CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Nouvelles locales. mm*. Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de lEtoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 4 3/4 °/0 primes, 41/2 °/0 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. DENIER DES ÉCOLES. Le Roi a reçu, l'occasion «le 25e anniversaire de son mariage, des lettres de fclicilalion de: l°S. M. le Roi de Bavière; 2" S. A. R. Mgr le grand-duc d'Oldenbourg; 3° S. A. S. Mgr le prince souverain de Waldeck et Pyrmont. La députalion de la Fédération des sociétés d'hor ticulture de Belgique,composée des présidentsetdes délégués des diverses sociétés du royaume, a été reçue mardi, trois heures, par le Roi et la Reine. Cette députalion a oITerl Leurs Majestés une merveilleuse corbeille d'oehidées. Elle est faite en jonc et bambou fond argent rehaussé de baguettes enroulées en or bruni et mat. La légende qui contourne la corbeille complète l'ormentation elle est en lettres d'or se détachant sur une banderole argent avec l'inscription sui vante La Fédéraliondessociélésd'horliculturea Leurs Majestés le Roi et la Reine, 1853-1878. Au milieu le chiffre de leurs Majestés surmonté de la couronne royale. Le bouquet a été composé par un artiste de talent, M. Vandriessche-Leys, de Gand. Les Belges habitant la province rhénane ont envoyé au Roi et la Reine une adresse de félicita tions et un superbe bouquet. C'est M. Arthur Go- biel qui a remis l'adresse LL. MM. qui lui ont fait le plus gracieux accueil et l'ont chargé de remer cier les Belges de la province rhénane. Le régiment des carabiniers a envoyé la Reine une fort belle corbeille garnie de bruyères roses et blanches. Un énorme nœud soie vert foncé, frangé d'argent, la surmonte, avec cette inscription, en lettre d'argent; 22 Août 4853 22 Août 4878. Le régiment des carabiniers, sa gracieuse souve raine Marie-Henriette. La commission du Cercle artistique et littéraire s'est rendue, Mardi, 3 heures 1/2, au palais de Bruxelles et a offert Leurs Majestés une admira ble corbeille de roses. La corbeille, mesurant un mètre sur 60 centimètres, portait pour inscription: Le Cercle artistique et littéraire LL. MM. le Roi et la Reine4853-4878. A 2 heures, les déléguées avaient été rangées dans les allées extérieures du Parc, en suivant l'ordre alphabétique des provinces, Anvers en tête. Des cartels indiquaient les places prendre, et, mesure que les déléguées arrivaient, elles se ren daient l'endroit désigné. L'artillerie et les chas seurs de la garde civique prirent position dans l'al lée latérale la rue Royale; le cortège s'organisa, et vers deux heures, précédé de la musique des chasseurs-éclaireurs, il se dirigea vers le Palais. En tète marchaient les bourgmestres des grandes villes. 4 A ce moment, la place des Palais offrait un ad mirable coup d'œil. Le public était contenu d'un côté par les grilles du Parc, de l'autre par les bar rières des enceintes réservées. La place était entiè rement libre. La tète du cortège débouchait du Parc au milieu des plus vifs applaudissements. Dès ce moment, le succès delà fête s'accusait. On était ému, empoigné. Les applaudissements partaient deux-mêmes, sur tous les points, c'était magnifique. Le patriotisme débordait, bien des gens avaient les larmes aux yeux. L'intérêt de la scène était alors dans le Palais même. Les bourgmestres, immédiatement avant les déléguées, ont pénétré les premiers dans la grande salle du Palais, suivis de l'immense députation. Les dames qui la composaient étaient, pour la plupart, un peu interdites, mais, on les a mises leur aise. Des guides complaisants leur faisaient admirer les beautés monumenlales de l'édifice, l'escalier, entre autres, merveille d'architecture d'un goût exquis, d'une grande noblesse de style, et que des hommes d'un goût délicat peuvent préférer au célèbre esca lier du Grand Opéra. Après avoir traversé une salle ornée de belles peintures, une grande salle de bal, elles se sont rangées avec ordre dans la grande salle, dont on mesure l'étendue quand on considère que, toutes les déléguées placées ainsi que le monde officiel, il y restait encore un grand espace libre. Une rangée de chaises dorées, garnies de velours rouge, marquait le côté où devait se placer la Fa mille royale; devant, sur une table, on voyait le coffret et l'crin qui portait la couronne. A côté, dans une riche enveloppe de satin portant en dentelle le chiffre royal, était la traîne. Les bourgmestres des grandes villes se sont réunis là avec les dames chargées de présenter les cadeaux etl'adresse MM. Anspach, De Waele, Lippens faisaient partie dcce groupe. Vers trois heures, un huissier annonce: Le Roi! Sa Majesté s'avance en grand uniforme de chef de l'armée, donnant le bras S. M. la Reine, qui avait une ravissante toilette jaune paille, ornée de den telles noires et garnie de rouge les couleurs nationales et un chapeau de même. S. A. R. le comte de Flandre accompagnait Leurs Majestés. Les dames d'honneur et les grands dignitaires de la cour se rangèrent derrière la Famille royale, qui demeura debout pendant toute la cérémonie. Mme J. Anspach s'approcha de Leurs Majestés, les salua et lut la Reine le discours suivant: Madame, Les femmes de la Belgique se soDt réunies pour fêter leur Reine l'occasion du 25e anniversaire de son mariage. Leurs adhésions ont été recueillies sur tous les points du territoire; les voeux et les félicitations que nous apportons Votre Majesté sont le fruit d'un accord unanime qui augmen tera le prix ses yeux. S'il n'y a point de précédent la cérémonie de ce jour, s'il est en dehors de toute tradition de voir chaque commune euvoyer la Reine une ambassadrice pour élre auprès d'Elle le témoignage vivant de la respectueuse affection de tout un peuple, l'innovation se justifie doublement: dans une mani festation toute de cœur et de sentiment, il est naturel que les femmes prennent la première place; et quelles que soient la grandeur et la sincérité de l'hommage rendu, il ne peut dé passer les mérites et les grâces qui en ont assuré le succès. Le souvenir que nous offrons Votre Majesté est le gage durable des sentiments que nous venons lui exprimer. Nous nous réjouissons en pensant que notre démarche met en lumière une vérité heureuse pour la Patrie Chez le peuple le plus libre régnent les princes les plus aimés. S. M. la Reine reçut l'adresse, les présents, et répondit gracieusement en ces termes: Mesdames, Je vous remercie de tout cœur de vos bonnes paroles et de ce magnifique cadeau, auquel toutes vous avez participé. Rien ne pouvait m'émouvoir davantage que cette marque de votre sympathie, après vingt-cinq années passées au milieu de vous. Il ne m'a pas fallu vingt-cinq ans pour être Belge de cœur et d'âme. ApplaudissementsEn 1853, au mo ment de trouver dans la Belgique une nouvelle patrie, je l'ai mais déjà. Les marques d'attachement que vous m'avez prodiguées, la part que vous avez prise mes joies comme mes peines n'ont fait que resserrer ces liens. Je puis dire avec honneur: Je suis une femme belge! (Nouveaux applaudissements.) Et l'éclatante démon stration de ce jour sera l'un des souvenirs les plus précieux de ma vie. Merci, Mesdames, merci Croyez ma profonde et sin cère reconnaissance. Le Roi et la Reine s'entretinrent un instant, de la façon la plus affable, avec les dames de la dépu tation, puis reprirent leurs places, et le défilé com mença. Toutes les déléguées défilèrent une une, saluèrent le Roi et la Reine, et reçurent toutes en retour un salut et un sourire. Ce défilé dura jus qu'à quatre heures. Aucune presque, de ces délé guées, n'avait eu jusque-là lu fortune de paraître ainsi devant un roi ou une reine,et toulesdevaient "être fort émues; cependant, il y en eût qui firent des révérences d'une correction parfaite, même d'une aisance remarquable et nulle ne fut ridicule. La pensée de la fête dominait d'ailleurs de trop haut celle cérémonie pour qu'on pût songer autre chose qu'à ce caractère touchant que nous avons signalé. Le défilé terminé, le Roi et la Reine, précédés de M. le comte Valider Slraelen de Ponthez, suivis des dames d'honneur et des officiers de Leur Mai son, ont salué la foule officielle et sont rentrés dans leurs appartements particuliers. Un instant après. LL. MM. se sont montrées au balcon du Palais, Une foule immense se pressait sur la place et dans l'allée centrale du Parc, et là a eu lieu une manifes tation prodigieuse d'enthousiasme. m Les ministres ont assisté la cérémonie, ainsi que plusieurs gouverneurs de province et un grand nombre de bourgmestres, de fonctionnaires, les uns en costume officiel, les autres en bourgeois. Montant des listes précédentes, 16,569-48 Boîte de la Vrange, 10-55 Une farce dans un cercle d'amis, 0-85 Un tronc improvisé la Concorde, 14-17 Produit des dons reçus aux 2 kiosques du Festival, le 11 Août 1878, 167-28 Dix centimes reçus, 2-00 Omdat het geuzen-carillon gespeeld heeft, 0-20 Voor de prijsuitdeeling van het geestelijk kollegie, 0-20 En omdat het de geuzenhalle er voor gehad heeft, 0-20 Omdat dat dit al afgeschaft zou worden, 0-20 Omdat het PUBLIER eens het vermaak zou hebben de Roode Koussen de Bénédic tion des Poignards te hooren spelen, 0-20 Une entrée oubliée, 1-00 De gueux gueux et demi, 0-60 Vijf uitgezochte zwingelaars, vergezeld van hunnen président L. Bhebben Dijnsdag Oostende bezocht, 0-60 Eene buitenspoorigheid bedreven van eene van de zwingelaars in het wederkeeren, 0,20 De Laureassen van den Engelschen billard, 6-00 De Toren van Antwerpen, 2-00 Dépenses jusqu'à ce jour, En caisse, IV. ltt, 776-73 12,293-31 4,48242

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2