Pi L'UNION COMMERCIALE D'YPRES. j m i Mi'fj I** i1 îïpi-i La vérité sur le meeting clérieai Les mensonges de la «Pairie» dénoncés par ses amis. Les aveux de Soloviel'. Nouvelles locales. i i, Kji j m in 11| ||i *b> 1 1 lique pour l'application d'une loi d'ordre exclusive ment intérieur et résumant la situation de chacun en traits saisissants: Les évêques, s'est-il écrié, sont parties au contrat de 1842 comme le gouver nement; celui-ci a toujours loyalement tenu ses engagements, les autres ont manqué au leurs, le contrat est caduc et nous avons le droit de le dénoncer, nous qui étions les partisans convaincus et sincères du compromis. Pénétrant nu cœur de la question, M. Crombez a comparé l'enseignement non congréganiste l'en seignement laïque et il s'est demandé s'il est vrai, comme on ne cesse de le répéter dans le camp clé rical, que le premier est supérieur au second. Le premier forme-t-il de meilleurs élèves Est- ce que les pays qui, comme l'Espagne, ne possèdent pas d'écoles laïques, sont plus moraux que la Belgique? V forme-t-on de meilleurs citoyens? Alors que le clergé seul distribuait l'instruction, n'a-t-on pas vu les crimes les plus abominables se perpétrer: de quelles écoles sortaient ceux qui commettaient les atrocités de la Saint-Barthélémy ou les massacres de la Révolution Les professeurs congréganistes sont-ils plus mo raux que les autres? L'orateur a rappelé la Chambre les attentats sans nom commis durant de longues années dans le collège épiscopal de la Tombe et dans les écoles de petits frères de Tour nai, par des instituteurs que le clergé s'attache soustraire aux recherches de la justice et doi.t l'un au moins peut encore l'heure actuelle se livrer sous d'autres cieux ses passions innommables. Les doctrines enseignées sont aussi détestables: le catéchisme du diocèse de Tournai s'explique sur certaines choses en des termes qui font montrer la rougeur au front et il ne craint pas de prescrire aux enfants de respecter même ceux des membres du clergé que seraient du mauvaise vie. Cette démonstration a produit une grande sensa tion sur la Chambre et sur le public. 1 On nous écrit de Dixmude, XAvenir des Flandres Jamais plus d'indifférence qu'au meeting qui a eu lieu dans notre bonne ville de Dixmude. De tous les points de notre arrondissement et de diffé rentes localités de la Flandre des jeunes gens en vacance et des étudiants du grand Séminaire étaient accourus pour acclamer le ridicule chevalier Ru- zetle et applaudir les pauvres orateurs Verriest, avocat et son ami Guido Gezelle, le poète tant con nu pour son flamand patois ou brugeois et le cheva lier (pourquoi plus Baron?) de Coninck, sénateur de Merckem. Parmi les personnages marquants on voyait M. BieswaI, briquetier Furnes et le fameux vicaire de Passchendaele. Les orateurs sont assez connus pour qu'on puisse se dispenser de commenter leurs discours. Inutile de dire que le gouverneur relevé a été reçu Dixmude avec la plus froide indifférence que puisse montrer une ville foncièrement libérale. Tout le monde a ri de bon cœur de celte récep tion. On a fait un accueil autrement patriotique noire digne gouverneur. M. Heyvaerl, que ne l'ont fait nos cléricaux au pauvre sire Ruzette! Lors qu'on voit des personnages se rendre aussi ridicu les que ce dernier, l'on ne doute plus du triomphe de la cause libérale. Veuillez, Monsieur, iusérer ces ligues qui prou veront une fois de plus quelle foi il faut ajouter aux sottes allégations de la Patrie. X. Les fourberies et les mensonges de l'organe épis copal et municipal deviennent tellement flagrants, tellement odieux que ses meilleurs amis sont obli gés de tirer dessus. La Patrie avait affirmé que le ministère avait fait la défense de coller dans les gares les affiches annonçant la procession du St. Sang et que cette mesure avait provoqué un il mécontentement dans notre population.» Tout lemonde, ajouta «laPa- trie y voit une nouvelle marque de la haine y> que le gouvernement issu des Loges a vouée notre Religion et un indice évident du peu de sympathie que le petit commerce et le négoce de Bruges inspirent nos hommes dEtat. La Patrie continuait divaguer sur ce thème et exploiter, contre le parti libéral, cette préten due défense, soutenant que c'était là une mesqui ne vengeance de... M. Rolin lorsqu'elle reçut le poulet suivant d'un de ses meilleurs amis, cl que nous trouvons dans son n° du 7 courant Eh bien, le jour même que là Patrie reçut ce sanglant démenti, elle continua attaquer le gou vernement en disant que la vengeance mesquine des sept frères maçons avait été une excellente réclame et que les étrangers avaient voulu se venger de la défense ministérielle en arrivant plus nombreux pour voir la procession. Tout cela est souverainement ridicule; maise'cst aussi le comble de l'odieux Bientôt Piero Neut donnera des points au pére Loriquet. Le dit Piero insérera-t-il le démenti dans son édition flamande? Le nihiliste qui a essayé d'assassiner l'Empereur de Russie s'est enûn décidé parler, et ses aveux jettent un uouveau jour sur toute la conspiration et sur l'attentat contre l'Empereur. Il a nommé ses quinze camarades du Cercle de kief, dont il faisait partie; ils ont été arrêtés tous. Il a dit qu'ils re cevaient leur mot d'ordre du comité de Geucvc. Il n'a dénoncé personne St-Pélersbourg, sauf uu certain Budkiewiez, qui a tiré sur Dreuleln et qui est précisément le neveu du maître de police de la ville, Surof. Solovief a révélé, en même temps, le plan des nihilistes, qui explique l'attentat contre l'Empereur, plan terrible, mais d'une habileté incontestable, basé sur la connaissance du caractère russe, qui fait comprendre pourquoi l'attentat a été commis. Soiovief portait, au moment de l'attentat, un bonnet et un uniforme de fonctionnaire, et si l'attentat avait réussi, les nihilistes auraient répan du parmi le peuple, ivre comme toujours pendant les fêtes de Pâques, la nouvelle que le Czar avait été assassiné par un employé du gouvernement, et ils auraient provoqué un massacre général de tous les fonctionnaires présents St-Pélersbourg. Solo vief prétend que, désigné par le sort, il a dû agir, mais qu'il ne voulait pas tuer l'Empereur. \fItalie nous apporte les renseignements sui vants sur l'état de nos relations avec le Vatican. Inutile de dire que nous ne les donnons qu'avec les réserves que comporte ce sujet délicat. Les voici Après le retour du baron d'Anethan, les rela tions entre le Vatican et la Belgique ont été réta blies sur le même pied qu'auparavant, purement et simplement, c'est-à-dire sans déclaration préa lable spécifiant la conduite tenir par les parties, qui, ayant l'une et l'autre reconnu la nécessité du maintien des relations, les ont reprises sur la base du statu quo ante. Nous croyons savoir aussi que le gouverne ment belge évitera toute acte hostile l'Eglise et au Saint-Siège, et que d'autre part le Vatican aura soin de faire en sorte que le clergé belge, en com battant la loi sur l'enseignement, s'abstienne de tout ce qui pourrait créer des embarras. En uu mol, les parties ont fait réciproquement deux déclarations tendantes prévenir les malen tendus. 19,951-614 Le Comité du Denier des Ecoles Laïques de la ville d'Ypres ayant actuellement une occa sion favorable de placer, au bénéfice du Denier, des timbres-postes ayant déjà servi, fait un appel pressant tous ceux qui portent intérêt cette œuvre éminemment civilisatrice il les prie de vouloir adresser, soit au Président, soit au Secrétaire, les timbres dont ils pour raient disposer. Le Comité en possède en ce moment 200,000 une somme de 500 francs lui est offerte pour un million de timbres. Dons envoyés au Progrèspour être joints la liste de souscription du Concert au profit des victimes de Frameries. M. Cabra, rue des Comédiens, Brux., 2-00 Une partie d'écarté, 7-00 Obole de quelques arbalétriers après une partie de tir. 1-89 Fr. 10-89 Matériaux Bâtir. RÉDTJCTl ON S UK l*IrtIX 3PO UR 1879. ETABLISSEMENT DE CONFIANCE Le mieux assorti, le mieux approvisionné et le meilleur marché de la province, toi •V A DliniiDE. Bruges, le 6 Mai 1879. Monsieur le Directeur du journal La Patrie, Bruges. Votre journal de samedi 3 et dimanche 4 courant, relate que le ministère a défendu de coller dans les gares, les affiches annonçant la procession du St. Sang, Bruges. Or, ce fait est entièrement inexact et je crois utile de vous informer que l'administration a fait placader des affiches annonçant les trains spéciaux qui auraient lieu l'occasion de la susdite procession. En ce qui concerne l'affichage, je me suis conformé un ordre de service du 27 Février 1877. Je vous prie, Monsieur le Directeur d'insérer la pré sente dans votre plus prochain numéro et d'agreér l'assurance de ma parfaite considération. Le Chef de Station LAURYS. DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 19,951-48 Omdat M. op ronde is om paaschbrieftjes en St. Pieters-penningen vraagde, Hier zijn mijn briefljes.zegdeM.... D maar geene penningen, (en dat waarom? vroeg M.) omdat het portierschap wel bezoldigd is in den Hemel en St. Pieter geene penningen noo- dig heeft. 0-10 Dépenses jusqu'à ce jour. 0-10 17,192-69 En caisse, 2, 58-99 Le Président, Le SecrétaireH. THIEBAULT. Ferd. Yandaele. (Dépôts, Agences Commissions) reconnu pour élre situé hors la porte de la Station, QUARTIER DUCOMMERCE, près de la gare, le long du chemin de ferd'YpresàCourlrai. BUREAUX ^ez FONCK-CLÉM ENT Banquier. (Rue de l'Etoile, 4, Ypres. Carreaux en Ciment pur pour parements d'Eglises, Hôpitaux, Écoles, Courents, Maisons, Fabriques, Cours, Trottoirs, etc. Prix depuis fr. 2,75 mètre carré. Spécialité de Pannes emboîtements qualité imperméable, surpassant toutes les pannes vernissées. Médaille d'Or l'Exposition de Paris 1878. Prix tl fr. le 100. Ciments, Chaux Pierres de Tournai Conditions et prix des Carrières. Pannes Carreaux de Boom belle qualité. Prix très réduits. 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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2