POÊLES,CALORIFÈRES
PRIX DES CHARBONS
L'HISTOIRE ANCIENNE
CAISSE GÉNÉRALE
Acla Sanclorum.
Chronique Judiciaire.
Pour la saison d'hiver,
et Foyers ordinaires et de iuxe
NOTIONS SOMMAIRES
des assurances centre l'incendie.
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Arthur DEVARVER,
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tv
Le 27 Septembre, vers I beè^dti matin, une incendie
a éclaté Vormczccle et a mis en cen^es une meule de seigle
appartauant au sieur Fivez, Ch. Le; îertes s'élèvent 30 fr.
Rien n'était assuré.
La nuit du 2G au 27 Septembre, des malfaiteurs se sont
introduits, au moyen d'effraction, dansl'élable du sieur M inné,
Westoulrr, et y ont enlevé 18 lapins, évalués 27 fraocs.
La dani'' P..., rentière, avait depuis plusieurs années
joli service une jeune femme de chambre nommée Advienne,
dont elle était alisfaite sous tous les rapports. Telle était sa
confiance dans celte fi le, mod. steet pi use, qu'elle laissait les
clefs h tousses meubles, même une armoire renfermant
presque toute sa loriuiie en mi es au poi leur, plus quelques
miliei s de francs en billets de banque et rouleaux en pièces
d'or.
Ayant d'autres fonds pour ses dépenses courantes, elle ne
touchait que très-ran ment cette réserve.
Un jour, après un congé qui lui avait été accordé pour aller
dans son pays, Adrienne raconta sa maîtresse qu'elle allait
se marier; elle avait trouvé, disait-elle, un parti Irès-convena-
ble: un garçon de sort village, nommé Pierre Durand, posses
seur d'un quartier de vigne, d'un champ, d'une maisonnette,
etc. et attendant un petit héritage. Elle ajoutait que son futur
allait venir et qu'elle le lui présenterait.
La dame lui exprima ses vifs regrets d'être obligée de la
quitter, mais la félicita en même temps sur sa nouvelle desti
née, promettant de lui donner des marques de son intérêt.
Elle fil udc réception des plus gracieuses au futur qui,bien qu'il
ne parlât que de ses cultures, n'avait pas trop l'air paysan
elle combla la future de cadeaux, assista la cérémonie et of
frit au jeunes époux le repas de noces dans un restaurant du
boulevard.
Le soir elle les accompagna la gare d'Orléans.
Les jeunes mariés allaient s'établir au village d'Egreville.
La dame P..resta en correspondance avec eux.
Sur ces enlrefaits, une acquisition qu'elle eu faire la dé
termina h puiser dans son fonds de réserve. Grande fut sa slu-
défaction en constatant la disparition d'une dizaine d'actions
deëOOfr. Les liasses de billets de banque avaient aussi subi
une diminution ainsi que les rouleaux d'or, sur chacun des
quel on avait prélevé cinq ou six pièces. Le déficit s'élevait en
totalité près de 20,000 fr.
Depuis le départ de la cainériste-modèle, la dame P...avait
rigoureusement tenu ses meubles fermés la clef. Seule donc
Adrienne pouvait être soupçonnée. Plainte fut portée. On
écrivit h Egreville. Le nouveau ménage y était inconnu. A for
ce d'investigations, on découvrit les coupables dans une
commune des environs de la capitale ils avaient acheté un
fonds de restaurant dont ils avaient payé la moitié du prix
sur la somme volée.
Quant la correspondance avec la dame P., elle partait de
Paris l'adresse d'un ami des époux, qui réexpédiait les let
tres d'Egreville Paris.
A la suite des constatations, les coupables ont été mis a la
disposition de la justice.
Les frères P..., fils d'un fossoyeur du Père La Chaise
sont partis de Paris, Lundi dernier, Auxerre (Yonne).A leur
arrivée dans le pays, ils se sont rendus au domicile de leurs
grands parents et les ont assassinés coups de couperet, in
strument qu'ils avaient importé avec eux. Après avoir enlevé
tout l'argent et les objets qu'ils pouvaient dissimuler, ils ont
repris le train de Paris. L'aîné de c. s diiix garnements a été
arrêté au moment où il travaillait avec son père creuser une
fosse; ce bandit n'a que 25 ans, et son frère n'en a que 18.
Tous deux étaient soi-.lisant garçons bouchers.
Voici, d'après la Constitution de l'Yonne, quelques dé
lai s -ur ce crime
u Les époux Mon au. âgés de 81 et 82 ans, habitaient,
dans la commune de Si-Cyr, l'entrée d'Auxerre, dans un
cul-de-sac, une petili maison un étage ils couchaient au
rez-le-chauss.v. Les assassins se sont introduits dans la maison
par l'étage supérieur, après avoir bu, au préalable, de l'eau-
de-vie dans la cave, dont la porte était restée ouverte. La
femme a eu la tête presque détachée par un seul coup de cou
teau. Le vieillard a été, lui aussi, frappé avec une sorte de
rage qui ne peut avoir été inspirée que par l'ivresse.
Le couteau trouvé a côté de ces malheureux s'était heurté
contre un os et avait la pointe recourbée. Néanmoins, le
meurtrier avait contiuué frapper avec frénésie, car côté de
trois blessures profondes et mortelles, le corps porte l'em
preinte d'une vingtaine de coups qui n'ont fait que des con
tusions sanglantes.
Les meurti iers, après avoir accompli leur exécrable for
fait, ont eu l'audace et le cynisme d'échanger leurs vêtements
coutre des vêtements du sieur Moreau. Ils avaient allumé uue
chandelle, mais ils avaient placé des jupons devaut les vitres,
afin de ue potul attirer l'atlculiou de quelquejpassaut. La malie
a été ouverte et porte l'iuléneur des traces de sang; les
misérables ont eu l'idée de manger. Du reste, au premier
étage, ou a trouvé 1rs coquilles de sept ou huit oefs, mangés
crus.
Le vol a été incontestablement le mobile du crime. Tout
était bouleversé daus la chambre. Les époux Moreau avaient
touché récemment le prix d'une obligation du Crédit fooci<r:
les assassins ont enlevé l'argent qui pouvait se trouver dans
lés tiroirs. Cependant, un billet de mille francs, placé entre
les pages d'un livre, a échappé leur effroyable cupidité. Et
ce livre a été feuilleté par eux. 11 porte des traces de sang.
Dans leur hâte, les misérables n'ont pu le découvrir.
Encore un futur martyr
Dans notre numéro du 26 mai dernier, nous avons narré
certaine histoire de faux eu écritures commis parcerlain vicai
re d'une commune rurale des environs de Bruxelles.
Le héros de cette histoire vient d'être renvoyé devant le
tribunal correctionnel.
Il s'appelle Joseph Michiels, vicaire Woluwe-Saint-Etieu-
ne.
Il est accusé d'avoir commis des altérations et des faux dans
le registre des délibérations du Conseil de fabrique de la pa
roisse de Woluwe-Sainl-Elienne.
La cour de cassation, chambre des vacations était saisie hier
de l'examen du pourvoi en nullité formé par le curé De Seure,
de la commune de S'-Génois, contre un arrêt rendu le 24
août dernier par la chambre correctionnelle de la cour d'ap
pel de Gand condamnant cet ecclésiastique quatre peine* de
15 jours de prison chaque et de 26 fr. d'amende, ainsi qu'a
2,000 fr. de dommage-intérêts envers les enfants de feu l'an
cien échevin Delbecque, de S'-Génois, qui s'étaient portés par
tie civile au procès; plus 100 fr. pour frais de publicité de
l'arrêt dans les journaux, et 100 fr. pour frais d'affichage de
c l ariél dans la commune de S'-Genois.
Le rappu'i -ur la procédure a été fait par M. le conseiller
D-1 court.
Mc Van ll.ervliet, de Courlrai, a développé devant la cour
suprême les moyeus invoqués l'appui du pourvoi, et coosis-
slaul prim ip.iiemmt soutenir l'illégalité de l'intervention
de la partie civile au procès.
Les avocat d.s défendeurs, M" Emile D.niut, avocat la
cour de cassation, et Dubois; du barreau de Gand, ont combat
tu les moyens proposés, et il en a été de même de la part du
ministère public, représcnié par M. le premier avocat-géné
ral âlesdach de Ter Kiele.
La cour, après une courte délibération, a rendu un arrêt
qui rejette le pourvoi et condamne le demandeur aux ilépétis.
ŒUVRES 1>E JU1ES KLEIN.
Sous ce titre piquant: Pommes de Voisines! Jules
Klein publie uue nouvelle et irrésistible valse qui obtient
Paris un incontestable succès. Toutes les qualités mélodiques
de l'auteur des valses célèbres Fraises au Champagne
Lèvres de Feu, Patte de VeloursLarmes de Cro
codileCerices Pompadour, M"' Printemps, Pazza
d'Amore, sont prodiguées dans cette œuvre ravissante qui
sera certainement la grande fureur de l'hiver.
Les autres créations de Jules Klein Cœur d'Artichaut,
Peau de Salin, Truite au Perles, Tête de Linotte
polkas, France Adorée! marche nationale, u Radis Roses,
mazurka et J. Klein-Quadrille continuent faire les déli
ces de nos salons et de nos concerts.
Quand nous aurons recommandé nos lectrices Petits
Soupers, bouquet de valses cueilli par Jules Klein dans son
parterre constellé de fleurs mélodiques, nous leur aurons
signalé le répertoire en vogue de la saison musicale.
Prix de chaque œuvre. Piano seul: 2 fr. 50 c. Qua
drille; 2 fr. Mélodies (Rayons Perdu, Bo/rcarole, Sou-
pirset Baiser,) I fr. 70. Valses chantées (Fraises au
ChampagnePazzaLarmes de Crocodile, Cerices
Pompadour,) Ht. 50 c. Envoi franco contre timbres-pos
te adressés Deliège, magasin de musique, 94, rue de la
Montagne, Bruxelles.
A l'Exposition universelle de Paris, dans le compartiment
de l'Algérie, on voit un magnifique lion empailé, qu'une ins
cription spéciale signale comme ayant été tué par M. Pertui-
Set.
Devant la dépouille du roi des fauves, deux visiteurs sont
arrêtés:
Quand on les a tués, les lions, qu'est-ce qu'on en fait?
On les mange, parbleu
Manger du lion? Je n'ai jamais entendu parler de ça!...
Non El le saucisson de lion, avec quoi est-ce qu'on le
fait alors? Avec les pattes de grenouille?
On joue Cartouche Z... (département de la Cha
rente-Inférieure).
L'affiche porte:
Les rôles de voleurs seront remplis par des amateurs de
la ville.
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