Concours pour ia race Chevaline Nouvelles locales. Bibliographie. Actes officiels. R S U L TS. T Sommaire du N" 17. GRANDE FÊTE DU MERCREDI DES CENDRES. du Concours pour la race Chevaline qui a eu lieu Ypresle Mercredi des Cendres26 Fé vrier 1879, 11 heures du matin. lr CONCOURS. Etalons de gros trait, propres au labour. 1° Etalons de 20 30 mois. lr prix: Une médaille en argent et une prime de 209 fr. 3° Etalons de 4 ans au moins et de 9 ans au plus. lr prix Une médaillé en argent et une prime de 400 fr. 2e CONCOURS. Juments die gros trait. 21 Concurrents. lr prix Une médaille en argent et une prime de 150 fr. 3eCONCOURS.Chevaux hongres derace forte propres au labour. f bouche en bouche, le* fait* grossissaient; des groupes se formaient sur les places et dans les rues; il était question d'envahir de presbytère et de faire justice du misérable. Le parquet de Versailles est arrivé au Vésinel Mercredi malin, vers dix heures. Deux gendarmes ont été mis en sen tinelle h la porte de presbytère. line hrure plus lard,on n'aurailpas trouvé le monsignore. Prévoyant ce qui allait lui arriver, il avait préparé ses mal les et il était prêt h filer pour une destination inconnue. Par qui et comment avait-il été averti? On nous a nommé la per sonne qui aurait eu la complaisance coupable de prévenir M. Marel, mais on comprendra les raisons de prudence qui nous rmpéchenl de livrer ce nom h la publicité, nous nous bornons dire qu'il était un des premiers qui ont eu connais sance de la décMon du conseil municipal. Mercredi, la mairie du Vésinet, il a été procédé l'inter rogatoire de cinq petites filles et de deux petits garçons. Pen dant cet interrogatoire, M. le maire a demandé I enfant de M"" X... pourquoi elle n'avait pas divulgué le crime aussitôt après sa consommation Je n'aurais jamais osé, dit-elle, j'au rais été en enfer. Et elle reproduisit ia peinture que lui avait faite le prêtre dans la peine qu'entraînerait son indiscrétion. Devant les preuves, M. Marel n'a pu nier. Les magistrats lui ont signifié son arrestation, et, quelques instauts plus tard, l'évéque italien, revêtu du costume sacer dotal, traversait les rues du Vésinet entre deux gendarmes, se rendant au chemin de fer. Deux ou trois cents personnes, hommes, femmes, enfants, suivaient ou précédaient. Des crisse faisaient entendre; ia fou le buait le prêtre; on l'accablait d'iujures et on lui jetait des boules de neige. Sans les gendarmes, on l'eût écharpé. Il baissait la tête. L'affiuence grandissant, il fallut faire évacuer la gare. Enfin le monsignore put monter dans le wagon et partir pour Versailles, accompagné par les malédictions de la population tout entière. Le gardt -champêtre, voulant protéger le monsignore pour lequel il parait professer une profonde amitié, se laissa emporter par son zèle et alla jusqu'à distribuer droite et gauche des coups de canne. C'est M. Lambinet, juge d'instruction, Versailles, qui est chargé de l'affaire. Maintenant voici les détails qui résultent de l'instruction. C'est l'école des sœurs qu'il avait remarqué M"c X... Bien qu'âgée de treize ans seulement, grande, forte, ses formes accusées lui donnaient déjà l'aspect d'une femme. Monsi gnore chercha s'introduire dans sa famille et y parvint. Il y a de cela un an environ. Le père vivait encoie. C'était un homme taciturne et peu communicatif. Le prêtre ne se mon trait pas très-rassuré en sa présence. Mais après sa mort, qui remonte six mois, il devint l'hôte, le pilier de la maison. Il avait amadoué l'enfant force de bonbons, d'images et de caresses, et la mère, foice de bonnes paroles et de bénédic tions. Se liant davantage de jour en jour avec la petite, il avait donné l'ordre aux bonnes sœurs, où elle allait l'école, de la lui envoyer tous les matins au presbylaire. Celles-ci n'y man quaient jamais, et, dès que l'enfant arrivait, monsignore tirait les verroux et s'enfermait avec elle. Que se passait-il dans ces entrevues? La petite résista long temps, parait-il elle ne se rendait pas, même sur la promesse formelle des fécililés éternelles; elle ne céda que sur la mena ce du feu de l'enfer. Et, l'acte infâme, consommé, c'est encore avec la menace du feu de l'enfer que le misérable obtint que l'enfant lui garderait le secret. On aurait pu croire qu'après être arrivé ses fins M. Maret aurait, par un leste de respect humain, cessé de fréquenter la mère. En jésuite consommé, il aurait facilement trouvé uo motif vraisemblable de rompre avec elle, tout en conservant des relations avec la jeune fille. Non, il continuait se mon trer dans la maison de M"" X..., qui l'accueillait, la pauvre femme, avec une confiance qu'elle regrette, hélas Même après la consommation de sou crime, le monsignore continuait ses soins la mère. Voici ce que celle-ci écrit dans une lettre un de ses parents Paris: Il venait me rendre visite pour me donner des consolations, l'infâ me et, en me quittant, me tendait la main. Le jour même ou je lui fis dire une messe pour mou pauvre mari, il appela ma tille chez lui et lui fit jurer de ne jamais rien révéler il ajouta qu'on lui coupe rait la tête plutôt que de l'obliger avouer. Le lendemain de l'arrestation, une dame, élégamment vêtue, qui venait de Paris, sonna au presbytère. Grande fut sa stu- péfactioo lorsqu'elle apprit l'arrestation de monsignore Marel, et quel en avait été le motif. Elle quitta le Vésinet au plus vite. Depuis que monsignore Maret se trouve la prison de Versaillrs, il a dû changer ses habitudes. Il a quitté ses habits pastoraux et doit se contenter des repas réglementaires qui, décidément, ne valent pas les dîuers succulents du presbytère du Vésinel. La servante est venue Versailles pour voir son maître, mais on ne lui a pas permis de lui rendre visite. Quant au monsignore lui-même il a gardé le même sang- froid insolent dont il a fait preuve lors de son arrestation. Il s'étonne de tout le bruit que l'on fait autour de son alfaire. L'instruction se poursuit activement, elle est confiée, com me nous l'avons déjà dit, M. Lambinet, juge d'inslructioo. Les charges ne font que s'accumuler. Samedi dernier drux petites filles ont été interrogées et soumises un examen médical. On nous affirme que Tes résultats ont été concluants. Du reste, les i enseignements recueillis au Vésinet par M. Roussel, commissaire de police St-Germain, sont précis et chaque jour vient ajouter de nouvelles preuves celles qui existent déjà. Les victimes du monsignore sont nombreuses et il paraît que ses actes monstrueux se reportent une date assez éloignée. Les quelques détails qui suivent suffiront pour terminer le portrait du galant curé protecteur et protégé des daines. A Paris, on le voyait fréquemment dans les reslauiants une heure avancée. Au Vesiuet il rentrait des heures fort matinales. Il y a, Paris, un restaurant qui perd, dans le monsigno re, un de ses meilleurs clients. Quand le garçon le voyait entrer c'était invariablement la même phrase line douzaine d'huitres, M. le curé? Quinze jours avant son arrestation, l'ex-curé assistait un dîner de noces. On applaudissait ce charmant curé et ses charmants vers. Il n'y était question que de chasteté, pureté et amour Bien des personnes regrettent, l'heure qu'il est, d'avoir lié amitié avec M. Maret et d'avoir eu leur table un pareil homme. (L'Echo des Tribunaux). W il Le Concert de Charité avait attiré une foule énorme tout Ypres, sans distinction de parti, tenait honneur de répondre l'appel de MM. les Officiers de la Garni son. Le programme promettait beaucoup l'exécution a dépassé les promesses. M"° Renaud dit avec une remarquable vérité d'expres sion de plus, la voix est sonore, la vocalisation facile, l'articulation nette. Le grand succès fait M. Massart a dû lui prouver combien notre public était heureux de réentendre ce splendide organe qu'il manie aujourd' hui avec tant d'art et de style. Ajoutons que dans le duo de la Reine de Chypre il a été parfaitement secondé par M. Devos. M. Fivé a débité ses chansonnettes avec finesse et entrain. Les instrumentistes étaient la hauteur des chan teurs. Comme de coutume, M. A. Gaimant a tenu le public sous le charme de son archet. M. Nothomb nous a fait apprécier un talent de flûtiste, gracieux et distingué. Le quatuor symphonique a été irréprocha ble, et l'orchestre a fort bien interprêté les deux mor ceaux qui complétaient le programme. Nous serions injustes si nous n'adressions r.os plus chaleureuses félicitations M. A. Valcke, l'excellent et infatigable accompagnateur. Ua Bal brillant et des plus animés a suivi le Concert. En disant que la recette a dépassé trois mille francs nous aurons fait le plus bel éloge du zèle et du dévoû- ment déployés par MM. les,commissaires-organisateurs d'une fête qui fera époque dans les annales musicales de notre cité. - wi n Fête brillante Dimanche dernier la Société des Witte KlakkenM. Jules de Laveleye offrait aux So ciétaires et leurs familles un bal paré et travesti. La salle, coquettement décorée, trop pe:ite pour contenir la foule des danseurs, resplendissait de fleurs, de ver dure et de lumières. Les costumes les plus variés, tous ravissants, se fesaient remarquer par une fraîcheur ex quise et offraient la vue l'aspect le plus réjouissant. Les danses, des plus animées, se sont prolongées jus- ques vers 3 heures du matin, aux accords délicieux d'un orchestre entraînant. Gaîté et surtout fraternelle, cordialité, tel est le caractère des fêtes que préside M. de Laveleye avec autant de tact que de distinction. La belle soirée de Dimanche dernier en a été une nouvelle preuve. A la fin du bal il a été décidé que la Société offrirait son tour, le Dimanche de la Mi-Carê- me, un Bal son digne et dévoué Président. Monsieur GUST1N, élève l'Université de Gand, vient de subir avec succès son examen de Candidature en droit. Le Grand Cirque Milanais, sous la Direction de MM. Priami et Pierantoni, donnera sa première représenta tion Ypres le Dimanche 9 Mars prochain. La vogue dont jouit cette troupe équestre est univer selle et les bons souvenirs qu'elle a laissés dans notre ville lors de son dernier passage attireront en masse le public yprois et des environs. 55 chevaux et 90 artistes, tous de premier ordre composent cette troupe et pro mettent des représentations hors ligne. Société de la Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 6 Mars 1879, 7 1/2 h. du soir, par la musique du Corps des Sapeurs- Pompiers, sous la direction de M J. Wittebroodt. 1. Fatinitza, marche, Suppé. 2. Le voyage en Chine, Bazin. 3. Romania, polka mazurka, Wittebroodt. 4. Faust, fantaisie, Gounod. 5. Le Timbre d'Argent, Saint Saëns. 6. Rigondo de Dardanus, valse, Rameau. 7. Marche Persane, Strauss, i X et Châtelaine, d'après M. Hugues Merle. Habitations d'Es quimaux. Texte: Nos Gravures.Beaux-Arts. Collection Neveu Cologne. Chronique littéraire. Les Marins du XV* et du XVI'Siècle. Une Protection occulte. Nouvelle bruxelloise. Les Soupirs de l'Oiseau. Un Carnaval d'autrefois. Eléonore de Kouge-Cloilre. Roman. On s'aoonne au Bureau du Journal. L'Illustration Européenne (10, 30fr. franco par an. Gravures: Jules Grévy, Président delà République française. Bûcheron écrassé par un Arbre. Châtelain, Chacun sait combien, d'ordinaire, il faut employer de tisanes, de pâtes et de sirops pour guérir un rhume, un ca tarrhe, une bronchite. Le nouveau traitement de ces maladies par les capsules de goudron de Guyot ne revient qu'à dix ou quinze centimes par jour. Prendre deux ou trois cap sules chaque repas, et le plus souvent le bien-être se fait sentir dès les premières doses. Pour éviter les nombreuses imitations, exiger sur l'éti quette la signature Guyot imprimée en trois couleurs. Dépôt dans la plupart des pharmacies. Ministère de Justice.Un arrêté royal du 12 février, nomme membres des comités permanents d'inspection des é- tablissements d'aliénés et des asiles provisoires et de passage Province de la Flandre occidentale. Arrondissement d Ypres. Les sieurs Surmont de Volsberghe, sénateur Ypres Dr-- neckere, bourgmestre Messines Iweins, Ypres, membres sortants; Bossaert, échrviu Ypres. ASSOCIATION AGRICOLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Vanneste, Charles, de Wervicq. 2*prix Une médaille en bronze et une prime de 100 fr. Lemahieu, Henri, de Langemarck. 2° Etalons de trois ans. 1' prix: Une médaille en argent et une prime de 250 fr. Non décerné. 2* prix: Une médaille en bronze et une prime de 150 fr. Lemahieu, Henri, de Langemarck. Vanneste, Auguste, de Langemarck. 2e prix Une médaille en bronze et une prime de 300 fr. Verstraete, Louis, de Gheluwe. Prime de couservation. Decorte-Duytschaever, de Poperinghe. Van Eecke, Charles, de Langemarck. Lemahieu, Henri, de Langemarck. Vanneste, Charles, de Wervicq. Pillaert, Edmond, de Warnêton. 2e prix: Une médaille en argent et une prime de 100 fr. Delefortrie, Pierre, de Noordschote. 3e prix Une médaille en argent et une prime de 75 fr. Vermeulen, Henri, de S1 Jean. 4" prix Une médaille en argent et une prime de 50 fr. Marescaux, Louis, de Langemarck. 5® prix: Une médaille en bronze et une prime de 40 fr. Vermeulen, Pierre, de Langemarck. 6e prix Une médaille en bronze et une prime de 25 fr. Louwagie, Henri, de Noordschote. 7' prix Une médaille en bronze et une prime de 20 fr. Dehaene, Pierre, de Dickebusch. 25 Concurrents. l'prix: Une médaille en argent et une prime de 100 fr. Decorte-Duytschaever, de Poperinghe. 2" prix Une médaille en argent et une prime de 60 fr. Leterme-Bossaert, de Wytschaete. 3' prix Une médaille en bronze et une prime de 40 fr. Dieryck, Pierre-Jean, de Messines. 4e prix Une médaille en bronze et une prime de 25 fr. Nollet, Henri, de Langemarck. 5" prix Une médaille en bronze et une prime de 20 fr, Yerraes, Charles, de Wytschaete,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2