CAISSE DES PROPRIETAIRES.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT,
Banquier, rue de l Etoile N° 4.
La caisse des propriétaires émet des obliga
tions aux conditions suivantes:
Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2
1 10 4 3/4 °/0
primes, 4 1/2
équivalant 5 avec la prime de rembourse
ment.
Pour obtenir les titres ou avoir des rensei
gnements s'adresser
M. A. VONCK-CLÉMENT,
Seul agent, de la Société Ypres.
Les obligations de la Caisse des propriétai
res ont un double gage, les hypot
garantissent les prêts et le capita
ciété.
îèques qui
de la So-
DENIER DES ÉCOLES.
VILLE D'ïPRES. Conseil Communal.
bien que la chose n'ait pas tout fait passé inapper-
çue, puisqu'elle est venue jusqu'à mes oreilles.
Savez-vous bien que cette jeune dame avait ac
compli là un acte de vrai courage civil Il y a tou
jours de l'héroïsme pour une femme, et surtout en
France, rompre ouvertement avec la convention,
se permettre un de ces actes dont le monde dit
que cela rie se fait pas, être en un mot de son
opinion, quand cetteopiaion n'est pas celle des gens
comme il faut. Oui, c'est là une hardiesse bien rare,
et dont peu de personnes sont capables.
Francisque Sarcey.
La Flandre libérale, qui est d'ailleurs coutu-
mière du fait,vient de jouer un vilain tour au Bien
public. On sait qu'en 1864, M. Descamps, sou
mettant au Roi un programme politique approuvé
par toute la droite parlementaire, réclamait, entre
autres choses, la faculté de déplacer des fonction
naires dans l'intérêt de la marche régulière de
administration,et de révoquer ceuxquise montre
raient ouvertement hostiles. La Flandreobéis
sant évidemment une inspiration salanique, a eu
l'idée de rechercher ce que le Bien public avait
dit alors de cet article du programme de M. De
schamps. Or, la feuille sainte, dans son numéro du
8 Mai 1864, approuvait vigoureusement ledit arti
cle; elle trouvait que le simple bon sens faisait
pour ainsi dire une obligation au ministère de ne
pas maintenir des gouverneurs qui eussent été ses
adversaires politiques et l'eussent par conséquent
entravé et dépopularisé, et elle concluait en ces
termes
Tout ce que demandaient au Roi MM. Deschamps
et ses honorables collègues, c'était de ne point être ex
posés jouer au pouvoir un rôle de dupes et de niais,
incessamment combattus par les fonctionnaires dont ils
auraient eu le droit de réclamer le concours.
Le ministère actuel n'a pas voulu jouer un
rôle de dupe et de niais, et c'est pourquoi il a
appliqué en 1878 les principes que prônaient si
fort les cléricaux en 1864.
On dit que deux projets de loi. en préparation
au ministère de la guerre, seront déposés sur le
bureau de la Chambre au commencement de la
session.
D'abord, celui ayant pour objet la création d'un
corps de réserve comprenant, trente mille hommes.
Les hommes, appelés former celle réserve seront,
dit-on, les gardes-civiques ayant 21 51 ans. On
dit aussi, qu'il y aura pour la garde-civique un
budget spécial.
Ensuite un projet portant augmentation des
pensious militaires. Le ministère libéral débutera
ainsi par un acte de justice.
11 est heureux pour les militaires pensionnés que
les hommes en qui ils avaient d'abord mis leur
confianee, gagnés qu'ils étaient par des promesses
fallacieuses, n'aient pas conservé le pouvoir; leur
attente aurait encore cté longue, et peut-être n'au-
raient-ils jamais obtenu que de l'eau bénite de
cour. X.
Nous avons raconté les mésaventures judiciaires
de M. le doyen de Virginal la suite des injures
qu'il avait fait pleuvoir du haut de la chaire sur la
tète de M. Jacquet.
Il paraît que l'expérience ne l'a point rendu
plus sage et qu'il n'a rien eu de plus pressé que de
recommencer sur de nouveaux frais.
On annonce, en effet, qu'une nouvelle plainte
vient d'être déposée contre lui au parquet de Ni
velles par les notables de Virginal,au nombre des
quels figurent tous les conseillers communaux, sauf
le bourgmestre.
M. le curé aurait encore donné libre cours en
chaire ses aménités chrétiennes, et l'on en donne
l'échantillon suivant: Le péché que l'on commet
en assassinant un homme, aurait affirmé cet évan-
gélique pasteur, est moins grave que celui que l'on
fait en votant pour les libéraux, car en tuant un
homme on ne lue qu'un corps, tandis qu'en volant
pour les libéraux, on perd sou àine.
On peut se procurer chez M. Ange Van Eeckhout,
imprimeur-libraire, rue de Dixmude, 39, au prix de
fr. 0-25 cent, des billets pour une grande Tombola, or
ganisée par le Comité Tournaisien du Denier des Ecoles.
Cette Tombola comprend un grand nombre de lots
très-importants, parmi lesquels une prime d'une valeur
de fr. 1000.
N. B. Il est faitau profit du Denier des Eco
les Laiques d'Ypresune remise de 20 °/0 sur le
prix des billets vendus.
Séance publique Samedi 5 Oct. 1878, 5 h. du soir.
ORDRE DU JOUR.
1. Communication de pièces.
2. Règlement du musée.
3. Demande des Hospices pour ester en justice
4. Budgets 1879 des fabriques d'Eglise.
5. Approbation des comptes de la fondation Al
phonse Vandenpeereboom.
6.Demandes de subside.
7. Dépôt du rapport de l'exercice 1877.
Vol de grand chemin près de Fétinne. Un
vol d'une audace extraordinaire a été commis, Lundi, entre 7
et 8 heures du soir, non loin de l'église de Fétinne.
M. Jean Didden, ouvrier peintre, demeurant Grivegnée,
rue Kinet, revenait Lundi soir de Seraing, où il avait été tra
vailler. 11 se trouvait dans le chemio assez isolé qui conduit
du Rivage-en-Pol Fétinne, lorsqu'il fut arrêté par trois mal
faiteurs qui se jetèrent sur lui et lui dérobèrent sa montre
en argent.
Ces audacieux coquins le déshabillèrent pour ainsi dire
complètement pour fouiller ses vêtements et voir s'il n'avait
pas d'argent sur lui. Heureusement, il n'était porteur que
de quelque menue monnaie.
Ayant constaté la chose, les voleurs lui remirent ses vête
ment et prirent la fuite.
L'armée comprend encore dans ses rangs un grand
nombre de volontaires, engagés avant l'âge de seize ans et
dont l'engagement est entaché de nullité aux termes de la
juriprudence de la Cour de cassation.
Le ministre de la guerre vient de décider le renvoi dans
leurs foyers de ceux de ces jeunes gens qui refuseraient de
signer un uouvel engagement.
Les perdrix sont très rares cette année en Angleterre.
Comme chez nous, les temps pluvieux au commencement de
la saison ont détruit beaucoup de couvées, notamment sur
les basses terres, où il n'y en a guère plus qu'à la fermeture,
en Février.
Par contre, les faisans sont très nombreux, et promettent
pour le Octobre une saison exceptionnellement bonne.
Quel est donc le panier de fruits où l'on n'en trouve
points de gâtés
Parmi tous ces braves ouvriers de la province et de l'étranger
que les gouvernements font venir aujourd'hui gratuitement
Paris l'occasion de l'Exposition, il s'en est trouvé deux qui ne
tenaient guère visiter le Champ de Mars. Depuis leur arrivée,
ils n'ont cessé de visiter les principaux magasins, où l'un fai
sait le guet tandis que l'autre empiis«ail ses-poches. Mercredi,
seulement, on a mis fin leurs exploits en les arrêtant tous les
deux au moment où le guetteur soulageait les poches de son
camarade.
Ces ouvriers, dont l'un se nomme Devaux et l'autre Boyard,
sont Belges. A leur domicile de passage, 5, boulevard d'Enfer,
on a saisi les éléments d'un véritable magasin.
Le gouvernement de l'Australie du Sud vient d'instituer
une prime de 100,000 fr. au profit de l'inventeur de la meil
leure machine agricole qui tout en offrant les avantages de la
moissonneuse, pourrait accomplir eu même temps toutes les
opérations nécessaires pour permettre, sur le terrain même,
le nettoyage et la mise en sacs du froment récolté.
Le concours esi ouvert aux interventeurs de tous les pays
et aura lieu Adélaïde en Décembre 1879.
Le programme du concours dont il s'agit pourra être con
sulté, par les intéressés au déparlement des affaires étrangères
(direction du commerce et des consulats).
M. Philippe Bertrand, fils du général, aide-dc-camp de
Napoléon 1er, s'est suicidé Milan.
M. Philippe Bertrand était établi depuis longtemps dans
celte ville. (Havas).
Un affreux malheur est arrivé, Anvers, Samedi dans
la soirée.
La nommée Rosalie De Saer, âgée de 13 ans, demeurant
dans la Longue rue des Aulnes, ayant renversé une lampe
pétrole, a reçu le liquide enflammé sur le corps.
Bientôt le feu s'était communiqué a ses vêtements; la mal
heureuse enfant, après avoir reçu les premiers soins d'un mé
decin, a été transportée l'hôpital, où elle est morte dans la
cuit des suites de ses affreuses brulures.
Un terrible malheur est arrivé Clermont-lez-VValcourt.
Deux enfants jouaient dans la maison sous les yeux de leur
mère, lorsque l'un deux fit tomber un fusil appendu la mu
raille; le coup partit et la pauvre femme reçut toute la charge
dans le dos. Le lendemain soir, elle succombait après une lon
gue journée de souffrances atroces.
On a trouvé vendredi matin dans la Canche, 300 mè-
de Beutin, prèsElaples, en France, le cadavre d'une femme in
connue, de soixante-dix ans, coupée en huite morceaux.
Le crime a été commis la nuit sur la route d'Etables Mon-
treuil. Le corps a été trouvé cinq mètres de la gare de Beu
tin. La tète, les bras, les jambes sont séparés du tronc. On
a trouvé, sur la victime, soixante francs environ. La police
croit être sur la piste de l'auteur de cet épouvantable forfait.
On écrit de Rome la Republique française qu'un
moine, âgé de quarante-cinq ans, vient de se livrer au der
niers outrages sur une pauvre petite fille de dix ans.
Ce moine, natif de Frascati, habitait un couvent de Caprie-
to, la patrie de Léon XIII, et était déjà tristement célèbre
pour ses intrigues avec des femmes mariées du pays. Ce crime
serait peut-être resté ignoré, comme malheureusement bien
d'autres de ce genre, si la pauvre victime n'avait eu se plain
dre de souffrances atroces qui ont permis ses parents de
constater l'exislance d'une affection immonde.
Les autorités, averti's par le père de la victime,ont procédé
si lentement que le moine a eu le temps de prendre le large
et l'heure qu'il est, il se trouve déjà l'étranger.
La conscience publique est indignée et réclame du gouver
nement une punition sévère contre les agents de l'autorité pu
blique qui, pour être agréables l'autorité religieuse, ont
assuré l'impunité d'un crime si odieux.
La police de Saint-Gillis vient d'arrêter deux individus
en flagrant délit d'émission de fausse monnaie.
1
Le train de Bruxelles a écrasé et tué, Dimanche soir,
Bruges, un malheureux qui avait voulu traverser la voie fer
rée avant le passage du train.
Le brave major Beeckmans, promu au grade de lieute-
colonel, par arrêté royal du 25 Septembre dernier, est un
des nobles de Waterloo.
Agé de 84 ans, il a conservé toute la verdeur juvénile et il
espère pouvoir rendre encore d'utiles services sa patrie.
Le Roi Léopold 1" l'avait décoré des «signes d'officier de
son ordre.
Les gens que leur profession n'oblige pas parcourir
Paris toute heure de jour et de nuit, se figureraient difficile
ment qu'il y a, au bas mot, chaque nuit, dans Paris, dix
quinze mille personnes qui couchent la belle étoile,