CAISSE DES PROPRIETAIRES.
La Persécution.
Ce n'est pas sérieux.
Rusés.
La politique aolanliue.
tavelles locales.
La caisse des propriétaires émet des obliga
tions aux conditions suivantes
Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2
10 4 3/4 °/0
primes, 4 1/2 °/0
équivalant 5 avec la prime de rembourse
ment.
Pour obtenir les titres ou avoir des rensei
gnements s'adresser
M. A. VONCK-CLÉMENT,
Les obligations de la Caisse des propriétai
res ont un double gage, les hypothèques qui
garantissent les prêts et le capital de la So
ciété.
se démener: elles feront difficilement accroire que
les chrétiens avaient la vie plus douce du temps de
Néron et de Dioclétien.
s miif
La persécution si éurrgiquemcnt signalée par le
Bien public voir l'article ci-haut continue
avec fureur dans notre infortuné pays.
Ce malin, le Moniteur nous arrive avec un
arrêté royal accordant trois cent mille francs de
subsides environ pour construction et réparation
d'églises cl de presbytères.
Le nom effroyable de Jules Bara figure au bas
de l'arrêté.
Ce loup la gueule pleine du sang ccssera-l-il
bientôt de poursuivre de sa haine de sectaire le
pauvre clergé de Belgique?
Un correspondant de Boulers nous écrit que M.
Cruyt remplacera probablement M. Burnnrlicr
la Chambre.
M. Cruyt
M. Cruyt est cet orateur incolore, l'accent
nasillard, au geste de prêcheur et qui remplacerait
M. Dumorlier autant qu'une bûche peut remplacer
un homme, un homme bien vivant et, malgré
tout, sympathique.
Ce n'est pas sérieux Vérité).
Une dépèche de Gand, annonce la condamna
tion, par la cour d'appel de Gand. sous la prési
dence de M. le premier président Lelièvre.de l'abbé
.Moulaert. pour diffamation par prédication, contre
Al. Charles De Brouckcre, notaire Roulers.
La cour, mettant néant le jugement du tribu
nal de Courlrai, qui avait décidé que le demandeur
n'était pas suffisamment désigné, acondainné l'abbé
Moulaert trois mille francs dédommagés-intérêts,
la publication de l'arrêt ses frais concurrence
de mille francs, et aux dépens des deux instances.
L'arrêt sera curieux lire dans ses considérants.
Espérons que ce jugement refrénera peu le zèle
politique du clergé et qu'il ne donnera plus le triste
spectacle de la diffamation descendant de la chaire
d'où ne devraient tomber que des paroles évangcli-
ques.
Le Journal de Gand annonce que les libéraux
ne lutteront pas l'élection de Roulers, M. Van-
denherghe ne maintenant pas sa candidature, l'As
sociation libérale préféré attendre la réforme com
plète de la législation électorale e». une révision
soignée des listes, avant d'entamer la lutte. Pour
le moment, les catholiques ont introduit une masse
de faux électeurs dans ces listes, et les conditions
de succès seraient trop inégales.
Il y a, parait-il, désunion entre les cléricaux
comme dernièrement Maesyck.
La majorité des cléricaux veulent porter M.
Carlier. qui habile Boulers.
Mais, l'évêque veut faire nommer M. Verhaegen-
Lammens de Gand. l'homme au parapluie.
La lutte s"ra peut-être curieuse.
On lit dans la Cronique Meninoise:
Dans trois bons mois nous aurons les élections
communales et le corps électoral de la ville de Me-
nin. fatigué de la mauvaise gestion des affaires de
la ville, indigné des procès sans nombre intentés
injustement aux personnes les plus honorables de
la ville, humilié par les descentes sans nombre du
Parquet du tribunal de Courlrai I'Hôlel-de-Ville,
et des tripotages sans nom que commettent en quel
que sorte sans interruption nos magistrats commu
naux, se prépare leur signifier un congé en due
form". Tous ces histrions et ces saltimbanques qui
ne «e trouvent là que pour faire leurs affaires parti
culières et pour gagner de l'argent leurs beaux
frères et leurs cousins, pourrontdéguerpir et aller
ailleurs planter leur tente et faire leurs exercices
d'acrobates.
gn—
La loi sur instruction primaire que lu Chambre
hollandaise vient de voter par 5^ voix contre 50 ne
fait qu'accentuer la loi ancienne, pour lui donner
un caractère laïque plus prononcé.
On sait que depuis longtemps en Hollande l'école
primaire est neutre entre les diverses confessions
religieuses, et que l'école neutre que le cléricalisme
appelle école athée fonctionne parfaitement en
Hollande comme aux Etats-Unis, la satisfaction
générale des populations, malgré les objurgations
des clergés ultramontains et ultra-protestants.
Le gouvernement hollandais est entré largement
dans la voie des sacrifices pour l'enseignement pri
maire. En 1858, les dépenses ne s'élevaient qu'à
2,739,838 fl. En 1876, elles ont atteint 7.659.000
fl.et on estime, que quand la nouvelle loi fonc
tionnera, elles s'élèveront 11 ou 12 millions de tl.
Mais ce qui exaspère les cléricaux, dit 1 e Journal
de Liègec'est que l'établissement des écoles libres
ou confessionnelles va être soumis de nouvelles
conditions.
Il faudra non-seulement des certificats decapacité
et de moralité pour diriger une école primaire, mais
les aides devront aussi être diplômés, et pour en
seigner une langne étrangère, il faudra être porteur
du diplôme d'instituteur ou d'institutrice en chef.
L'art. 6 de la loi stipule, outre les garanties de
capacité et de moralité: Les étrangers doivent
avoir notre autorisation.
D'après l'art. 81, les bureaux de bienfaisance
peuvent refuser des secours aux parents qui n'en
voient pas leurs enfants l'école.
Le ministre de l'Intérieur M. Kappync, a main
tenu fermement le principe de l'école neutre. La
société civile moderne, a-l-il dit, demande un école
se trouvant en dehors de l'église mais non pas diri
gée contre l'église.
Le loi introduit en outre, pour les écoles libres,
des conditions d'installation, au point de vue hy
giénique, semblables celles que l'on exige des
écoles publiques, notamment pour la capacité des
salles, qui doit être en rapport avec le nombre des
élèves.
Ces diverses dispositions, qui rendent plus oné
reuses rétablissement des écoles privées et ne re
connaissant aucun droit au clergé, ont soulevé une
vive agitation dans le camp clérical, ultramontain
ou orthodoxe.
Elle n'a nullement ému la majorité de la Cham
bre des députés comme le vole l'a prouvé.
Quand Machiavel a écrit le livre d'esthétique
diplomatico-jesuitico politique,il ignorait la bizarre
théorie que le feu gouverneur clérical de Hainaut a
essayé de faire prévaloir, afin de ne pas être forcé
de s'en aller.
El c'est dommage, car Machiavel en eût fait un
des chapitres les plus curieux de son livre.
Cette théorie, c'est M. le prince de Caraman Chi-
inay qui nous l'expose lui-même dans les
lettres qu'il a adressées au ministre de l'intérieur et
qu'il a fait reproduire dans le Journal de Bruxelles.
M. de Caraman Cbimay demandait rester gou
verneur sous le joyeux prétexte qu'il n'était qu'un
fonctionnaire administratif et non pas un agent
politique?
Celle théorie aventureuse est cousine de celle
plus grotesque mais non moins bizarre émise par
le gouverneur clérical de la Flandre occidentale au
banquet de Blankenberghe.
M. le chevalier Ruzettc disait:
Je suis gouverneur du Boi, et non pas du
gouvernement.
M. le prince de Caraman dit:
Je suis un simple employé.
Ça n'a pas empêché M. Rolin-Jacquemyns de
démissionner l'employé de Caraman-Chimay
pas plus que ça ne l'empêchera de demander sa
démission au «gouverneur royal chevalier Buzelle.
[Chronique).
On parle beaucoup de costumes significatifs,
d'emblèmes plus ou moins politiques, que l'on vou
drait faire porter aux élèves de certaines écoles le
jour de la revue, le samedi 24 Août.
Il s'agit de robes en drap bleu, de ceintures bleues,
de coiffures ornées de nœuds ou de rubans bleus,
etc....
Tout cela est assez enfantin mais n'en est pas
plus sa place.
Les fêtes du mois d'Août ne doivent rien avoirde
politique: c'est un engagement pris.
Ce serait le comble de l'indélicatesse que de se
servir des enfants pour éluder cet engagement
et de les forcer porter une couleur politique qui
ne signifiera absolument rien pour eux. Tout ce
qu'ils pourraient y voir, c'est qu'on les habille en
bleu pour plaire la Vierge.
Que les parents habillent leurs enfants comme ils
l'entendront c'est leur affaire.
Mais, nous espérons bien que tous ceux qui, en
dehors des parents, ont une autorité quelconque
sur les petits élèves, s'abstiendront scrupuleusement
d'influencer en faveur des emblèmes politiques.
La politique gâte déjà les hommes faits, n'y mê
lons pas les enfants. (Gazette).
*-ig> <^T> -
Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT,
Banquier, rue de Etoile N° 4.
Seul agent, de la Société Ypres.
Un Te Deum a été chanté Dimanche la Cathédrale
pour célébrer le 47e anniversaire de l'installation de
Léopold 1" comme roi des Belges. Les autorités et un
public nombreux y assistaient.
Nous apprenons que M. Véron Dedeyne, ilève l'E
cole Moyenne de notre ville, vient d'être admis, 8e sur
25, en qualité d'élève-instituteur la section normale
primaire de Gand
Nous lisons dans une feuille anversoise, l'Opinion
CHRONIQUE LOCALE.
Denier des Ecoles.
LISTE DE SOUSCRIPTION OUVERTE PAR L'OPINION.
Montant des souscriptions précédentes fr. 12,676,16
Collecte faite au Grand Guide l'oort
par quelques membres de la Société des
Chœurs d'Ypres3,75