Nouvelles diverses. Bibliographie. Êt%t-€ivii. n'VpaFM, du 22 nu 29 .Vor. 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 8 id. féminin, 5 Total 13. Mariages. YVulff, Godefroid, militaire peusiouué et Hortense N au Aerde, dentellière. Noyez, Pierre, tisserand et Buy-chaerls Clémence, dentellière. Vanhee, Charles, tisserand et Treye, Julienne, dentellière. Deweerdt, Gustave, jardinier et Hol- lebeke, Julie, jardinière. Décès. Mote, Henri, 45 ans, poëlier, époux de Amélie Derulle, rue de Nenin. Duthilliul, Marie, 96 ans, sans profession, veuve de Jean Derulle, ruedrsRiches Claires.Lamote, Catherine, 73 ans, sans profession, célibataire, rue dés Riches Claires. Seys, Léonie, 39 ans, sans profession, célibataire, rue Courte Prairie. Segbers, Jean, 73 ans, sans profession, époux de Marie Feys, rue de Menin. Blondeel, Désiré, 54 ans, tail leur, époux de Louise Braem,rue de Menin. Stolks, Al phonse, 21 ans, soldat au lr Régiment de Ligne, rue des Bouchers. Wulleruan, Amelie, 75 ans, sans profession, veuve de Charles Vermandel, Place St-Pierre. Coopman, Constance, 67 ans, ménagère, épouse de Pierre Seys, rue de Thourout. On assure que le général Berten auiait été aperçu, il y a quelques jours, par un de ses amis, Bruxelles, près de la gare du Midi, se disposant prendre le train pour Paris. La famille du général a éprit Paris et elle attend une réponse au sujet du prétendu voyage de M. Berten en France et de son séjour dans la capitale de ce pays. Les bruits qui ont couru, relativement la découverte du cadavre du général Berten, au bois de la Cambre, sont entiè rement coutrouvés. Un Conseil suivre. De toutes les maladies qui apportent leur contingent au bulletin du décès, la plus com mune, la plus désespérante pour les familles, celle qui chaque jour occasionne la plus grande mortalité, c'est assurément la phthisie pulmonaire. Jusqu'à présent, la science n'a encore trouvé aucun moyen certain de guérison, et son rôle se borne soulager les phtbisiques et pronlonger, force de soins, leur existence de quelques années. Chacun sait qu'on recom mande aux poitrinaires de passer l'hiver dans les climats chauds et autant que possible dans le voisinage des forêts de sapins, dont les émanations ont une action si favorable sur les poumons. Malheureusement, bien les malades ne peuvent pas se déplacer c'est spécialement eux que cet article s'adresse. Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées depuis un peu partout ont prouvé que le goudron, qui est un produit résiueux du sapin, a une action des plus remarqua bles et des plus heureuses sur les malades atteints de phthisie et de bronchite. C'en est assez déjà pour que ce produit mérite de fixer l'attention des malades. Mais il faut bien se persuader que c'est surtout au début de la maladie qu'il faut prendre le remède. Le moindre rhume peut dégénérer en bronchite aussi con vient-il, pour en tirer le plus grand profit possible, de se met tre au traitement du goudron dès que l'on commence tousser. Celte recommandation est d'autaut plus utile, que beaucoup de poitrinaires ne se doutent même pas de leur maladie et se croient seulement atteints d'un gros rhume ou d'une légère bronchite alors que la phthisie est déjà déclarée. Le goudron s'emploie sons forme d'eau de goudron. Au trefois on mettait du goudron dans le fond d'une carafe, on rrmplisait avec de l'eau qu'on agitait deux fois par jour, pen dant une semaine, avant l'employer; on obtint ainsi un pro duit peu actif, très-varéable dans ses effets et d'un goût âcre et désagréable. Aujoucfhui on trouve chez tous les pharmaciens, sous le nom de Goudron de Guyot, une liqueur très con centrée de goudron qui permet de préparer instantanément, au moment du besoin, une eau de Goudron très-limpide, très aromatique et d'un goût assez agréable. On en verse une ou deux cuillerées café dans un verre d'i au et on peut ainsi obtenir volonté une eau de goudron plus ou moins chargée de principes aromatiques et d'un prix minime ce point, qu'un flacon du prix de 2 francs peut servir préparer dix douze litres d'eau de goudron. Du reste, une instruction dé taillée accompagne chaque flacon. Cest avec le Goudron de Guyot que les expériences ont été faites dans sept hôpitaux et hospices de Paris, ainsi qu'à Bruxelles, Vienne et Lisbonne. M. Guyot prépare aussi des petites capsules rondes de la grosseur d'une pilule, qui, sous une mince couche de gélatine sucrée, contiennent du goudron de Norwége pur de tout mé lange. Cette forme peut être recommandée aux personnes qui ont de l'aversion pour l'eau de goudron ou que leur position appelle voyager fréquemment. Deux ou trois capsules de goudron de Guyot au moment du repas remplacent facilement l'usage de l'eau de goudron. Chaque flacon du prix de 2fr.50 contient 90 capsules c'est assez dire combien peu revient le traitement par les capsules du goudron de Guyot: dix quinze centimes par jour. Lorsqu'un rhume sera déjà ancien ou lorsqu'on voudra ob tenir un effet plus rapide, il conviendra de suivre le traitement par les capsules de goudron en même temps que l'ou prendra de l'eau de goudron au repas et au moment de se coucher. Ce double traitement dispense de l'emploie des tisanes, pâtes et sirops, et le plus souvent le bien-être se fait sentir dès les premières doses. L'épidémie des duels continue en France. Une rencontre l'épée a eu lieu Mardi matin, la frontière belge, entre M. E. laine, cousin du nouvel académicien, et M. le baron d'Herpenl. Après huit reprises sans résultat, et sur la demande des témoins de M. le baron d'Herpent, le combat fut arrêté et l'honneur déclaré satisfait. Mercredi, une autre rencontre a eu lieu entre MM. E. Créolle, député, et M. Gilbert-Martin, directeur du journal le Don Quichottede Bordeaux. On s'est batttu au pistolet 30 pas. Aucun des deux adversaires n'a été atteint. Sur le terrain, les deux adversaires se sont simplement salués avant et après le combat. Malgré la pluie, une dizaine de paysans ont assisté cette rencontre, et, détail assez curieux, après l'échange des balles des adversaires, un chasseur qui se trouvait une centaine de mètres a tiré plusieurs coups de fusil sans paraître se préoc cuper de ce qui se passait autour de lui. Ch. DELACRE, fondateur de la Pharmacie AnglaiseFabricant de Chocolatde l'Extrait de Viande Marque du Bœuf Couchéet du Cacao-De- lacre a été honoré d'une Médaille d'Argent et d'une de Bronze pour la pûretéetla perfection de ses produits. La médaille que la Reine offrira aux dames belges, en souvenir des Noces d'argent, sera faite en guise de médaillon, pour qu'elle puisse se mettre un ruban passé autour du cou. Les journaux de Marseille nous racontent un petit drame qui vient de se passer dans celte ville et qui peut faire le pendant l'affaire Gras. Hier soir, vers sept heures et demie, le fils d'un honorable hôtelier de notre ville, M. François S..., a été victime d'une brutale agression de la part d'une jeune personne qui voulait, paraît-il, l'épouser. M. François S... accompagnait sa cousine chez une de ses tantes; avec eux se trouvait une jeune demoiselle amie de la maison, qui se tenait ses côtés, lui donnant le bras. Tous trois se trouvaient dans la rue. Nationale, lorsqu'une jeune fille, entièrement vêtue de noir, qui cherchait dissimuler son visage, vint précipitamment se placer la gauche de M. François S... et lui jeta en plein visage le contenu d'une cafe tière de vitriol. Cet attentat commis, l'inconnne jeta la cafetière sur la voie publique et se mit courir, tandis que sa victime poussait de terribles cris de douleur. A ses cris, plusieurs passants se sont mis la poursuite de la personne qui venait ainsi de prendre la fuite. Dans le rue Parmentier, deux jeunes gens sont parvenus l'arrêter et l'ont conduite au bureau de la permanence. Après un premier pansement, M. François S... a été trans porté son domicile; ses brûlures sont fort graves, la victime ayant les deux yeux et le visage atteints par le vitriol. La personne arrêtée comme étant l'auteur de cet attentat est âgée de vingt-cinq ans et sollicitait, depuis très longtemps, la main de sa victime, qui ne voulait pas l'épouser. Onguent et pilules Holloway. Rhumatisme e( Névralgie. Bien que la première de ces maladies attaque sans piété l'homme jeune et robuste, et la dernière choisisse cruellement ses victimes parmi les personnes faibles, le même traitement guérira infailliblement l'une et l'autre. Après avoir soigneusement fomenté, avec de l'eau tiède et salée puis séché les parties affectées, il faut les frictionner d'une manière sou tenue deux fois par jour avec l'Onguent. Prendre les Pilules conformément aux prescriptions imprimées qui entourent chaque boîte. Les pots d'Onguent sont aussi accompagnés d'instructions destinées au public en général, de sorte que tout malade peut se traiter avec des médicaments, s'il veut bien consulter les petits pamphlets en question. /Illustration Européenne (10,50 fr. franco par an.) Sommaire duN°4. Gravures rLe dernier Jour d'un Condamné, d'après M. Munkaesy. L'Ecole de Coulure, d'après âl. B. Vaulier. Exposition Universelle de Paris.Intérieur du Pavillon de Monaco. Un Pavillon mobile en Fer. La Maracaya ou Chat Géant. Texte Avis nos abonnés. Nos Gravures.Chro nique deçà et delà. Mon Modèle. Souvenir de Blankenber- ghe.Les anciens Acteurs populaires. Les Ouvrages de Ta- barin. Les quatre Fils de M. Benoit. Simple histoire de Chiffres. Corbeau et Tourterelle. Fable. Elconore de Rouge-Cloître. Roman. On s'abonne au bureau du Journal. VARIÉ! ÉS. La définition d'un ange.Petite maman, demandait dernièrement Bébé, ne peux-tu me dire ce que c'est qu'un ange Un ange mon trésor, c'est un petit gamin comme toi, qui a des ailes et qui peut voler El comme Bébé secoue ses boucles blondes d'un air dubitatif. Tu ne crois pas, cher petit Si fait, mais je ne comprends pas alors pourquoi Papa appelle toujours notre bonne son doux ange, Rosalie ne vole pas cependant? 0 qu'a cela ne tienne, dit résolument la mère, lu vas voir tantôt, comme elle va voler la porte. VIEILLES ERREURS. Une nouvelle et meilleure Philosophie. Nous honorons, l'homme qui ne craint pas de dénoncer les erreurs invétérées auxquelles le monde acquiesce tacitement depuis des siècles etqui défend une théorie nouvelle et plus vraie laquelle les esclaves des préjugés peuvent donner le nom d'Hérésie. Tel est Thomas Holloway, le Médecin Réfor- matrur de notre Kmps. Son système de traitement lui est piopre; il est basé sur de nouveaux principes, il a été per fectionné par ces recherches, l'expérimentation et l'observa tion, il réussit au delà de toute expression. Les résultats éton nants produits par ses Pilules dans tous les cas de maladies inteones sont de notoriété publique dans ces contrées et dans le monde entier. Nous avons eu souvent l'opportunité d'être témoins de la rapidité et de la perfection avec lesquelles les affections d'ulcères sont réduites ou plutôt extirpées par l'action combinée de l'Onguent et des Pilules. Ces deux grands spécifiques semblent s'aider réciproquement dans la guérison de cette classe de maladies. Beaucoup de practiciens ont peur d'entreprendre la guérison d'un mal de jambe ou d'un apcès profond, et la réduction d'une loupe ou d'une tumeur. Quel ques bonnes que soiut soient, excepté celle du Professeur Holloway, toutes les méthodes de traitement de ces espèces de maladies, elles sont simplement superficielles; mais lui, impu tant la cause première, tout d'abord, l'état d'un sang vicié, attaque sa source, le poison jeté dans la circulation par les organes absorbants, l'estomac et les intestins. Pendant que les Pilules agissent sur les organes et sur les fluides l'Onguent appliqué extérieurement l'endroit où le mal est placé arrête l'inflammation et la décomposition externes travers les pores. Ainsi l'ulcère, la plaie, l'abcès, la tumeur ou le cancer sont soumis une double attaque du dedans et du dehors. Pourse servir d'une expression militaire, ils sont complètement inves tis. L'écoulement du poison de l'intérieur est coupé et le virus déjà en circulation dans les vaisseaux extérieurs est neutralisé Cela fait, l'action morbide cesse, et la guérison est sûrement et définitivement accomplie. La philosophie sur laquelle sa pratique est basée est saine, ses résultats sont toujours salu taires. Le Bien Public. .1 marche d'Yprc». ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 30 Novembre 1878. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES Prix moyen PAR CENT KILOGR. POIDS M" DE l'hecto litre. Froment 27,400 fr. 27 50 80 3,800 19 75 73 400 19 44 900 23 00 80 Féveroles 1,100 24 00 80 Pommes de terre 9,000 8 00 Beurre 3 15

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2