Nouvelles locales.
FETE MUSICALE
non justifiées qui ont été répandues au sujet du
crédit de ia ville de Bruxelles.
Nous lisons dans la Flandre libérale
Monsieur le Rédacteur.
Dernièrement il me tombe sous la main un
cahier d'une petite fille qui fréquente une école de
couvent dans une commune de notre arondisse-
ment; et je transcris la belle pièce de poésie que
j'y trouve. C'est une dictée des sœurs, aux fins
que l'enfant apprenne et réeile la pièce, en atten
dant qu'elle se conforme aux recommandations qui
y sont faites.
Celte poésie m'a semblé mériter les honneurs
d'une publication dans vos colonnes.
Agréez, Monsieur, etc.
Votre abonné,
N.
Le Kursaal d'Ostende s'ouvrira le dimanche 22
juin. Les 24, 26 et 27 auront lieu les grandes
régales de yachts sous le patronage de S. M. le Roi
et avec le concours des principaux clubs d'Angle
terre. Le 1er juillet commenceront les tirs aux
pigeons. Pendant la saison, outre les tirs ordinaires
et réglementaires, il y aura plusieurs concours
importants, dont le programme sera publié pro
chainement.
L'orchestre de symphonie, composé de 65 mu
siciens, sous la direction de M. Emile Perier, don
nera ses concerts quotidiens partir des premiers
jours de juillet jusqu'au 50 septembre.
Le Journal de Frameries publie la liste géné
rale des sommes recueillies pour les victimes de la
catastrophe de l'Agrappe et reçues avant le 2 mai,
midi. Le total est de fr. 159,792-92.
Nous apprenons que le concert, qui devait
avoir lieu la Concorde, demain Dimanche,
est contremandé cause de la fête musicale
qui a lieu le même jour en faveur des victimes
des Frameries.
donnée le Dimanche, 18 Mai 1879, 8 h. du soir,
avec le généreux concours
de MUe Biemans, -professeur de chant Anvers,
et de M. Vermeylen, chanteur comique,
de Bruxelles.
Décès.
Du 9 au 45 Mai 1879.
NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 5; Total. 9.
Décès.
Quand j'étais petite
Tout petite enfant
J'entends Jésus
Me dire souvent
Allez mon enfant
Allez au couvent.
J'entendis Jésus
Me dire souvent
Vous serez vêtue
De noir et de blanc
Vous serez vêtue
De noir et de blanc.
Et sur votre tète
Un beau voile blanc
Et sur votre tête
Un beau voile blanc
Et sur votre cœur
Une croix d'argent
Et sur votre cœur
Une croix d'argent
Vous aurez Jésus
Pour fidèle amant
Vous aurez Jésus
Pour fidèle amant
Et la Sainte Vierge
Pour votre maman
Et la Sainte Vierge
Pour votre maman
Tous les sains du ciel
Seront vos parents
Tous les saints du ciel
Seront vos parents
Allez dire adieu
A tous vos parents.
Allez dire adieu
A tous vos parents
Le carosse est prêt
Pour aller dedans
Le carosse est prêt
Pour aller dedans
Allez mon enfant
Allez au couvent.
d'Ypres avait singulièrement décliné. Philippe le Hardi,
malgré les promesses de sa joyeuse entrée, avait obsti
nément refusé de permettre la commune de recon
struire ses faubourgs incendiés par les assiégeants. Ses
successeurs, résolus comme lui abattre la puissance
des grandes communes, avaient maintenu la défense.
Au commencement du XVe siècle cependant, s'il faut en
croire un document officiel d'alors, la ville comptait
encore de 80 100,000 habitants et 3 4000 métiers.
Durant le XV* siècle, la décadence devint irrémédiable
en 1485, la draperie était ruinée et les échevins expo
saient Maximilien que le tiers des habitants mendiait
et vivait d'aumônes Cependant les couvents florissaient
et la mainmorte possédait la plus grande partie du sol
les fondations charitables, qui étaient innombrables,
avaient eu pour effet d'entretenir la fainéantise et de
faire de la mendicité une profession et une industrie.
Comment conjurer le mal
Pour y mettre un terme, dit M. Vandenpeereboom,
on eut d'abord recours aux mesures répressives et
l'application des peines les plus sévères de nombreux
placards et des règlements locaux ordonnèrent de
mettre les mendiants en prison, au pain et l'eau, de
les fustiger même jusqu'au sang, de leur appliquer au
besoin des peines plus dures, des corrections plus bar
bares encore, dont le choix était laissé aux magistrats.»
Il avait même été ordonné que tous les pauvres âgés
de plus de 12 ans et de moins de 60 ans, qui étaient
autorisés mendier, soit pour cause de maladie soit
pour toute autre raison, devaient porter au cou une
corde de chanvre, dont les deux extrémités étaient
i maâw A98
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 19,951-50
Omdat het tôt Moorslede zoo aardig is,
en 't Antwerpen in den oesterput, 0-15
M. HubertCranshofl,rue du Quai: Ostende, 2-00
Boite de la Vrange, 15-28
19,968-93
Dépenses jusqu'à ce jour, 17,213-59
Encaisse, 9,755-34
VILLE D'YPRES. - SALLE de SPECTACLE.
au profit des familles
des victimes de la catastrophe de Frameries,
PROGRAMME:
l,e PARTIE.
1. Ouverture du Lac des Fées, pour harmonie (direc
teur, M. Wittebroodt), Auber.
2. Scène et Chœur de Lara, (directeur, M.
Mathieu), Maillart,
3. Ouverture de Zampa, pour symphonie,
(directeur, M. Ch. Breyne), Herold.
4. Grand air de la Reine de Saba, chanté par
M"° Biemans, Gounod.
5. Andantino et Scherzo, exécutés par MM.
Petit, Ligy, A. et E. Gaimant, Dancla.
6. Chansonnette dite par M. Vermeylen, X.
2* PARTIE.
1. Grande Marche d'Aïda, pour harmonie, Verdi.
2. Air de Robert le Diable, chanté par M,le
Biemans, Meyerbeer.
3. Ouverture de l'opéra Leichte Cavallerie,
pour symphonie, Von Suppé.
scellées d'un plomb. Ce lacet était serré autour du cou,
de manière ne pouvoir en être ôté sans briser la
corde.
Le mal ne fit que grandir. Le promoteur de la réforme
fut un conseiller pensionnaire de la ville, Colard de
Wulf il proposa d'interdire la mendicité, d'obliger les
indigents valides travailler, d'envoyer tous les enfants
indigents l'école, de centraliser et de séculariser la
charité.
DeWulf était-il un précurseur de Vivès, dont le traité
célèbre, de subventione pauperum, ne parut qu'en
1526, un an après le règlement voté dans la chambre
des échevins d'Ypres; eut-il connaissance, au contraire,
des idées de l'ami d'Erasme et ne fit-il que les appli
quer C'est un point sur lequel M. Vandenpeereboom,
qui nous promet une étude plus étendue sur la réorga
nisation de la charité Ypres au XVI' siècle, fournira
des lumières. Quoi qu'il en soit cet égard, la mesure
proposée par De Wulf fut acclamée par la commune,
mais bientôt les moines, qui se paraient de la mendicité
comme d'une vertu,poussèrent de furibondes clameurs;
l'université de Louvain ne tarda pas condamner la
nouvelle doctrine bref, le magistrat crut devoir sou
mettre l'ordonnance au jugement de la Sorbonne, et
celle-ci, après de longues délibérations, formula sa dé
cision en ces termes la forme de provision des pau
vres, conçue par la magistrature d'Ypres, nous paraît
soulever des questions ardues, mais être utile, pieuse et
salutaire; elle n'est ni contraire aux lettres évangéliques
et apostoliques, ni aux exemples de nos ancêtres.
La cause était gagnée Ypres eut ainsi l'honneur
4 Couplets de Mignon,chantés par M. Ver-
gracht, A. Thomas.
5. Romance des Percherons, chantée par
Mllc Biemans, Grisar.
6. Chansonnette dite par M. Vermeylen, X.
Le Piano sera tenu par Mn" Cuignet, MBaratto
et Valcke.
(Le piano sort des magasins de MM. Heylbroeck, frères).
A l'assemblée générale, tenue le Samedi 17 c\ 3
heures, l'Aigle a' Or, l'Association Libérale et Consti
tutionnelle de la villle et de l'arrondissement d'Ypres,
a décidé, sur la proposition de son Comité, de ne pas
entamer la lutte pour les élections du Lundi 26 Mai
prochain.
M. Gustave Coppieters, propriétaire Ypres, vient
de faire don aux archives du royaume de plusieurs
séries de documents concernant les couvents des Char
treux anglais et des Annonciades Nieuport, dont son
aïeulM. Charles-Louis-Emmanuel Coppieters, fut
chargé d'administrer les biens après que l'édit de
Joseph II, du 17 Mars 1783, en eût ordonné la suppres
sion.
Parmi ces documents se trouvent les inventaires qui
furent dressés des reliquaires, ornements sacerdotaux,
vaisselle, argenterie et autres objets mobiliers que pos
sédaient les deux monastères au moment où on les sup
prima.
M. le Ministre de l'Intérieur a chargé M. le Gouver
neur de la Flande occidentale de remercier, au nom du
gouvernement, M. Gustave Coppieters.
Ëtat-CIvil d'Yphes, du 2 au 9 Mai 1879.
NAISSANCES: Sexe masculin, 8 id. féminin, 11 Total 19.
Maerlen, Pierre, 62 ans, journalier, époux de Amélie Grim-
molprez, rue des Trèfles. Cardinael, Charles, 82 ans, sans
profession, veuf de Cécile Vlaminck, rue de Dixmude.
Goutsmidt, 74 ans, sans profession, époux de Calhérine
Notredarae, rue de Menin. Vlaemynck, Félicie, 19 ans,
dentellière, célibataire, rue Basse. Angillis, Rosalie, 71
ans, sans profession, veuve de François Seys, Place St-Pierre.
Enfants au-dessous de 7 ans.
Sexe masculin, 3, Sexe féminin, 0, Total 3.
Baelde, Constant, 62 ans, cordonnier, époux de Julif
Six, rue de Lille. Andries, Marie, 60 ans, dentel
lière, épouse de Pierre Tresy, rue de Lille (Enclos)
Hustinx, Marie, 34 ans, dentellière, épouse de Joos
rue de Menin. Devicq, Jeanne, 73 ans, sans profes
sion, épouse de Pierre Moniez, St-Jacques-extra.
Delbeke, Eugène, 19 ans, commis l'Administratioi
des Prisons, célibataire, rue de Lille. Mulier, Sophie
66 ans, sans profession, célibataire, rue Courte d
Marais.
d'appliquer la première un principe qui supprima un
des causes les plus actives de la misère: la multiplicatif
des agences charitables qui, en permettant aux indi
gents de bénéficier sans contrôle des aumônes de cha
cune d'elles, fait des rentes la fainéantise et perpétu
les familles de mendiants.
Le second volume des Ypriana tient toutes les pro
messes faites par son aîné. Le titre annonce qu'il est
consacré la chambre des échevins,mais c'est merveilt
de voir quelle foule de faits et d'aperçus M. V. D. P. i
su grouper autour de ce centre voici pour les institi
tions, voilà pour la vie publique, voici encore pou
l'art, pour l'industrie, pour les mœurs, et déjà l'auteiî
laisse entendre que sa moisson est faite pour son troi
sième volume
La chambre des échevins, restaurée comme elle l'est
est un bijou sans prix; les jolies eaux-fortes de M. BoutP
permettentau lecteur de s'édifierà cet égard; M.V.D. F
dit qu'elle est réhabilité chacun ajoutera qu'elle lî
été par lui. Quiconque voudra savoir comment on en*
reconstitué l'ensemble et ledétail n'au ra qu'à recourir aui
Ypriana, de même que devront y recourir désormas
tous ceux qui s'intéressent la destinée des commune
flamandes. Warnkœnig déplorait que la ville d'Ypre
n'eut pas, comme Gand, trouvé son historien; on peut
dire qu'elle possède aujourd'hui un émule de Diericx et
que les mémoire sur la ville de Oand trouveront u»
pendant digne d'eux dans les Ypriana de M. Vanden
peereboom. Y.