L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
3
Garde Civique.
Nouvelles locales.
Le projet de loi sur renseignement primaire fi
gurera comme premier objet l'ordre du jour de
la Chambre pour sa séance de rentrée des vacan-
ces de Pâques, fixée au mardi 22 avril.
Le rapport de MOlin sera distribué avant la
fin des vacances.
On écrit de Bruxelles la Gazette de Liège, et
cela de la façon la plus affirmative, que les négocia
tions de notre gouvernement avec la Hollande au
sujet du canal de Terneuzen sont terminées, et
qu'elles ont réussi.
On lit dans la correspondance bruxelloise du
Précurseur:
Le Moniteur a publié la liste des croix de
l'ordre de Léopold, accordées la garde civique.
Il y a trois croix d'officiers, dont une est donnée
M. David, le colonel anversois dont lu légion
peut, disent les gens compétents, être citée comme
modèle toutes les autres, et un des promoteurs
du mouvement qui a relevé, en ces dernières
années, l'esprit et le rôle de la garde citoyenne.
L'inspection générale a deux croix de chevalier,
l'une donnée au chef d'élal-major, M. Branle,
un ancien officier de l'armée, l'autre M. le major
Morren.
Dans la garde civique de Bruxelles sont nom
més chevaliers: MM. Van Humbeeck (Ferdinand),
lieutenant-colonel de la 2e légion; Feigneaux (A.),
médecin de bataillon, directeur du service de santé
au Tir national Cantoni, lieutenant-colonel de la
4e légion Mersman (L major rapporteur adjoint
près le conseil de discipline Betrams, capitaine
d'artillerie.
Sont également décorés le commandant de la
garde civique d'Ixclles et celui de la garde de Sl-
Gilles, MM. Salkin et De la Roca, ainsi que
le capitaine adjudant-major de St-Josse-ten-Noode,
M. Gruber.
Sont nommés officiers: MM. Denis, liculenant-
colonel commandant la garde civique de Malincs,
et Gomrée (Ch.), ancien lieutenant-colonel com
mandant la garde civique de Namur.
El chevaliers
A Anvers. MM. Monu (François), lieute
nant-colonel; Berré (Alfred), major du 3e bataillon;
Callaey (J.-C.), major commandant la division
d'artillerie.
A Bruges. MM. De Kruyt, major; Vander
Hofsladt, major.
A Alost. M. Van Assche (R.), lieutenant-
colonel commandant.
A Gand. MM. Renard, major De Vylder,
Gustave, capitaine quartier-maître Hensmans,
médecin de légion; Peelers(J.-L.), ancien capitaine
adjudant-major.
A St-Nicolas. M. Delrée (Frédéric), major
commandant.
A Mons. MM. Legrand, major Cambier,
capitaine commandant la batterie d'artillerie Pé
cher capitaine commandant la compagnie de
chasseurs-éclaireurs Spilaels, commandant des
chasseurs cheval.
A Tournai. MM. Delnesle, major Houtu-
kiet, major.
A Liège.— MM. Dcreux, capitaine rapporteur;
Collette, capitaine au bataillon des chasseurs-
éclaireurs.
A Verviers. M. Peltzer (0.), sous-lieute-
nant commandant les chasseurs cheval.
A Namur. Derenne (F.-L.), capitaine ad
judant-major.
Matériaux Bâtir.
ETABLISSEMENT DE CONFIANCE
Le mieux assortile mieux approvisionné et
le meilleur marché de la province,
trstablr et jusqu'ici incontesté, MM. le» gouverneurs de pro
vince ont demandé aux administratious communale» de faire
afficher les placard» contenant le texte de l'article 4 du projet
de loi, le feilr de l'exposé des motifs relatif cet article et le
passage de la circulaire des évéques et de M. de Theux, por
tant que sous l'rmpire de la loi de 1842 l'enseignement de la
religion doit se donner la première demi-heure et la dernière
demi-heure de ta classe, afin de permettre aux élèves disci-
dents de fréquenter l'école primaire. Dans notre libre pays
toute le monde a le droit de recourir la publicité le dernier
des citoyens, s'il a une communication faire au public, peut
s'adresser lui par «oie d'affiche. Mais le gouvernement,
c'est tout difTérrul; il a le droit de se taire. Il doit se laisser
injurier et diffamer, et il manque ses devoirs les plus impé
rieux s'il s'avise de r< courir pour la défense de ses actes et
l'explication de sa pensée aux moyens de publicité qui sont
mis k la disposition de tous. Le gouvernement est hors la loi,
bars du droit commun. Ainsi le veut le parti clérical!
Il n'a pas été aisé k ses orateurs de trouver des semblants
de prétexte pour étayer de pareilles prétentions. Suivant leur
habitude, dans les cas embarrassants, ils ont ru recours h des
distinctions empreintes du plus parfait jésuitisme. Ils ont bien
voulu admettre c'est une concrssion s)ir laquelle nous les
verrons revenir lorsqu'il s'agira d'empêcher l'exécution de la
loi sur l'enseignement primaite; alors ils soutiendront qu'il
vaut mieux obéir Dieu qu'aux hommes il oui bien voulu
admettre, disons-nous, que les administrations communales
étaient tenues de se prêter l'exécution des lois et même des
arrêtés royaux, mais pour autant que ces arrêtés royaux,
fussent piis en exécution d'une loi. Pour les autres arrêtés
royaux, et pour toutes les autres mesures d'intérêt général
ue le gouvernement prescrit, les administrations sont libres
le donner ou de refuser leur concours. Chaque fois donc que
les administrations communales reçoivent un avis k commu
niquer au public, elles ont rechercher si cet avis est envoyé
en exécution d'une loi ou en vertu d'un arrêté royal pris pour
l'exécution d'une loi. Si de leur examen résulte une solution
affirmative, les administrations doivent livrer l'avis k la publi
cité; sinon elles doivent le jeter au panirr. Telle est la théorie
cléricale imaginée en l'an de grâce 1879 afin d'empêcher le
gouvernement de mettre le pays même d'apprécier la véri
table portée des mesures qu'il a proposées k la législature
pour la réforme de notre enseignement primaire.
Il suffit de faire connaître de parrilles insanités pour en
faire justice. Dans notre organisation administrative les bourg
mestres sont revêtus d'un double mandat; ils sont les agents
du pouvoir communal et ils sont également ceux du pouvoir
central. En cette dernière qualité ils sont tenus de prêter un
coocours matériel k l'exécution des mesures prises par l'auto
rité dont ils relèvent pour la partie de leurs attributions qui
se rattachent k l'administration centrale. La distiction que l'on
fait entre les mesures prises en vertu d'une loi ou d'un arrêté
royal pris en exécution d'une loi et les autres mesures éma
nant du gouvernement est purement arbitraire; les bourg
mestres sont des agents de transmission et d information pour
tout ce qui concerne les intétéls géuéiaux du pays. S'il en
était autrement le gouvernement serait sans représentant dans
toutes localités où il n'y a ni gouverneur ni commissaire
d'arrondissemrnt et il se trouverait partout ailleurs soumis ail
caprice ou aux fantaisies du chef de l'administration commu
nale. Quel beau gâchis cela ferait Le ministre de l'intérieur
transmet aux administrations communales par l'intermédiaire
du gouverneur des programmes de fêles, drs avis d'adjudica
tion pour les livrer la publicité- Où est la loi, où est l'arrêté
royal pris en exécution d'une loi, répondent-elles? Il n'y en
a pas. Au panier. Un citoyen a obleuu une médaille
pour acte de courage ou de dévouement. Le gouvernement
charge le gouverneur de le faire parvenir l'intéressé. Le
gouverneur l'adresse au bourgmestre de la commune pour
qu'il en fasse la remise. Je ne le frrai pas répond le bourg
mestre. Il n'y a pas de loi, il n'y a pas d'arrêté royal pris en
exécution d'une loi qui m'oblige k faire parvenir k un de mts
administrés la distinction qui lui a été décernée. Je De suis
pas obligé de vous prêter mon concours. Si vous avez un bre
vet ou un diplôme k remettre un de mes concitoyens, venez
le remettre vous-même, ou bien encore, si vous avez des affi
che* k placarder, venez les coller vous-même. Comme tout
cela est sérieux et comme le motif est bien choisi pour repro
cher au gouvernement de vouloir faire des bourgmestres d'S
a valets et de porter atteinte aux libertés et aux franchises
communales!
Les fonctionnaires publics ne sont pas des valets lorsqu'ils
remplissent leur devoir, il les franchises communales n'ont
rien k voir dans l'exéculion du mandai dont le bourgmestre
est investi en tant qu'agent du pouvoir crnlral.
C'est donc une très-mauvaise querelle que l'on a suscitée au
gouvernement propos des affiches relatives la révision de
la loi de 1842. Le droit du gouvernement n'est pas discutable
et il n'a pu être sérieusement contesté. Il se peut que sous
l'empire des mauvaises passions que les cléricaux cherchent
fomenter, des administrations communales cléricalrs refusent
au gouvernement l'aide de leurs afficheurs. Les mauvais ex
emple* sont contagieux se sentant soutenus et encouragés,
des bourgmestres cléricaux imitant la conduite de M. le
bourgmestre de Bruges, se feront sans doute un mérite de
contrarier l'exécution des mesures prises par l'autorité supé
rieure. Il s'agit de savoir jusqu'où ils porteront l'oubli de
leurs devoirs mais s'ils se bornent k organiser la grève drs
afficheurs publics, nous ne saurions trop engager le gouver
nement k se montrer bon prince il serait trop facile k ces
bourgmestres de conquérir la gloire du martyre au prix
tf une manoeuvre aussi mesquine et aussi puérile que celle k
laquelle les ont couviés les grands orateurs du grand parti
de l'ordre. Ét*h/1 fin
Echo du Parlement.
La Fédération du Denier des Écoles fera parler d'elle
en 1880. Elle a conçu un projrl vraiment digne de ses ef
forts, celui d'établir au bord de la mer une grande Villa-Éco
le où les élèves des écoles de la capitale se rendront par
brigade pendant la bonne saison. Le bâtimeut sera construit
aux frais des souscripteurs et offert la ville de Bruxelles. Il
comprendra au rez-de-chaussée des classes, des réfectoires et
des salles d'étude; l'étage des dortoirs pour quatre cents lits,
les cuisines seront assez vastes pour fournir les aliments né
cessaires k quatre cents enfants et au personnel chargé de la
surveillance, de j'instruction et de la direction. La durée des
séjours sera de huit quinze jours pour la généralité des élè
ves les enfants d'une santé délicate seront autorisés k y pas
ser la saison entière si les administrations charitables s'enga
gent k payer leur nourriture.
Telle est l'dée, bien faite pour séduire des cœurs généreux;
elle obtiendra, j'en suis persuadé, l'appui de toute la popula-
tioo bruxelloise. La villa-école rappellera chaque année k la
jeune génération le souvenir du glorieux anniversaire de l'in
dépendance nationale.
Un manifeste de la Fédération du Denier des Éco\es
fera connaître prochainement le plan des organisateurs.
RÉDUCTIONS DE PRIX POUR 1870.
(Dépôt*, Agence* Commission*)
reconnu pour être
situé hors la poitedela Station, QUARTIER DU COMMERCE,
prèsdela gare, le longdu chemin de fer d'Ypres kCourtrai.
BOREAUX (Chez M A VONCK-CLÉMENT Banquier.
(Rue de l'Etoile, 4, Ypres.
Carreaux en Ciment pur
pour pavements d'Eglises, Hôpitaux, Écoles, Couvents,
Maisons, Fabriques, Cours, Trottoirs, etc.
Prix depuis fr. 2,75 mètre carré.
Spécialité de Pannes emboîtements
qualité imperméable, surpassant toutes les pannes vernissées.
Médaille d'Or l'Exposition de Paris 1878.
Prix fr. le 100.
Ciments. Chaux Pierres de Tournai
Conditions et prix drs Carrières.
Pannes Carreaux de Boom belle qualité.
Prix très réduits.
Ardoises Anglaises, Lattes pour Toitures, Pannes de Deu-
lemont, Briques et Tablettes pour Fours de boulangers en
terre refractaire. Pavés d'Andennes pour Cours, Caves et
Trottoirs. Tuyaux de Drainage, etc.
Prix-au-dessous de toute concurrencé.
Poutrelles en fer, Lanternaux, Tuiles,
Zinc, Fer rond pour clôtures de prairies,
Fer galvanisé pour cercles de tonneaux
et toute espèce de Fers et Métaux.
Nous avons vu hier des hirondelles qui étaient reve
nus des pays lointains. C'est d'un bon augure, dit-on,
et nous espérons que le pronostic se réalisera, car nos
cultivateurs ont grand besoin de beau temps. Tout est
fort en retard.
Au Cercle Commercial et Industriel de notre
ville, une assemblée générale aura lieu Samedi 12
Avril, 2.30 h. de l'après-midi, au Sultan. Ordre
du Jour: Requête au Ministre des Travaux Publics.
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 19,755-84
Omdat de Pastoor van Wweet
1* Wiens voituren voor de herberg stonden, 0-10
2° Dat het treffelijk volk was, o-10
3* Dat zij eeen vrouwvolk mede hadden. 0-10
4° Dat zij net bederf der parochie niet zul-
len zijn, 0-10
Voor de schooiingen gedaan door de Porre
Scherreweg, p_20
Voor een scheers te slijpen, o-25
Omdat hij met zijn scheers zijn baard niet
kan afdoen, q-45
Saumon, (Février,) 17.56
Saumon, (Mars,) 21-00
Sultan, 20-00
Petit Soleil, 2-90
Bergerie, 7.90
Witte Klakken, 4.40
Epéron d'Or, 2-8I
Boerenhol, 5-24
fl,84t4l