CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de Etoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes: Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 4 3/4 °/0 primes, 4 1/2 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONOK-CLÉMENT, Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. eP^WSSt Comni<-ni! voilà qu'un ministère libéral arrive au pouvoir. Il aura pour principale tâche de nel- toyi i les écuries iTAugias du ministère précédent. Il aura donner au pays une impulsion vigoureuse, le faire marcher en avant, et il conserverait comme agents dans les provinces ses pires ennemis, des hommes hostiles tout progrès et qui n'aspi rent qu'à faire marcher la religion en arrière! Est-ce raisonnable? Aon. il faut. l'intérêt d'une bonne et franche politique l'exige. il faut que les fonctionnaires supérieurs du gouvernement soient en parfaite et absolue conformité d'opinions et d'aspirations avec le gouvernement. Il faut que le ministère libéral soit servi par des libéraux, car il ne peut compter ni sur le zèle, ni sur l'activité d'hommes qui sont ses adversaires. Il ne faut pas que toutes les mesures ordonnées par un ministère soient paralysés par le mauvais vouloir de quelques gouverneurs ultramontains, il ne faut pas qu'elles aillent se briser quelque tra hison. C'est pourquoi le Ministre de l'Intérieur devrait épurer l'armée des fonctionnaires supérieurs. Si ceux-ci sontassez peu soucieux de leur dignité pour conserver leurs fonctions sous tous les gou vernements, s'il leur est indifférent de servir les libéraux ou les cléricaux, c'est au ministre leur dire qu'il se passera de leurs services*et les faire rentrer dans l'obscurité. Nous espérons bien qu'il en sera ainsi. D'après quelques-uns de nos confrères, les points sur les quelles portera le complément de réforme sont relatifs, notamment, aux amendements pré sentés par M. Frère, dans la dernière session et qui concernent: 1° le quintuplement de la valeur locative pour fixer la valeur électorale du mobilier; 2° la contribution frappant sur les chevaux mix tes; et 5° les contributions personnelles afi'éranles des habitations que l'Etat ou la commune met tent gratuitement la disposition des occupants. Il reste, en outre, bien d'autres points résou dre et le plus important c'est de retirer la juridic tion électorale aux députations permanentes c'est là la base de toute réforme. Nous avons encore l'or dre alphabétique général dans l'appel de tous les électeurs: puis l'amendement de M. Van Iseghem, au sujet de la circonscription de certains arrondis sements, enfin l'intervention abusive du clergé dans les élections. Nous lisons dans l'Organe de Mons La nouvelle que nous avons donnée dès de 16 Juin est confirmée, en dépit de tous les démentis qu'elle a provoqués: M. Oswald de Kerkhove, avocat et conseiller provincial Gand, fils de l'ho norable bourgmestre de cette ville, remplace M. de Caraman-Chimay comme Gouverneur du Hai- naut. Celte nomination sera bien accueillie dans notre province. Nous avons parlé, il y a peu de temps, d'une féle des écoles qui aurait lieu prochainement Bruxelles. La revue des écoles est chose décidée aujourd hui Environ vingt-cinq mille enfants y assisteront. Dix mille élèves bruxellois et quinze mille provin ciaux. Le difficile est de régler comment on donnera diner tout ce petit monde. Deux projets sont mis en avant. Le premier propose que les habitants notables de Bruxelles se chargent chacun de donner dinei 10, 20 ou 50 des jeunes provinciaux, qui viendront dans la capitale sans leurs parents. D'après le second, les élèves dineraienl dans les écoles communales de Bruxelles. Cesl ce qui s'est fait il y a un certain nombre d années sous le règne de Léopold 1er. Seul agent, de la Société Ypres. mr»er- DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 16,175-33 Aigle d'Or, 6-55 Vrange, 28-80 Salon d'Apollon, 2-53 Tète de Bronze. 1-95 Citadelle, 4-60 Bergerie, 10-10 Eperon d'Or, 1-95 Boerenhol, 4-80 Café Suisse, 3-10 Armes de France, 1-45 Saumon, 20-66 Tête d'Argent, 1-85 Cuirassier, 2-10 Pour un lampion. 0-05 Les Blagueurs, 1-90 16,267-71 Dépenses jusqu'à ce jour, 12,225-71 En caisse, fv. 4,048-01 La maladie des pommes de terre sévit depuis huit jours et fait de rapides progrès partout les fanes pourrissent et exhalent une odeur fétide et écœurante, ce qui est un symptôme de l'intensité de la maladie aussi beaucoup de cultivateurs otent leurs pommes de terre et les vendent en toute hate, ce qui explique que les nouvelles ne vont qu'à 6 c. le kilo, tandis que les vieilles se vendent encore 10 centimes. Société de Gardes civiques d'Ypre». - 5" lir de la période d'élé. lr Juillet 1878. Aux points. 1. Pool, H. 4 5 5 5 4 5 26 2. Ligy, A. 4 2 0 4 1 5 16 5. Deweerdt, Ch. 4 0 5 0 6 0 15 4. Lesaffre, A. 3 3 5 2 0 0 13 5. kigy, F. 3 2 2 0 3 2 12 6. Leclercq, Th. a 0 4 0 0 2 11 7. Gaimaut, A. 2 0 4 0 0 2 8 8. Leclercq, G. 4 0 3 0 0 0 7 Aux blancs. Dumon, Aug. Vendredi dernier, Houlers, vers cinq heures et demie du matin, M.WaUaeys, fils, directeur de l'importante fabrique de toiles de SIM. Wyckhuyse, frères et sœurs, aperçut le feu dans le séchoir sept foyers de M. Jean De Puyat, négociant en chicorée. Assisté de son père et du frere de ce dernier, il organisa les secours, fit un appel aux ouvriers, et en un clin d'œil il arriva avec les pompes de la fabrique sur le lieu du sinistre. Il attaqua immédiatement le feu, il travailla pendant trois quarts d'Heure avant l'arrivée des autres pompes et fut assez heureux de circonscrire l'incendie. Jusque-là il n'y avait que des pertes matérielles, mais la dilatation du fer, renversant les toits et les murs, fit plusieurs victimes qui furent ensevelies sous les décombres. Déblayer le terrain en s'rxposant de graves accidents était la nécessité qui se présentait. M. YVal- laeys et ses ouvriers assistés d'un grand nombre d'habitants de Houlers, qui ont également montré beaucoup de courage et de dévouement, se mirent l'œuvre et parvinrent après trois quarts d'heure de travail dégager 1. M.F. De Puydt, fils de la maison, qui avait le pied droit écrasé au point de nécessiter l'amputation des quatre petits doigts du pied. 2. Ch. Vandefauye, ouvrier, blessé la tête et aux jambes. 3. B. Dt baere, ayant la jambe droite cassée. 4. N., ouvrier peintre Courliai, dont l'étal est désespéré par la fracture des deux jambes et des côtes. 5. Jean, dit le Bru- geois,avec une fracture de la jambe. Wallaeys, l'oncle du directeur de la fabrique Wyckhuyse, ayant le pied cassé, et plusieurs autres dont les conlusious ne sont pas dangereuses. On ne peut se faire une idée de l'anxiété des habitants de Roulers la vue des victimes au fur et mesure qu'elles étaient retirées des décombres. Heureusement les médicins étaient sur les lieux et les renseignements reçus font espérer que le grand nombre se guériront de leurs blessures. On lit dans la Gazette de Charleroi La police de Charleroi vient de faire une capture dont les feuilles cléricales n'auront garde de souiller mot. lin individu étranger la ville arrêtait hier eu pleine rue M. l'adjoint de police Jacqtnain, l'effet de lui demander quelques renseignements sur nos établissent nls d'instruction. Sa mine parut fort suspecte notre honorableconcitoyen c'était vraiment une tète de petit frère en rupture de morale: yeux vitreux, regard sournois, teint blême, cheveux plats, lèvres pendantes, voix mielleuse et (remblottante, gestes obséquieux, etc.etc. Ajoutons qu'il portail 1111 costume des plus bizarres: chaussures d'ecclésiastique, chemise id., pantalon qui ne lui venait que jusqu'aux mollets, redingote ne mesurant pas moins d'un mètre cinquante et un chapeau gibus démodé, enfoncé jusqu'aux lunettes. Inviter ce singulier personnage passer au bureau de police fut ce que s'empressa de faire M. Jacqmain, qui, du premier coup d'œil avait reconnu qui il avait affaire. Bien lui en prit, car cet individu était sans papiers et fut sur l'heure condamné cinq jours d'emprisonnement pour vagabondage. Pressé de questions, il déclara d'abord être un ancien commis voyageur; puis il se rétracta et se dit instituteur communal. Finalement, sur l'avis qui lui fut donné au sujet de son renvoi la frontière française, son emprisonnement expiré, il fut pris de frayeur, et avoua, travers mille réti cences, espérant échapper la justice de son pays, qu'il se nommait Constant Baudau, en religion frère Climène, et qu'il était en fuite, sous le coup de poursuites judiciaires pour de nombreux attentats la pudeur sur des enfants de moins de 10 ans, dans une école de petits frères d'un chef lieu de canton du déparlement d'ille et Vilaine. On nous dit que le portrait de ce triste personnage se trouvait déjà dans le cabinet de 51.1e procureur du Roi. Envoyez donc vos enfants aux petits frères Incendie de la rue Josaphat. Neuf victimes. Samedi, vers une heure et demie du matin, les habitants de la rue Josaphat, Scharrbeeck, furent réveillés par une explosion formidable. Un magasin de drogueries, situé au n° 81 de cette rue, et tenu par 51. 51olke-Denys, était en feu. Les flammes s'élevaieut une grande hauteur au-dessus de la maison. Les secours s'organisèrent avec la plus grande rapidité, et déjà plusieurs personnes dévouées avaient pénétré dans le magasin du rez-de-chaussée, lorsqu'une seconde explosion, plus forte que la première retentit. La foule nombreuse, qui se trouvait dans la rue vit alors un spectacle épouvantable. Des cris déchirants sortaient de l'habitation, et tout coup six boules de feu, six malheureux couverts d'huile enflammée couraient afferés parmi les spectateurs de ce drame lugubre. Epouvantés, ceux-ci ne perdirent cependant par leur sang- froid ils se précipitèrent et roulèrent les victimes dans d'épais ses couvertures. On parvint ainsi étouffer les flammes qui enveloppaient ces malheureux. On les transporta l'hôpital. Leurs blessures sont extrême ment graves; parmi les victimee se trouve 51. 5Iotke. Cependant i'iocendie continuait, et l'on ne pouvait espérer de pénétrer encore dans le maison, quand on vil s'ouvrir une fenêtre du second étage, et une femme y paraître. Elle appe lait au secours, mais bientôt voyant qu'on n'avait aucun moyen delà venir en aide, elle sauta résolùment parla fenêtre. Quand on la releva, elle avait la jambe droite cassée. Tous les efforts furent dès lors portés vers l'extinction de l'incendie; mais la maison renfermait un grand nombre de matières inflammables, et l'on ne put se rendre maître du feu que vers quatre heures du malin. Les maisons voisines ont pu être préservées. A l'heure qu'il est, on a pu déjà déblayer la rue, et, détail horrible, on y a trouvé des lambeaux de chair et une main humaine. La maison incendiée était composée de deux corps de bâti ments séparés par une petite cour. Dans un bâtiment de der rière se trouvait une écurie, qui renfermait un cheval; il a été entièrement carbonisé. Les deux corps de bâtiment sont séparés par une petite cour, large de trois mètres au plus et c'est là, paraît-il, que 51. 51ollke, sans autorisation, fabriquait du vernis. Le malheureux paie chèrement son imprudence. C'est au moment on une dizaine de personnes avaient péné tré dans la maison en feu pour enlever les matières inflamma-

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2