AVIS. Nouvelles locales. GARDE CIVIQUE _ACTIVE D'YPRES. Nouvelles diverses. D. Mais dira quelqu'un, ces professeurs sont encore l'église, ils prient et jeûnent encore, ils ne jurent pas, ni ne volent ou trompent. R. Il y a des tenanciers et tenancières déniai sons mal famées, qui également ne sont ni voleurs ni assassins, qui prient, qui vont l'église, qui font des pèlerinages, qui brûlent des cierges pour les saints, mais cela ne suffit pas. On doit avoir pour recevoir dignement les sacrements, la bonne volon té d'observer fidèlement tous les commandements de Dieu et de l'Eglise. D. Et les parents qui envoient leurs enfants dans des écoles gueuses? R. Ces parents, pour tout ce qui regarde les saints sacrements, sont dans le même cas que les professeurs. Et ni législateurs, ni ministres, ni em pereurs, ni rois, ni curés, ni prêtres, niévèquesne peuvent rien changera cet état de choses, car per sonne n'a ni le droit ni le pouvoir de changer les principes ou les lois de Dieu et de la nature. Nous lisons dans le Progrès du Norddu 9 Septembre M. le maire a reçu ensuite, dans ses salons, les mu siciens de Poperinghe, qui lui ont été présentés par M. Lequinne, vice-président de la société des Orphé onistes lillois. M. Dutilleul a offert le Champagne ses hôtes et leur a sonhaité la bienvenue. Nous reproduirons le texte de ce remarquable discours dans notre prochain N°, ainsique de celui qui a été prononcé par M. Schneider-Bouchez, conseiller général et municipal, président des Or phéonistes lillois. M. Van Merris, président àeVharmonie de Pope- rinyhe, a remercié chaleureusement M. le maire. Mariages. Décès. Le Capitaine Commandant ad-interim, por te la connaissance de la Garde Civique d'Ypres, que le Concours National de tir la cible pour l'année 1879, s'ouvrira Bruxelles, le Dimanche 21 Septembre, pour finir le Lundi 29 du même mois. Les Membres de la Garde qui désirent par ticiper au Concours peuvent se procurer des cartes chez M. Ernest Maurau, adjudant du bataillon. Le règlement et le programme du tir seront déposés au local du tir d'été. Le Cap™ Corn1 ad-interim. La population lilloise a fait hier un accueil chaleu reux la musique de Poperinghe qui venait prêter son concours au concert organisé par les Orphéonistes lilloisdans le magnifique établissement du Jardin Zoologique. A une heure, la musique de Poperinghe a fait son entrée en ville par la gare de la rue de Tournai, aux abords de laquelle se pressait une foule compacte qui l'a reçue aux cris de vive la Belgique L'Harmonie, précédée d'une batterie de tambours et de clairons s'est rendue au local des Orphéonistes, accompagnée des membres de la société et d'un grand nombre de curieux. M. Schneider-Bouchez, président des Orphéonistes, a souhaité la bienvenue la musique belge et l'a re merciée, ainsi que son digne président, M. Van Merris, de son gracieux concours. M. Van Merris a répondu en termes émus qu'il était très touché de cette excellente réception et a ajouté que la musique de Poperinghe s'efforcerait de justifier la brillante ovation qui venait de lui être faite par la population lilloise. Cette promesse a été tenue: L'exécution de la célèbre musique a été des plus brillantes et lui a valu, notam ment dans la Marche aux flambeaux, de Meyerbeer, les bravos unanimes du très nombreux auditoire qui se pressait dans le vaste jardin. Vers la fin du concert, le président des Orphéonistes a offert un magnifique bou quet M. Van Elslande, chef de musique, puis sur la demande du public, l'harmonie de Poperinghe a joué, au millieu des applaudissements, la Marseillaise et la Brabançonne. La fête s'est terminée par une très belle retraite aux flambeaux travers ce jardin brillamment illuminé. Ce matin, la musique de Poperinghe sera reçue l'Hôtel-de-Ville, par M. Jules Dutilleul, maire de Lille. A trois heures et demie, elle donnera au Palais Rameau avec le concours des Orphéonistes lillois, un grand concert au profit des pauvres de la ville. Lille, le 10 Septembre. La musique de Poperinghe, qui est restée une se conde journée Lille, pour y donner un concert en faveur des pauvres, a été, trois heures, rendre visite M. le sénateur maire de Lille, auquel elle a offert une sérénade. Trois morceaux ont été joués, aux applaudissements de la foule, devant l'hôtel de M. le maire, puis la Mar seillaise a été exécutée et bissée. Il s'est félicité de voir la tête de la ville de Lille un magistrat aussi libéral et aussi éclairé. Je salue, a dit en terminant M. Van Merris, ce glo rieux drapeau tricolore, qui a flotté sur les murs d'Anvers en 1830, et je bois la France et votre cité lilloise si patriotique et si républicaine. Après cet échange de cordialité, la Société de Pope ringhe s'est rendue au Palais Rameau, où devait avoir lieu le concert annoncé. Un public choisi, qu'on peut évaluer 1,500 per sonnes, avait répondu l'appel des organisateurs. On remarquait M.Testelin, sénateur, et M. Dutilleul, sénateur, maire de Lille. La musique de Poperinghe s'est surpassée et a été l'objet d'une véritable ovation. On a particulièrement applaudi l'interprétation de la fantaisie sur Martha et les variations exécutées par le soliste-clarinette, dont nous regrettons de ne pas con naître le nom. Les Orphéonistes lillois ont aussi chanté deux mor ceaux de leur répertoire avec un grand ensemble. Mais un certain nombre d'entre eux étaient absents, et notre orphéon, réduit une cinquantaine de membres, n'a pas produit le magnifique effet auquel il nous a habitué. Un touchant incident a marqué le concert. Avant l'exécution des derniers morceaux du pro gramme, M. le maire a remis M. Van Merris une médaille d'or, en souvenir de son passage Lille. Puis, M. Schneider-Bouchez a offert M. le président et M. le directeur de la société de Poperinghe deux manifiques bouquets, présent des Orphéonistes lillois. Des applaudissements frénétiques ont éclaté dans toute la salle, puis, sur la demande de M. Testelin, la musique a exécuté la Brabançonne. - Au sortir du Palais Rameau, la Société de Pope ringhe s'est rendue l'hôtel des Orphéonistes lillois, où une collation avait été préparée son intention. M.Schneider a annoncé alors que M.Van Merris avait bien voulu accepter le titre de membre d'honneur de la société des Orphéonistes lillois, et il lui en a attaché les insignes sur la poitrine. M. Van Merris a remercié M. Schneider il a fait l'éloge des Orphéonistes lillois, de cette vaillante phalange artistique dont la réputation est si grande et si légitime il a déclaré qu'il était reconnaissant de l'honneur qu'on lui faisait en l'admettant au nombre de ses membres. Je m'efforcerai, a-t-il ajouté, de me montrer digne de ce titre et je serai toujours fier d'en porter les insignes. Programme du concert qui sera donné sur la Grande Place, Dimanche 14 Septembre, de midi une heure, par la musique du 4" rég' de lanciers, sous la direction de M. Coutelier. 1° Osman, marche militaire, Steenebrugge. 2" Le Franc de Bruges, ouverture, Deyck. 3° Un jour de bonheur, polka pour piston, Coutelier. 4* Faust, fantaisie, Muldermans. 5" Isabelle, grande valse, Krein. Société de la Concorde, (extra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Di manche 14 Sept. 1879, à51/2h.du soir, par la musique du 1' rég' de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1Le poëte et le paysan, ouverture, J. Von Suppé. 2. Gavotte de Louis X1IL 3. Polka pour piston et bugle, Strauss. 4. Grande fantaisie sur Popéra les Hugenots, Snel. 5. Jérusalem, fantaisie, Verdi. 6. Le rossignal, valse pour flûte, Jullien. En cas de mauvaus temps ce programme servira pour le concert suivant. Voici le programme des morceaux de musique qui seront exécutés par la musique du Corps des Sapeurs- Pompiers, sous la direction de M. J. Wittebroodt, le Mercredi 17 Septembre 1879, 8 heures du soir, sur l'estrade de la Grande Place. 1Carmen, marche, Bizet. 2. Nabucodonosor, ouverture, Verdi. 3. Romania, mazurka, Wittebroodt. 4. Madame Favart, fantaisie, OfTenbach. 5. Dora, polka, Gresch. 1 Etat-CIvil d'Yphes, du 29 Août au 5 Sept. 1879. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 4; Total 8. Scheer'inck. Henri, cordonnier, et Sybrands, Léonie den tellière.Libberecht, Casimir, tailleur de pierres, en Mulier, Jeanne, sans profession.Vanwyraeersch, Alphonse, premier sergent au 1" rég. de ligne, et Donv, Clémentine, sans pro fession.— Verbaeghe, Camille, jardinier, et Gruwier, Elodie, jardinière. Duwaerts, Frédéric, musicien au 2"" rég. de Guides, et Pannekoucke, Léonie couturière. Vankemmel, Marcel, 7 ans, St-Pierre, extra-muros.Lalle- mao, Thérèse, 70 ans, sans profession, épouse de Félix Bruyoooghe, Sl-Nicolas.Speybrouck, Jean, 89 ans, sans profession, veuf de Jeanne Gryson, rue de Lille. Renier, François, 48 ans, cabaretier et négociant, époux de Louise Verkeyn, rue aux Plats. H.DECOENE. A dater du 15 Septembre 1879, les trains indiqués ci-dessous seront supprimés Les trains partant de Bruges pour Thourout (vers Nieuport): 11-30 du matin et 8-50 du soir. Les trains partant de Thourout pour Bruges (de Nieu port) 7-37 du matin et 8-08 du soir. Le train partant de Courtrai pour Thourout (vers Ostende) 7-45 du matin. Le train partant de Thourout pour Courtrai (d'Osten- de) 7-52 du soir. Le train partant de Courtrai pour Bruges (le Samedi), 3-45 du soir. Certains prêtres continuent se distinguer par leur violence dans la lutte contre les écoles officielles. A Courtrai, le clergé refuse le mariage religieux un instituteur, parce qu'il est attaché aune école offlcielle. A Hooglede, un prêtre, avant de commencer ses leçons de catéchisme l'église leçons suivies par tous les enfants qui doivent faire leur première communion chasse du temple les enfants qui fréquentent l'école communale, en disant H et is voor u geene leering meer. (Il n'y a plus de leçons de religion pour vous). Le Moniteur universel nous annonce la mort de M. le baron, Taylor, décédé Paris, l'âge de quatre-vingt- dix ans. On annonce également la mort du fameux caricuristie Cham. Terrible incendie Bruxelles. Nouvelle victime brûlée vive. Mercredi soir, vers onze heures, un incendie fort intense éclatait près du canal, quai aux Briques, 60, dans un atelier de fabrication de malles et de caisses d'emballage, établi dans la partie inférieure et sur le derrière du bâtiment. La maison comptait un certain nombre de locataires déjà couchés et profondément endormis, et qui tous on le croyait du moins avaient pu se sauver après avoir été réveillés aux premiers cris d'alarme. Le feu, dès les premiers moments, se propageait très rapidement l'aide des matières excessivement inflammables qui l'alimentaient. Cependant, la rapidité des secours ne fit point défaut, car on vit successivement arriver, la première alerte et en moins de cinq minutes, le personnel des postes de la 3* division de police, de la caserne des pompiers, sous la conduite du capi-

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