caisse desJropriêtaires. s o LU Nouvelles locales. Fêtes Messines. Nouvelles diverses. 38| S>2 Agent Ypres, M. A. VOiNCK-CLÉMENT, Banquier, rue de VEtoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes: Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 r> 10 n v 4 3/4 °/0 primes, 4 1/2 u/„ équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. es 00 en O s g I Z 45 S c# - es .2 fe -Bj P S S Ph aç O O fi PrK t. c tjj) s -S 51 La Jeune Garde travaille activement la revi sion des listes; bref, tout est vie et mouvement. L'Association a décidé de s'affilier la Fédéra tion libérale de Bruxelles et elle a élu une commis sion directrice de 21 membres. La présidence de celle commission a été donnée M. Charles de Broukere, deRoulers; MM. Félix Roels,de Roulers, Alfred Venet, d lseghem. et Edouard Vanneste, de Winkel S'-Eloy, qui ont été nommé vice-prési- dents. Société de Gardes civiques d'Ypres. - 8e lir de la période d'élé. 26 Août 1878. Aux points. t. Maillait. G. 4 4 3 3 2 3 19. 2. Du mon, A, 4 2 4 4 2 17. 5. Leclercq, T. b 2 6 4 0 0 17. 4. Gaimant, A. I 4 3 3 0 4 15, 5. Deweerdt, Ch. 2 1 2 2 3 3 13. 6. Podevyn, A. I I 4 1 9. 7. Gaimant, E. 4 1 1 1 1 9. Aux blancs. Tyberghein, J°. 1 nom Ëtat-Civii. d'Ypbes, du 9 au 16 Août 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 6 id. féminin, 6 Total 12. Mariages. Bubbe, Charles, casqueltier et Vanzuyt, Marie, sans profes sion. Vermeulen, Emile, sans profession, et Deconiuck, Eveline, sans profession. Décès. Pysson, David, 44 ans, journalier, époux de Marie Vandin- ler, rue longue de Thourout. Rebberecbl, Prudence, 71 ans, dentellière, épouse de Adrien Michiels, rue de Menin. Vlaemynck, Ernest, 18 ans, poïlier, rue de Menin. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 4, Sexe féminin, 2, Total 6. Du 16 au 23 Août 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 4; id. féminin, 1 Total 3. Mariages. Carlens, Henri, boulanger et Knockaert, Léonie, bouti- quière. Décès. Berten, Calharine, 79 ans, sans profession veuve de Benoit Leducq, Sl-Jacques-lez-Ypres. Duflou, I.éopold, 46 ans, journalier, célibataire, rue de Menin. Dell) kr, Pierre, 49 ans, journalier, époux de Marie Walerbiez, rue de Menin. Vlaeminck, Albertine, 84 ans, sans profession,veuve de Louis Albrecht, rue St-Jacques, Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 3, Sexe Féminin, 3, Total 6. A l'occasion des noces d'argent de LL. MM. le Roi et la Reine des fêtes ont eu lien Messines. La population de cette ville, pour autant qu'il était en son pouvoir, a tenu au moment où la Belgique entière se levait pour aller célébrer pompeusement Bruxelles les noces d'argent deLL. MM., de témoigner d'une façon particu lière et dans la localité même où se trouve établie une institution royale pour filles, ses sentiments sympathi ques envers leur souverain. On se sentait heureux dans cette petite localité, où l'esprit libéral préside depuis plus de trente ans, et où l'indépendance dans la véritable acception du mot a su être pratiquée loyalement et honnêtement depuis nom bre d'années sans pouvoir subir la moindre atteinte, on se sentait heureux de pouvoir saisir une occasion pour exprimer notre famille royale un tribut de reconnais sance pour la manière distinguée dont elle a su garder le dépôt sacré de toutes nos libertés. Dès le matin de la journée du jeudi en entendit toutes les cloches de la ville en branle pour annoncer la fête. En un clin d'oeil, on vit toutes les maisons de la jolie place de Messines se pavoiser aux couleurs nationales. Il n'y eut pas, jusqu'à la plus petite chaumière, qui fit exception pas une rue qui n'avait mis ses habits de fête, de sorte que l'on peut dire que cette belle unifor mité donnait la petite ville un cachet de grandeur. Afin de faire participer tout le monde cette heureuse journée, une distribution extraordinaire de pains aux pauvres fut faite dans l'après-midi, et l'on peut dire que cette bonne œuvre, tout-en laissant un souvenir dans la couche nécessiteuse de la population, a rencontré une unanime approbation. Le soir un brillant concert donné par notre fanfare sur la Grand'Place, près de l'endroit même ou tomba, il y a quelques années, par une tempête, notre bel arbre de la liberté, ce glorieux souvenir de 1830, que les Mes- sinois n'oublieront pas de sitôt, clôtura dignement cette journée au milieu des cris de joie de toute la population. Et pendant que tout ceci se passaitdans la ville, no tons qu'une aimable personne de la localité, Madame la Baronne van Grave, avait bien voulu se charger d'aller représenter Bruxelles les nobles sentiments que tout le monde éprouvait ici. Mais ce fut le Dimanche suivant, 25 Août, qu'une manifestation tout fait imposante eut lieu. Toutes les sociétés de la ville, au nombre de 40, furent invitées par l'administration communale un cortège qui devait se former sur la Place. Toutes répondirent l'appel, avec la presque unanimité de leurs membres. Jamais, on peut le dire, un entrain plus grand n'a régné parmi toutes ces sociétés animées des mêmes sentiments; cha cune d'elles, chose curieuse, portait un signe distinctif, de sorte que l'on vit ainsi réunies les alliances de toutes couleurs. Les enfants de l'Ecole Communale étaient aussi de la fête munis de cocardes tricolores. Toutes ces sociétés avec bannières se rangèrent en ordre sur la Grand'Place pour être passées en revue par l'adminis tration communale pendant que la musique entonna la Brabançonne et aux cris de Vive le Roi Vive la Reine Après la revue, commence le cortège par les princi pales rues de la ville, ornées de nombreux drapeaux. Signalons surtout dans ce cortège la belle tenue des élèves de l'Ecole Communale et leur bonne direction. Véritablement on voit que tous ces petits bambins sont familiers toutes espèces d'exercices et qu'ils observent bien le commandement. Après le cortège eut lieu un brillant concert sur la Place. La société de musique exécuta des morceaux qui ont mérité les applaudissements de tous les assistants. L'on a pu constater une fois de plus, combien de pro grès cette phalange de musiciens a pu réaliser depuis quelques mois, grâce aux efforts des membres dévoués et de leur chef. Pendant le concert, et l'étonnement de tout le mon de il y eut une illumination improvisée; et aux derniers sons de la musique un feu d'artifice fut tiré par un ama teur de la ville, Monsieur G. Vestibule, que l'on trouve toujours sur la brèche dans toutes les fêtes. Malgré un temps fort humide depuis plusieurs jours, le résultat a été heureux, d'autant plus, que le tout a été préparé la hâte. La foule a justement applaudi les dernières pièces et c'est aux cris mille fois répétés de Vive le Roi Vive la Reine! que la journée a été clôturée. I! y eut beaucoup d'entrain dans la ville fort avant dans la nuit. Mm" Vande WYyer, veuve de l'illustre homme d'Etal que nous avons perdu il y a deux ans, est morte. Les déléguées qui ont fait remise la Reine des cadeaux des femmes belges, ont beaucoup admiré les splendeurs de la demeure royale. En effet si le palais du Roi ne paie pas de mi ne 'a l'extérieur, il est fort beau 'a l'intérieur. L'escalier d'hon neur en est admirable et un air tout royal. C'est une grande œuvre architecturale: beaucoup de grandeur dans l'ensemble, uue harmonie complète dans les détails. Cette harmonie, cette grandeur se remarquent dans toutes les parties nouvelles du palais. C'est dommage que l'extérieur soit si piteux: franchement, la façade mériterait bien une petite savonnette. Mannekeii-Pis n'a pas été oublié pendant les fêtes des Noces d'argent. On lui a mis son costume des grands jours: chapeau claque, crânement penché sur l'oreille, habit d'of- ficierd'élat-civil, aveede l'argeutsur toutes les coutures, pan talon élégant et gants d'ordonnance, qui en font le plus beau personnage officiel des fêtes. Il porte aussi, avec un légitime orgueil, la croix de chevalier de l'Ordre de Léoputd. Explosion. Lundi, la foire de Lille, qui se tient sur la place de la République, a été le théâtre d'un horrible mal heur. A 11 heures du matin, une formidable détonation met- lait le quartier en émoi. Une boite de cartouches venait de faire explosion dans le tir mécanique Karp, installé derrière le théâtre brésilien. A la première alarme, M. Mornave, commissaire central de police, et M. le commissaire du 6e arrondissement accouru rent sur le lieu du sinistre. Dans l'intérieur du tir, uu horrible spectacle s'offrit leurs regards. Un jeune homme de dix-sept ans gisait affreusement mutilé: il avait les deux mains enlevée et le ventre ouvert. Le malheureux n'était cependant pas mort. Un médecin mandé en toute hâte lui prodigua les premiers soins; puis on le fit transporter l'hôpital Saint-Sauveur. La gravité de ses blessures laisse peu d'espoir de le sauver. Détail horrible: ou a retrouvé dans le tir des lambeaux de chairs, des os et des nerfs. Les dégâts matériels sont peu importants. Lorsque l'explosion s'est produiie, des jeunes gens s'amu saient tirer; la victime se trouvait derrière la cible où elle était occupée amorcer. On suppose qu'une étincelle est tom bée sur une boîte de cartouches que le jeune homme avait en mains. Uue légère secousse, d'un (remblemeut de terre, a été ressentie hier matin Liège. Dans plusieurs maisons, no tamment rues Louvreux et Fusch, des portes et des fenêtres ont été assez fortement ébranlées; des livres de commerce, posés sur un bureau, ont été secoués; des bouteilles placées sur une table se sont entrechoquées; des chaises, des fauteuils ont bougé. A l'Abaloir, au Dos-Fanchon, de fortes secousses ont fait croire plusieurs personnes qu'un accident était arri vé. La glace d'un lavabo a été fortement secouée. Rue Sur Meuse, une personne qui se trouvait au second étage a cru qu'une cour d'une maison voisine s'écroulait, etc., etc. De lé gères trépidations ont aussi été ressenties place Saint Lambert. [Journal de Liège). OO en C_3 OO a o w to O S ai a a 03 K -0 P 22 /V en m ce o_ »- «5 r ts 0 s LU g 1 -j O O S CC ^5 LU g HO se o 2 o 5 -B O -2 Z .-2 -o 33 09 sc td X X •w en as X o a. en *7 O ca x o y c =- 5 0 S= 3 s» V j.*® C3 ■o t» s, o: :-u a- ai O OS 0) C/2 Cd -a .pq 0 as 0-- en 25 O ca £<5 as 1—t cD CO O* 32 —a 1 t o 9 ri O O 0 w 1 O <X> .2 O CO 0^ (3^ ns s O m PH C3 *0 o pL"""1 - tfi S fi -d <X> d s d Sh x u 03 ai o l-M .a o o o ai 03 1O lO Ci cd en X O cS ca P PS x u 000 O ÎO o cô o CO CM Gô ai C 03 CO L ri M 1 -P X h y. S O -P H «S a 03 «2 s 03 00 O PO o o o 02 S G o E-i fp 03 S- o 03 u c3 pM co 8 S - Q3 G - o 2 i àp l- 03 I 43 2? 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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3