GUANO D17 PEROU
MOBILIER
A dj udication
L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
BEHTRAND ET Cie,
Henri Van Elslande,
FERDI
Les Tribunaux.
Nouvelles locales.
Me Arsène VAN EECKE
MISE-A-PRIX
Catastrophé de Frameries.
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Le mieux assorti, le mieux approvisionné et
le 'meilleur marché de la province,
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ANVERS, COURTRAI, BRUGES.
Professeur de Musique
et 13 h. 82 a. 18 c. de Fonds, Ver
ger, Prairie et Labour, Comines-
ten-Brielen, proximité du pavé de
Wervicq au Cruyseecke.
Occupés par les frères BIRLOUET,
avec droit de bail jusqu'au 1er Octo
bre 1880.
ACCORDEUR de PIANOS
Fiutie de LANNOY,
I 1° LUNDI 5 MAI 1879, 2 heures
de relevée,dans la grande salle (au lr)
du cabaret Chat,
presque neuf,
ayant garni une maison de maître.
2° JEUDI 8 MAI 1879, 5 heures
de relevée, l'estaminet Lz Saumon,
rue Pompe Feu,
d'une MAISON avec son Fonds et
Terrain, l'usage de boucherie, si
tuée rue Courte flamande, Wervicq.
Occupée par Joseph Kindtsjus
qu'au lr Octobre 1879.
A 7 h. 09, on sonne la volée; le cuflat remonte.
Les hommes désignés pour porter les cadavres ont
tous des gants aux mains, des cigarettes de
camphre la bouche.
A 7 h. 24, le culîat arrive avec les trois mineurs
et deux cadavres dans le fond. De suite les hom
mes tirent les cadavres avec beaucoup de peines,
les placent dans les ccrcueills; on se découvre.
On conduit deux cercueils dans la cour de re
mise; des parents viennent voir les cadavres.qui ne
sont pas reconnus par eux. Aimable Dufrane re
connaît Emmanuel Bloîideau et Emile Cantignon.
Les autorités sont présentes aiusi que le parquet.
La mère de Blondeau arrive comme une folle,
et les bras en l'air, se jette sur le«ercui iL Le frère
de la victime, âgé de 15 ans, pleure c'est un
spectacle navrant. La sœur, qui arrive ensuite, est
dans un plus triste étal encore que la mère elle
tombe sur le cercueil, puis frappe dessus coups
de poings en criant: Mon frère!
La mère ne veut pas que son fils soit enterré
aiusi, elle veut qu'on le ramène chez elle: des lan
ternes de mines éclairent cette scène désolante.
L'assistance s'oppose la volonté de la mère,
cause de l'étal avancé de la putréfaction, mais le
bourgmestre y donne son consentement. On attend
encore 4 ou 5 cadavres. L..1).
-
LE PARRICIDE D'ANVERS.
(Affaire Retsin.)
C'est samedi soirque se terminait cette grande affaire judi
ciaire qui passionnait depuis plus de trois semaines la ville
d'Anvers, on pourrait même dire la Belgique entière.
Aussi fallait-il voir le flot qui se précipitait dans la salle des
Pas-Perdus, longtemps avant l'ouverture des portes; aussitôt
que l'accès de la salle est permis,- ce flot s'engouffre et en
inoins de temps qui ne faut pour l'écrire, la salle est pleine.
La galerie supérieure, placée tout au fond, menace de s'écrou
ler sous le poids des spectateurs. Tout ce monde bousculé,
pressuré, jase, crie, rit. C'est un tohu-bohu indescriptible.
La réplique de 1. le procureur du roi a tenu une partie de
l'audience du malin. Ail heures, M0 Delvauxa pris la parole
et l'a gardée jusqu'à 4 heures, avec une interruption d'une
demi-heure, de midi midi et demi.
Pendant la suspension d'audience, l'affluence augmente
encore, la foule s'entasse, les dames font des pieds et des
mains pour avoir les bonnes places. Elles vont même, dans
leur rage curieuse, jusqu'à prendre les sièges destinés la
presse, la gendarmerie, aux huissiers.
Comme elles prévoyent que la séance pourrait durer long
temps, elles ont apporté des comestibles des boissons variées.
Pendant la plaidoirie de M" Delvaux, on entend dans les coins
déboucher des flacons de Porto, griguolter du pain la grec
que, et croquer des bonbons glacés. C'est liés original.
La plaidouic de M° Delvaux, très chaleureuse, très éloquen
te, est accueillie par de timides applaudissements. Le public
modère ses satisfactions, il a peur des sévérités présiden
tielles.
Pendant la péroraison, R isin courbé sur son banc, pleure
abondamment.
A 4 heures, 11. le président lui demande s'il a quelque
chose ajouter sa défense.
L'accusé, comme hébété, répond négativement de la tète.
M. le piésidenl lit au jury les instructions ordinaires et
leur pose les deux questions suivantes:
I" John Retsin, ici prêtent, est-il coupable d'avoir commis,
le 28 novembre dernier, avec préméditation et avec intention
de donner la mort, un homicide sur la personne de Mm° veuve
Steppe
2" Mme veuve Steppe était-elle l'ascendante légitime de
l'accusé ici présent?
Le jury se retire dans la salle drs délibérations.
A 5 heures, un coup de sonnette se fait entendre.
Fausse alerte! C'est le jury qui désire obtenir un renseigne
ment de M. le président.
Pendant ce temps, Retsin qui est dans la salle des détenus,
est pris d'une violente attaque des nerfs, il pleure, se démène
sur son banc, et s'écrie chaque instant;
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu!!
VERDICT.
Enfin, 5 h. 1/2, le jury rentre dans la salle.
M. le chef de jury, la main droite sur le cœur, dit
Sur mon honneur et ma conscience, devant Dieu et de-
vantles hommes, la réponse du jury est sur la 1™ question
Non.
Ce verdict est acceuilli par des murmures approbateurs.
M. le président donne l'ordre d'introduire l'accusé. Les
gendarmes le portent sur son banc où il s'affaisse en sanglot-
tant.
Un mol de ses défenseurs: Acquittél'a fixé sur son sort.
Mais il n'en reste pas moins inerte.
M. le président fait connaître le verdict et ordonne la
mise en liberté immédiate de Retsin qui sort comme un hom
me fou, tenant peine sur ses jambes, tandis que la foule
éclate en applaudissements bruyants.
Retsin part dans un fiacre.
On assure que le verdict a été rendu par 6 voix contre 6.
Marc.
Un Comité s'est formé en vue d'organiser une grande
Fête Musicale au profit des familles des victimes Je
l'épouvantable accident de l'Agrappe.
Les Membres du Comité ont toute confiance en la
généreuse charité de la population Yproise ils sont
convaincus que leurs concitoyens feront bon accueil aux
listes de souscription qui vont être immédiatement
mises en circulation.
Les personnes étrangères Ja localité qui désirent
participer cette œuvre de bienfaisance sont priées de
bien vouloir faire parvenir leur obole l'éditeur du
journal.
Les Membres du Comité
J. Autony, Ch. Breyne, A. Brunfaut, E. Brunfaut,
H. Decoene H lweins-Storin L. Lagrange
A. Mathieu, A.Petit, A. Stofïel,A.Va!cke, R. Vanhouver.
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(Dépôts, Agences Commissions)
reconnu pour être
situéhorslaportede la Station, QUARTIER DUCOMJIERCE,
prèsdela gare, le long du chemin de fcrd'YpresàCourtrai.
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Concessionnaires du Gouvernement Péruvien.
Le public est prévenu que MM. Dreyfus frères et Cie ki\tivi i:vt comme par le passé
vendre le Guano du Pérou pur, sanstraiteinent chimique, ni mélange aucun de matières étrangères.
Ce Guano a été reçu par eux directkmrst des gisements du Pérou en vertu de leur conlract
avec le Gouvernement du Pérou, sur lequel il reste encore de fortes parties vendre.
Toute faculté est réservée aux acheteurs d'examiner le Guauo dans 1rs magasins.
Les prix ont été fixés d'après l'analyse de chaque chargement faite sous le contrôle de M. l'Ins
pecteur Fiscal du Gouvernement Péruvien.
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ANVERS, rue Pruynen, 8
COURTRAI, rue de Mouscron, 10;
BRUGES, Café Royal, Grand'Place.
DE
NOTAIREA IV ERE ICQ.
LE JEUDI 24 AVRIL 1879, 3 heu
res, l'Hôtel Macote, Wervicq,
quets dont les modèles ont été déposés au greffe
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