Postes. line révolte au Vatican. C'est la faute Voltaire. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. midi elle arrêtait un frère, qui porte le nom en religion de Frère .Mélisse; il a étéécroué la prison cellulaire. Un autre frère, portant le nom de frère M.... accusé des mêmes crimes; a pu prendre la fuite on assure qu'il a été prévenu temps par un petv son nage pieux de la paroisse qui la mère d'un élève était allée révéler les faits odieux dont son enfant avait été la victime. Heureusement la police, qui a déployé sous la direction de son chef M. Mighem. une grande activité dans cette affaire, est sur les traces du fuyard il est filéet on espère bien l'arrêter Paris, où on croit qu'il s'est réfugié. Nous nous abstiendrons de donner aujourd'hui plus de détails: on assure que plus de vingt-cinq enfants ont été entendus; 011 parle de plus de cin quante attentats, dont plusieurs remontent une date assez éloignée. L'individu arrêté est dit-on, natif de Frasnes celui qui est en fuite, est de Verviers. Il parait que depuis quelque temps, on profitait de l'approche de la première communion pour faire sur la paroisse de Saint-Brice, au détriment des écoles laïques, une propagande acharnée en faveur de l'école modèle où enseignaient les frères Mélisse et M La Gazette rapporte un fait peine croyable, si mauvaise opinion qu'on puisse avoir de l'impar tialité du gouvernement. Il s'agissait, ces jours-ci, de nommer le bourg mestre d'une commune de Brabant. Deux concur rents étaient en présence, un notaire et un paysan, celui-ci absolument illettré. Mais le notaire appartient au parti libéral, et le paysan est franchement clérical. C'est l'homme illettré qui a été nommé. Pendant le mois de février dernier, 6,595 lettres sont tombées en rebut par suite de vices d'adresse. De ce nombre 4,639 ont pu être réexpédiées aux destinataires ou restituées aux auteurs. 1,756 sont restées en souffrance l'administration. Remontons le cours de l'histoire. On sait que par un antique usage les employés du Vatican per çoivent, l'occasion de la mort d'un pape, les ap pointements de trois mois. Tous les papes se sont conformés cet usage, tandis que Léon XIII n'a pas voulu en tenir compte, alléguant que les con ditions budgétaires du palais apostolique ne per mettaient pas ce luxe de traitements. Or. il parait que les Suisses ne se sont point laissé persuader. On raconte donc qu'il y a cinq jours, quelques uns d'entre eux adressèrent des réclamations, au nom de tous leurs collèges, aux officiers, qui répon dirent en mettant immédiatement aux arrêts la dé- pulation. Avant-hier nouvelle députation, mais aussi nou veaux arrêts. Finalement, hier malin, les portes des prisons cédaient sous l'effort des prisonniers et de leurs camarades qui les aidaient du dehors; tout le corps des Suisses se réunissait dans le cour de Sainl-Da- mase et brisait ses fusils. On comprend combien cette rébellion a dû ef frayer les pacifiques habitants du Vatican, habitués vivre dans un calme et une tranquillité complète. Mgr Spagna descendit dans la cour pour parle menter avec le rebelles. Une commission nommée pour donner des explications au cardinal-préfet des palais apostoliques, se présenta au cardinal avec un ultimatum qui peut se résumer ainsi aucune punition aux révoltés et payement des appointements de trois mois. Il paraît que l'affaire s'est arrangée l'amiable. Le Pape aurait donné une indemnité de 50 francs chaque Suisse. (L'Italie). L'Opinion d'Anvers availsignalé déjà les proues ses oratoires d'un capucin qui avait déclaré l'an dernier, du haut de la chaire de vérité, que les élèves des écoles laïques sont du bétail de prosti tution. S'il faut en croire la feuille anversoise l'excel lent capucin est revenu l'autre jour la charge en s'écriant On peut reproduire mes paroles comme l'a fait un journal, le plus ignoble de ceux qui s'impriment en ville, en disant que j'ai prêché un jour que les élè ves qui sortent des écoles laïques sontdu bétail de pro stitution; si je l'ai dit, eh bien, je n'ai rien rétracter. L'Opinion en reproduisant ces ignominies, se demande si les instituteurs des écoles communales d'Anvers, désignés nominalement par le diffama teur fanatique et énergumène. ne feraient pas chose sage en demandant aux tribunaux répara tion de tant d'infamies. Notre ministre de la justice... clérical vient de faire une nouvelle nomination qui dépasse de plu sieurs... envergures toutes celles qu'il a précédem ment faites et raison desquelles il s'est rendu si tristement célèbre. Les fonctions de juge suppléant la justice de paix du canton de Puers étaient vacantes. Celte place était postulée par M. Peelers, avocat demeurant St-Amand, village sis quel ques kilomètres de Puers. Ce candidat était avocat depuis une dizaine d'années... et réunissait tous les litres, seulement il lui manquait un titre., sérieux, celui d'être ultramontain. M. Peeters, quoiqueayant des convictions libérales, ne s'occupait pas de poli tique. Il est impitoyablement écarté; et veut-on savoir qui le ministre ose nommer juge suppléant? M. Van Velsem, de Bornhem, commune sise deux bonnes lieues de Puers, et employé dans une brasserie. C'est réellement chose remarquable que le soin avec lequel M. de Lanlsheere s'attache relever le prestige de la magistrature belge. (Précurseur.) L'affreux scandale qui vient d'éclater Tournai fournit au journal clérical de l'endroit le texte d'un article de deux colonnes empreint de la plus ver tueuse indignation... devinez contre qui? Contre les petits-frères en général? Allons donc, pour qui le prenez-vous? Le Courrier de l'Escaut saisit, au contraire, celte occasion pour leur faire une réclame en rappelant la supériorité incontestable de leur enseignement sur l'enseignement laïque. C'est donc aux prévenus qu'il s'en prend Pas davantage, le Courrier de l'Escaut dé clare qu'il les tient pour innocents aussi longstemps que leur culpabilité n'aura pas été constatée parles tribunaux. Quitte naturellement si les sudils tribu naux les condamnent, insinuer, le laindemain, qu'il n'y a nulle vérititable justice attendre de magistrats libres-penseurs et baratistes. Mais, alors, contre qui l'indignation du Courrier de fEscaut? Je vous le donne en cent, je vous le donne en mille... Contre la presse libérale!!! Ecoulez celte tirade, c'est un pur chef d'oeuvre Les journalistes libéraux sont dans leur rôle en ce moment. La joie est grande dans leur clan on dirait vraiment que ces gens-là triomphent de l'avilissement d'autrui Mais où ils jouent un rôle qui n'est pas le leur, et qui ne le sera jamais, c'est lorsqu'ils se font les défenseurs de la morale. Ce mot sous la plume des scribes du libéra lisme est la plus amère dérision qu'il soit possible d'i maginer. La presse libérale qui ne vit que de scandales et dont la plupart des rédacteurs pratiquent la morale libreest bien venue de se placer en vengeresse de la moralité! Et cependant, ils sont là, âpres la curée, s'acharnant comme une meute sur sa victime, enfonçant leurs griffes dans le corps entier, quand l'un des mem bres a failli Est-ce juste, est-ce loyal, est-ce même simplement honnête Ah! si la justice allait un jour fouiller dans ces senti- nes du vice que la loi civile «autorise et met au service de la morale indépendante, que de turpitudes on pour rait inscrire l'actif du libéralisme N'est-ce pas lui qui en effet est le pourvoyeur le plus actif de la débauche honteuse qui s'étale dans nos villes? Ne sont-ce pas les vôtres qui l'ont inculqée dans l'âme de malheureuses créatures? Et cette pervision n'est-ce pas vous encore, moralistes decontrebande, qui l'avez préparée par la lecture de vosjournaux infects et de vos théâtres où vous couronnez tous les vices C'est renversant, n'est-ce pas. et vous vous de mandez comment il est possible qu'un journal ose imprimer de pareilles insanités? Eh bien! ce journal a raison d'oser. Avec les abonnés qu'il a, 011 peut tout se permettre, et si quelque chose m'étonne, c'est que le Courrier de l'Escaut ait cru devoir leur apprendre que deux petits-frères étaient poursuivis par la justice. Il leur aurait dit que c'est un mensonge, une pure invention de gueux, qu'ils l'auraient cru sans hésiter. P. (La Gazette). Société de morceaux qui 1878, 7 1/2 h la Concorde. seront exécutés le par la Musique du sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Schutzenfest, ouverture, 2. Air de l'op La Reine d'un jour, 3. Polka-mazurka, 4. Les hugenots, fantaisie, arr 5. Helmerding, galop, Programme des Jeudi 14 Mars lr rég' de ligne, Reitmeyer. Adam. Ch: D'Hont. Snel. Pringsheim. État-Ci vit. dYpres, du lr au 8 Mars 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 2 id. féminin, 7 Total 10. Mariages. Delabaye, Désiré, forgeron et Doolaeghe, Prudence, coutu rière. Bonté, Gustave, tisserand et Depuydt, Philomène, dentellière. Décès. Lenoir, Adèle, 70 ans, dentellière, rue au Beurre. Froi dure, Jean, 74 ans, négociant, veuf de Marie Saverys, rue de Lille. Sabben, Sidonie, 40 ans, journalière, époux de Tbeodore Cardoen, rue de Menin. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 3. Sexe Féminin, 4 Total 7 'obicil Écroulement de la flèche de Véglise de Gosse- lies. On écrit de cette ville vendiedi matin La tempête qui a sévi toute la nuit sur notre ville par un vent nord-ouest rappelant celle du 12 mars 1876, a causé une catastrophe qui aurait pu avoir des conséquences terri bles. Il y a deux ans déjà, notre église, fort délabrée, eut souffrir de l'ouragan. Des sommes importantes furent affec tées la remise neuf de notre unique paroisse. Les travaux au temple étaient entièrement terminés et il ne restait plus qu'à réédifier la tour. Les travaux de charpente étant termi nés, les ouvriers avaient placé hier au sommet de la flèche un immense bouquet que devait remplacer aujourd'hui une croix gigantesque surmontée d'un coq. Au plus fort de l'ouragan, quatre heures ce matin, un craquement formidable s'était fait entendre toute la flèche, composée de sommiers énormes, se détacha et alla s'abîmer sur la voûte de l'église, entraînant avec elle de la maçonnerie et des pierres de taille qui percèrent la voûte en plusieurs endroits et ébranlèrent le mur latéral donnant vers le sud. L'église a énormément souffert. Le service divin est suspendu.» Une tentative d'assassinat a eu lieu Dimanche dernier Namur. Un nommé Edouard Otelet, âgé de 21 ans, recher chait en mariage la femme A. P., veuve D.. âgée de 41 ans, mais celle-ci lui avait donné son congé. Otelet, qui en avait conçu un profond dépit, se rendit Lundi, vers cinq heures du soir, au domicile de la veuve D., rue Puits-Cannette, avec un pistolet chargé jusqu'à la gueule. Après une altercation de quelques instants, le meurtrier déchargea son arme bout portant sur la malheureuse femme qui fut atteinte assez gravement la tête. Elle a la moitié de la joue emportée et une blessure près de l'oreille. Si elle n'avait pas fait un mouvement de côté, elle aurait eu la tête fracassée. On a retrouvé 15 projectiles qui étaient allés se loger dans une soupente. Le meurtrier a été arrêté. Voici d'après Niclt, les probabilités du temps pour le mois dp Mars. La déclinaison australe ascendante du soleil et des planètes

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2