CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Nouvelles diverses. Nécrologie. Bibliographie. si S-s Le prix du banquet est de 6 francs, y com- ris une demi bouteille de vin. La cotisation se paie en souscrivant. Des listes de souscriptions reposent chez 1. le Président de l'Association Libérale et lies seront présentées au domicile des per- onnes qui en feront la demande. Décès. Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de lEtoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 4 3/4 °/0 primes, 41/2 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. S** S as gj lia «b sa L, a - fi p o J3 c« -S 2 g M b rJ 'i H5 -1 Z s -s fcD O «IL &-• M s s- gg LH BU S I s 3 g s s «a -s o^-e-s X 3 K 3 T3 y État-Civil d'Vpbes, du 14 au 21 Juin 1878. AISSANCES: Sexe masculin, 7 id. féminin, Total 16. Mariages. Vandaele, Ferdinand, avocat et Cordonnier, Alix, sans rofession. Meersdoin, Charles, ouvrier agricole et Hespeel, arie, domestique. Dehollander, Marie, sans profession, 84 ans, célibétaire, ue de Lille. Persyn, Jean, 59 ans, célibataire, rue longue e Thourout.Demcy, Virginie, 58 ans, cabaretière, épouse e Benoit Vanuxem, place Si Pierie. Timmerman, Charles, >7 ans, sans profession, époux de Sophie Victoor, rue des Plats. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 1, Sexe féminin, 0, Total 1. lin terrible accident est arrivé, mercredi, au Havre. Le vapeur François Icapitaine Trettel. ayant cent personnes bord, sortait de la jetée du Havre allant Hon- fleur, lorsqu'il s'est trouvé en présence de 17Alliance, stea mer anglais venant de Southampton. L'Alliance, poussée par un fort vent de sud-ouest, a été jetée avec une violence inouïe sur le François I". Le capitaine du vapeur français voulut faire machine en arrière, mais il était trop tard pour éviter la collision. L'étrave de VAlliance a pénétré la pro fondeur de trois mètres dans l'épaule de bas-bord du Fran çois 1". Le choc fut épouvantable le mât de misaine du vapeur français, rompu, tomba sur les passagers. Les deux navires sont restés engagés quelques instants et les passagers, qui n'étaient pas blessés, sautèrent bord de Y Alliance. Le personnel du Sémaphore accourut avec le bâteau de sauvetage et sauva plusieurs personnes. Comme le François 1" coulait, le commandant du port l'a fait haler l'aide d'amarres le long du grand quai. Là, ou prit les mesures pour laisser échapper la vapeur el sauver les objets qui étaient bord, car le navire coulait vue d'oeil. On compte dix-huit blessés. On a trouvé, dans une cabine, le cadavre d'uDe femme nommée Virginie Malleville. La ville de Londres couvre actuellement une superficie de 700 milles carrés. On y compte plus de 4 millions d'ha bitants, et dans ce nombre 100,000 étrangers de tous les points du globe. La statistique laquelle nous empruntons ces détails prétend que Londres renferme plus de catholiques que Rome même, plus de juifs que la Palestine, plus d'Irlan dais que Dublin, plus d'Ecossais qu'Edimbourg, plus de Gal lois que Cardiff (pays de Galles). A Londres, on compte une naissance toutes les cinq minutes et un décès toutes les 8 minutes.Ses rues, qui constituent une longueur de 7,000 milles anglais, sont en moyenne le relevé de 7 accidents par jour. La population augmente tous les jours de 123 âmes, soit 45,000 par an. Les registres de la police y constatent l'existence de 117,000 malfaiteurs tous les ans on y arrête 58,000 individus pour ivrognerie. Puisque nous parlons de statistique anglaise, mentionnons les résultants d'un travail récent dû un statisticien de la Grande-Bretagne, lequel s'est appliqué calculer ce qui tous les ans se perd d'argent sur la surface du globe, soit par l'usure dans la circulation des monnaies, soit par les incen dies, les naufrages et autres accidents. Ce statisticien, M. Horion, évalue, paraît-il, la perle 6 millions de livsterling, pour les monnaies d'argent, et 4 millions sterling pour les monnaies d'or. (La livre sterling vaut 25 fr). Sa conclusion est que dans l'intérêt de la richesse générale, il faut employer le plus possible la monnaie de papier, c'est- à-dire les banknotes et les chèques. Mais il nous semble que la déperdition pourrait être pneore beaucoup plus grande avec le papier, de sa nature si fragile. On ne dit pas que ce statisticien ait calculé ce qu'il a pu se perdre et s'anéantir, par suite d'accidents de titres au porteur (actions et obligations de toute sorte) depuis que les valeurs mobilières sont si répandues. Un économiste français avait, du reste, déjà fait ce calcul qu'une somme d'argent constituant 5 millions la mort de Constantin le Grand l'an 537, n'en formait plus que 3 la mort de Philippe le Bel, au quatorzième siècle. ^■EWSS. Il y a quelques jours on remplissait les derniers devoirs envers un brave employé du chemin de fer, M. Albert Despret, l'amitié réunissait autour de sa tombe une assistance nombreuse. Un discours y fut prononcé, que, faute de place, nous n'avions pu insérer jusqu'à présent. Discours prononcé par George Blanke, garde-convoi, sur la tombe de son ami Albert Despret, garde-convoi, ex-inaréchal des logis chef du 2' lanciers. Messieurs, Notre ami vient de payer son tribut la nature, et avant de nous séparer de sa dépouille mortelle, je viens payer mon tribut l'amitié; je vais d'uue voix émue, vous retracer en quelques mots la vie courte, mais bien remplie, de noire cher et regretté défunt. M. Albert Despret, garde-convoi, né Liège le 22 Novem bre 1842 et décédé Ypres le 11 Juin 1878, après une longue et douloureuse maladie, a rendu de nombreux services son pays el la société car comme militaire et comme employé du chemin de fer il s'est toujours distingué par une conduite exemplaire. J'ai le regret de ne pouvoir retracer ses services militaires, où, je ne l'ai pas suivi, mais je dois conclure de la sympathie que lui ont témoigné ses anciens chefs et collègues pendant sa dernière maladie, qu'à l'armée comme au chemin de fer sa mort sera pleurée. Comme employé civil je puis et j'ose me faire l'écho de ses supérieurs et de ses amis. Il était un excellent employé, observant rigoureusement ses devoirs un ami semble el dévoué nul ne lui ayant en vain réclamé un service affable avec le public, il a su ainsi captiver l'estime et l'affection de tous ceux qui l'on connu.... Quant moi, cher Alfred, je le regrette et je pleure dou blement ta perle, car mieux que tout autre j'ai été même de te connaître et d'apprécier tes belles qualités. Aussi je m'asso cie la douleur bien légitime de ton vénéré père, de la famille entière, et, surtout au désespoir de ton inconsolable épouse. Adieu cher collègue, ton souvenir restera jamais parmi nous, adieu jusqu'au jour où nous nous rencontrerons dans l'autre monde. Adieu Albert, Adieu L'Illustra «ion Européenne (10,50 frs. franco par an) Sommaire du N°. 33. Gravures-. Une Histoire juger par son Effet. Hélène Katannes enlevant la Couronne de Hongrie, d'après M. Ferdinand Piloty. Chasse aux Tortues. Le Racoon. Prise d'une Tortue. Exposition Universelle de Paris. Con structions anglaises. Texte: Nos Gravures. Chronique deçà delà. Une Histoire juger par son Effet. Une Fille des Higblands. Nouvelle historique. Trois Vautours pour une Colombe. Le Musée du Jeune Age (4,25 frs. franco par an). Sommaire du N°. 10. Gravures: L'Héritage d'une Mère. Fermez ceci, mettez-y mon cachetUne Surprise. Une Mère dévouée. Leçon de Dessin N° 5. Texte: L'Héritage d'une Mère. Une Surprise. Une Mère dévouée. Causeries instructives et amusantes. La Locomotive des Chats. L'Aveu d'une Faute. On s'abonne au bureau du Journal. Belgique Illustrée. La 4" livraisou delà Belgique illustrée vient de paraître. Nous y trouvons ia fin de l'article Muséespar Ed. Fétis le Nouveau Bruxelles, décrit par Eug. Van Bemmel et le commencement des Environs de Bruxellespar Emile Leclercq. Parmi les 26 gravures que contient cette livraison, nous citerons les suivantes qui ne manqueront pas d'excitei la cu riosité publique: Le Nouveau Palais du Roi -,le Palais des Beaux-Arts, actuellement en construction le Palais de Justice surmonté de son nouveau dôme, et enfin deux vues qui nous montrent l'Eglise de Laeken et l'Eglise de Sainte-Marie, Schaerbeek, telles qu'elles seront après leur achèvement. On s'abonne chez Ange Van Eeckhout. Pilules d'Holloway. Estomac et Indigestion. L'estomac distribue chaque organe les éléments nécessaires sa vitalité. S'il est dérangé, tout le orps languit mais qtiel- qu'afTecté qu'il puisse être, il recouvrera, par l'emploi suivi et réglé de ses Pilules irrésistibles, son ton et sa vigueur accou tumés, Elles guérissentégalement et avec facilité, les affections causées par la bile, les indigestions, les dérangements du foie ou des intestins. Des milliers de personnes témoignent de leur efficacité réelle, qu'on ne peut méconnaître quand une fois ou a employé ces bienfaisantes Pilules. Dans toutes lis affections de l'estomac, depuis le moindre cas de dyspepsie jusqu'à l'horrible cancer, depuis les nausées) qu'occasionnent les dérangements du foie jusqu'aux vomissements suscrités par un estomac ulcéré, ces Pilules procurent un soulagemeut mmédiat el, en général, unr guérison complète. marché d'Ypres. ETAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 22 Juin. 1878. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES Prix moyen PAR POIDS M" DE KILOGRAMMES CENT KILOGR. l'hecto litre. 15,900 fr. 50 25 80 Seigle 3,100 21 50 75 Pois 500 25 - 80 Fèveroies 1,400 25 50 80 Poinmes de terre 7,000 10 Beurre 500 co CJ f-m -J OQ a. g oo o O P-f 2= p O CD Ll- CD LU rw Q a LU pq S *25 M 5S s fi -r-rl CSL3 Eisa («a fi T. X H M S en W x Ph CU a H - Ci -H m oo <D cg G® 3— "P m ëjpJ'J s O 06 3 2 S g S s- O 3 ^3 p O 3 O çq g*» O -s O s- S P-_S a V Qh O ""S o i. es <a> <B P M) 2 es •as as TU as «s» -as as es v er 2 z u - -2 S h "S E *-3 5 S 'US CD JS a. cn ra qj V S -z -C w 3 O Q Z 3 - e± C/3 'OS O 5 X -O C îO HJ g {fi c .r I 53 s 1 a- cn -c -y. u cj O CD S 9" Q. o C CD i, c g ^5 tm C «D CD ÇJ B O T 6 o S re i- o *3 X C C- - S s -C ta o »<L> y I ii i c a i 3 20 as ia -B M T C/3 «3 i v, •«- 'OS ta n 93 J 2 C V JS M s g - U A e -o 3—3 u 9 èi -2 c- -1— os C/2 '2 S w «a F® 7 S.s t S 2 1 o S O g* 500.3 35 c 2 i> a es c s a S i a X 2 "i-SêS o 6D.2 X -o 2 j .2 -S .2 S 4 1 t- V r u W M W e® 5 (J i- bD g O en ëi-Ë 7> "o M M c as t- S en -as J3 -C o 5 3 g o* y '5s'~ 2 CQ o 0= 01: S e- 5^ S o SB on «=7 Cs QS S m S O .s xi "Z as a J E O &- 2: o t- z. en 'o C «3 k -a hû -r, re e/3 s - - tn J ^3 âs Z 3 S x É5Q g z r® en 0--3 "S ce s- K a rj as U=S SQ 4S S S O as 3 .«a «5 "S J pa es M O bD 1 B S| J - - pS t as s pq p h "S en Jp» CD s n - is* H •- M S S.2 n-3 s S_ H Et, e c - 36 en A "S c, - V S DJ; O Z S -<D «S 11 ^5 fo i— H S 8 - 'S =- S' K S S O -3 O O 1 c O 8 -s i {t' Z. îr S 18 g ai îe-.S. 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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3