N° 409. Dimanche, 38e ANNÉE, lr Décembre 1878. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Nouvelles locales. Denier des Ecoles. r un ISS VST I F JEUDI ET LE DIMANCHE* BULLETIN POLITIQUE. DENIER DES ÉCOLES. LE PROGRES VIRES ACQL'II'IT ECNDO. I 1 I!' ABONNEMENT PAU AN Pour l'arroadissement administratif et judiciaire d'Yp res. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 50. INSEUTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (lr Septembre). HEURES DE DEPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-47. Poperinghe. 6-20. 9-07. 10-05. 12-07. 2-45. 3-37. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-50. 12-25. 6-50. Langheraarck-Ostende. 7-20. 12-06. 6-07. Laoghemarck, le samedi, 5-50. Les droites du Sénat français n'ont décidément pas le courage d'entamer franchement la lutte contre le ministère républicain. On s'attendait la fa meuse interpellation de M. de Lacry au sujet de la politique intérieure. Le Sénat s'est réuni et sa séance, qui a duré une demi-heure environ, a élé entièrement consacrée la discussion d'une propo siton de M. Mazeau relative aux bulletins de vote. C'est une véritable reculade. La Chambre a voté le budget des beaux-arts et a commencé la discussion du budget de l'intérieur. La Bulgarier, le nouvel Etat créé par le congrès de Berlin, traverse une crise électorale des plus intenses. Il s'agit de nommer un prince et les com pétitions sont nombreuses. On cité parmi les can- didals qui ont le plus dechancesd'ctrcélu,)e prince de Baltenberg, le général DoudonkofT-Korsakoff et le général IgnatiefT. Le célèbre général Moukhlar pacha possède dé cidément des talents diplomatiques qu'on ne lui soupçonnait pas avant la dernière guerre. Après .noir terminé d'une manière très satisfaisante les négociations avçc les insurgés crétois, le général vient d'être chargé par la Porte de régler le diffé rent qui existe entre la Turquie et la Grèce au sujet de la rectification des frontières. Espérons que cette seconde mission sera couronnée d'un suc cès égal celui qu'a pbtenu la première. Qll mande de Pesth que dans la discussion de l'adresse en réponse au discours du trône, le parti ministériel l'a décidément emporté. Par 202 voix contre 180, la Chambre a adopté projet de la gauche, rédigé par M. Falk, le directeur du Pestes Lloyd. Mais le même jour le comte Andrassy a subi un sérieux échec la délégation autrichienne; le parti Herbst l'a emporté au vote pour les crédits, et le comte Andrassy s'est empressé de retirer le projet de loi relatif au crédit supplémentaire pour l'occu pation. Malgré son incontestable popularité, le président du ministère hongrois s'est fait des ennemis achar nés qui, ne pouvant détruire son influence politi que. ne reculeraient pas devant un attentat crimi nel. On mande de Pest l'agence Reuter qu'une bombe chargée de dynamite a éclaté près du palais habité par M. Tisza, Mercredi. Il y avait ce mo ment une grande soirée chez le premier ministre hongrois. L'émotion causée par cet événement est immense. L'attentat du régicide Passavanti pourrait bien amener, bref délai, la retraite du ministère ita lien. Plusieurs interpellations ont été déposées la Chambre sur la condition de la sûreté publi que et sur l'exercice du droit dissociation, et l'on assure que la question de cabinet sera posée lors de la discussion. Presque tout le corps pharmaceutique de la capitale et des environs est en émoi par suite des contrefaçons récemment constatées par le parquet de Bruxelles «n ce qui concerne des marques de fabrique de certains produits spéciaux de la phar macie. Il est question, paraît-il, de réelamer du gouver nement une disposition relevant le pharmacien de la responsabilité qui pèse sur lui, d'après les arti cles 3 et 4 des instructions de 1818, quanta la vente de ces spécialités cachetées, dont il ne peut vérifier la bonne qualité, ou bien d'interdire d'une façon absolue l'entrée de ces spécialités venant de l'étranger, puisque la loi oblige le pharmacien belge préparer ou surveiller la préparation des médi caments qu'il débite. La ville de Paris, par le soins de M. Gréard, directeur de l'enseignement primairedela capitale, s'occupe en ce moment du projet de fournir aux élèves de toutps les écoles communales un déjeuner qui leur permettrait, pendant la saison d'hiver au moins, de ne pas rentrer chez eux entre la classe du matiti et celle du soir. D'abord ce déjeuner (qui répond notre diner de midi) devait être fourni gratuitement. Mais on a calculé qu'à raison des quatre vingt mille enfants qui fréquentent les établissements scolaires de Paris, la dépense pour la ville serait d'environ 2 millions de francs par an, charge trop considéra ble pour qu'elle puisse être imposée du jour au lendemain au budjet municipal. Aussi, afin de l'at ténuer dans la limite du possible, a-t-il été décidé en principe que le déjeuner, qui devra toujours être composé d'aliments chauds, ne sera fourni gratui tement qu'aux enfants dont les parents ne seraient pas en situation de payer le service rendu ou de fournir un repas convenable. D'après le projet l'étude, le comité de bienfai sance et des caisses des écoles de Paris serait appelé concourir, conjointement avec le budget munici pal, cette utile dépense. Pour empêcher les élèves de faire entre eux aucune distinction mortifiante pour les moins for tunés d'entre eux, le déjeuner serait donné sur la production de bons, uniformes pour tous les élèves, de telle sorte qu'il serait impossible de savoir si ces bons ont élé ou non payés. Cette dernière précau tion est, tous les points de vue, excellente et dénote la préoccupation de tenir compte de toutes les délicatesses. On ne saurait trop approuver le projet des déjeu ners scolaires, que nous avons cru devoir signaler nos lecteurs. Son application serait, nous n'en douions pas, accueillie avec reconnaissance par nos populations ruralespar celles notamment qui habitent les parties montagneuses de notre pays, si rudes en hiver aux grandes personnes, plus forte raison aux jeunes enfants qui fréquentent les écoles et les salles d'asiles. Que de fois les parents de tel villages ou hameaux disséminés dans la montagne n'ont ils pas, en temps de neige, retenu leurs en fants la maison, plutôt que de les voir revenir, après la classe du matin, pour prendre leur dîner chaud la maison! (Le Voltaire). A prendre en considération par les protecteurs de l'instruction populaire. Le Comité du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres vient faire un nouvel appel aux sentiments généreux du public en faveur des enfants pauvres de nos Ecoles Communales gratuites. Il a été constaté que le manque de vêtements est un des besoins dont souffrent le plus les enfants. Il arrive fréquemment que des indigents sont empêchés d'envoyer leurs enfants aux Ecoles, soit faute de pou voir les couvrir de vêtements quelque peu présenta bles, soit pareequ'il leur manque les pièces principales. Le Comité a pensé que le remède cet état de choses se trouve dans l'organisation de l'œuvre si utile des VIEUX HABITS, et appréciant les heureux résultats que cette œuvre a produit dans d'autres localités, il a résolu de l'établir en notre ville. Le Comité prie le public de bien vouloir y coopérer, en lui abandonnant les effets hors d'usage, tant féminins que masculins, grands ou petits, voire toutes étoffes quelconques ou objets de lingerie, détoriorés, usés ou jetés au rebut du ménage. Confiant dans l'inépuisable générosité du public ijprois, le Comité ose espérer que cette fois encore son appel sera entendu, et que nos concitoyens ne laisseront pas échapper l'occasion de favoriser encore, sans de voir s'imposer aucune dépense, notre Enseignement Communal Gratuit. Le Comité du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres. Montant des listes précédentes, 18,534 98 Omdat de paus voor de bus is, 2-00 Die deugeniet had dat geerne, (au Soleil), 1-54 Un tour de Bouchon, 1-20 De kleermakerskring in het Schaapstal, 1-50 Gezongen in den Laatsten Stuiver, 0-55 Oui et non, 0-62 T. L. H. S. A. M. G. G. in den ketel, 0-50 Geene feesten in de Lyre Ouvrière, zonder Schoolpenning, 1-38 Voor de Romance Het Jagertje, Lyre, 0-58 Omdat de ridicule moet dienen voor Tabak- zak, 0-20 Dépenses jusqu'à ce jour, 1»,544-9» 14,772-96 En caisse, fr. 3,771-99

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 1