PANNES FRANÇAISES
13 PEEliEN
HISTOIRE MODERNE
TIR ANNUEL
M. ERIC BOUCKENAERE,
Nouvelles diverses.
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Samedi, un troupeau de moutons traversait la voie du
cliemin de fer entre Bloemendale et Ostende, lorsque tout
coup le train de 5 heures apparut. Le berger qui conduisait
le troupeau fit tous ses efforts pour écarter ses animaux, mais
il n'y réussit pas, et fut atteint par la locomotive qui le tua
ainsi que sept moutons.
A Ransdorp (Hollande), le manque d'eau se fait sentira
un tel point qu'on paie 20 centimes pour un seau d'eau qu'on
doit chercher un quart de lieue de la localité.
Un paratonnerre économique. Pour établir,
peut de frais et sans grand travail, un paratonnerre efficace,
il suffit, parait-il, de planter perpendiculairement sur le toit
des bâtiment que l'on veut préserver une perche l'extrémité
de laquelle on fixe une botte de paille.
Les premiers essais de ce paratonnerre ont été faits àTarbes
(Hautes-Pyrénées) par quelques agriculteurs intelligents qui
en obtinrent d'excellents résultats. Leur exemple ne tarda pas
être suivi.
Le paratonnerre que nous venons de décrire complètement
en quelques mots est actuellement en u âge dans une vingt-
taine de communes ou, depuis lors, il n'a été signalé aucun
accident occasionné par la foudre.
Les bonnes sœurs de Douzy. Nous lisons dans
le Nord-Est
La sœur Saint-Amé fait, ce qu'il paraît, des disciples.
Pour punir une malheureuse enfant de cinq ans de quelque
légère espièglerie, l'une des bonnes sœurs de Douzy n'a
rien trouvé de mieux QUE DE PASSER UNE FICELLE DANS
LA BOUCHE de sa petite victime, et de nouer derrière la tète
les dêux bouts de ce bâillon d'un nouveau genre, de façon
paralyser les mouvements de la langue.
Cette punition stupide constitue une récidive l'actif des
sœurs de Douzy (on se rapelle la sœur Saint-Amé et son four
neau).
Et maintenant l'on peut juger des garanties que présente
celte congrégation la confiance publique et des droits qu'elle
peut conservera la direction de la salle d'asile.
Les exploits nautiques du capitaine Boyton ont surex
cité l'amour-propre des ladies de la Grande-Bretagne. Voici le
brillant exploit annoncé par le Globe de Londres:
Une des demoiselles Beckwilsh vient d'accomplir un véri
table tour de force nautique. Miss Beckwith est partie du pont
de Westminster pour se rendre Richmond, et de là Mar-
lake, faisant en tout un trajet de 20 milles (sept lieues), dans
l'espace de six heures vingt minutes.
Encore un concours de pigeons voyageurs. Celui-ci est
organisé par la Société royale de zoologie d'Anvers, et la
plupart des amateurs du pays y prennent part.
Mille pigeons sont partis Mercredi pour Libourne, près de
Bordeaux, et le lâcher a eu lieu Dimanche, entre I et 2 h. La
d stance parcourir est de 780 kilomètres.
On annonce que les grandes manœuvres des chasseurs-
éclaireurs de toute la Belgique, remises l'année deruière,
auront lieu Anvers le 8 Septembre prochain.
La manifestation libérale organisée Deynze a été trou
blée Dimanche par un attentat des stockslagers cléricaux. La
réception faite par les libéraux Devuzois leurs amis de Gand,
de Ledeberg, de Courlrai, etc., etc., avait été toute cordiale
et la journée s'était passée sans aucun incident, vers la nuit,
les cléricaux tentèrent de jouer leur rôle habituel de trouble-
féte.
Un certain nombre de libéraux, notamment des membres
de la société Noordster et du Progrès de Ledeberg, se
rendaient la gare pour attendre l'heure du dernier train
(10 heures), lorsqu'ils rencontrèrent une société cléricale de
la commune venant d'un festival des environs.
Les Gantois chantaient un chœur qui n'était pas fait pour
rallier les suffrages des Tjeefkens, ceux-ci eussent pu chanter
de leur côté un cantique ou le Vlaamsche Leeuw et
passer, mais il leur sembla plus naturel de siffler, de huer les
Gantois et bientôt ceux-ci, par le fait des sociétaires cléricaux
ou d'autres individus, reçurent quelques projectiles.
Les présidi nts des sociétés attaquées s'efforçaient d'engager
leurs amis la modération et firent bâter le pas, mais il est
difficile de faire battre en retraite des Gantois que l'on insulte,
et l'un des présidents, M. D. R., ayant été grièvement blessé
la tête, il y eut une mêlée laquelle l'arrivée de la gendar
merie mit un terme.
Plusieurs des manifestants gantois ont reçu des blessures
sérieuses. (Journal de Gand).
On écrit d'Argenlon (France), le 19 Avant-hier, un
loup de haute taille a parcouru, en jetant la terreur sur son
passage, les communes de Tendu et de Mosnay. 7 personnes,
50 moutons, des chèvres, ont été mordus plus ou moins griè
vement. Parmi les victimes, se trouve une pauvre femme qui
gardait ses chèvres, ayant son enfant sur ses genoux la bête
féroce se jeta sur elle et lui enleva l'enfant qu'elle emporta
dans le bois. La mère affolée courut pour sauver son enfant;
elle réussit par ses cris faire lâcher prise au loup, mais
celui-ci, se précipitant sur elle, lui arracha entièrement le
sein gauche et lui enleva la partie inférieure de la mâchoire.
Après cette acte de férocité, la bête s'éloigna et alla atta
quer un moissonneur nommé Barlot, qui, doué d'une force
herculéenne, engagea une lutte corps corps avec l'animal
pendant cinq minutes, Barlot le tint sous ses genoux, mais le
loup se dégagea et s'enfuit après lui avoir enlevé le pouce de
la main droite, arraché totalement une oreille et enlevé
presque l'œil gauche.
Tous les paysans armés de fourches, couraient après celle
nouvelle bête du Gévaudan, le tocsin sonnait et le louvelier
d'Argenlon, prévenu quatre heures du soir, arrivait avec les
meilleurs tireurs du pays, lorsqu'on apprit que le loup venait
d'être tué par un jeune homme de dix-huit ans, nommé Jean
Foulalière.
Ce garçon, le voyant se jeter sur ses moutons, eut le cou
rage et le sans-froid de l'atteodre de pied ferme daqg le pas
sage d'une barrière. Il l'accula d'un coup de fourche dans la
haie, où il le maintint seul jusqu'à ce que son père vint son
secours; et pendant que tous deux tenaient le loup, la mère,
Mme Foulalière, lui fçpdail la tète d'un coup de cognée.
Une commission formée de médecins et de vétérinaires a
déclaré, après autopsie, que le loup n'était pas enragé.
On peut juger de l'intensité de la sécheresse en Australie
par ce fait que, suivant les calculs de l'administation, dans la
Nouvelle-Galle du Sud seulement, 4 millions de moutons ont
péri. Celte évaluation est en général considérée comme n'in
diquant pas la totalité des pertes, parce qu'elle ce comprend
par les six dernières semaines de la sécheresse qui a duré
jusqu'au milieu de Février de cette année, et pendant cette
période les effets de l'absence de pluie sont devenus chaque
jour plus intenses. II faut ajouter un autre million pour les
pertes de cette année et pour celles qu'ont éprouvées les petits
fermiers, qui, pour différentes raisons, ont été omises dans les
relevés. Ainsi 5 millions de moutons ont péri directement ou
indirectement par suite de manque de pâtu âges et de la sé
cheresse.
En 1876, les colonies australiennes possédaient entre elles
toutes plus de 45 millions de moulons, dont 20 millions ap
partenant la Nouvelle-Galle. Il y a tout lieu de croire qu'à
Victoria et dans l'Australie du Sud les effets de la sécheresse
ont été aussi désastreux que dans la Nouvelle-Galle du Sud,
tandis qu'à Queensland ils ont été deux fois plus intenses. Ce
n'est pas trop, par conséquent d'évaluer au moins, dans la
même proportion, la perte subi par les troupeaux à9 millions
de moutons, qui ont péri dans un seul été. La Tasmanie et la
Nouvelle-Zélande sont pas comprises dans ce calcul.
Les journaux de Rouen racontentqu'un terrible accident
est arrivé Mercredi la fabrique de cartouches de MM. Davey
et C'% boulevard Saint-Julien, aux Chartreux.
Quatre ouvrières ont été blessées et ont succombé leurs
blessures.
Ces quatre ouvrières se trouvaient Mercredi dernier, dit le
Journal de Rouen, vers quatre heures et demie du soir,
au moment de la catastrophe, dans un atelier où sont disposées
deux machines comprimer la poudre. L'une, Agnès Witt,
emplissait de poudredescartouches, quand, par suite, croit-on
jusqu'à présent, du frottement des deux morceaux de fonte,
une explosion formidable se produisit, suivre aussitôt de deux
autres.
Les détonations ont été si fortes que M. Davey, qui se trou
vait Dieppedaile, adécla son tour les avoir étendues.
On se précipite dans l'atelier, que l'on trouve dans le plus
complet désarroi, et où l'on relève les quatre malheureuses
ouvrières se débattant et criant au milieu des débris de toutes
sortes et des fragments détachés du plafond.
Elles étaient sanglaritas, noires de poudre, affreusement
défigurées, blessées plusieurs endroits du corps par des
éclats de machines.
L'explosion u'a causé que peu de dégâts matériels les vitres
de l'atelier, de entonnoirs en frr, dans lesquels on jette la
quantité de poudre qui doit être dans les cartouches, sont
restés intacts.
DE
ZATERDAG 87 JULI 1878,
van
voortskomende van het 2dt Rcgi-
ment der Guiden.
Comptant geld met 10 verhoog.
AUX
Vient de paraître
(1455-1870).
rédigée d'après les meilleurs auteurs,
par A. MATHIEU,
professeur au Collège Communal d'Ypres.
Prix 1-50.
Prix: IOO fr. les IOOO.
SOUS LE PATRONAGE
DE S. A. R. LE COMTE DE FLANDRE,
fondée en 1302.
FONDÉ PAR
Le Jeudi 15 Août 1878.
La mise de chaque tireur sera de 7 fr.,- il
sera payé 6 francs pour chaque petit oiseau
abattu.
L'inscription et la mise se feront en la
salle de la Société, Hôtel St. Sébastien, de
1 2 heures.