L'UNION COMMERCIALE D'YPRES.
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Nouvelles diverses.
Matériaux Bâtir.
ETABLISSEMENT DE CONFIANCE
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Vendredi dernier Monsieur Derryx, sous-chef de
musique du 1' régiment de ligne, a été de la part de
ses collègues l'objet d'une sympathique démonstration,
l'occasion du 25" anniversaire de sa promotion au
grade de musicien-gagiste. Ces Messieurs se sont ren
dus en corps la demeure de ce dernier, où, après les
accords de la Brabançonne et la présentation d'un joli
bouquet, le musicien-gagiste Verbestel, un de ses
meilleurs élèves, s'est fait l'organe de ses collègues, et
dans un petit speech, a fait ressortir tout ce qu'ils
éprouvaient d'attachement pour leur sous-chef. Remise
lui a été faite alors d'un écrin renfermant une magni
fique bague, portant son chiffre et cette inscription
Offerte par ses collègues du lr régiment de ligne.
Puis la réunion a pris tout fait un caractère artis
tique. Chants, morceaux de danse alternés par des
toasts, ont clôturé cette soirée intime, et l'on s'est
séparé regret, riche d'un doux souvenir en plus.
Le 19 courant, au matin, le uommé D. Duprez, âgé de
46 ans, ouvrier agricole, né et domicilié Stadrn, détenu
dans la prison d'Ypres sous prévention d'assassinat, a été
trouvé pendu dans sa cellule l'aide d'un de ses draps de
lit attaché aux barreaux de la fenêtre. Il laisse une veuve avec
4 enfants en bas-âge.
Le 22, vers 2 heures de relevée, un incendie a éclaté
dans un taillis situé sur le territoire de Zantvoorde et appar
tenant Mm° Denorme, Catherine, demeurant près de la
station Ypres. Une étendue d'environ 200 mètres a été la-
vagée par les flammes. La perte s'élève 200 francs.
Incendie Deerlyk. Dans la nuit de jeudi, le feu
pris dans une ferme appartenant M. Nolf de Courtrai.
On suppose que l'incendie a éclaté par suite de l'impru
dence d'un membre de la famille. Il y a malheureusement
déplorer la mort du frère de la fermière. On croit que, pris
de boisson, il se sera endormi dans l'étable et aura, pendant
son sommeil, été surpris par les flammes.
Pendant la nuit du 23 au 24 courant, des malfaiteurs
oqt placé des rails sur la voie, entre les stations d'Olsene et
de Waereghem, dans le but de faire dérailler le premier
train. Un garde-barrière se rendant son poste, le matin,
s'est empressé de retirer ces obstacles.
D'activés recherches se font par la justice, pour découvrir
les auteurs de ce méfait.
On dit que la fortune laissée par le regretté bourgmestre
de Bruxelles, s'élève tout au plus la somme bien modique
assurément aujourd'hui, de trois cent mille francs.
Une médaille de M. Anspach vient d'être publiée. Elle
porte d'un côté le portrait du regretté bourgmestre et de
l'autre uoe inscription rappelant sa brillante carrière. L'exé
cution de cette médaille a été confiée H. Charles Wiener,
qui a fait d'après nature le portrait de M. Aospacb peu de
temps avant sa mort.
Dans sa séance du 20 Mai, le conseil communal de
Bruxelles a dicédé qu'une souscription sera ouverte pour
l'érection d'un monument destiné perpétuer la mémoire du
regretté bourgmestre, Jules Anspach.
Dix comités, présidés chacun par deux conseillers commu
naux, sont chargés de recueillir les souscriptions h domicile.
En outre, une liste est déposée l'hôlel-de-ville (cabinet
du secrétaire particulier du bourgmestre.
Les souscripions, même les plus modestes, seront accep
tées comme témoignage de la reconnaissance publique.
Le Boulevard Central, Bruxelles, vient de voir changer
son nom en celui de Boulevard-Anspach.
Mais ne pourrait-on pas donner le nom d'Anspach tout
le boulevard s'élendaut du temple des Augustins la gare du
Midi.
Les crimes de Montreuil, de Saint-Mandé et
de la rue Fontaine. (Découverte des assassins.)
Ou se rappelle la série des crimes horribles qui ont ému si
vivement l'opinion publique Paris et dans la baulieur. Après
de longues recherches, la justice est enfin parvenue décou
vrir les ailleurs de ces assasiuals.
Lors de leur aireslalion, Abadie et Gilles furent mis en
présence, alors que le premier continuai) nier toute paitici-
pation au crime.
Voyant qu'il était impossible de continuer nier devant la
version de sou complice, il s'écria
Eb bien! oui, je suis l'assassin de la femme Bassengeaud
mais Gilles, lui, est l'auteur de crimes que je ne puis dévoiler
parce que je ne veux pas dénoncer d'autres camarades.
M. Bressele, juge d'instruction, comprit qu'il s'agissait de
Leclercq et de la veuve Joubert; c'est alors que les photo
graphies d'Abadie et de Gilles furent présentées plusieurs
personnes qui ne reconnurent qu'Abadie.
Puis ce dernier se renferma dans le mutisme.
Ou parvint pourtant établir qtt'Abadie et ses amis avaient
fréquenté le bal du Moulin de la Galette où ils avaient fait la
connaissance du fils dé la veuve Joubert.
Il y a quelques jours, Abadie demanda parler au juge
d'inslructiou et offrit de faire des aveux si on voulait lui pro
mettre qu'il lui en serait tenu compte.
Il affirma alors que la veuve Joubert avait été assassinée par
Gilles, Claude et un iodividu en ce moment la prison de ia
Santé.
En outre, que Gilles et Kiral seraient les assassius de
Leclerç.
Mis en présence des autres prévenus, Abadie a tenouvelé
ses déclarations.
Tout porte croire que, bieu qu'il le nie, Abadie a partici
pé ces deux crimes, car les témoins avec qui ils ont été con
frontés ont parfaitement reconnu Abadie et Claude.
C'est sans doute parce que Gilles achevait la femme Bassen
geaud dans l'arrière-boutique, que les personnes qui sont
entrées n'ont vu qu'Abadie au comptoir.
Il ne reste plus établir que la part de responsabilité qui
incombe chaque accusé.
L'Association internationale africaine »i< nt de recevoir
le courrier de Zanzibar; il lui a apporté des nouvelles de ses
voyageurs.
MM. Cambier et Dutrieux se trouvaient Tabora d'où ils
écrivaient en dale du 16 mars dernier. Ils se proposaient de
séjourner dans fa capitale de l'Unyanyembé jusqu'à la fin de
la masika ou période des pluies; celle-ci cesse généralement
vers le commencement du mois de mai.
M. Cambier rtvient de nouveau, dans sa corrrspondance,
sur la question des ravitaillements: il possède des ressources
pour plus d'une année, et ne désire rien recevoir d'Europe ni
de Zanzibar.
M. Cambier faitsaroir qu'il a entrenu d'excellents rapports
avec tous les Européens qu'il a rencontrés jusqu'ici, il ajoute
que les relations qu'il a établies avec les Arabes se continuent
sous des formes amicales, et qu'il a même réussi opérer
quelques transactions commerciales avantageuses.
La santé de MM. Cambier et Dutrieux était satisfaisante,
bien que le climat de l'Unyanyembé ne soit pas très sain,
pendant la saison des pluies, les fièvres y régnant en perma
nence.
M. Cambier infurme aussi l'Association qu'il lui adresse
une collection d'insectes recueillis par M. le docl> ur Dutrieux.
L'Association internationale africaine a également reçu des
nouvelles satisfaisantes des voyageurs de la seconde expédition.
MM. Popelin et Vanden Heuvel étaient arrivés >très bien
portants Port-Saïd, le 12 de ce moi» i!» avaitnt été I objet
d'attentions toutes particulières de la part de Mgr l'archevéqae
d'Alger, pendant une halte de quelques heures qu'ils avaient
faite en crlte ville.
Enfin, M. Dutalis a écrit de Zanzibar au secrétaire géoéia!
de l'œuvre africaine, en date du 1' Mai courant.
Il a'ait fait une reconnaissance du cours du 9ame, rt
n'avait pas souffert le moins du monde de la fièvre laquelle
les Européens sont cependant très exposés 4 cette époque d>-
l'anné'
M. Diila'is avait tout préparé Zanzibar pour l'arrivée de
son ebrf et de son futur compagnon On sait que MM. P°Pf~
lin et Vanden Heuvel doivent arriver Zanzibar, le 29 Mai
courant. [Moniteur.)
La police française a reçu avis, Mardi soir de la semaine
dernière, de la police américaine, qu'un caissier d'une grand
administration financière de New-York s'ist embarqué sur
un navire rn partance pour la France.
Ce cassier emporterait plusieurs millions, pris dans les
caisses de l'administration.
Le signal-ment du caissier, accompagné de sa femme et de
ses enfants, a été lancé dans toutes ses directions. De nom
breux agents sont placés aux gares de Paris et des grandes
villes de province.
Une partie de la somme volée était en or américaio,
anglais, français et italien, l'autre en billets de banque des
mêmes pays.
L'or était renfermé dans plusieurs caisses en fer que les
porteurs auraient eu quelque peine charger sur le camion
de transport.
Ce n'est que le lendemain de la disparition du caissier que
i'ont eut connaissance du vol en vé'ifiant le contenu de coffres
de l'administration principale New-York.
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