Nouvelles locales. Nouvelles diverses. faits Jacoh GyseU, avait été arrêté, ainsi que deux de ses complices. Samedi, passé S jours, la Cour d'Assises de la Flandre-Occidentale a condamné Gysels 40 ans de réclusion et lia mon 3 fois 6 mois de prison et 3 fois 26 fr. d'amende. Mais là n'est pas le point capital que nous vou lons relever. Disons qu'avant de clore la séance, le Président. M. V an Alleynes. a fait appeler François Baeghe le commissaire de police de Menin, que là. devant la Cour, devant les membres du jury, devant la foule entassée, il l'a félicité, remercié, pour l'acli- ité, l'intelligence et l'énergie qu'il avait déployées, non-seulement dans l'affaire Gysels mais en tant d'autres circonstances. Déjà, nous le savons, M. le Procureur du Roi avait adressé notre ami les mêmes louanges. Voilà l'homme, Messieurs, qui chaque jour est traîné sur la claie, par les saltimbanques catholi ques Le curé d'une localité des environs de Luxem bourg vient, dit la Gazette, d'être arrêté et incar céré sous l'inculpation de faits révoltants d'immora lité. Ce bon pasteur luxembourgeois était, paraît il. un des prêtres les plus fanatiques de l'arrondis sement. line laissait échapper aucune occasion de tonner en chaire contre les libéraux, qu'il compa rait volontiers au gens de Sodome et de Gomorrhe! (sic). La Cour d'appel de Gand avait, par un arrêt rendu au début de cette année, suspendu de ses fonctions, pendant un terme de 3 mois, le sieur Castelein. notaire et échevin Menin, f° pour avoir procédé une vente d'immeubles appartenant une personne dont l'interdiction était poursuivie et 2° pouravoirrédigéet fait distribuer un écrit injurieux l'adresse des membres de la Cour d'appel. La peine infligée au notaire Castelein avait pris cours le 1er février dernier. Par arrêté royal du 10 mars remise a été accordée cet officier ministériel du restant de la peine qui lui avait été infligée. Voici en quels termes la presse cléricale apprécie l'acte de clémence dont le notaire Castelein a été l'objet Par arrêté royal du 10 mars, remise complète et entière est accordée M. le notaire Castelein, de Menin. des deux mois de suspension que cet honorable fonctionnaire avait subir en vertu d'un arrêt de la Cour d'appel de Gand. Nous applaudissons cet acte royal dont est digne en tous points et tous les titres celui qui en est l'objet. Personne ne l'ignore. M. le notaire Castelein est la probité et l'honnêteté mêmes; il n'y a que la haine politique des uns la jalousie et la déloyauté des autres, qui ont pu grossir démésurément une affaire parfaitement insi- gnifiante au fond. Cette affaire n'enlève rien la bonne renommée dont l'honorable échevin de Menin n'a cessé de jouir dans sa carrière tant notariale qu'administrative. Nospluschaleureuses félicitations M. lenotaire Charles Castelein. A Menin, le parti clérical a célébré par des réjouissances publiques l'acte de réparation pro voqué par M. de Lanlsheere: sérénades, illumina- lions. discours, rien n'a manqué la fête qui s'est terminée par une orgie. Les orateurs ont exhalté les vertus de M. de Lanlsheere et vanté cet esprit d'équité, de modération et d'impartialité qui prési dait tous ces actes par contre la magistrature libérale, en général, et la Cour d'appel, en particu lier. ont été assez malmenées. C'était dans l'ordre. Aux félicitations que la presse cléricale a adres sées M de I jantsheere, nous joindrons les nôtres pour la manière toute particulière dont il a su. une fois de plus, protéger l'innocence et sauvegarder le pres'ige de la magistrature et l'autorité qui doit s'attacher ses arrêts. Flandre libérale.) D'après la Vérité de Tournai, vingt élèves de l'institut communal des di moiselles devaient faire celle année leur première communion, eh bien l'évêque vient de lancer un Ukase qui défend tout prêtre de son diocèse d'admettre ces enfants la sainte table. Voilà, ajoute la Vérité, ce qui se passe l'évè- chédc Tournai en l'an 1878 de l'ère chrétienne. 11 parait que le pape Léon Xlll s'intéresse beau coup aux affaires de la Belgique. Dernièrement, il recevait la visite de plusieurs touristes anversois. La plupart étaient des négo ciants. Savez-vous de quoi le Pape leur a parlé? Des forlilications d'Anvers. Il a demandé avec intérêt si elles étaient com plètement terminées et en état de servir. Et comme un des visiteurs répondait affirmati vement Tant mieux, a ajouté Léon XIII, tant mieux pour la Belgique, car, si petit que soit un pays, il doit aujourd hui compter sur lui-même seulement. Si le Pape est infaillible en politique comme en religion, l'avis mérite considération. Voici une nouvelle sensation. Le Pape aban donnerait Home et irait s'installer Malte avec sa cour. Un accord serait intervenu ce sujet entre l'Angleterre, l'Italie et Léon Xlll. Celui-ci aurait le gouvernement de Malte et la Grande-Bretagne ne conserverait sur l'ile que le commandement militaire. C'est le Bienpublic de Paris qui nous apporte cette nouvelle. Société de la Concorde. morceaux qui seront exécutés 1878, 7 1/2 h., par la Musique sous la direction de M. Ch. Simar 1. Martha, ouverture, 2. Duo de l'op: Marino Flaliers, 3. Polka mazurka, 4. La Traviata, fantaisie, arr 5. Le Soir, valse, Programme des le Jeudi 28 Mars du lr rég* de ligne, De Flotou. Donizetti. D'Hont. Lemaire. Métra. Il s'est passé ces jours-ci la porte de la prison cellu laire de Namur une scèue assez rare pour mériter d'être signalée. Une femme des environs de Florennes, après une réclusion de trente-deux mois, était mise en liberté. Son mari s'était empressé de venir la reprendre. Mais ne voiià-t-il pas qu'elle refuse obslinémenl de sortir. Elle prétend que c'est un piège qu'on lui tend, qu'elle a encore trois semaiues rester pour vol de lapins et autant pour les frais du procès que c'est le tribunal de Dînant qui i'a condamnée et que partant c'est lui l'élargir qu'on l'a amenée en prison dans la voilure cellulaire et qu'elle n'en sortiia que dans la même voilure. A ces raisons, elle en ajouta quantité d'autres, si bien que les gardiens furent obligés de recourir la force pour la faire sortir. Une fois dehors, elle se prit frapper violemment contre la porte pour rentrer. (Union). On télégraphie d'Orléans, 25 mars M. Blot, notaire Cléry (seize kilomètres d'Orléans), a été assassiné dans l'après-midi d'hier, dans son élude, par un de ses clients, nommé Montigny. Ce dernier di manda au notaire lui em prunter une somme d'argent, et, sur son refus, i'étendit raide mort d'un coup de pistolet. Puis il se Gt sauter la cervelle avec uri second pistolet. Tout cela se passa avec la rapidité de l'éclair. On n'eut pas le temps d'intervenir. M. Blot était âgé de 50 ans, il laisse une veuve et deux enfants. Il jouissait dans le pays de la plus honorqble répu tation. Le journal le Caucase dit qu'une violente bourrasque de neige a sévi le 23 février Slavropol et qu'elle a duré plusieurs jours de suite. Dans les rues la neige atteignait la hauteur des clôtures des cours et des jaidins et plusieurs maisons avaient de la neige jusqu'au deuxième étage. Jamais rien de pareil ne s'était vu dans celte localité beaucoup d'individus ont péri dans les champs. Les pertes subies par les propriétaires de haras et de troupeaux sont immenses. Nos lecteurs n'ont pas oublié les exploits du fameux Gosset, comptable Lille. Ils se rappellent que cet individu a pris la fuite, au mois de décembre dernier, en emportant des sommes considérables, appartenant son patron, l'un des plus importants industriels de Lille. L'employé infidèle se rendit d'abord en Angleterre, puis en Belgique et finalement eu Italie où il espérait jouir en toute sécurité d'une aisance honnêtement acquise. Mais la police avait l'oeil sur lui et il fut arrêté h San Kemo, en com pagnie de sa femme, dans une villa qu'il avait louée depuis peu de temps. San-Remo se trouvant située en Italie, l'extradition fut demandée et obtenue par le gouvernement français. En con séquence, les deux fugitifs ont été remis lundi par les cara biniers sardes entre les mains de la gendarmerie de Meuto, qui les a amenés Marseille. De l'a les deux époux Gosset ont été dirigés sur Lille où ils sont arrivés lundi. Les gendarmes chargés d'amener les inculpés Lille ont emporté avec eux plusieurs colis devant servir de pièces conviction. Les déleuniemeuls qui sont reprochés Gosset s'élèveraient, dit-on, près de 200,000 fr. Selon toutes les probabilités, l'audacieux escroc et sa complice seront jugés par la prochaine cour d'assises du Nord. M. Alfred Allard, major l'étal-inajor général de la garde-civique de Bruxelles, vient de faire paraître un Essai sur la léurganisalioii de la garde-civique. Dans un court avant-propos et dans le chapitre Ier l'auteur s'attache a démontrer les services que la garde civique bien organisée serait appelée rendre comme réserve de l'armée; il y combat l'opinion exprimée par un grand nombre d'écri vains militaires que la garde-civique serait impuissante seconder les efforts de l'armée permanente. Au lieu de supprimer la garde-civique, connue le deman dent ces éi rivains spécialistes, il faut au contraire, dit M. Allard, la réorganiser, la fortifier et la mettre en mesure de remplir son rôle constitutionnel tout entier, c'est-à-dire de veiller au maintieu de l'ordre et des lois et la conservation de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire. Cela posé, l'autour propose diverses réformes que l'on pourrait réaliser et se déclare toiitd'abord partisan du service personnel et obligatoire. Il développe ensuite les proposi tions suivantes: •1° Formation des contrôles sérieux, de telle manière que tous les ciloyens soient astreints au service dans la garde- civique, s'ils ue serrent dans l'armée. 2° Déduction de la durée du service l'âge de 40 ans. 3° Suppression de la division en garde active et non active constitution de la garde active divisée en deux baucs; le pre mier, composé des hommes de 20 30 aus; le second, de ceux de 50 40 ans. 4° Fixation par la loi d'un contingent minimum pour le premier ban. 5° Création d'utir organisation spéciale pour ce ban. 6° Faculter pour le gouvernement de mobiliser et de ie soumettre au pouvoir du ministre de la guerre pour coucou^ rir avec l'armée la défense du pays. 7° Organisation du second ban, spécialement en vue d'en faire une force de police communale. 8° Organisation d'une discipline sévère et d'une instruction militaire sérieuse, notamment pour le premier ban. 9° Création d'un service permanent pour ce ban. 10° Obligation pour tous candidats un grade d'obtenir un diplôme de capacité. 11° Nomination des officiers supérieurs directement par le Roi. 12° Election des officiers subalternes par les gardes mais titre définitif, et non pour une période quinquennale ou plus longue. 15° Impossibilité d'obtenir un grade supérieur sans avoir occupé le grade inférieur. 14° Payement d'une solde aux sous-officiers du premier ban. 13° Organisation sérieuse du pouvoir disciplinaire des officiers. 1G° Réorganisation des conseils de discipline. 17° Création d'une cour d'appel. 18° Armement de la garde, identique celui de l'armée. 19° Adoption d'un uniforme et d'un équipement plus com modes et en harmonie avec les exigence^ duu service militaire sérieux. 20° Maintien et extension des corps spéciaux, spécialement pour créer des tireurs de position et des estafettes attacher aux officiers généraux. Voici un préservatif contre la maladie des pommes de terre que nous trouvons renseigné dans le Bulletin de la Société d'Horticulture de Carare (Aube) Prenez un kilog. de chaux vive, que vous ferez dissoudre dans cinq litres d'eau vous ajouterez, quand la dissolution sera complète, 1 kilog. fleur de soufre. L'on verse ensuite ce liquide légèrement épais, sur les pommes de terre destinées la plantation, de façon qu'elles soient recouvertes de ce mélange qui doit y rester adhérent. Nous lisons dans une correspondance du Japon Les Japonais sont belliqueux. Cependant, dans leurs guer res l'élrang, r et dans leurs luttes inlêstmes, ils ne sont jamais cniels. Ils ne frappent pas un adversaire hors de combat. Ils épargnent les femmes, les enfants, les vieillards et les non-combattants. Ils sont tolérants en matière religieuse autant que peuvent ifp

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2