Nouvelles locales. Nouvelles diverses. B I S 2 h «S ea g Igl II ri ri ri 3 g'3 o g Dans un pays où les divisions des partis ne sont plus que de la haine, où le plus souvent la passion aveugle au point d'étouffer le sens moral, où tous les moyens semblent bons pour abattre et humilier ses adversaires, où la plupart des hommes ont deux logiques et approu vent pour eux ce qu'ils blâment dans les autres, où le mépris des honnêtes gens ne flétrit plus le mensonge et la fraude, mais où, si basse et si vile que soit l'action que 'on a commise on est toujours sûr, s'il s'agit de politi que, des applaudissements d'une moitié de la nation, il serait dangereux d'abandonner la majorité l'examen de certaines questions de fait dont la solution dans tel ou tel sens iixerait la suprématie d'une opinion sur 'autre. Or, c'est là où nous en sommes en Belgique. C'est là où nous en sommes en Belgique, après mit ans de ministère clérical Ce ministère avait promis l'apaisement des es prits, I âge d'or de la justice et de la concorde, le règne de la vertu et de la fraternité nationale, le soulagement universel"! Et c'est un clérical autorisé qui le constate, M. loomans, el le Bienpublic, le moniteurdel'évêché de Gand, reconnait que ces observations sont une frappante justesse, les esprits sont aujour- 'hui plus divisés que jamais, la haine est dans les cœurs, la passion étouffe le sens moral, la plupart des hommes ont deux logiques, approuvant chez eux ce qu'ils blâment chez les autres, le mensonge et la fraude régnent en maîtres. On se croirait en pleine dissolution sociale. Tels sont les fruits de la politique cléricale. Nous doutons que de la discussion prochaine sorte une condamnation plus implacable des actions du ministère Et cette condamnation tombe de èvres amies Avenir des Flandres). Nous copions une vieille chanson composée Menin il y a déjà des années et qui a fait bien de chemin. Sans prétention une entière correction de formes, elle dit certaines gens leur fait et cela sans détours. Nous respectons entièrement l'original. LA CHARITÉ DE ST-PAUL ET DES PRÊTRES DE MENIN. Air Le Dieu des bonnes gens. 1. Baisse ton voile et sous ton aile d'ange, 0 Charité, douce fille des cieux, Lancés vers toi, du milieu de leur fange, De leurs regards n'affronte pas les feux. Prostituant ton nom et ton essence, Front découvert et d'un œil irrité Ils s'écriaient dans leur triste démence A nous la Charité. (Bis.) 2. La Charité, c'est là votre domaine, Vous déversez sur chacun le mépris, Et puis l'outrage avec des flots de haine Sortent pressés de vos poumons aigris. Aimez-vous tous et les uns et les autres, Dit l'Homme-Dieu, prêchant la vérité La guerre tous, ou bien soyez des nôtres, C'est votre Charité. (Bis.) 3. Le voyez-vous cet avorton vicaire, Comme un fripier, eoivré par le vin, Dans un journal, avec certain notaire, Il distilla son fiel et son venin. Le vent d'enfer souffla sur ces deux âmes, Dites pourquoi l'ont-elles mérité Lâches dévols, vous insultez des femmes C'est votre Charité, (Bis.) De l'horizon, quand le jour se détâche, Oiseaux de nui!, vous conspirez tout-bas. De tout brouiller qui vous donna la tâche Un Dieu de paix, se plaît-il au combat? Le Christ c'est vous vous savez tout confondre Si son troupeau par vous est abrité, On vous connaît, ce n'est que pour le tondre C'est votre Charité. (Bis.) 5. L Egalité devant la faux suprême, L'admettez-vous ce niveau de la mort? Un riche meurt! Refoulez l'analbème, Sonnez, chantez; videz son coffre-fort Le malheureux tordu par la misère Sur son grabat trouvant l'éternité, De vous peine obtient une prière, C'est votre Charité. (Bis.) G. Vous exploitez le malheur, la faiblesse, Tout vous est bon et même un testament Que votre zèle extorque la vieillesse Oui, votre Dieu, c'est le Dieu de l'argent. Tout couverts d'or, dans vos temples-boutiques, Jongleurs divins, avec témérité Vous vous riez des détresses publiques, C'est votre Charité. (Bis.) Chronique Meninoise.) Nous regrettons de ne pouvoir donner suite la réclamation qu'wn abonné nous adresse pour se plain dre de la pénurie d'eau qui se fait sentir dans quelques maisors ae la rue de Lille; nous croyons que notre abonné eut beaucoup mieux atteint son "but, en s'adres- sant directement l'autorité compétente. Quant nous, nous sommes plus décidés que jamais ne donner aucu ne suite aux réclamations qui nous sont adressées sous forme anonyme et nous comptons de ce nombre celles qui ne portent pour toute signature qu' un anonyme. Société de Gardes civiques d'y près. - iF de la période d'été. 29 Avril J878. Aux points. tir 1Vandermarliere, L. 6 4 6 2 3 2 23. 2. Deweerdt, Ch. 3 4 5 4 5 2 19. 3. Lesaffre, Aug. 3 5 2 4 1 4 17. 4. Dumon, Aug. 3 4 4 3 3 0 17. 5. Iweins, J. 0 5 5 5 1 3 17. 6. Ligy, F. 3 0 2 2 1 5 13. 7. Podevyn, Aug. 4 4 0 0 3 1 12. 8. Lebbp, Art. 2 0 3 2 0 1 9. 9. Ligy, Alb. 3 1 3 1 1 0 9. 10. Criem, D. 0 5 5 0 1 1 9. 11. Gaimant, A. 4 0 2 3 0 0 9. 12. Coppin, H. 4 1 0 0 3 0 8. 13. Vergracht, J. 1 0 0 5 4 0 8. 14. Maillaerl, G. 0 3 0 0 0 5 8. Aux blancs. d. Poot, Henri. 2. Swekels,Leon. Prix offerts aux jeunes gens non encore incorporés. 1Vanheule, L. 2 0 1 3 2 8. 2. Iweins, A. 3 0 1 0 4 8. 3. Iweins, G. 0 0 2 0 3 5. M. le président de la commission d'admission belge l'exposition de Paris, vient de retourner tambour-ballant M. Struys, artiste anversois, une toile intitulée les Oiseaux de proie: deux jésuites entourant un mourant de leurs con seils obséquieux. On connaît avantageusement le talent de M. Struys, auteur de l'excellente toile: Après la V oltige, exposée au salon de Gand il y a quelques années. De calculs faits récemment sur la profondeurcomparalive des lacs et mers intérieures, il résulte que, parmi les lacs d'Europe, c'est celui d'Achen, en Tyrol, qui a la plus grande profondeur: en certains endroits celle profondeur va jusqu 722 mètres. Après, viennent le lac de Constance, dont la pro fondeur est de 300 mètres; le lac deChiem, en Bavière, 141 mètres, etc. Les sondages entrepris il y a une quarantaine d'années dans les eaux de ia mer Morte ont donné une profondeur de 563 mètres; mais comme le niveau de cette iner est déjà 429 mètres au-dessous de celui de la Méditerranné, il y a là une dépresuon totai de 994 mètres. Le lac de Ttbériade n'a, sur la rive orientale, que 8 mètres de profondeur en moyenne, etsur la five occidrntale que 6 7 mètres. Pendant les dernières'explorations géographiques, il a été entrepris des sondages sur le lac Baïkal (Russie d'Asie). Ces sondages ont donné des profondeurs inouïes pour un lac inté rieur. Ainsi, dans la partie supérieure du lac, on est parvenu 3,027 mètres de profondeur partir de là, le sol s'abaisse d'une façon continue, en sorte qu'on pourra atteindre proba blement 5,760 mètres or, la Médilerrannée, son endroit le plus profond, ne mesure que $,197 mètres. Le Figaro raconte l'étrange et dramatique histoire suivante, prrsque invraisemblable Un drame parisien qui eût fourni Balzac le sujet d'une bien jolie nouvelle: Il y a quelques semaines, paraissait dans notre petite correspondance l'annonce suivante Une veuve, encore jeune et belle, mère de quatre enfants, sans aucune fortune, désirerait épouser un homme riche et boo. Ecrire aux initiales B. R... A. poste restante. Or, jeudi dernier, se noyait au pied même de la Morgue, un homme âgé d'environ trente-cinq ans, bien mis, dans les poches duquel on ne trouva que de vagues renseignements. Nous avions naturellement le devoir de rechercher la cause de ce suicide. Elle est étrange, héroïque. Jugez-en C'est cet homme, M. B. R... qui, se sentant impuissant donner sa femme et ses quatre enfants qu'il adorait, l'existence rêvée pour eux, c'est cet homme qui, bout de travail, terrassé par la lutte, a fait publier lui-même l'annonce publiée plus haut. Cette annonce parut cinq fois. D'après nos renseignements, trois lettres y avaient lépondu. M. B. R... se rendit en personne chez les trois signataires, étudia leur caractère, s'tnquit de leur fortune, fit choix de l'un d'eux. Ce dernier a reçu du malheureux une lettre posthume qu'il vient de nous apporter, el d'où il nous permet d'extraiie ce passage émouvant au plus haut degré Homme généreux, qui avez bien voulu vous contenter des renseigiu ments que je vous ai fournis, el de la vue d'un portrait, je îous lègue roa(femme el mes quatre enfants. Car c'est de ma femme qu'il s agissait quand, les larmes plein de cœur, je vous vantais ses mérites. Aimez-là bien, aimez bien mes pauvres petits. Donnez-leur l'éducation que je n'étais pas même de leur donner. Ne leur racontez ma conduite que quand ils seront même de le comprendre... Et soyez béni dans ce monde et dans celui où je vais Le destinataire de cette lettre s'est chargé lui-même des funérailles du pauvre B. R... Il nous a déclaré qu'il allait, dès aujourd'hui, veiller l'éducation des quatre petites orphe lins. Quanta M™" B. R..., elle ne connaît encore qu'une partie des faits que nous venons de raconter; c'est ce journal qui lui apprendra toute l'étendue du dévouement de son mari. Puisse-t-elle, quand sa douleur sera calmée, consentir, en obéissant au dernières volontés de cet infortuné, si grand, si généreux, el ne pas rendre sa magnanimité inutile. "VARIÉTÉS. Méprisant les prévenances administratives, et bravant les ordonnances, bien des gens donnent un simple mur la préfé rence sur les monuments spéciaux, que l'autorité veut bien mettre dans les rues la disposition des hommes pressés. Pour prévenir semblable inconvenance, les Alltmands ont adopté un excellent système: aux endroits menacés, au lieu du traditionnel: Il est défendu... ici. ils mettent simple ment: Fur nur Hunde Seulement pour les chiens! Les amateurs savent quoi s'en tenir. U 0 a En •w w> as a C*3H H g p r g -G Jg 'Ci g 00 I- 00 <D S ci •K» O s -© «U-o I—I ci - i—i Q (3^ g t- 8 g a S rfi •ri -ri G O I—I "ri -tj m M P=€ ta Q w z G O Q -- H -=C o Q P» ai -ri ai ri .G "p.2 g g ri.-S s- oa °P-t 00 „P 1 s-. S3 ri ai fcCC 2 S-2 00 G* ai ."O ai Es ri ri S S .-O o o H3 g s s&s ©-©P o ai P- G 'G (j z"6 w p P O"1 H Si - h s- W .G 1:3 _2 S riO PQ i "fi w c/2 a 'Z ai o S'g O X <D fi S-t o o o es T}t -ri X 'C p. •ri g G* ai ai ,;EL ,2P G P- •g/S- ~g .g O 2 ©00 CG ri 1—1 c S g ri p m <D u fi .£P m P 3 -o •2-5 VI 'CD <x> u s p* s I a rJl -fj *gg O c3 ^3 S <D O CS c3 S P Ht, HH O O M k 3 71 I—I -© K* "S "g w p -ri .c iO s- ri rG -ri g S 00 ©g ri P. g g i-7 o <1-2 .2 's- ooffi U. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3