Thé purgatif Reumaux,
ADJUDICATION
D'ENGRAIS CHIMIQUES
Nouvelles diverses.
Système Georges Ville
F. Courtois et Van Roy
BANQUE ET RECOUVREMENTS.
ÉCHANGE DE COUPONS.
A. DEC IIIÈVRE
Me ARSÈNE VA A EECKE,
Le Jeudi 26 Juin 1879,
On lit dans l'Italie-.
Le Vatican vient de transmettre aux évêques
de la Belgique des instructions en ce qui concerne
la loi sur l'enseignement.
Eu égard la disposition des esprits, le Saint-
Siège tient ne pas pousser les choses l'extrême,
et, désireux moyennant des concessions récipro
ques, d'arriver ce qui est juste et raisonnable, il
ne veut pas que toutes les inovations soient repous
sées de parti pris.
Sur ce terrain, le Vatican ne désespère pas
d'arriver un accord de nature sauvegarder les
bonnes relations, ce quoi on s'est engagé en
maintenant le poste de représentant de la Belgique
près le Saint-Siège.
Ces bons résultats sont dus en grande partie
au Saint-Père, qui, ayant été nonce Bruxelles,
conuaît les hommes et les choses de la Belgique et
a su, par sa modération, tirer parti de son expé
rience.
Les évêques ont donc reçu pour instructions
d'user de la plus grande prudence et de se montrer
fermes dans la défense des droits de l'Eglise, sans
déployer un zèle excessif susceptible de compro
mettre la cause qu'ils soutiennent.
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Louis Depaepe.
Il
pour les malades qui auraient envie d'aller Lour-
des*
W1RXÉTOK (Belgique).Au patroaage de Warnélon,
le dimanche, cinq heures, moment de la récréation, les
heureux enfants admis dans ce riant et saint asile, jouissent
de tous les spectacles les plus divertissants. Deux jeux de
boules sont installés dans la cour et donnent lieu d'aima
bles diversions. Deux graves personnages président ces
jeux, un grand vicaire, appelons le Nounet-Socius
et un petit vicaire que nous désignons sous le nom de
Mintje - Douve. Une forte averse, que les prières de ces
messieurs n'avaient pu détourner, avait inondé le jeu des
petits. Ils demandèrent l'autorisation de jouer dans le jeu
couvert, qui était libre. Mintje, quoique petit vicaire, a un
grand cœur, il accorde la permission.
Et les petits élèves ne perdant pas la boule, s'escrimèrent
de leur mieux avec celles du jeu.
Quand le grand vicaire, le Sociusvint h passer, il fronça
ses larges sourcils, étendit son bras vengeur pour arrêter les
boules, et demanda d'une voix tonnante qui avait donné la
permission de ce déplacement?
Sur la réponse naïve des enfants, décrouvrant leur bienfai
teur, il s'élança vers le petit vicaire, et lui asséna les mots les
plus gros et les plus retentissants de son répertoire. Mais
Mintje, qui, pour être petit vicaire, n'en a pas moins une
langue qui s'agite vivement, dans une grande bouche, répon
dit sur un ton aussi raide. Il faudrait Boileau, pour racon
ter cette rude et sainte escarmouche, et encore eût-il été
quelque peu empêché, par un langage dont madame Aogot se
serai) pourléché les .'èvres. Mais au moment où 1rs deux anta
gonistes allaient se prendre ce que l'uidounance leur per
met de cheveux, au moment où les jeunes élèves allaient avoir
une véritable récréation, survint un troisième vicaire, qui
arrivait de Deulemont (France), tout point pour séparer les
combattauts.
La fête ne fut pas complète.
Mais les habitants de Warnélon font de profondes reflexions,
et se demandent si le patronage est bien le centre moral, où
leurs enfants doivent puiser les meilleurs principes de langage.
Petit Nord).
BAS-WARNÈTON (Belgique). Le 13 Juin, 4 h.
1/2 du soir, la foudre est tombée sur la ferme appartenant
Mme Desreumaux, de Lille, et occupée parles frères et sœurs
Dhondt, Charles et Henri en quelques minutes: l'incendie
s'est propagé aux bâtiments qui, heureusement, étaient isolés
de toutes autre habitation.
Les bâtiments, ainsi que les récoltes et ustensiles aratoi
res ont été la proie des flammes, et on n'a pu sauver que
quelques effets mobiliers et d'habillements. Une sommede600
fr. en numéraire, ainsi que divers papiers n'ont pu être
retrouvés.
Les pompes de Warnélon (ville) et Comines sont arrivées
sur les lieux, mais il n'y avait plus rien préserver au der
nier moment les pompiers de Deulement (France), avec leur
pompe, arrivent également. Dans le sauvetage des effets, on a
remarqué les nommés Jules Delmolk, Leclercq et Parez, qui
ont fait tout ce qui dépendait d'eux. Malgré tous les efforts
des travailleurs réunis, les peites sont évaluées de I5àl8,000
francs elles sont couvertes par deux assurances la Société
des propriétaires réunis.
Warnélon possède deux pompes, mais, depuis l'arrivée des
Cléricaux au pouvoir, Warnêton, eu 1872, ne possédait plus
de corps de pompiers, sous prétexte qu'il y avait alors des
libéraux comme membres honoraires dans la compagnie. Le
bourgmestre d'alors, clérical de la plus belle eau, leur envoya
leur démission ce que voyant, les pompiers ont renvoyé
leurs effets au bourgmestre, et le corps n'a jamais été recon
stitué.
Il est très-difficile aujourd'hui de rétablir ce dit corps. Le
bourgmestre, libéral actuel, M. Desimpel, n'ayant pas la ma
jorité au comité. Pourtant il ne désespère pas de pouvoir
réorganiser le corps des pompiers. (Petit Nord).
COMINES (France). Il y a samedi huit jours,
un commencement de grève eut lieu dans les ateliers de
M. De Voos, qui avait prévenu des peloteuses qu'il allait
diminuer leur salaire de cinq centimes le cent de pelotes.
Mais sur des observations qui furent faites, l'affaire parut
s'arranger et tout le monde continua le travail cette semaine.
Or avant-hier, samedi, M. De Voos, au moment de la paie, dit
ses ouvrières que celles qui ne voudraient pas consentir au
rabais proposé, il y a huit jours, n'avaient qu'à prendre leurs
livrets.
Ces malheureuses ouvrières, au nombre de cent trente, ne
pouvant accepter cette diminution qui réduit par trop leur
gain déjà bien minime, prirent toutes leurs livrets et se
rrtirèreut. La population est tristement impressionné. En effet,
un de nos lecteurs nous écrit:
Pour une si minime somme, M. De Voos vient de jetrr sur
le pavé, une quantité de malheureuses qui ne peuvent tra
vailler autre chose. A quel métier veut-on donc les pousser
Nous espérons que M. De Voos, en faee de cette misère
qu'il crée reviendra de meilleurs senlimint.
(Petit Nord).
AVIS. Les industriels et les artistes belges qui se pro
posent d'envoyer des produits l'exposition universelle de
Melbourne, sont avertis que le délai d'inscription, fixé primiti
vement au 50 juin 1879, a été prolongé jusqu'au 31 octobre.
Le général Berten, dont on avait été pendant huit mois
sans nouvelles, est entré, Vendredi, dans sa famille.
Déjà un jugement avait déclaré l'absence de cet honorable
officier général et désigné un membrr de sa famille pour
administrer ses biens.
Uoe instance en référé est déjà introduite pour obtenir la
révision de ce jugement et rendre M. Berten son existeuce
civile.
On rapporte que pendant un violent orage qui a éclaté
mercredi sur Tongres et les environs, il est tombé des grêlons
d'une grosseur extraordinaire qui ont causé des dégâts très
graves dans les terres de culture.
Contre ordre. Des ordres avaient été donnés il y
a quelques jours par M. le ministre de la guerre, aux différents
chefs du corps de l'armée belge, pour le rappel, sous le dra
peaux, des miliciens de la classe de 1875. Ces miliciens de
vaient se trouver sous les armes le 19 du mois en cours.
Hier, contre-ordre a été donné par télégramme, ce sujet,
par le ministre de la guerre les chefs de corps de l'armée ont
été invité attendre avant d'envoyer les ordres de rejoindre
aux miliciens de la classe 1875.
Ne serait-ce point encore cause du manque de lits
[Organe de Mons).
Les soldats de la garnison de Namur n'ont pas escorté
Dimanche, comme cela s'est fait jusqu'ici, la procession de la
Fêle-Dieu.
Le bourgmestre, M. Piret, a refusé M. Gravez, de récla
mer une escorte d'honneur pour cette procession.
Le 9 courant, vers 1 heure du matio, le nommé Maes,
François, âgé de 51 ans, demeurant Sl-Genois, a été trouve
pendu un arbre derrière sa demeure. Il résulte de l'instruc
tion, ouverte par le parquet de Courtrai, que cet homme a été
assassiné avant d'être pendu. Les médecins légistes quiaccom-
pagnaient les magistrats, ont fait l'autopsie cadavérique et
ont constaté que la victime avait plusieurs cotes casées. Les
présomptions de ce crime se sont répandues dans le public le
lendemain du prétendu suicide, parce que sa femme avait des
relations coupables avec un autre individu.
Les sept mille lots de la Loterie de l'Exposition de Paris
qui n'ont pas été réclamés vont être mis en vente, d'ici
quelques jours.
On aurait tort de croire que ces objets dédaignés consistent
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