ENGRAIS CHIMIQUES
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et 17 hect. de Récoltes.
DEMANDE D'AGENTS.
Nous lisons dans La Flandre Libérale:
ociété royale des chœurs. Dimanche dernier,
comité de la société royale des Chœurs avait convié
membres de ce cercle un magnifique concert,
nné avec le concours de la société Philharmonique
Poperinghe.
QUELCONQUES.
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tion Universelle de Paris, la plus haute
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Agent Principal pour l'arrondissement
d'Ypres,
ACHAT ET VENTE DE FONDS PUBLICS,
YPRES.
Professeur de Musique
NOTAIRE A WERVICQ.
LE VENDREDI 22 AOUT, 1 heu
re, en la ferme et sur les terres occu
pées par M. Façon, WERVICQ,
section du Blokstraet.
VENTE
Bossaert, Echevin; M. Alph. Varidenpeereboom,
inistred'Etat; M. le Chevalier Hynderick, Conseiller
la Cour de Cassation; M. Ferd. Merghelynck, Com-
issaire d'Arrondissement M. Iweins, Procureur du
ai des Conseillers Communaux, ainsi que des Offi-
ers de l'armée, de la Garde Civique et du Corps des
ipeurs-Pompiers.
Après un morceau d'harmonie, exécuté par l'excel-
nte musique des Pompiers, M. Justice, Régent l'E-
le Moyenne, a prononcé un discours, très-sympathi-
iement écouté.
l'orateur a traité de l'éducation au point de vue phy-
jue, intellectuel et moral; il a particulièrement insisté
r la nécessité du développement harmonique des di-
rses facultés de l'âme, et il a terminé par des paroles
3s-patriotiques, en engageant les éducateurs ins-
rer leurs élèves, un vif amour de la Patrie et du Roi
De chaleureuses et unanimes acclamations ont ac-
eilli le discours de l'honorable professeur.
La distribution des récompenses a commencé ensuite,
tte intéressante fête de la jeunesse s'est terminée vers
eures.
POPERINGHE.
ès longtemps avant le commencement du concert
vaste jardin était envahi par la foule, désireuse d'en-
dre le corps de musique de Poperinghe, qui s'est
uis une si brillante réputation sous l'intelligente
ection de son chef M. Van Elslande. Un autre attrait
cette fête consistait dans l'audition du chœur de
-a les Esprits de la nuitque la société des Chœurs
ntait pour la première fois.
âtons-nous de déclarer que les nombreux auditeurs
nt pas été trompés dans leur attente. La musique de
peringhe peut rivaliver avec les meilleures sociétés
armonie du pays. Il est vraiment remarquable que
ns une localité de l'importance de Poperinghe il soit
ssible de réunir les éléments assez nombreux et assez
ercés pour parvenir former un corps de musique
l'importance de celui qui vient de se faire entendre
and.
Nos lecteurs comprendront qu'il nous est impossible
ntrer dans tous les détails de cette remarquable
;.cution. L'ovation qui a été faite, nous ne dirons pas
es amateurs, mais ces artistes, a dû leur prouver
mbien le public appréciait la façon brillante dont était
erprété chacun des morceaux, portés au programme,
-si est-ce au milieu d'un tonnerre d'applaudisse-
nts que M. E. Delecroix, président de la société
aie des Chœurs, a remis ces Messieurs une mé-
ille d'or en commémoration de la fête musicale du 10
t. Le diplôme de membre d'honneur a été également
offert M. Van Merris, ancien représentant libéral
d'Ypres, qui préside avec tant de distinction et de
dévouement la société Philharmonique de Poperinghe.
Ajoutons pour finir que les membres du comité des
Chœurs se sont mis la disposition de ces Messieurs
de Poperinghe auxquels ils ont fait les honneurs de la
ville en leur faisant visiter nos écoles, le Casino, le
jardin Zoologique, l'hôtel-de-ville, les ruines de St-
Bavon, l'orphelinat, le jardin d'hiver de M. le bourg
mestre, plusieurs de nos grands établissements indus
triels, etc. Après la visite de l'orphelinat, M.Van Merris
a fait don d'une somme de cent francs en faveur des
pupilles de cet établissement modèle.
Après s'être fait entendre une dernière fois au jardin
Zoologique, les membres de la Société Philharmonique
de Poperinghe sont partis lundi soir, enchantés de
l'accueil que notre population leur a fait et conservant
le meilleur souvenir du brillant succès qu'ils ont obtenu
parmi nous.
Le H courant, le train de voyageurs venant de Cour-
trai s'est, en entrant en gare Menin, 8 heures du malin,
engagé sur la voie d'évitement et y est allé tamponner un
wagon de cendres qu'il a entièrement détruit. Le machiniste
qui s'était aperçu de cette fausse manœuvre, reversa la vapeur,
mais il était trop tard pour éviter le choc et le train ne s'ar
rêta qu'à la faveur des débris dudit wagon qui encombraient
la voie et qui firent dérailler la machine.
Le vicaire de La Fère. La Petite République
nous raconte la monstrueuse histoire que voici
Après l'abbé Baujard, vicaire du Gros-Caillou après mon-
signor Maret^curé du Vésinet après l'abbé Bordas, vicaire
d'Usson-du-Poitou, et tant d'autres prêtres que la justice a
condamnés ou que des procureurs atteints de scrupules reli
gieux ont laissé échapper, voici l'abbé Marbrier, vicaire de la
paroisse de La Fère, arrêté Vendredi sous l'accusation d'atten
tat la pudeur. Le Courrier de l'Aisne nous apporte des
détails révoltants':
Ce" prêtre, dit notre confrère, est un fort bel homme,
bien fait de sa personne et d'allure décidée. Il avait La Fère
une réputation: de galanterie, justifiée, parait-il, par certains
faits dont nous n'avons pas nous occuper.
Il y a quelques jours, une petite fille de huit ans et demi,
qui avait été envoyée, souffrante depuis plusieurs semaines,
chez une de ses parentes Paris, devint assezsérieusement
malade. Un médecin, appelé, découvrit la source de l'indis
position et conclut que la pauvre petite avait été l'objet de
violences criminelles, sans aucun doute plusieurs fois répé
tées.
L'enfant fut interrogée. Elle avoua que les faits dont elle
avait eu souffrir s'étaient passés dans le confessionnal de la
chapelle de l'hôpital et que c'était le vicaire qui l'avait souillée.
Le parquet de Paris fut immédiatement prévenu, et un
médecin légiste mandé en toute hâte, visita l'enfant. Le par
quet de Laon fut aussitôt avisé et se mit en devoir d'agir.
h A quatre heures du matin, le vicaire était arrêté et le*
scellés étaient mis sur les pièces de son domicile. A quatre
heures de l'après-midi, l'enfant souillée ai rivait de Paris et
était entendue par le procureur de la république. On dit, mais
nous ne saurions l'affirmer, que deux autres enfants du même
âge, qu'on suppose avoir été également victimes de violences
analogues, ont été interrogé, s.
La petite fille, amenée son tour dans la chapelle, a
persisté énergiquement dans ses dépositions, invoquant la
sainte Vierge, devant l'autel de laquelle a été commis le crime,
et accusant sans hésitation le prêtre, avec lequel elle était
confrontée dans le sanctuaire.
Ajoutons que l'honorable docteur Geoffroy s'est livré
un examen médical qui a de tous points confirmé l'expertise
de ses confrères de Paris. L'attentat est flagrant.
Le vicaire a été conduit le chapelle, théâtre de ses
exploits une foule compacte l'attendait, émue, iudignée, et
quand cet abominable personuage a paru, des huées furieuses
ont éclaté de toutes parts.
L'interrogatoire a été fort long huit heures et demie
du soir, il durait encore. On assure que le vicaire aurait,
pendant plusieurs mois, abusé, comme nous l'avoos dit, de la
pauvre petite fille de huit ans, qui la maladie a arraché un
aveu tardif. La mère de l'accusé est venue pour le voir, mais
on ne lui a pas permis de communiquer avec son fils.
Le parti clérical est consterné, d'autant plus que les faits
se sont passés dans l'établissement des sœurs, qui luttent si
ardemment contre la municipalité. L'indignation est portée
son plus haut degré.
L'abbé Marbrier a été conduit Laon dans la nuit et
écroué la prison.
Un de nos lecteurs de La Fère nous envoie les renseigne
ments complémentaires qui suivent
L'enfant, interrogée, a répondu qu'elle avait obéi au
vicaire, qui, lorsqu'elle criait, lui objectait qu'il faut souffrir
pour mériter le ciel!
J'appelle votre attention sur ce fait, que le crime a été
commis dans le confessionnal de la chapelle de l'hôpital, où
les bonnes sœurs sont maitresses souveraines et où elles tien
nent un externat, malgré la volonté du conseil municipal, qui
leur a opposé une école laïque.
marché d'If près.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
16 Août 1879.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
quantités
vendues
kilogrammes
Prix moyen
par
cent
kilogr.
poids meu
de
l'hecto
litre.
12,800
fr. 33 12
80
800
20 50
73
000
00
500
24 00
80
Féveroles
400
26
80
Pommes de terre
2,000
14 50
Beurre
m
280
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