Chronique Judiciaire.
L'armée française.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
mèmeYa reconnu et hautement déclaré. Tout au
plus, peut-on dire: Le Bien public fait cette con
cession. qu le scapulaire de Passavanti prouve
qu'il était ji.-r>lili< ux.
Il est as* z piqua it de voir le Bien public parler
du scapulaire comme d'une superstition. Son curé
lui douuera ms doute sur les doigts ce sujet.
Mais encore une fois le scapulaire prouve que
Passavanti a été catholique: il ne lui reste de son
éducation religieuse ni moralité, ni droiture, mais
seulement de la superstition c'est hélas trop sou
vent tout ce qui reste d'une éducation catholique!
Dans l'affaire 'l Kint-Forlamps, MVan Ber-
chem. avocat général, a, dans son réquisitoire,
répondu certaines insinuations de Me De Becker,
transformée par le Courrier de Bruxelles en ac
cusations presque directes contre M. Heyvaert,
ex-procureur du roi, et aujourd'hui gouverneur
Bruges et il a lavé M, Heyvaert de tous les soup
çons de partialité qu'on a cherché faire peser sur
iui.
M. le procureur du roi Heyvaert, a dit M.
Van Berchcma eu l'honneur et le courage oui
le courage, car il en faut pour toucher aux puis
sances de diriger les débuts de l'instruction
avec autant de zèle que d'impartialité. Il y a
au dossier un réquisitoire signé de lui, réquisitoire
que la défense a eu sous les yeux, et par lequel
M. Heyvaert requérait la mise en prévention de
tous les employés de la Banque de Belgiquey
compris son propre parent.
El M. Van Berchem, pour ne laisser subsister
aucune équivoque, a donné lentement lecture de
ce réquisitoire.
M. l'avocat-général a ajouté qu'il faisait cette
déclaration publique par ordre du procureur-géné
ral, pour faire connaître au jury et tout le monde
en quelle haute estime ce magistral tient M. Hey
vaert, l'ancien procureur du roi. En même temps,
M. Van Berchem a invité tous les organes de la
presse réproduire ces paroles. C'est ce que nous
nous empressons de faire.
Le budget de la guerre pour 1879 atteint en
France le chiffre respectable de 549 millions 156
mille francs. Avant 1870, il n'était que de 373
millions.
Ce sera désormais le chiffre normal des dépenses
militaires chez nos voisins.
L'état d'effectif qui a servi de base aux prévisions
de dépenses pour le budget de 1879, fait ressor-
tirun total général de 469,310 hommes et de
110,799 chevaux, en dehors des effectifs de la
gendarmerie.
L'infanterie se compose maintcneril de 151 régi
ments, (ligue, zouaves, tirailleurs algériens), et
de 37 bataillons (chasseurs piedinfanterie légère
d'Afrique, légion étrangère).Total: 298,949
hommes.
La cavalerie compte 70 régiments, dont 17 de
cuirassiers, 26 de dragons, 20 de chasseurs, 12
de hussards. 4 de chasseurs d'Afrique, 3 de Spa
his. Total 68,766 hommes.
L'artillerie compte 58 régiments formant un ef
fectif de 68,766 hommes.
Le génie et les équipages militaires se composent
de 33,000 hommes.
En ce moment, 110,000 chevaux et 46.000 voi
tures sont affectés aux différents services de l'armée.
Soit le nombre d'hommes inscrits en ce moment
sur les contrôles militaires? 11 s'élève l'effrayant
total de trois millions six cent mille! Tel sera
l'effectif délinilif. quand la loi de 1872 aura pro
duit tous ses effets. Actuellement, la France pour-
rail la rigueur mettre plus de deux millions
d'hommes sur pied, rien qu'avec l'armée perma
nente, la disponibilité et la réserve de l'armée
active. De plus, de 1,400,000 hommes de l'armée
tertoriale et de la réserve de cette armée
500,000 sont déjà encadrés et instruits ils seraient
même de garder les dépôts et de combler les vides
qui se produiraient dansl'armée active.
Tous ces chiffres, nous les puisons dans un do
cument officiel, le projet de loi relatif au budget
de 1879. Ils prouvent que la réorganisation mili
taire de la France s'est accomplie avec une mer
veilleuse rapidité; ils ont aussi un côté peu rassurant;
car ils donnent une idée des proportions colossales
que les guerres prendront désormais.
1. Communication de pièces.
Dimanche prochain, 8 Décembre 1878, l'occasion de la
Fête de S'° Barbe, le Corps des Sapeurs-Pompiers de la ville
d'Ypres, se rendra, onze heures et demie, l'Eglise de Saint
Martin, et la Musique exécutera pendant le service divin, deux
morceaux de son répertoire.
Société de la Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 5 Décembre
1878, 7 1/2 heures, par la musique du 2e régiment de
Guides, sous la direction de M. E. Simar.
1. Marche de cavalerie, E. Simar.
2. Ouverture de la Sirène, Auber.
3. Les perles, polka pour piston, Maeck.
exécutée par M. Duwaerts.
4. Le petit duc, fantaisie, Lecocq.
5. Die tanzlustigen, valse, Strauss.
6. Tramway, galop, Gobaerts.
VILLE D'YPRES. Conseil Communal.
Séance publique Samedi 7 Décembre 1878, 5 h.
du soir.
ORDRE DU JOUR:
2. Concessions de terrains au cimetière.
3. Radiation d'inscription hypothécaire prise au
profit des Hospices civils.
4. Demandes d'autorisation des hospices pouvoir:
a. Prêter un capital.
b. Ester en justice.
c. Aliéner un terrain.
d. Tenir une vente d'arbres hors de croissance.
5. Affectation des revenus des fondations pour l'en
seignement primaire.
6. Reprise définitive des terrains dépendant des
anciennes fortifications.
Les ouvriers maréchaux, forgerons et autres qui travaillent
du marteau, Ypres, ont joyeusement et bruyamment, pen
dant ces deux derniers jours, célébré la fête de saint Eloy,
leur patron.
Société de Gardes civiques d'Ypres. - 6° tir de
la période d'hiver. - 24 Novembre 1878.
Haut total.
1. Smeysters, E.,
20 20 20 20
25
105.
2. Podevyn, A.,
20 20 ^5 20
20
105.
5. Gaimant, A.,
15 15 20 25
25
100.
4. Devarver,A.,
15 15 25 20
25
100.
5. Ligy, F.,
25 15 15 20
25
100.
6. Vandermarliere,
L., 20 20 20 20
20
100.
7. Leclercq, Th.,
20 20 20 20
20
100.
8. Dumon, A.,
25 20 20 20
15
100.
Bas total.
1. Maillaert, G.,
5 111
1
9.
2. Swekels, L.,
5 10 1 1
i
18.
7' tir de la période d'hiver. 1' Décembre 1878.
Tir au Carton.
haut total.
•I. Sraeysters, E., 20 20 25 10 10 85.
2. Ligy, F., 15 20 10 5 25 75.
bas total.
1. Devarver, A., 5 10 1 5 1 22.
Les crimes les plus horribles se succèdent Anvers,
avec une rapidité épouvantable. Nous avons peine enregistré
l'assasiuat d'une pauvre vieille femme Mra° V* Steppe, qui est
encore entouré de mystère, que nous devons encore mention
ner un nouveau forfait. Une belle petite fille de cioq ans
peine, a été tuée par soo père, qui lui a littéralement coupé la
téte l'aide d'un couteau de table.
C'est un sieur Jos. Vau Dyck, âgé de 40 ans, chef ouvrier
la station de l'Etat, qui a commis ce crime atroce et que
nous ne pouvons attribuer qu'à un accès d'aliénation mentale.
L'enfaut s'appelait Anne Cornélie c'est vers six heures et
demie, hier matin, que son père l'a assassinée en présence de
sa petite sœur, moins 'âgée qu'elle, et devant son frère de
quelques années plus vieux. Ces deux enfants se sont enfuis
en voyant la scène épouvantable qui .se passait chez eux, et
c'est en les voyant courir dans la rue, en proie la plus pro
fonde terreur, que la police a pu connaître le crime qui venait
d'être commis.
Lorsque le commissaire de police de- Berchem et ses agents
sont entrés dans la demeure du coupable, celui-ci tenait en
core dans sa main le couteau ensanglanté dont il venait de se
servir. Sa victime gisait a ses pieds, dans une mare de sang.
C'était horrible.
On s'empressa de désarmer le misérable, qui fut conduit au
bureau de police. Le parquet prévenu, arriva en toute hâte
et procéda l'interrogatoire des deux enfants et du coupable,
qui déclara qu'il avait formé le desseia d'assasiner ses trois
eufanis. Il a été conduit, enchainé, la prison cellulaire. Le
cadavre de la pauvre fille a été porté l'hôpital.
Un remède bon marché. Chacun sait
combien, d'ordinaire, les rhumes bronchites et autres affec
tions de ce genre, sont tenaces, longs guérir, et ce qu'il
faut employer de tisanes, sirops et autres médicaments pour
y arriver. De plus, personne n'ignore qu'un rhume négligé
finit souvent par dégénérer en bronchite quand il ne se trans
forme pas en phthisie pulmonaire.
De nombreuses expériences viennent de prouver que le
goudron de Norwège, bien pur et convenablement préparé, a
une efficacité que l'on pourrait presque dire merveilleuse pour
guérir rapidement les maladies en questionLe goudron ne
peut pas se prendre tel quel, cause de son goût désagréable
et de sa nature visqueuse. Un pharmacien de Paris, M. Guyot,
a imaginé de le renfermer dans des petites capsules rondes
en gélatine, de la grosseur d'une pilule ordinaire. Rien de
plus facile avaler la capsule se dissout et le goudron agit
rapidement.
Deux ou trois capsules de goudron de Guyot, prises au
moment des repas, amènent un soulagement rapide et suffi
sent le plus souvent pour guérir en peu de temps le rhume
le plus opiniâtre et la bronchite. On peut même arriver ainsi
enrayer età guérir la phthisie déjà bien déclarée: dans ce
cas, le goudron arrête la décomposition des tubercules, et, la
nature aidant, la guérisou est souvent plus rapide qu'on n'au-
raitosé l'espérer.
On ne saurait trop recommander ce remède devenu populaire,
et cela, autant cause de sou efficacité que de son bon mar
ché. Eu effet, chaque flacon de capsules de goudron contient
60 capsules et ne coûte que 2 fr. 50. Le traitement ne revient
donc qu'à dix ou quinze centimes par jour, et dispense de
l'emploi de tisanes, pâtes et sirops.
Pour être bien certain d'avoir les véritables capsules de
Goudron de Guyot, exiger sur l'étiquette du flacon la signa
ture Guyot, imprimée en trois couleurs. Ces capsules, du res
te, se trouvent dans la plupart des pharmacies.
Un incendie éclatait, mercredi dernier, vers cinq heu
res du soir, chez le sieur (Ivau) Flamand, Montigny-sur-
Sambre les gens de la maison avaient perdu la téte, courant
dans toutes les chambres, voulant tout sauver la fois et sau
vant peu de choses. Et l'on oubliait un pauvre petit être au
berceau, qui allait devenir la proie des flammes! Les tuiles
tombaient du toit, le brasier augmentait d'intencité, personne
n'osait s'aventurer tenter de sauver l'enfant.
Une femme arrive, apprend qu'un enfant au berceau se
trouve dans la maison incendiée, et n'écoutant que son cœur
de mère, veut s'élaocer. Son frère la relient et lui défend de
s'exposer, elle lui échappe, pénètre dans la maison, saisit le
berceau et revient avec lui
Celte femme, c'est Françoise Grimard, de Monligny-stir-
Samhre, mère de sept enfants
On télégraphie au Précurseur que le steamer belge
Zeelandqui avait quitté New-York pour Anvers, le 26
Novembre, est entré en ce port le 28 par suite d'un incendie
qui s'était déclaré bord, mais qui a été éteint aussitôt sans
que l'on ail eu d'autre accident déplorer.
On espérait pouvoir réexpédier le steamer dans quelquee
jours.
On mande de Pestli, que le fameux chef de brigands,
Rozza Sandor, dont le nom est entouré en Hongrie d'une