loe feuille cléricale et révolutionnaire. Administration de la trésorerie et de la dette publique. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. quer le code pénal que, sans cela son enfant risque rait de devenir également mauvais sujet. Il faut bien que la justice fasse sentir sa main là 011 les instituteurs sont impuissants empêcher leurs élèves de se livrer des actes de brigandage. A Wilsbeke, autre commune de la Flandre occiden tale, quelques jours après l'inauguration de l'école catholique libre, on a brisé des carreaux de vitres de l'école communale. Jusqu'ici on n'a pu découvrir les auteurs. C'est fâcheux mais ce qui est bien plus fâcheux encore, c'est que tout autorise croire que dans ces soi-disant écoles libres on donne aux élèves de bien singulières idées de la liberté. X. Le projet de loi, portant augmentation des pen sions militaires, déposé la séance de la Chambre du 30 Juillet, vient enfin de voir le jour. L'exposé des motifs constate que, d'après le tarif actuel, les pensions des officiers ne sont pas propor tionnelles leur traitement, que le rapport entre la pension et le traitement s'élève d'autant plus que le grade est moindre. Le gouvernement a maintenu, dans le projet soumis la Chambre, cette proportion favorable aux officiers inférieurs, ainsi qu'on le verra dans le tableau suivant: Pour les sous-officicrs, caporaux et soldats, le département de la guerre propose d'élever unifor mément de 20 p. c. toutes les pensions. L'exposé établit, en ce qui concerne les officiers, qu'il importe la dignité du pays de ne pas laisser plus longtemps des serviteurs anciens et honorables aux prises avec les difficultés de la vie, ou dans une position inférieure au rang qu'ils ont mérité de conserver dans la société. L'ensemble des pensions rivisées sera de 20 p. c. plus élevé que l'ensemble des pensions actuelles, et l'application du projet entrainera une augmen tation de l'art. 23 du budjet de la dette publique de la somme de 363,000 fr. Le département des travaux publics vient de prendre contre une feuille cléricale de Charleroi, l'Avenir, une mesure de rigueur exceptionnelle. Il lui a retiré la faveur d'être mise en vente dans la gare de Charleroi. Comme les journaux du clergé protestent avec colère contre cette mesure, nous croyons devoir, pour éclairer le public, reproduire l'odieux article de l'Avenir, qui a motivé l'acte de l'Àministration des chemins de fer. C'est le cœur rempli d'amertume et de tristes se que nous avons annoncé hier la sinistre nouvel le: L'oeuvre de mort est consommée Au bas de la loi Van Humbeeck, Léopold lia apposé sa signature. Il s'est fait le complice de sept francs maçons qui ont juré l'extermination de la foi religieuse dans notre patrie. Rien na pu F éclairer ni le fléchir. C'est en vain que la voix de nos évéques s'est fait entendre. C'est en vain que d'un bout l'autre de la Belgique d'ardentes supplications sont parvenues au pied du trône. Les rois n'ont donc pas d entrailles pour que ce long cri d'angoisse poussé par cinq millions de voix chrétiennes n'ait pas été entendu! Nous ne savons quelle étrange illusion nous res tait, qui nous faisait espérer encore. Il nous paraissait impossible que le fils de Louise-Ma rie la Bien Aimée, fut ce point oublieux de sa mère. On dit que la mainde Cromwelltremblait quand il signa l'arrêt de mort du roi Charles 1er. Sire votre main na-t-ellepas tremblée quand vous avez signé l'arrêt de mort de votre peuple Sire? il a plu Dieu de Vous mettre au sommet de grandeurs humaines, mais parce que Vous êtes le plus élevé entre les hommes, Vous êtes aussi le plus près de F éternelle justice. Sire! Avez-vouspu croire un instant que la fiction constitutionnelle, qui vous déclare irres ponsable, vous servirait aexcuse devant Dieu Sire! Pendant la nuitqui asuivic la perpétration de cet acte, qui sera fa tache de votre règne, l'om bre de votre Auguste Père ne vous a-l-ellepas ap paru? Ne l'avez-vous pas entendue dire: Mon en fant, c'est avec bonheur que j'avais signé la loi de 1842. Sire Vous avez donc consenti vous faire Fexécuteur des bases œuvres maçonniques. Vous avez fait alliance avec vos plus inplacables en nemis, avec ceux quidans tous les pays, ont préparé la chute des trônes. Sire! Vous avez divisé vos sujets en Guelfes et Gibelins, en opprimés et en oppresseurs. Sire! C'est ainsi qu'une dynastie perd F affec tion qu'un peuple lui avait vouée Voilà les abominations que XAvenir imprimait contre le Roi. Franchement, l'Etat pouvait-il tolérer qu'on vendit, qu'on débitât chez luidans des locaux luiune prose révolulionaire de ce genre? Il interdit la vente chez lui de journaux socia listes, tels que le Mirabeau, le Cri du peuple, on ne comprendrait pas qu'il usât d'indulgence l'é gard d'un journal elérical, dont les articles contre le Roi ne valent pas mieux que ceux du Mira beau. LÉOPOLD, Roi des Belges, A tous présents et venir, salut. Vu la loi du 23 juillet 1879, qui autorise le gouvernement rembourser au pair convertir en rente 4 p. c. les emprunts et dettes de l'Etat 4 1/2 p. c; Vu notre arrêté du même jour; Considérant qu'aucune demande de rembourse ment de titres 4 1/2 p. c. n'ayant été déposée dans le délai fixé par ledit arrêté, le capital de divers emprunts et dettes de cette nature se trouve intégralement soumis la conversion Sur la proposition de notre ministre des finan ces. Nous avons arrêté et arrêtons Art. 1er. Le capital de fr. 466,178,182-22 créer en 4 p. c. pour l'exécution de la loi précitée, sera réuni l'emprunt de 1871. Les intérêts en seront payables par semestre, le 1er mai et le 1er novembre de chaque année, chez tous les agents du caissier de l'Etat (Banque natio nale). Ils seront également payables Paris. Art. 2. Par extension l'article 7 de notre arrê té précité du 23 juillet 1879, notre ministre des fi nances est autorisé émettre pour l'exécution de la loi du même jour, des obligations 4 p. c. de 10,000 et de 3,000 francs de capital nominal. Art. 3. Notre ministre de ministre des finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné Bruxelles, le 10 août 1879. LEOPOLD. Par le Roi Le ministre des finances, DENIER DES t COL ES. Mariages. Décès. Décès. Rapp. de GRADES. Traitem. Pens. Pens. la pension d'activité actuelle prop. au trait. Lieutenant-général 18,500 6,300 7,000 37,81 Général-major 12,700 5,000 5,600 44,09 Colonel 8,500 3,600 4,400 51,76 Lieutenant-colonel 6,500 2.760 3,500 53,84 Major 5,500 2,330 2,900 52,72 Cap. de 1* cl. avant 10 ans de grade 3,800 2,280 2,700 71,05 Cap. de 2* classe 3,400 1,900 2,250 66,17 Cap. de 3° classe 3,150 1,900 2,250 71,43 Lieutenant 2,400 1,350 1,700 70,83 Sous-lieutenant 2,100 1,124 1,400 66,67 CONVERSION DE LA DETTE A 4 1/2 P. C. CHARLES ORAUX. Listes précédentes, 20,301-75 Omdat August gevischt heeft teBoesinghe zonder haas, 0-10 Eenen farceur tôt Barbes, 0-69 90.362-54 Dépenses jusqu'à ce jour, 17,695-74 En caisse, 2,666-SO ÊT.tT-t'.lvii, d'Vphes, du 1 au 7 Août 1879. NAISSANCES: Sexe masculin, 2 id. féminin, 7 Total 9. Ossieur, Gustave, tonnelier, et Derillr, Céline, dentellière. lndevuyst, Arnaud, ouvrier, et Collet, Léouie, sans pro fession. Domicenl, Louis, forgeron, et Deckmyn, Eveliur, dentellière. Knockaert, Alphonse, forgeron, et Lanrie, Silvie, dentellière. Talon, Henri, ouvrier, et Tulfelct, Febronie, dentellière. Vissers, Théodore, maçon, et Vlae- mynck, Marie, dentellière. Drsaegher,Isidore,cordonnier, et Parmentier, Julie, dentellière. Vercouler, Arnaud, gar çon imprimeur, et Coffyn, Pauline, dentellière. Alleman, Eugène, ouvrier, et Coffyn, Victorine, dentellière. Macr- teus, Charles, peintre, et Durnez, Valérie, denlrtlicre. Dubois, Auguste, tailleur, et Engels, Marie, dentellière. Vande Catsyen, Charles, sans profession, et Siroux, Clémence, sans profession. Lietaert, Louis, 69 ans, sans profession, époux de Julie Pieters, rue de Menin. Cleenewcrck, Clémence, 31 ans, religieuse, rue St-Jacques. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 0, Sexe féminin, 2, Total 2. Du 8 au 13 Août 1879. Geyer, Georges, prêtre, 59 ans, rue dr la Bouche. Vankemmel, Sophie, sans profession, 88 ans, veuve de Fran çois Legon, rue St-Jacques. Vanhinderdaal Michel, bottier, 20 ans, célibataire, rue du Temple. Raes, Léopojri, jour nalier, 46 ans, époux de Pharaïlde Angillis, rue deMeniu. Boury, Pierre, sans profession 81 ans, veuf de Barbe Balten, rue de Dixmude. Destruction du ballon captif. Tout Paris a été ému, Vendredi soir, par une oouvelle qui a donné lieu mille commentaires, le ballon captif de la place du Carrousel venait de se crever. t 'est le terrible ouragan de l'après-midi qui a causé cet accident, tout matériel. A la suite des chaleurs des jours précédents, l'orage rafraîchi momentanément la température; comme cela se produit tou jours pour le gaz, l'abaissement de la température avait amené une condensation partielle du contenu du ballon l'enveloppe d'étoffe avait donc naturellement unerrtain jeu et formait voile. Les violantes raffales qui se succédaient de minute en minute faisaient frapper l'étoffe contre le filet en forte corde qui entoure le ballon tout entier. Il y avait dans i'encieute trois ou quatre cents curieux avant l'accident; mais le bruit terrible qu'occassionnait chacune des oscillatioos du ballon contre le filet, avait instinctivement écarté tous les assistants, quoiqu'on ne supposât aucun dan ger. L'orage ne discontinuant pas, les directeurs s'occupaient de faire vider l'enciente. A mesure que le vent augmentait, les secousses devenaient plus violentes les amarres étaient d'une telle puissance que, malgré la force imprimée par le vent cette masse énorme, il était impossible qu'elles se rompissent. Aussi le ballon, maintenu de tous 1rs côtés avec une force égale, penchait peine. La masse de gaz seule se mouvait, frappant succèssivemen le tissu de tous les côtés, le lançant sur le filet. Malgré sa force, le tissu ne pouvait résister ces ébranle ments successifs. Tout coup, il se rompt dans la partie qui le retenait h soupape placée au-dessus de la nacelle. L'air pénètre avec violence par cette ouverture: au mène instant l'étoffe se déchire dans toute la hauteur du ballon, h gaz s'échappe avec force. Les aéronautes, MM. Godard et Camille Dartois, avec uns présence d'esprit d'autant plus louable qu'ils perdent en un instant une véritable fortune,conservent unsang-froid admi' rable. Fuyez tous! crient-ils aux assistants,

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2