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Le jeudi 10 Juillet 1870,
a 5 heures de l'aprèsmidi, au cabaret
tenu par F. Vigoureux, Warnêton,
(Pont-Rouge),
Le notaire VICTOOR, Warnêton,
vendra
La première coupe des herbes crois
sant sur environ 8 hectares de Prés de
Lys, Warnêton, Pont-Rouge.
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et plus a le droit de faire faire l'ana
lyse aux frais des vendeurs.
qu'on pourrait avantageusement introduire quelques change
ments dans ces armes.
Ces deux carabines étaient présentés par deux fabricants de
Liégé, MM. Malherbe et Lambin.
Le fusil Peabody, de fabrication américaine, et qui était
soumis au gouvernement par M. Schriever, fabricant en cette
ville, a été également apprécié très favorablement par la com
mission. (Journal de Liège).
Jeudi après-midi s'est passé, l'abattoir d'Ixelles, un
fait scandaleux et qui doit révolter tous les gens de cœur.
Un pari pour un petit tonneau de bière a été tenu entre
deux bouchers, le gagnant devait être celui qui aurait tué le
plus vile un bœuf coups de marteau.
L'un des deux a commencé il lui a fallu dix-sept coups
de marteau pour abattre le bœuf.
La pauvre bâte était tombée agenouillée et gémissait
fendre le cœur d'un sauvage.
Son martyre n'a bai, comme nous l'avons dit, qu'au dix-
septième coup, un des premiers coups lui aurait crevé un œil;
alors seulement elle est roulée pantelante leurs pieds.
Puis ils sont partis, les bourreaux, en riantvider leurs
pots de bière. (Impartial).
A partir du lr Janvier 1880, les pièces divisionnaires de
fr. 2,1 et de 0,50 c., l'effigie de Victor-Emmanuel, ne se
ront plus admises dans les caisses de l'Etat et, par consé
quent, n'auront plus cours légal.
La Banqne Nationale relire cet argent de la circulation de
puis quelque temps déjà.
Cet avis a aussi pour but de prévenir les commerçants de la
mesure, abn qu'ils facilitent le retrait de ces pièces, en les ver
sant la Banque Nationale.
Il y a intérêt pour tout le monde ce que le plus grand
nombre de ces pièces d'argent soit arrêté en temps utile.
(J. de Gand).
Bureau Véritas. Statistique des navires perdus, pen
dant le mois de mai 1879. Navires voiles: 28 Anglais, 15
Américains, 12 Français, -10 Italiens, 7 Allemands, 7 Nor
végiens, ti Danois, 5 Espagnols, 4 Suédois, 2 Hollandais, 1
Autrichien, 1 Portugais, 4 pavillons inconnus total: 102.
Dan-, ce nombre sont compris 8 navires supposé perdus
par suite de défaut de nouvelles.
Navires vapeur 9 Anglais, 1 Allemand, 1 Américain, 1
Espagnol total 12. Dans ce nombre est compris 1 vapeur
supposé perdu par suite de défaut de nouvelles.
L'Esprit saint vient de suggérer un journal clérical
du Luxembourg, un merveilleux moyeu d'alimenter la caisse
des écoles catholiques. Ce moyen, c'est... mais laissous-le
parler lui même
Pourquoi se demande-t-il, nos joueurs de quilles luxem-
bourgeois ne prélèveraient-ils pas sur les enjeux le petit
sou comme on fait pour rémunérer celui qui renvoie les
boules et relève les quilles?
Au fait, pourquoi pas? Faire son salut en jouant aux quil
les est une idée qui doit aller beaucoup de gens, et jamais
Yutile dulci n'aura reçu une plus ingénieuse application.
Des correspondances de Berlin signalent une recrudes
cence d'incendies dans toutes les parties de la Russie, voire
même dans les grands centres, tels que Saint-Pétersbourg,
KicIT et Moscou.
La ville de Sitzan, sur le Volga, dit une de ces corres
pondances, vient d'être presque toute entière réduite en
cendres.
A Kicff, Saint-Pétersbourg et Moscou, on a arrêté des
personnes accusées de vendre clandestinement des matières
inflammables et explosibles. Des affiches révolutionnaires ont
été de nouveau placardées dans les mêmes villes.
De hardis escrocs étant parvenus différentes reprises
extorquer de l'argent de riches habitants, sous des prétextes
de révolution politique, le général Gourko a déclaré, dans un
décret, qu'il considérait comme un crime de haute trahison,
le paiement de ces contributions involontaires. Ce décret a
mis les personnes riches dans le plus grand embarras, placées
qu'elles se trouvent ainsi entre deux L ux: les menaces de mort
de la part des nihilistes, et ia punition de la part du gouver
nement.
Martyrologe clérical. Une dépêche de Nantes
annonce que le sieur Guercbet, curé de Donges (Loire-Infé
rieure), vient d'être arrêté, par ordre du parquet de Saint-
Nazaire, pour attentats la pudeur, commis sur des petites
biles qu'il préparait la première communion. Ses victimes
sont nombreuses.
Ce prêtre est âgé de cinquante-six ans. Il occupait le pres
bytère de Donges depuis dix ans.
Combat terrible. Il y a quelques temps, une lou
ve affamée poursuivait au domaine du Terrier-Porcher, com
mune de Cbabris, Louis Etêve, âgé de quinze ans. Ce jeune
homme, pour échapper la bête, dut se hisser au haut d'un
chêne, laissant son chien exposé la fureur de celle-ci, qui
prit la fuite dans la direction d'un bois. Le lendemain, au
domaine des Chadrels, elle se lança sur des bestiaux qui
étaient au pacage, puis poursuivit Jean Monueteau, jeune do
mestique, âgé de quatorze ans.
Alors un garde particulier, le sieur Dallais, entendant
crier au secours, se dirigea vers le lieu où les cris se faisaient
entendre, bt feu sur la louve, 60 mètres, et lui traversa une
patte. L'animal se précipita sur le garde, mais celui-ci lui en
voya vingt-cinq mètres une charge de petit plomb qui l'at
teignit au milieu du front sans l'arrêter; il l'aborda, n'ayant
plus que son fusil, qu'il lui brisa sur la tête; n'étant pas ter
rassée, la louve se redressa, et uoe lutte terrible s'engagea.
Dallais, quoique mordu la cuisse et au bris, ne lâcha pas
prise, serrant la tête la gorge en ce moment homme et
louve roulaient terre dans les étreintes d'un combat affreux,
où l'un des deux devait trouver la mort, quand le métayer du
Terrier-Porcher vint sur le lieu du combat, armé d'une
fourche.
Cet homme bxa la louve au sol en la prenant par la gorge;
alors Dallais put l'achever au moyen de son couteau. L'autop
sie le celle louve a fait heureusement reconnaître qu'elle n'était
pas atteinte d'hydrophobie.
Un arrêté royal du 14 avril dernier, a créé au camp de
Biverloo une école de tir et de perfectionnement pour l'in
fanterie. Le but de cette école est de perfectionner et de ren
dre conforme l'instruction des troupes d'infanterie au point
de vue du combat. A cet effet, l'école de tir a pour mission
l°de rechercher les améliorations qu'on pourrait apporter
l'armement, aux méthodes de tir, au règlement de campagne
et aux procédés tactiques de l'infanterie;
2° De former des instructeurs chargés de propager dans les
régiments l'instruction spéciale qu'ils auront acquise l'école
de tir et d'introduire dans l'infanterie une connaissance ap
profondie, tant pi atique que théorique, des armes feu, de
la tactique et du service de campagne, appliquée au terrain,
ainsi que de la fortibeatioo du champ de bataille.
A cet effet, des cours seront donnés aux officiers d'infante
rie détachés l'école, par des professeurs, officiers d'état—
I major, d'artillerie et génie.
L'école de tir sera commandée par un officier supérieur
on désigne déjà le lieutenant-colonel Ernaud, du l*r chas
seurs pied et sera composée de quatre compagnies for
mées par les contingentsdes diflérents régiments d'infanterie,
contingents qui, autant que possible se renouvelleront cha
que année.
Après la période d'instruction, qui est de trois mois, le
personnel de l'école de tir est dirigé sur Bruxelles pour
y être inspecté par le ministre de la guerre en présence
des officiers généraux exerçant un commandement dans l'in
fanterie.
Il serait souhaiter que cette école de tir fut accessible
aux officiers de notre milice citoyenne, abn que nos tirs na
tionaux pussent bénébeier des perfectionnements qui seraient
le résultat de la nouvelle école de tir. On ne saurait, du reste,
trop développer les liens de camaraderie et la solidarité qui
doivent unir nos grandes institutions: l'armée et la garde ci
vique.
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