CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Théâtre de Bruges. Chasse. - Affût et lacets la bécasse. -1878. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. (Avenir des Flandres). Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de IEtoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes: Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 10 "4 3/4 °/0 primes, 41/2 °/0 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. Nous avons annoncé dernièrement, dit lEchodu Parlement, d'après le Bien public, qu'à la suite d'un pèlerinage Rome. des hommes dévoués la cause de l'Eglise avaient conçu le projet d'in troduire et d'acclimater en Belgique la Société des intérêts catholiques, qui se propose de préparer les restaurations de l'avenir. Ce projet est au jourd'hui réalisé. La Société des intérêts catholi ques est fondée Gand et le Bien public uous apprend qu'elle vient de recevoir de précieux en couragements. Mgr. Bracq, évêquede Gand, a dai gné approuver le but de la nouvelle œuvre et bénir ses fondateurs. De son côté, le cardinal Dechainps, archevêque de Malines.a bien voulu, en réponse l'envoi qui lui a été fait du règlement de la nouvelle Société, écrire une lettre dans laquelle il dit que la nouvelle œuvre répond parfaitement la situa tion faite l'Eglise ou plutôt la guerre qui lui est déclarée. Le cardinal Dechamps loue également la Société des intérêts catholiques de ce qu'elle veut être fidèle aux recommandations de Pie IX et de Léon XIII sur la soumission due l'épiscopat. la hiérarchie divinement établie et unie au saint- siége. et aussi de ce qu'elle veut rester unie, ainsi que le prouve son règlement, avec les asso- dations catholiques déjà existantes et en particu- lier avec l'Union conservatrice et constitution- nelle. Le Journal de Bruxelles emboîte la note du Bien public, il ajoute L'idée et les statuts de cette société sont empruntés une œuvre du même genre qui rend de grands services en Italie. Approuvée par deux pasteurs d'une sagesse exemplaire, la nouvelle société portera, nous en som mes persuadés, les meilleurs fruits. On ne saurait trop, multiplier les associations de ce genre, surtout celles qui annoncent, comme l'a remarqué l'archevêque de Malines, leur intention formelle de venir en aide aux utiles associations qui déjà fonctionnent chez nous, au grand avantage des intérêts religieux et civils des ca tholiques belges. Pour mieux apprécier l'importance de l'adhésion, que l'organe de la droite parlementaire donne la Société des intérêts catholiquesil faut se rappe ler que c'est surtout la politique du Journal de Bruxelles que celle Société est destinée combat tre. Tandis que le Journal de Bruxelles veut imposer au parti clérical la direction des hommes politiques qui siègent dans la minorité la Chambre et au Sénat, la Société des intérêts catholiques s'est placée sous l'obéissance directe des membres du clergé. Les membres du comité directeur, porte un article des statuts, n'ayant en vue que la défense des droits de l'Eglise, prennentl'engagement de ne jamais agir contre la volonté de l'autorité ecclésiastique. La Socicté des Intérêts catholiques pèsera sur les délibérations de Y Association conservatrice de Gand de manière faire entrer au Sénat, la Chambre des représentants et dans les autres corps électifs des catholiques fermement décidés pren dre pour base de leur politique la défense des droits de l'Eglise, et pour but immédiat de leurs efforts la revendication énergique et complète des libertés inscrites dans la Constitution belge en fa\eur des catholiques. En d'autres termes, on veut rem placer les hommes qui représentent actuellement le parti clérical la Chambre et au Sénat par des partisans de l'affirmation totale, afin de res taurer le règne social de N. S. Jésus-Christ. L'adhésion du Journal de Bruxelles prouve une fois de plus l'accord qui existe entre les divers organes du parti clérical il n'y a plus entre eux le moindre dissentiment dès qu'il sagit de se placer sous la crosse des évéques pour préparer les res taurations de l'avenir. Décidément nous croyons que le mauvais sort qui. depuis quelques années, avait été jeté au théâtre de notre ville est conjuré et que nous tenons eoiiu une troupe qui donnera d'agréables soirées et ramènera dans notre jolie salle le public qui s'en était éloigné. La représentation de Jeudi dernier nous con firme dans cette idée. Jamais la Fille du Régiment u'a été aussi bien jouée et chantée ici. Tous les artistes ont concouru un ensemble parfait. Mlle Bureau a fait un brillant début. Elle s'est montré; dans le rôle de Marie, aussi habile comé dienne que bonne chanteuse. Sa voix est étendue, pure, sympalique. Aussi dès son premier duo avec Sulpice a-l-elle conquis le public qui ne lui a pas marchandé les applaudissements pendant tous le cours de la représentation et surtout après l'air Salut la France! M. Mercier, plus l'aise et moins ému que di manche, a plu et a été applaudi dans le rôle de Tonio. et M. Van Damme a été très bien dans ce lui de Sulpice. Quant la marquise de Bcrkentield, bien que pas assez mûre pour ce rôle, elle s'en est bien acquittée, comme M. Blinval dans celui d'Horlensius. Le succès des artistes s'offirmera dimanche dans le Barbierqui sera donné avec la Fille Terrible et Brouillés depuis Wagram. L'annonce d'une série de représentations du Tour du Monde a déjà produitson effet; chacun voudra se payer une soirée émouvante, charmante, diver tissante au possible. (Journal de Bruges Le Tour du Monde. MM. Staveaux et Van Damme voulant donner, dès le début de la campagne, la plus grande variété aux représentations et une vive animation notre théâtre, ont traité pour une série de représentations successives du TOUR DU MONDE, celte pièce- féerie qui a eu un succès si colossal Bruxelles. Eh bien, le Tour du Monde, nous sera offert tel qu'il a été représenté Bruxelles, avec ses dé cors, ses trucs, ses machines, son navire, son che min de fer, ses ballets et jusqu'à son éléphant! Nous ne dirons pas que tout Bruges, mais que toute la province accourra, pour assister cechar- mant spectacle. Nous sotnmes convaincus que nos directeurs seront récompensés des efforts qu'ils font dans l'intérêt de nos plaisirs. A dater du 15 de ce mois jusqu'au 20 Novem bre prochain inclusivement, il pourra cire fait usage de lacets, trois crins de cheval au plus, destinés prendre la bécasse dans les bois d'une étendue de 10 hectares au moins, situés dans les provinces de Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Narnur. Toutefois, l usage de ces lacets est interdit, dans une zone de 50 mètres, partir de la lisière des bois de 10 20 hrclores, et de 100 mètres, par tir de la lisière t'es bois d'une plus grande étendue. Pendant le même laps de temps, l'affût la bé casse est autorisé dans les cantons de Chimay et de Beaumont (Hainaut), dans la province de Lu xembourg, ainsi que dans les parties des provin ces de Namur et de Liège situées sur la rive droite de la Sambre et de la Meuse. Cet affût ne pourra être pratiqué que le soir, pendant quinze miuutes, après le coucher du so leil, dans l'intérieur des bois de 10 hectares au moins et par les propriétaires de ceux ci ou leurs ayants droit. D'après le désir exprimé par M. le Gouverneur lui- même, sa visite officielle en notre ville a été retardée au Lundi 21 Octobre. Dimanche dernier, 11 heures du matin, a eu lieu l'Hôtel-de-Ville la remise de la décoration ouvrière accordée par arrêté royal du 25 Septembre dernier au sieur Emile Delobel, ouvrier-bijoutier chez M. Pickhout, orfèvre en cette ville. Toute la société de Secours Mutuels était présente la cérémonie était présidée par M. le Bourgmestre, Présidentd'honneur de cette société. Un grand nombre de concitoyens et de dames assis taient la séance. C'est, devant cette nombreuse as semblée que M. le Bourgmestre a donné lecture de l'arrêté royal, a complimenté le sieur Delobel et lui a attaché sur la poitrine la décoration que le Gouverne ment vient de lui décerner en récompense des longs, fidèles et intelligents services qu'il a rendus son pa tron pendant environ 25ans. La musique a exécuté la Brabançonne, et l'assistance visiblement émue a fait retentir les salles de ses chaleureux applaudissements. M. Pieters, Président de la société, au nom des cama rades du sieur Delobel, Ta félicité son tour, et après un échange de cordiales poignées de main, la séance a été levée. Vraie fête de famille, qui inspire les meilleurs senti ments dans la foule et ressert de plus en plus les liens d'affection entre l'autorité et les administrés. Rectification tl'uae Mtectiflcatiot* Lire, dans notre dernier numéro, dans notre appré ciation du portrait de M. Eric Bouckenaere, peint par M. A. Bôudry Ce jugement impartial seranous n'en doutons pas, RATIFIÉ par les nombreux visi teurs qui, ele Au lieu de Ce jugement impartial seraRECTIFIÉetc. Comme on nous Ta fait dire, par plaisanterie d'atelier, sans doute. Oh! les protes Un jeune homme employé la station de Courtrai, qui était entré, Mercredi 2 Août, avec quelques amis, dans un estaminet de la ville, s'est trouvé tout coup isolé de ses com. pagiions et frappé lâchement l'aide de chaises, de cannes et de verres bière. Son état inspire les plus vives inquiétudes. Le parquet est saisi de l'affaire, et l'on espèce qu'une prompte punition atteindra les coupables. Une jeune fille de vingt et un ans, nommée Marie D..., demeurant rue de Palestro, Paris, avait appris la mort pres que subite d'un jeune homme de son pays qui devait prochai nement l'épouser. Elle en conçut un si violent chagrin qu'elle résolut de se faire mourir. Marie D... a été trouvée saus vie dans sa chambre. Elle s'était asphyxiée l'aide du gaz acide carbonique. Elle tenait encore dans sa main crispée la lettre bordure noire qui lui annonçait le décès de son futur. La direction du Bureau Veritas vient de publier la sta tistique suivante des sinistres maritimes, signalés pendant le mois d'Août concernant tous les pavillons. Navires voiles signales perdus: 33 anglais, 15 français, 10 américains, 8 allemands, 7 rép. Nicaragua, 4 rép. Guate mala, 4 norvégiens, 3 chiliens, 3 hollandais, 3 italiens, 2 grecs, 1 danoins, 1 espagnol, 1 portugais, I russe, 1 suédois, 4 pavillons inconnus; total: 101. Dans ce nombre est com pris I navire supposé perdu par suite de défaut de nouvelles. Navires vapeur signalés perdus: Sanglais, 1 belge, 1 français, 1 italien total: 6.

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2