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Telle était sa confiance dans celte fi le, mod. steet pi use, qu'elle laissait les clefs h tousses meubles, même une armoire renfermant presque toute sa loriuiie en mi es au poi leur, plus quelques miliei s de francs en billets de banque et rouleaux en pièces d'or. Ayant d'autres fonds pour ses dépenses courantes, elle ne touchait que très-ran ment cette réserve. Un jour, après un congé qui lui avait été accordé pour aller dans son pays, Adrienne raconta sa maîtresse qu'elle allait se marier; elle avait trouvé, disait-elle, un parti Irès-convena- ble: un garçon de sort village, nommé Pierre Durand, posses seur d'un quartier de vigne, d'un champ, d'une maisonnette, etc. et attendant un petit héritage. Elle ajoutait que son futur allait venir et qu'elle le lui présenterait. La dame lui exprima ses vifs regrets d'être obligée de la quitter, mais la félicita en même temps sur sa nouvelle desti née, promettant de lui donner des marques de son intérêt. Elle fil udc réception des plus gracieuses au futur qui,bien qu'il ne parlât que de ses cultures, n'avait pas trop l'air paysan elle combla la future de cadeaux, assista la cérémonie et of frit au jeunes époux le repas de noces dans un restaurant du boulevard. Le soir elle les accompagna la gare d'Orléans. Les jeunes mariés allaient s'établir au village d'Egreville. La dame P..resta en correspondance avec eux. Sur ces enlrefaits, une acquisition qu'elle eu faire la dé termina h puiser dans son fonds de réserve. Grande fut sa slu- défaction en constatant la disparition d'une dizaine d'actions deëOOfr. Les liasses de billets de banque avaient aussi subi une diminution ainsi que les rouleaux d'or, sur chacun des quel on avait prélevé cinq ou six pièces. Le déficit s'élevait en totalité près de 20,000 fr. Depuis le départ de la cainériste-modèle, la dame P...avait rigoureusement tenu ses meubles fermés la clef. Seule donc Adrienne pouvait être soupçonnée. Plainte fut portée. On écrivit h Egreville. Le nouveau ménage y était inconnu. A for ce d'investigations, on découvrit les coupables dans une commune des environs de la capitale ils avaient acheté un fonds de restaurant dont ils avaient payé la moitié du prix sur la somme volée. Quant la correspondance avec la dame P., elle partait de Paris l'adresse d'un ami des époux, qui réexpédiait les let tres d'Egreville Paris. A la suite des constatations, les coupables ont été mis a la disposition de la justice. Les frères P..., fils d'un fossoyeur du Père La Chaise sont partis de Paris, Lundi dernier, Auxerre (Yonne).A leur arrivée dans le pays, ils se sont rendus au domicile de leurs grands parents et les ont assassinés coups de couperet, in strument qu'ils avaient importé avec eux. Après avoir enlevé tout l'argent et les objets qu'ils pouvaient dissimuler, ils ont repris le train de Paris. L'aîné de c. s diiix garnements a été arrêté au moment où il travaillait avec son père creuser une fosse; ce bandit n'a que 25 ans, et son frère n'en a que 18. Tous deux étaient soi-.lisant garçons bouchers. Voici, d'après la Constitution de l'Yonne, quelques dé lai s -ur ce crime u Les époux Mon au. âgés de 81 et 82 ans, habitaient, dans la commune de Si-Cyr, l'entrée d'Auxerre, dans un cul-de-sac, une petili maison un étage ils couchaient au rez-le-chauss.v. Les assassins se sont introduits dans la maison par l'étage supérieur, après avoir bu, au préalable, de l'eau- de-vie dans la cave, dont la porte était restée ouverte. La femme a eu la tête presque détachée par un seul coup de cou teau. Le vieillard a été, lui aussi, frappé avec une sorte de rage qui ne peut avoir été inspirée que par l'ivresse. Le couteau trouvé a côté de ces malheureux s'était heurté contre un os et avait la pointe recourbée. Néanmoins, le meurtrier avait contiuué frapper avec frénésie, car côté de trois blessures profondes et mortelles, le corps porte l'em preinte d'une vingtaine de coups qui n'ont fait que des con tusions sanglantes. Les meurti iers, après avoir accompli leur exécrable for fait, ont eu l'audace et le cynisme d'échanger leurs vêtements coutre des vêtements du sieur Moreau. Ils avaient allumé uue chandelle, mais ils avaient placé des jupons devaut les vitres, afin de ue potul attirer l'atlculiou de quelquejpassaut. La malie a été ouverte et porte l'iuléneur des traces de sang; les misérables ont eu l'idée de manger. Du reste, au premier étage, ou a trouvé 1rs coquilles de sept ou huit oefs, mangés crus. Le vol a été incontestablement le mobile du crime. Tout était bouleversé daus la chambre. Les époux Moreau avaient touché récemment le prix d'une obligation du Crédit fooci<r: les assassins ont enlevé l'argent qui pouvait se trouver dans lés tiroirs. Cependant, un billet de mille francs, placé entre les pages d'un livre, a échappé leur effroyable cupidité. Et ce livre a été feuilleté par eux. 11 porte des traces de sang. Dans leur hâte, les misérables n'ont pu le découvrir. Encore un futur martyr Dans notre numéro du 26 mai dernier, nous avons narré certaine histoire de faux eu écritures commis parcerlain vicai re d'une commune rurale des environs de Bruxelles. Le héros de cette histoire vient d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il s'appelle Joseph Michiels, vicaire Woluwe-Saint-Etieu- ne. Il est accusé d'avoir commis des altérations et des faux dans le registre des délibérations du Conseil de fabrique de la pa roisse de Woluwe-Sainl-Elienne. La cour de cassation, chambre des vacations était saisie hier de l'examen du pourvoi en nullité formé par le curé De Seure, de la commune de S'-Génois, contre un arrêt rendu le 24 août dernier par la chambre correctionnelle de la cour d'ap pel de Gand condamnant cet ecclésiastique quatre peine* de 15 jours de prison chaque et de 26 fr. d'amende, ainsi qu'a 2,000 fr. de dommage-intérêts envers les enfants de feu l'an cien échevin Delbecque, de S'-Génois, qui s'étaient portés par tie civile au procès; plus 100 fr. pour frais de publicité de l'arrêt dans les journaux, et 100 fr. pour frais d'affichage de c l ariél dans la commune de S'-Genois. Le rappu'i -ur la procédure a été fait par M. le conseiller D-1 court. Mc Van ll.ervliet, de Courlrai, a développé devant la cour suprême les moyeus invoqués l'appui du pourvoi, et coosis- slaul prim ip.iiemmt soutenir l'illégalité de l'intervention de la partie civile au procès. Les avocat d.s défendeurs, M" Emile D.niut, avocat la cour de cassation, et Dubois; du barreau de Gand, ont combat tu les moyens proposés, et il en a été de même de la part du ministère public, représcnié par M. le premier avocat-géné ral âlesdach de Ter Kiele. La cour, après une courte délibération, a rendu un arrêt qui rejette le pourvoi et condamne le demandeur aux ilépétis. ŒUVRES 1>E JU1ES KLEIN. Sous ce titre piquant: Pommes de Voisines! Jules Klein publie uue nouvelle et irrésistible valse qui obtient Paris un incontestable succès. Toutes les qualités mélodiques de l'auteur des valses célèbres Fraises au Champagne Lèvres de Feu, Patte de VeloursLarmes de Cro codileCerices Pompadour, M"' Printemps, Pazza d'Amore, sont prodiguées dans cette œuvre ravissante qui sera certainement la grande fureur de l'hiver. Les autres créations de Jules Klein Cœur d'Artichaut, Peau de Salin, Truite au Perles, Tête de Linotte polkas, France Adorée! marche nationale, u Radis Roses, mazurka et J. 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Je n'ai jamais entendu parler de ça!... Non El le saucisson de lion, avec quoi est-ce qu'on le fait alors? Avec les pattes de grenouille? On joue Cartouche Z... (département de la Cha rente-Inférieure). L'affiche porte: Les rôles de voleurs seront remplis par des amateurs de la ville. (87 Rue de Lille 87) ot vertu he, fixée vu septembre 1878. CHEZ Remise aux poëliers. Spécialité d'ustensiles de cuisine. PRIS DANS LES MAGASINS DE situés la station du chemin de fer. Pour paraître le la Novembre SLR DES PEUP1.ES ORIENTAUX, rédigées conformément aux programmes officiels.

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3