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Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
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ceux qui ne sont pas inféodés au parti ultra-
mont&in.
Nous avons, il est vrai, rarement combattu
la loi de 1842, car nous étions tout d'abord de
ceux qui croyaient que cette loi était une
transaction possible, si elle était loyalement
exécutée. Mais nos adversaires ont tué leur
propre œuvre, et dès le jour, notamment, où
ils ont nommé inspecteurs ecclésiastiques, les
principaux de tous leurs collèges épiscopaux,
nous avons été convaincus qu il fallait refor
mer la loi et exclure toute intervention du
clergé titre d'autorité. Le projet va-t-il au
delà? En apparence peut-être et parce qu'on
a eu le tort, notre avis, de ne pas inscrire
dans la loi même, tout ce qui se trouve dans
l'exposé des motifs. C'est peut être là un tort
3ue nous espérons voir redresser lors de la
iscussion de la loi.
l'Enseignement Primaire.
HEYVAERT.
Le Journal d'Ypres est tout entier son
affaire; il consacre toutes ses colonnes aux
discours par lesquels MM. Struye, Berten et
Surmont s'attacnent prouver que l'arrondis
sement d'Ypres n'a rien obtenu pendant les
il, qi
venons de subir. Nous sommes loin de contre-
huit années de régime clérical, que nous
dire ces honorables, mais nous leur posons
ce dilemme. Puisqu'ils n'ont rien su obtenir
pendant que leurs amis étaient au pouvoir,
ils ont été incapables ou impuissants, qu'ils
choisissent
Ce n'est pas tout de crier bien haut alors
que l'on est dans l'opposition; il faut pouvoir
prouver ce que l'on a fait alors que l'on était
soi-même au pouvoir.
Nous attendons là nos matadors cléricaux
et nous les défions de porter leur actif un
pouce en fait de chemins de fer et de canaux.
Tirage au sort des Membres du Conseil de
Discipline qui doivent siéger pendant le 2e tri
mestre de 1879.
i i
PROJET DE LOI
SUR
L'ARTICLE 4 DU PROJET DE LOI soumis par le gou-
vernementà. l'examen de la Législature est ainsi conçu:
L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX EST LAISSÉ AU SOIN
DES FAMILLES ET DES MINISTRES DES DIFFÉRENTS
CULTES.
Un local DANS L'ECOLE est rais la disposition des
ministres des cultes pour y donner, soit avant, soit
après l'heure des classes, L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX,
aux enfants de leur communion fréquentant l'école.
Voici comment l'Exposé des motifs explique et com
mente cette disposition
La loi garantit aux prêtres de toutes les Eglises qu'ils
seront admis dans l'école pour y donner l'enseignement
aux enfants de leurs communions respectives.
Si cependant aucun membre du clergé ne veut don
ner l'enseignement l'école, des répétitions pourront
être nécessaires pour graver dans la mémoire des en
fants l'enseignement religieux prescrit par le culte au
quel ils appartiennent.
L'institeur pourra s'acquitter de ce soin. Mais il ne
peut y être contraint il faut son assentiment volontai
re. S'il refuse son aide, une personne apte sera char
gée de faire réciter les leçons aux enfants, conformé
ment au vœu des pères de famille.
Le projet de loi en disposant que l'enseignement reli
gieux sera donné avant ou après l'heure des classes, ne
fait que reproduire les mesures concertées dès 1846
entre le gouvernement et les évêques. En effet, M. de
Thbux, ministre del'intérieur, d'accord avec l'épiscopat
belge, donnait, cette époque, les instructions suivan
tes pour l'enseignement de la religion dans les écoles
primaires
En donnant la leçon de religion au commencement
de la classele matinet la fin de la classe de
laprès midi, l'on rend plus facile la prescription légale,
qui veut que les enfants, qui n'appartiennent pas la
communion de la majorité, soient dispensés dassister
aux exercices religieux les élèves de cette catégorie
et leur expliquèrent qu'ils considéraient cette travaille comme
d'un beutrux augure pour le voyage.
Le lendemain, 8 décembre, après une journée de marche
pénible, sur un sol détrempé, par des sentiers boueux, entre
coupés de larges flaques d'eau, les deux caravanes arrivèrent
daue la soirée au cbef-lieu de l'Outatourou. Malheureusement
les vivres y étaient rares et les porteurs eurent beaucoup de
peine i s'en procurer.
Le 9, on débattit le hongo, sur la valeur duqurl on par
vint tomber d'accord sans trop de difficulté,
On se remit en route le lendemain. Ce jour-là le docteur
Dutrieux reconnut que la dysseiiterie succédait, chez M.
Wautier, une indisposition moins grave dont il souffrait
depuis quelques jours.
C'était la troisième fois, depuis son séjour en Afrique, qne
M. Wautier était atteint de celte maladie. Chaque fois elle
avait cédé une médication de quelques jours. La facilité et
la proiopteté des deux premières guérisons paraissent avoir
ioaspiré M. Wautier une confiance dangereuse.
Il crut pouvoir se dispenser d'observer ce régime sévère
imposé par la nature du mal, et au médecin, qui le rappelait
h la prudeoce, il répondit en souriant: Vous êtes trop pes
simiste, après tout si la dyssenteric reparaissait, ce ne serait
guère avant notre arrivée Iloura, où vous me guéririez en
en trois ou quatre jours, comme Hrccassy.
Cependant le 11 M. Wautier se trouva trop faible pour
marcher et dut être porté sur un hamac; c'est ainsi qu'il ar
riva, le 14 décembre, h lkoungou. Cette journée et lea deux
pourront n'entrer en classe, le matin, qu'après la pre
mière demi heure, et l'après midi, ils pourront quitter
l'école une demi heure avant leurs condisciples.
Le Gouverneur
M. le ministre de l'instruction publique a adressé, le
26 mars dernier, MM. les gouverneurs de province la
circulaire suivante:
Monsieur le gouverneur,
Aux termes des circulaires ministérielles du 5 mai
1858 et du 7 novembre 1864, toute distribution de li
vres, brochures, imprimés ou écrits quelconques dans
les écoles primaires publiques, sans l'autorisation des
autorités administratives ou de l'inspection civile, est
rigoureusement interdite.
La circulaire prématureé du 7 novembre 1864 rend
les membre du personnel enseignant directement res
ponsables des distributions d'écrits ou d'imprimés non
autorisés, qu'ils auraient tolérées par faiblesse ou au
trement, dans les établissements qu'ils dirigent.
Veuillez, je vous prie? monsieur le gouverneur, in
viter durgence MM. les inspecteurs de l'enseignement
primaire vous signaler immédiatement les infrac
tions aux prescriptions des circurlaires dont il s'agit
qui seraient commises dans leurs ressorts respectifs.
Le ministre de l'instruction publique.
(Signé) VAN HUMBEECK.
ff~bi 7>^9
La Série des Fêtes d'hiver données par la Société
des Chœurs s'est brillamment terminée Mercredi der
nier, par un Concert (tabagie) des plus attrayants.
Dire que l'exécution des divers morceaux de sympho
nie a été irréprochable et vraiment magistrale, c'est
nous faire l'interprète des nombreux auditeurs dont les
heureuses impressions se sont traduites par d'enthou
siastes applaudissements et des rappels réitérés.
Si nous ajoutons que M. Dekemper est un chanteur
comique par excellence, coup sûr personne ne nous
contredira; esprit fin, diction parfaite, voix sympathi
que, sentiment musical, tout se réunit dans cet aimable
artiste, auquel les bravos ont été légitimement prodi
gués.
suivantes étaient assez bonnes pour le malade. Il était toute
fois dans un très-grand élat de faiblessr, qui alla toujours eo
augmentant.
Il expira le 19 décembre, 5 heures du matin, sans avoir
éprouvé de grandes souffrances.
Au moment de sa mort, le doctaur Dutrieux était auprès
de lui. Dans la soirée, ses compagnons de voyage, le docteur
Dutrieux, M. Broyon et le pasteur anglais, M. Dodgshun, lui
rendirent les derniers devoirs. Sa dépouille mortelle fut dé
posée dans une fosse creusée au pied d'un baobab, dans un
terrain concédé, moyennant un tribut, par le chef d'Hougon.
Cette tombe fut ensuite recouverte d'un amas de pierres et
entourée d'un cercle de pieux. Les compagnons de M.
Wauthier gravèrent dans le cœur du baobab, avec ses
initiales.
Le sultan d'Ikoungon a pris l'engagement de faire respec
ter le modeste monument élevé la mémoire de notre com
patriote et d'en indiquer l'emplacement aux voyageurs qui
visiteront cette contrée.
Des pluies aboodantes retinrent les voyageurs lkoungou
pendant plusieurs jours.
Quelques Rougas-Rougas, revenant du pillage, passèrent
lkoungou où il furent vus par M. Broyon, en outre, de
puis l'événement, les porteurs Omganouésis de la caravane
avaient dans leur attitude quelque chose d'insoleut. Ces hom
mes vantaient entre eux les prouesses des assassins de M.
Penroae.
Signalons deux gracieuses mélodies chantées avec
beaucoup de sentiment par M. Jules Vergracht, le Duo
du Connétable de Chester très-bien interprêté par Mes
sieurs Coffyn et Swekels et donnons un juste tribut
d'éloges la section chorale qui a enlevé d'une façon
remarquable le nocturne Y Etoile du soir, par Jouret.
Du reste, toutes les soirées, fêtes et redoutes données
par la Société des Chœurs, ont été des mieux réussies.
Si les amateurs de bonne musique ont eu d'agréables
distractions, s'ils ont passé de bons moments, qu'ils en
rendent grâces, non-seulernent aux artistes amateurs,
mais surtout aux habiles directeurs, M. Beyer, l'émi-
nent professeur du Conservatoire de Gand qui a formé
tant d'excellents élèves et M. Mathieu, qui conduit
avec autant de dévouement que d'intelligence la section
chorale; c'est ce dernier certainement que nous
devons la nouvelle impulsion donnée depuis quelque
temps la Société. Z. W.
FÊTE MILITAIRE.
Nous apprenons qu'il sera donné, en outre de la Fête
Militaire, organisée au bénéfice des inondés de Szege-
din et annoncée pour le 17 Avril, un Concert par les
musiques du l" Régiment de Ligne et du 2m' Régiment
deGuides, le Dimanche suivant, midi précis l'entrée
sera de cinquante centimes et chaque personne recevra,
en entrant, un numéro pour participer une magnifique
Tombola.
On peut s'adresser au Secrétaire de la Commission,
Nouveau Marché-aux-Bois, 61pour les cartes de la
Fête du 47 même adresse pour les personnes qui au
raient l'aimable intention de destiner un objet la sus
dite Tombola.
Nous apprenons que Dimanche prochain, midi, aura
lieu l'Hôtel-de-Ville, la distribution des récompenses
accordées aux ouvrières des maisons V* Brunfaut-Bour-
gois et René Begerem, de notre ville, l'occasion de
l'Exposition Universelle de Paris.
GARDE CIVIQUE D'YPRES.
Dimanche 30 Mars.
MEMBRES EFFECTIFS.
MM. Van Eeckhout, Ange, L' Quartier-Maître.
Tyberghein, Jean, Sergent.
Anteny, Honoré, Caporal.
Lesaffre, Auguste, Garde.
MEMBRES SUPPLÉANTS.
MM. Goddeliere, Victor, Sous-Lieutenant.
Cardinael, César, Sergent.
Santy, Alphonse, Caporal.
Lambin, Auguste, Garde.
Monsieur,
Depuis plusieurs années, chaque fois que j'ai un rhume, je
m'empresse de prendre chaque jour quatre ou cinq de vos
bienfaisantes capsules de goudron de Guyot et toujours en
trois on quatre jours, je suis débarassé de mon rhume. Per-
mrltez-moi ce propos de vous signaler uo fait singulier. La
dernière fois que j'ai dû employer votre remède j'étais atteint
depuis deux mois d'une plaie la jambe bien difficile gué
rir. Au bout de trois jours de l'usage de vos capsules, j'ai été
tout étonné de voir une croûte se former sur la plaie. Attri
buant ce résultat votre médicament, j'ai continué de pren-
Le 25 décnmbre, les voyageurs quittèrent lkoungou, se
dirigeant sur Ouyouwi, qu'ils atteignirent le 29, M. Dutrieux
y trouva une lettre de M. Cambier, dont il était sans nouvel
les depuis longtemps.
Celte lettre confirmait les appréhensions des voyageurs.
M. Cambier mandait que la guerre était imminente el enga
geait ses compagnons aller eo attendre l'issue dans une
localité paisible.
M. Dutrieux écrivit M. ambier pour lui apprendre la
mort de M. Wauthier, et lui annoncer son intention de se
rendre dans l'Ounyanyembé pour y mettre en sûreté les mar
chandises et le matériel de la caravane.
Le 4 janvier. M. Dutrieux quitta Onyouwi, dont le chef
était un vasal de Mirambo, et alla camper sur la route de
l'Ounyanyembé, où il fut bientôt rejoint par M. Broyon.
Le 6 Janvier, M. Dutrieux se disposait engager des hom
mes pour transporter les charges Tabornh. quand il vil ar
river M. Cambier, mieux portant qu'il ne l'avait jamais été.
La jonction de la caravane et du chef de l'expédition était
enfin un fait accompli. Avant d'indiquer commint s'y prit M.
Cambier pour transporter ses marchandises d'Ouyouwi
Taborah, il est indispensable de revenir en arrière, de donner
la relation de la marche de M. Cambier de Mpwapwa Thierra-
Magazi et d'entrer dans quelques détails sur le séjour du chef
de Ta première expédition internationale dans la résidence du
Sultan de l'Ouwyamwesi. (Moniteur).