CAISSE DES PROPRIÉTAIRES.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
On lit dans le dernier numéro de la Paix
Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT,
Banquier, rue de lEtoile N° 4.
La caisse des propriétaires émet des obliga
tions aux conditions suivantes:
Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2
n 10 .1 J> 4 3/4 °/0
primes, 4 1/2
équivalant 5 avec la prime de rembourse
ment.
Pour obtenir les titres ou avoir des rensei
gnements s'adresser
M. A. VONCK-CLÉMENT,
Seul agent, de la Société Ypres.
Les obligations de la Caisse des propriétai
res ont un double gage, les hypothèques qui
garantissent les prêts et le capital de la So
ciété.
les banqueleurs manqueront nu banquet, moins
que les organisateurs ne se décident leur distri
buer des jetons de présence donnant droit une
rémunération. La corvée étant payée, peut-être
trouvera-t-on quelques victimes qui se dévoueront
manger des truffes, sabler le vin coneordien. et.
moyennant un supplément, crier: Vive Buzette!
Mais, mon Dieu, oui, qu'il vive, qu'il atteigne
même les limites les plus reculées de l'existence,
nous le lui souhaitons de tout notre cœur, qu'il
consente même se rendre ridicule, qu'est-ce que
cela nous fait nous libéraux?
Mais il semble que certains cléricaux ont moins
de patience et qu'ils renvoient, en les rudoyant
même, les agents qui vont mendier leur signature
pour le banquet. Il paraîtrait égalementquc lechoix
de ces agents de recrutement laisse tellement
désirer qu'ils se présentent aussi chez des libéraux,
les suppliant de signer.
Ces singulières méprises donnent lieu des scè
nes très-cocasses et qui déconsidèrent singulière
ment celte manifestation, que l'on qualifiera cepen
dant de spontanée.
Le correspondant bruxellois du Précurseur
affirme qu'il n'y a eu entre le gouvernement belge
et le Vatican aucun échange d'explications, aucune
communication, aucune avance, et que la suppres
sion de la légation belge près du Pape est une
affaire décidée.Il donne ensuite quelques détails
sur la prochaine session
La prochaine session législative s'ouvrira par
un discours du trône. C'est dans ce discours que le
cabinet fera connaître les réformes qu'il a l'inten
tion de réaliser. Le programme de ces réformes
doit être arrêté très prochainement. Les ministres
y travaillent en ce moment, et ils tiennent cet
effet des conseils fréquents. Dès aujourd'hui il est
certain que l'un des articles du programme sera la
révision de la loi de 1842. Mais comme la question
île l'enseignement religieux sera-t-clle résolue,
c'est ce que j'ignore. Il existe deux courants dans
l'opinion libérale. Certains libéraux préconisent
l'application de l'article 8 de la loi de 1850 sur l'en
seignement moyen. Les ministres de tous les cultes
pourraient donner renseignement religieux aux
élèves aux jours et heures qui seraient fixés. L'école
serait ouverte aux ministres du culte professé par
les élèves, aussi bien aux prêtres catholiques
qu'aux pasteurs protestants et aux rabbins. Ce
mode de révision de la loi de 1842 a été indiqué
la Chambre par M. Rogier. D'attirés libéraux esti
ment qu'il faut aller plus loin et se borner donner
aux élèves toutes facilités pour qu'ils reçoivent
l'enseignement religieux au temple ou l'église.
Quel que soit le moyen auquel on s'arrête, le ré
sultat sera le même, car le prêtre catholique n'ira
pas dans une école ouverte aux ministres de tous
les cultes; son intolérance le lui inlerdil. Dans tous
les cas, l'inspection ecclésiastique sera supprimée.»
L'organe des vrais principes déclare qu'il est dé
cidé ne donner désormais son concours et ses
voix dans les élections qu'auicamlidals qui luidon-
neront de leur côté des garanties suffisantes de leur
dévouement sans réserve aux droits de l'Eglise et
la cause du salut social.
Voilà MM. Maloti, d'Ancthaneleousorls avertis.
Ils devront se soumettre l'Eglise ou se démettre
de leur mandat. Gageons qu'ils ne feront que rire
de celle menace, convaincus que le Journal de
Bruxelles suffira bien la lâche, du moment que
l'ullramontanisme ne leur oppose pas de concur
rents.
Si l'on pouvait pourtant en arriver là. la situation
serait au moins nette et le corps électoral saurait
n'en pas douter quel sort il expose nos institu
tions en env oyanl des épiscopaux dans les Chambres.
Jamais et nulle jHirt on n'a vu des catholiques
se déshonorer au nom de leur honneur en volant
pour des candidatures que leur conscience repous
sait.
Nous avons vu en Belgique les catholiques n.ar
cher bras dessus bias dessous avec les membres de
l'Internationaleet faisant cause commune avec
eux pour battre en brèche l'administration libérale.
En Allemagne, aux dernières élections, les ultra-
monlaius se sont alliés aux socialistes et ceux-ci
lie sont parvenus faire élire leurs candidats qu'à
l'aide du concours que les catholiques leur ont
donné.
C'est ainsi que jamais et nulle part on n'a vu
les catholiques voter poqr des candidatures que leur
conscience repousse. (Echo).
iT~ Ti~
AWSS.
DENIER DES ÉCOLES
Montant des listes^ précédentes,
16,931-44
V range,
10-70
Cuirassier,
1-65
Witte Klakken,
4-95
Verloren en terug gevonden,
0-50
Den schelen heeft zijn brood verdiend: (uit-
stapje naar Duinkerke),
1-84
Voor den Kaasboer die te Duinkerke Gei-
te-Korteletten geëten heeft,
0-25
Uni dat hij niet meer zoude zoeken achter
den lioed van L... C... en hij hem zelf op zijn
hoot'd hebben.
141,961-53
Dépenses jusqu'à ce jour, 13,913-59
En caisse, fi-. 3,4)37-94
La séance du Conseil communal du 7 Septembre
dernier a été marquée par un vote de grande impor
tance. La question des eaux, qui préoccupe depuis tant
d'années l'opinion publiquevient de recevoir une
solution. Le Conseil a décidé qu'il y a lieu de modifier
le système de distribution des eaux alimentaires,
aux fins d'en améliorer la qualité et d'en augmen
ter la quantité.
Comme moyens d'atteindre ce résultat, l'ensemble du
système adopté comporte
1° La conservation des deux étangs.
2° Leur dévasement"(à une époque qui pourra être
ultérieurement déterminée).
3° Alimentation de toute la ville par les eaux de
Dickebusch.
4° Construction d'un réservoir qui puisse être ap
proprié l'usage des deux étangs.
5° Etablissement d'une conduite-siphon de l'étang de
Dickebusch au réservoir
6° Application d'un système de filtrage.
7° Nouvelle canalisation qui puisse servir également
l'alimentation de la ville par les eaux de l'étang de
Zillebeke.
8° Combinaison des travaux de manière pouvoir
construire une Ecole de Natation.
Enfin, comme conséquence, l'assèchement des fossés
qui entourent la ville.
Comme on le voit, l'économie du système réside dans
l'alimentation par les eaux de Dickebusch seules.
L'étang de Zillebeke sera conservé comme appoint. Il
est du reste reconnu que les eaux de celui-ci sont de
qualité beaucoup inférieure celles de Dickebusch. La
question du dévasement a été réservée par le Conseil,
cette dépense assez considérable ne paraissant pas
devoir s'imposer immédiatement. En effet, les eaux de
Dickebusch qui serviront l'alimentation sont de bonne
qualité les causes qui contribuent surtout les rendre
moins bonnes sont leur séjour prolongé dans les fossés
et le mauv ais état des puits et conduites. Or, le système
de filtrage l'étang même l'arrivée des eaux en ville
par une conduite-siphon; leur séjour dans un réservoir
fermé etaéré, et leur distribution par une canalisation
neuve, sont des moyens plus que suffisants pour empê
cher la corruption des eaux et pour les maintenir dans
les conditions de salubrité nécessaire. Plus tard, le
système actuellement adopté pourra être complété par
le curage des étangs.
Pour nous, nous applaudissons sans réserve la dé
cision qui vient d'être prise.
Le déplorable système de distribution actuelle n'a
que trop longtemps vécu, et l'Administration commu
nale actuelle qui en décrète la fin a doté la ville d'un
grand bienfait: elle pourra inscrire avec orgueil le
vote du 7 Septembre 1878, parmi les actes les plus
utiles dont l'histoire de notre cité fasse mention.
(Communiqué).
A cause du mauvais temps, les Witte Klakken, n'ont
pas su donner leur concert Jeudi soir. Elles se propo
sent de le donner Dimanche prochain du midi 1 h.
Voici le programme.
1. Pas redoublé.
2. Fantaisie Fleurs d'Automne.
3. Valse.
4. Pot-Pourri Populaire.
5. Polka pour piston.
6. L'enclume, polka.
Société tic la C'oococde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Dimanche 15 Sept.
1878, 5 1/2 heures, par la musique du lr régiment de
ligne, sous la direction de M. Ch. Simar.
t. Le petit Duc, marche, arr. Ed. Simar.
2. La Bohémienne, ouverture, Balfe.
5. Caprice, polka pour clarinette, L. Mayeur.
4. Un jour d'été en Norwège, fantaisie, Wilmers.
5. Les Eburons, marche de concert, J. Simar.
6. Le rendez-vous de chasse, Rossini.
7. Tramwai, galop, Gobaerts.
Oo lit dans la Meuse de Liège.
Les journaux français oui parlé des épouvantables tortures
infligées, pendant treize ans, par un tailleur qu'on disait
Hollandais, du nom Van Nerhuin, sa pauvre enfant, la pe
tite Jeanne, qui, dès l'âge de 18 mois, avait en le malheur de
perd ru sa mère. Cet homme martyrisait sa malheureuse Glle de
puis sa plus tendre enfance;d'un coup pied dansles reins, il l'a
vait rendue bossue; il l'assommait chaque jour coups de poing
et pour couronner son œuvre, après lui avoir tordu un bras,
il l'avait achevéeou, du moins, croyait avoir consommé
cet épouvantable forfait d'un formidable coup de bâton
qui avait sortir l'œil gauche de sou orbite. L'assasin s'était en
suite dérobe par la fuite la responsabilité de son crime.
Détail affreux: Le crime fut révélé par l'odeur pestilentielle
s'exhalanl d'une ancienne et profonde blessure que l'enfant
portait la cuise et dans laquelle les vers s'étaient déjà mis.
C'est dans ce triste état que la pauvre Jeanne fut recueille
par des voisins charitables, qui ont donné la police pari
sienne les renseignements dont elle avait besoin pour recher
cher l'auteur du crime, l'étal de la malheureuse Jeanne ne
permettant pas de l'interroger.
Tout le quartier Sainl-Honoré, soulevé d'indignation par
un crime si épouvantable, s'était mis la recherche de ce
bourreau feroce, dont on eût fait peut-être justice sommaire
s il avait été découvert.
Eh bien, ce grand criminel ce nouveau Moyaux vient
d'être arrêlé en notre ville. Voici dans quelle circonstances.
Après avoir accompli son crime, Van Nerhnm avait quitté
Paris et était arrivé dimanche soir Liège, la recherche d'un
de ses frères, ouvrier mineur. Le soir, il finit par le découvrir
et le reconnaître il y avait onze ans qu'ils ne s'étaient vus
dans un cabaret-auberge, chez le sieur Lenaerts, rue Pier
reuse, où il jouait aux cartes avec d'autres ouvriers.
Van Nerhum logea cette nuit chez son frère, demeurant
avec sa femme rue Pierreuse, dans un quartier de la maison
occupée par M. H..., facteur des postes.