dans cette assemblée que nous avons su appré cier cet esprit élevé et libéral, nourri des fortes études de l'Université, ouvert aux idées de progrès et en même temps si calme, si bienveillant et toujours si maître de lui. Lambin savait en effet que le temps seul peut consacrer les conquêtes de l'esprit humain et que la modération des opinions fait leur force. Aussi, par ses qualités mâles et charmantes, il imposait ses adversaires mêmes le respect de ses convictious et cet homme de bien ne connaissait pas d'ennemis. La mort qui nous l'enlève nous rappelle brusquement le souvenir de cette vie, tout entière consacrée au devoir. Puis sent tous ces témoignages de la douleur publique adoucir les regrets d'une famille eu pleurs. Louis Lambin, ami dévoué, excellent collègue, au nom du conseil d'arrondissement, je viens apporter sur ta tombe un dernier adieu. Déelision et Indécision. L'un des Princes les plus infortunés des Indes Orieotales qui aient jamais suscité la sympathie du public en Angleterre fût peut être le Rajah et Courg qui, par le conseil de ses amis et encore plus par sou indécisoin, perdit son territoire et sa principauté. Son palais fut détruit, ses joyaux furent enlevés et lui fait prisonnier, fut conduit sans escorte de Courg Benares, où il resta enfermé pendant 13 ans, sujet de gran des pritalmns, sans un ami sur lequel il put compter, sa con stitution el sa santé affaih'ies tel point qu'il était douteux qu'il put jamais redevenir valide. Daus cette position,- par permission obtenue de la Compagnie des Indes Orientales, il visita l'Angleterre et consulta un grand nombre de Médecins que ne bu rendirent aucun service. Nous apprenons que fina lement ce Prince distingué s'adressa au Professeur Holloway, le célèbre Propriétaire et Inventeur de l'Onguent etdes Pilules Holloway, et que ses visites et consultations avec lui ont été couronnées de succès. Sou altesse fut promptement rendue une bonne santé et entièi ement rétablie de la maladie el de la débilité générale que 15 ans d'exii avaient causées. La rumeur disait cette époque qu'il avait l'intention de faire un procès la Compagnie des Indes Orientales pour le recouvrementdes sommes énormes piêtées par lui el sesp édécesseurs. Il parait également que son altesse dut beaucoup au Professeur Hollo way pour les suggestions qu'il lui donna afin d'obtenir la restitution des ses droits. Professeur Holloway est aussi en quelque sorte un avocat, et ayant vu la loi et la justice admi nistrées dans toutes les parties du monde depuis Londres jusqu'aux déserts de l'Amérique Centrale, et plus particulière ment sur le Continent européen, il indiqua au Rajah le moyen d'administrer une puissante pilule ses adversaires; et, sans doute,en agissant avec énergie, il eût réussi. Malheureusement cette qualité lui faisant tout-à-fait défaut il perdit ses droits pécuniaires et sa principauté fut confisquée pour toujours. Maintenant,le professeur Holloway a élablises Médecines dans toutes les parties connues du monde, et, dans le but de les y répandre davantage, il ne dépense pas moins de cinquante mille livres sterling par an en annonces. De plus, il est établi que par son caractère décisif, son énergie et sa pérsévérance, il a renversé les scrupules de presque toutes les nations du monde, même des Hindoux dont la vraie foi leur enseigne que les compositions faites par un chrétien sont comme de juste, un poisson pour leur àme; ceux-ci font aujourd'hui usage de l'Onguent et des Pilules Holloway toutes les fois qu'une méde cine est nécessaire et avec le succès que le cas auquel il a été fait allusion pour le Prince indique suffisamment London Stantard. Pilules d'HollowayDigestion Facile. Ces excel lentes Pilules ne peuvent être trop vantées pour le pouvoir salutaire qu'elles exercent sur tous les désordres de l'estomac, du foie, des intestins et des reins. Elles soulagent instantané ment, et elles opèrent bientôt une complète guérison, dissi pant graduellement les maux de tête, la bile, la flatuosité et l'abattement des esprits. Il est merveilleux d'observer chaque jour une amélioration nouvelle dans la compléxion, les Pilules d'Holloway parifiant le sang et rendent un visage les fermes contours et les fraiches couleurs qu'il avait perdus. Ces Pilu les réunissent toutes les qualités qu'on peut désirrr dans une remède domestique; les résultats les plus sûr et les plus bien faisants sont obtenus par l'usage de ce médicament régulateur. Même les personnes bien portantes, surtout celles qui ont des habitude sédentaires, trouveront en lui un apéritif très salu taire. marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 25 Février 1878. Prix moyen poids m" par j DE cent l'hecto- kii.ogr. litre. 18,900 fr. 52 50 80 5,-jOO 22 25 73 1,900 25 75 44 2,800 24 75 80 Féveroles 4,400 24 50 80 Pommes de terre 9,000 11 50 Beurre 330 NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITES VENDUES KILOGRAMMES i* a eg ji w j 3 2 H I a P •M S 0) i 3 vu '03 os "ti q> <D 00 u'o- "-C L-S s- «3 S H o &cp3 P- 02 VU fa i>fa s P - t. 6BS "F e^Gfa fa £fa Zf" I H Z fa VI ■- a S s M NM P Q m H A 5 o zLp a M 3 a S g o P 00 fa aS Q} W (D '©"H s 2 o*-3 g <T) S-i G >X> Zh ce G. i O G G o3 «3 .h fat- 3 t—* 02 G a 2 o m 02 02 "3 a Sh +S t» c3 -3 e3 G ci s o .s t- 3 *4 *55.2 o G sfa g-§ 6 S- kj 3 G m u e3 3^ CD O tfi S S"T s ^3 c "G fa> Pi.® p fe Ps 3 <D <3 "O G ■Gfo 00 00 r- es ■+J 02 7_ 'G -3 - 3 G G VU -S V-1 o S* IN <U e -O w 02 u t-l a-5 3 g. ci fa s_ "Hc 3 fa M 3 £'G êO r. 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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3