MEUBLES
MAISON
MEUBLES
PRIX DES CHARBONS
Me Arsène VAA EECKE.
ADJUDICATION DÉFINITIVE
notaire VAN EECKE, Wervicq.
MISE-A-PRIX
5 centiemen
de
NOTAIRE, A WERVICQ.
LE JEUDI, 26SEPTEMBRE 1878,
3 heures l'Hôtel du Lion Blanc,
Wervicq,
de:
Rue Sainte Barbe.
1° Une belle MAISON avec 6 ares
56 centiares de FONDS ET JARDIN
Occupée par M. Henri Leroux.
Rue des Vaches.
2° Une MAISON deux demeures
avec 2 ares 68 centiares DE FONDS
et JARDIN.
Occupée par Hollebeke et Catteau
Rue de la Madeleine.
3° Deux MAISONS contiguës et
autres Bâtiments avec 3 ares 30 cen
tiares DE FONDS et JARDIN.
Occupés par Catteau et Dekein.
Le long du pavé de Comines.
4° 1 hectare 16 ares 30 centiares
DE LABOUR, section D, n° 595 du
cadastre.
Occupés par Catteau, Lemenu et
Dekein 325 francs l'an et l'impôt.
Le long du chemin dit brigue
Molenstraet.
5° Une MAISON et autres Bâti
ments, avec 44 ares DE FONDS ET
LABOUR.
Occupés par Masquelin-Lernout
200 francs l'an et l'impôt.
6° 25 ares, 40 c. DE LABOUR,
section D, n° 666.
Occupés par Dekein, 60 francs
l'an.
Le long du pavé
de Comines-ten-Brielen.
7° Une FERME et 5 hectares 81
ares 60 centiares DE FONDS, JAR
DIN, VERGER et LABOUR.
Occupée par la veuve et enfants
Pype, 800 francs l'an et l'impôt.
8° Une petite FERME et 61 ares
42 centiares DE LABOUR.
Occupés par Bouten, 200 francs
l'an et l'impôt.
sur la Place.
9° Deux MAISONS contiguës avec
8 ares 14 centiares DE FONDS et
JARDIN.
Le long du chemin de XEcole.
10° 75 ares 30 c. DE LABOUR,
section B. n° 613.
Occupés avec l'art. 9, par Albrecht
et Guilbert, 300 fr. l'an.
Le long de Xancien chemin
de Comines Ten-Brielen.
11° 25 ares 20 c. DE LABOUR,
section B, n° 630.
Occupés par Deldicque, 54 francs
l'an.
A proximité du pavé de Houthem.
12° 06 ares 50 c. DE LAB0UR>'GaiiietteS)
Occupés par Cordier, 130 francs
l'an.
18° Un PRÉ DE LYS de 24 ares
20centiares, section, C, n°917A.
Occupé par Bonte-Delbecque35
francs l'an.
Titres et conditions de la vente en
l'étude du Notaire VAN EECKE,
Wervicq.
On peut aussi obtenir tous ren
seignements en l'étude du Notaire
LANNOY, Comines.
pris dans les magasins de
L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
section B. n° 894.
Occupés par Alexandre Six, 72
francs l'an.
Section de la chapelle d Epines
CHARBONS POUR SECHER
LE HOUBLON.
classe 31 fr. les 1000 kilos
id. 26 fr. id.
CHARBONS FRÊNES
pour poêles, etc.
Ie classe, 26 fr. les 1000
Gaillettins, 23 fr. kilos
CHARBONS DE MONS,
qualité extra.
Charbons fins 20-00
Par hectolitre Tout-Venant fr. 1-95 ^anhaverbeke-Vandamme.
13° Deux MAISONS contiguës et;BailI®tteue ir-
77 ares 60 centiares DE FONDS etjJç»uU-V^ant 23-50 les 1000 kilos
LABOUR, section A, n°s 504, 487,
496a et 496b.
Occupés par Lemahieu et Ghesquière,
190 francs l'an.
Le long du chemin Obiaux.
14° 37 ares 80 c. DE LABOUR,
section A, nos 557b et 563.
15° 22 ares 60 c. DE LABOUR,
section A, n° 466.
Occupés avec l'art. 14 par Lemahieu,
60 fr. l'an.
Section du Kruyseecke.
16° 59 ares 30 c. DE LABOUR,
section, A, n° 102.
Occupés par Vanbiervliet54 fr,
l'an.
Comines, section du Godshuys.
ETUDE
8 heures, la ferme occupée par
les enfants Leroy, WERVICQ,
le long du pavé de Gheluwe,
VENTE
INSTRUMENTS ARATOIRES,
Bestiaux et Récoltes.
6 heures, en l'estaminet Le Fau
con, WERVICQ, l'intervention
du Notaire DEVOS, au dit lieu,
avec 4 ares 40 centiares de Fonds et
Jardin en dépendants, située Wer
vicq, Place St. Martin.
Dernièrement occupée par Mme
ou sac. Fins, 1-65
par wagon de 5000 kilos et plus.
Gailletterie, fr. 33
Beau Tout-Venant,22 les 1000 k.
Fins, 18
livrés la Station.
BRIQUETTES,
pour Brasseries, Distilleries, Moulins
vapeur, etc.
(50 p. 100 d'économie sur la quan
tité de combustibles consumés)
25 fr. par 1000 kilos.
N. B. Les frais de transport do
micile ne sont pas compris dans les
comines, seenon au uoasnuys. r
17° Une MAISON et autres Bâti- Prl* C1-ae&sus;
mente avec 18 ares 07 centiares DE' p»ur ^«2* »dress«,à
FONDS et LABOUR section C, n08 M. A. VONCK-CLEMENT, rue de
Entrée en jouissance immédiate.
et jours suivants, chaque fois 8 heu
res, en la maison de M. Opswner-
Rouzé, rue Pompe-à-Feu, WER
VICQ,
Fente
964, 965 et 968c.
XEtoile, 4, Ypres.
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ii C est la Reine, souffle un officiir de la suite au soldat
ahuri.
Celui-ci balbutiait quelques aiots de remerciaient, lorsque
la Reine ajouta
Je crains bien que nos manufactures de tabac ne soient
pas bien bonnes.
Le soldat ouvre sa blague, et en fourrant une bonne pincée
de tabac entie les doigts délicats de la reine, il lui dit:
Chiquez-moi seulement ça, Madame, et vous verrez quelle
cochonnerie c'est
La ville de Termonde fêtera, les 22 et 29 Septembre
courant, I achèvement des travaux du barrage au confluent
de la Dendre et de l'Escaut.
Depuis un grand nombre d'années les administrations com
munales qui se sont succédés aux affaires, ont réclamé cet
important travail qui met un terme aux inondations périodi
ques de plusieurs rues de la ville, chaque forte marée.
Le barrage vient d'être complètement terminé, et celte
occasion, l'administration communale organise, aux jours in
diqués ci-dessus, un grand cortège historique composé de
plusieurs chars allégoriques.
Un assassinai, commis avec une résolution et une bru
talité effroyables, a jeté la semaine passée l'épouvante dans la
commune de -Marc-en-Barœul.
Un sieur D'Haene, barbier, qui entretenait avec la femme
Gallois des relations irrégulières, et qui, par suite de la légè
reté de sa maîtresse, était enclin des accès de jalousie en
gendrant souvent de grandes violences, avait fui récemment
en Belgique les conséquences d'une plainte déposée par celle-
ci.
La pauvre créature, il faut le dire, était en butte aux plus
détestables traitements, battue par sont amant quand elle ne
l'était pas par son mari. Le tribunal, jugeant par défaut, avait
condamné D'Haene, lequel est un fraudeur belge très connu
des douaniers et de plus repris dejustice. Le barbier, appre
nant en Belgique la condamnation qui le frappait, transporté
de fureur et de jalousie, résolut de se venger.
Il repassa la frontière dans la nuit de mercredi jeudi, re
vint Marcq, ingurgita un demi-litre degeuièvre et s'armant
d'un deses rasoirs se rendit au logis de la femme Gallois où il
épia le départ du mari. Quand celui-ci fut sorti, vers huit
heures du matin, D'Haene s'introduisit dans la maison, qui
est située au hameau dit du Puigatoire, par une fenêtre basse
qu'il enfonça.
La femme Gallois était encore au lit. D'Haene se précipita
sur elle, la saisit par les chevaux et l'arracha de sa couché.
Sans écouter ses supplications, sourd ses cris, il la traîna
demi nue sur le sol de la chambre et, lui tenant la tête soule
vée de la main gauche,il lui de la main dioite un terri
ble coup de rasoir qui trancha net le cou de la malheureuse.
Le crime commis, l'assassin s'enfuit dans la campagne, ha
gard, moitié ivre. Le corps de la victime fut retrouvé gisant
dans un lac de sang la tête ne tenait au tronc que par quel
ques lambeaux de peau. û'Haeue a été arrêté dans les champs,
dans le courant de la journée. Il a avoué son crime et sa pré
méditation avec le cynisme le plus révoltant.
La justice s'est transportée hier matin llarcq, avec M. le
docteur Follet, chargé des constatations légales.
La femme Gallois était âgée de32 ans etavait trois enfants,
dont le plus jeune n'a pas encore dix-huit mois.
Voici de nouveaux détails sur ce crime L'assassin a cer
tainement prémédité son forfait car mercredi soir, il a mon
tré son rasoir des amis en leur faisant entendre qu'il ne tar
derait de s'en servir.
Avant d'égorger la femme Gallois, D'haene dit Fenouil, a
arraché de ses bras sont petit enfant âgé de dix-huit mois, il
l'a ensuite jetée bas de son lit et lui a coupé la gorge
coups de rasoir.
L'attention des voisins a été éveillée par les cris épouvanta
bles des enfants de la victime. Quand ils accoururent, le crime
était consommé et un horrible spectacle s'offrit k leurs re
gards.
La femme Gallois était étendue sur le sol, baignant dans
son sang. La tête était presque séparée du tronc. Les cris des
enfants redoublaient. Quand au meurtrier, il avait pris la
fuite.
La nouvelle se répandit en un instant dans tout le village.
L-s autorités furent prévenues, et deux gendarmes de Tour
coing, se trouvant en tournée dans la commun'1, se mirent
la recherche du meurtrier, qui fut arrêté, h dix heures, sur
le territoire de Bondurs.
D'Haene n'a fait aucune résistance. Il avait l'air d'être fier
de son crime. Il a été écroué vendredi soir la maison d'ar
rêt de Lille.
Lundi a eu lieu l'Hôtel de Ville de Bruxelles, un mariage
comme on n'en voit peu.
Un fiacre avait amené de la maison d'arrêt un agent de
change de la ville, détenu préventivement pour crime de faux.
Un brigadier de la gendarmerie accompagnait le futur con
joint.
Le prisonnier et son gardien en habits bourgeois, gravirent
l'escalier d'honneur, taudis que la future et deux dames de sa
famillie, en toilette noire, attendaient l'arrivée de M..., dans
la salle des Mariages, où se trouvaient les quatre témons pris
parmi les employés de l'administration communale.
Les formalités de la loi civile s'accomplirent tristement;
la scène fut touchante. C'était tout un drame que le public
avait sous les yeux. C'est en sanglotant que les nouveaux
époux s'embrassèrent au moment où le prisonnier allait être
reconduit aux Petits-Carmes.
Le nommé Hille, âgé de 16 ans, demeurant canal au
Sucre, Anvers, était entré Dimanche soir vers 11 heures dans
un estaminet de la rue des Tonneliers, lorsque tout coup
la lainpe pétrole qui éclairait l'établissement éclata et Hille
reçut tout le contenu enflammé sur le corps, ce qui lui occa
sionna des brûlures très graves graves.
A. WERVICQ.
Mi. COMINES-TEN-BRIELEN,
situés la station du chemin de fer.
yietrès bo n-
ne qualité.
DU
Le mercredi 2.1 Septembre 1878,
DE
Le Vendredi 27 Septembre,
d'une très-belle
Le Lundi 30 Septembre
DE
ET MARCHANDISES NEUVES.