IM La Cavalcade du 23 Mars 1879. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. dans'cclte ville une association politique. On a dé cidé, sur l'avis d'un des membres de la députation montoise. M. Bockstael, qu'il y avait lieu de cher cher grouper dans cette association toutes les for ces de l'arrondissement, ce que l'on tentera en convoquant les conseillers provinciaux et les bourg mestres. En outre, MM. Tercelin, Honzeau et Sainctelette fils, ont été chargés d'élaborer, de concert avec le comité provisoire, un projet de règlement. Nous apprenons avec une vive satisfaction qu'un cercle libéral vient d'être formé Hougaerde. Monsienr le Procureur du Roi de Courtrai adresse la Constitution la communication suivante Le cadavre de M. Vandewalle-Vermeulen, né gociant et conseiller communal Iseghem, a été retiré, le 10 de ce mois, des eaux du canal Ingelmunster. La mort de M. Yandewalle disparu depuis la fin du mois de Novembre dernier donne lieu, tant dans le public que dans la presse, de nom breux commentaires, et on le représente générale ment comme étant le résultat d'un crime. Je crois de mon devoir de ne pas laisser s'accré diter davantage des bruits sans fondement, qui ne peuvent avoir pour résultat que d'alarmer inutile ment les esprits. L'instruction qui a été ouverte peu de jours après la disparition de M. Yandewalle, instruction qu'on peut considérer comme close, a démontrée 1° Que le cadavre de M. Vandewalle ne portait aucune trace de violence, pas plus que ses effets celle d'une lutte; 2° Que M. Yandewalle était nanti, au moment ou il a été retiré des eaux du canal, d'une somme d'argent équivalente celle qu'il devait avoir em portée lors de son départ d'Iseghem, que cette somme ne pouvait être plus considérable parce qu' au moment de sa mort, il n'avait opéré aucun recouvrement. En résumé, toutes les circonstances recueillies par l'information démontrent d'une manière pé- remptoire que la mort de M. Yandewalle ne peut être attribuée un crime. Le sieur Malbias In'Thout, en religion Père Hyacinthe, dit Scherreweg, et le sieur Arnold Laurent, en religion Père Joseph, tout deux de l'ordre des frères mineurs conventuels, se sont adressés, par requête M. le président du tribunal civil de Bruxelles, l'effet d'obtenir l'envoi en pos session du legs qui leur a été fait par la demoiselle Marie-Pétronille Perdérel suivant testament mys tique en date du 41 Janvier 1872. Par une ordonnance fortement motivée, M. le président Ambrocs a refusé l'envoi en possession d'abord parce qu'il s'agit d'un legs fait par person nes interposées une communauté religieuse ne jouissant pas de la personnification civile, et ensuite parce que l'identité du Père Hyacinthe n'est pas établie. Le correspondant de Berlin de Y Écho du Par lement lui transmet la dépêche suivante qui vient d'être adressée de Rome des journaux berlinois: On apprend d'une source ordinairement bien informée que, pour le poste de Bruxelles, est dési gne un nonce très-modéré dont tout le passé donne la garantie que le elergé belge ne trouvera pas en lui un appui pour continuer son opposition, qui menace l'Etal de la ruine. Encore une victime de la civilisation africaine, M. Wauthier. ce brillant et sympathique officier qui était parti pour rejoindre l'expédition de nos compatriotes, après la nouvelle de la mort de Maes et Crespel, vient de succomber son tour aux fatigues endurées et l'insalubrité du climat afri cain. Désirant s'associer d'aussi louables efforts, le sous signé offre de son côté 4 i;i ••m) lliM inonn^fl S Ht On sait que les Académiciens debout, dans le but de favoriser la vente de leurs cartes au profit du Denier des Ecoles, offrent une prime de mille francs en une belle garniture, composée de 7 pièces, exposée au bureau de La Chroniqueprime qui sera tirée au sort le 23 Avril prochain. Les cartes de 5 francs portent cinq numéros et cel les de deux francs en portent deux. 1° Un exemplaire d'une pièce de vers composée en Septembre 1877 dédiée feu M. A. Thiers, l'ancien pré sident de la République française. 2° Un exemplaire d'une poésie composée l'occasion du banquet libéral qui eut lieu Bruxelles, le 30 Juin 1878. Toute personne qui enverra sa souscription en tim bres-poste l'adresse ci-dessous, pour l'une des deux cartes, recevra, en même temps que la carte, les deux exemplaires sur beau papier. H. LOHMANS, 53, rue du Commerce, 53, Bruxelles (Q.-L.) TILLE D'YPRES. Conseil Communal. Séance publiquedu 22 Mars 1879, 5 h. du soir. 1. Communication de pièces. 2. Comptes, droit de place 1878. 3. Approbation état des dépenses éventuelles 1878. 4. Demandes de concessions. 5. Compte 1878 a. Secours mutuels. - b. Académie. - c. École de musique. - d. Pompiers. - e. Salles d'asile. - f. Pompes funèbres 1877. 0. Démolition maison Menu et projet d'élargissement de la rue. 7. Demandes Hospices location de biens ruraux et alié nation parcelle de terrain la famille Geldof, - Prêts de fonds, et vente d'arbres. 8. Emprunt pour travaux publics. 9. Règlement du Musée. - Vote définitif. Menin. Dans sa séance du 12 Mars, le conseil communal a été appelé, sur la proposition du collège échevi- nal, prendre des mesures pour parera la situation financière qu'a laissée l'administration c éricale. Après un assez long échange d'observations, le collège a été autorisé contracter avec le Crédit communal un emprunt de 250,000 francs, a p. c. A cette autorisation le conseil a ajouté celle d'emprun ter immédiatement une somme de 10,000 francs pour payer les dettes criardes. Monsieur, Vous désirez savoir quelle est mon appréciation sur l'efficacité des CAPSULES DU GOUDRON DE GUYOT. Un proverbe qui est plus vieux qui moi a dit: VûX populi, VOX Dei. Or, puisque tout le monde aujourd'hui soigne ses bronchi tes, ses rhumes, ses catarrhes par les capsules de goudron; que chacun s'en trouve bien et y revient l'occasion, la répon se me semble toute faite. Quant la phtbisie, je crois devoir faire des réserves, sur tout cause de la diversité des formes sous lesquelles elle se présente. Malgré les résultats favorables obtenus depuis deux ans par l'emploi des capsules de goudron, la question me semble trop délicate pour que l'on puisse se prononcer dès aujourd'hui. Assurément le goudron ne peut apporter aux phthisiques que du bien-être il calmera la toux qui les fatigue tant dans bien des cas il prolongera leur existence, mais quant h la guérisonlaissons l'avenir le soin de pronon cer après des expériences plus concluantes. Et cependant, si j'étais phthisique je prendrais des capsu les de goudron. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée. D' MI GUET Inondés de Hongrie. La Société nationale belge de la Croix Rouge, conformément ses statuts, a ouvert uue souscription en faveur des inondés dp Hongrie. Prière aux personnes charitables, qui voudraient concourir cette bonne œuvre, d'envoyer immédiatement leur offrande M. le trésorier, 80, Montagne de la Cour. Voici quelques renseignements qui permettront d'appré cier toute l'importance que le gouvernement et la ville de Bruxelles, agissant de commun accord, veulent donner h l'Ex. position nationale de 1880. Les constructions définitives comprendront deux bâtiments distincts reliés par une galerie semi-circulaire. La surface qu'il occupera est de 12,400 mètres carrés. On élèvera, en outre, environ 18,000 mètres carrés de constructions volan tes, qui pourront ensuite être utilisées comme hangars pour chemins de fer, abattoir, etc. Le total de la superficie réservée aux produits manufacturés, formera donc un ensemble de plus de 50,(J00 mètres sans so lution de continuité. Pour l'agriculture et l'horticulture, un espace plus consi- dérable encore sera approprié, puisqu'en y comprenani les voies de circulation et les dégagements ciel ouvert il n'occupera pas moins de 60,000 mètres carrés. Le tout sera disposé en fer cheval, de façon réserver au centre un vaste emplacement qui servira aux grandes céré monies officielles, et qui pourra aisément contenir 200,000 personnes. Le Mémorial des Vosges annonce que le nommé Paul-Alexandre Olry, âgé de 26 ans, curé desservant la paroisse de Rainville, y demeurant, actuellement en fuite, contumax,i été condamné aux travaux forcés h perpétuité, pour attentais h la pudeur consommés ou tentés avec violence et sans vio lence. Faux billets de banque. On signale une nou vel- le émission de faux billets de banque de 50 francs. Ces billets, absolument conformes aux véritables, portent les numéros suivants: 13,977, 857 série V 571. Ils sont datés du 19 Octobre 1874. Il est donc maintenant facile 5 tout le monde de les reconnaître. Il y a huit jours, un jeune homme arrivait h Calais et se rendait l'Hôtel du Commerce, où il se faisait inscrire sous le nom de Laliemaud, voyageur de commerce. Lundi, dans la journée, il annonça qu'il était obligé de partir immé diatement. Il paya sa note et quitta l'hôtel en disant qu'il al lait revenir et qu'en conséquence il laissait sa malle. Le maître d'hotel, n'ayant pas reçu depuis lors des nouvelles du jeune homme,se décida, jeudi soir,monter dans sachambrert,en visi tant par hasard le secrétaire,y découvrit deux lettreslaisséespar le voyageur. Dans la première, ce dernier se faisait connaître et disait qu'il voyageait pour une maison d'armes Bruxelles, dans la seconde il annonçait sa mort. M. le commissaire de police, informé de ce fait, a ouvert une enquête, mais il n'a reçu jusqu'à présent aucun rensei gnement relatif ce jeune homme. On attend la réponse de de la famille que l'on a fait prévenir. Il existe Franières, près de Fosses un couple, mari et femme, ayant eux deux 210 ans! L'homme, nomme Antoine Pochet a 106 ans, sa femme, née Catherine Remy en a 104. Ces deux braves gens jouissent d'une santé relativement bonne et espèrent vivre encore de nombreuses années. Ils ont sept enfants: l'ainé, Noël, a 76 ans et le cadet 46. Noël est domestique chez M. A. Bron, ingénieur-directeur des usines de Monceau-sur-Sambre. Il ne parait pas avoir même 60 ans. Histoire d'ivrogne. Un vieux paysan de Kochel (Haute-Bavière), qui s'adonnait au kirschwassser plus que de raison, cuvait son liquide, assis, hébété, dans sa chambre, lorsqu'on lui amena un bouc noir dont la vuecausaà l'ivrogne une frayeur épouvantable; il le prenait pour le diable. Il se prosterna aux pieds du bouc et lui jura qu'il ne boirait plus. Ce serment d'ivrogne fut tenu... pendant huit jour. Le réci diviste dormait lourdement après l'absorption d'un nombre considérable de verres de kirsch la servante eut l'idée de jouer h son maître un excellent tour et introduisit dans II chambre de ce dernier le bouc dont la première apparition l'avait si fort effrayé. L'animal s'approcha du lit du buveur et ne tarda pas l'éveiller. Le paysan éprouva une si forte an goisse en revoyant le diable, qu'il retomba inerte sur son lit: il était mort. Encore le pétrole. Lundi drroier,àRonchin(Nord), MIU Delezenne, âgée de 13 ans venait d'allumer le feu; voyant qu'il tardait prendre, elle versa du pétrole sur le foyer afin de l'activer. Le liquide enflammé se repandit sur les jupons de la jeune fille qui prirent feu. Aux cris poussés par la malheu reuse, son frère âgé de 17 ans et sa petite sœur se précipitè rent son secours, et parvinrent maîtriser l'incendie, maij dans leur précipitation, ils renversèrent le litre de pétrole dont le contenu se répandit sur eux et les couvrit de flamme*- Le jeune Delezenne, affolé, s'enfuit dans la cour où il se rou la sur le sol jusqu'à l'arrivée de ses parents qui eureot la pré-

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2