AVIS.
POÊLES,CALORIFÈRES
CHIEN DE CHASSE
PLACEMENT DE CAPITAUX.
Henri Van Islande
GERARD-WATREMEZ,
Rien n'est changé.
Révision des listes.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Actes oiiiciels.
VILLE D'YPRES.
BANQUE ET BEC0UVQE1IENTS.
SAISON D'HIVER.
FOYERS,
A VENDRE
ACCORDE CR de PI AN OS
PHOTOGRAPHIE
ONDERWIJZER
Le Bourgmestre prévient les inté
ressés que, conformément l'art. 23
de l'arrêté royal du 7 Août 1877, le
commandant du district militaire
d'Ypres, passera la revue des mili
ciens en congé illimité en cette ville,
revêtus et pourvus de tous leurs ef
fets militaires et munis de leur livret,
le SAMEDI 8 NOVEMBRE 1879,
huit heures du matin, dans la cour
de la Caserne de Gendarmerie,
Ypres, lieu fixé pour cette revue.
Les hommes de la milice de 1870
et 1871, ne doivent pas assister, la
revue annuelle.
Ypres, le 15 Octobre 1879.
L'Administration de la Caisse des
Propriétaires a repris l'Emission des
Obligations primes 4 °|0. En te
nant compte de la prime de rembour
sement, l'intérêt revient 4 1/2 0/0.
Ces obligations sont de 250 et de
500 francs.
Pour laisser la petite épargne le
moyen de faire fructifier sûrement
des économies la caisse délivre des
obligations 5 ans au capital de
100 francs 4 1/4 0/0.
S'adresser M. Auguste VONCK-
CLÉMENT, agent de l'arrondisse
ment, rue de l'Etoile, 4, Ypres.
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Une observation importante faire aux criaille-
ries dont la loi sur l'enseignement primaire est le
prétexte, c'est que ces criaillcries portent presque
toutes côté de la, loi.
Les cléricaux ne critiquent aucun texte de celte
loi, ni aucun des commentaires dont elle a été
l'objet de la part du ministre au sein du Parlement
ou dans les circulaires adressées aux administra
tions communales ils n'ont citent aucun, parce
qu'aucun n'est critiquable, parce qu'au contraire
tout ce que M. Van Humbeeck a dit la Chambre
ou a écrit en exécution de la loi. est la réfutation
péremptoire de toutes les calomnies cléricales.
De par la loi et les circulaires, ni Dieu, ni le
crucifix, ni l'enseignement religieux, ni la prière,
ni le prêtre ne sont chassés des écoles.
Le prêtre déclare qu'il n'y mettra plus les pieds;
soit, c'est un effet de sa libre volonté. Mais Dieu,
crucifix, enseignement religieux et prières conti
nuent rester dans les écoles, et aucune déclama
tion du clergé n'égarera sur ces points essentiels
les pères de famille, qui ont des yeux pour voir et
lire, des oreilles pour entendre et une intelligence
pour comprendre.
Que ceux-ci interrogent du reste leurs enfants et
ils verront qu'il n'y a rien de changé.
Voici les délais a observés dans la révision des
listes de cette année.
1° Les listes électorales arrêtées le 14 Octobre
doivent être affichées le 15 et rester affichées
jusqu'au 30 du même mois inclusivement et elles
doivent contenir invitation aux citoyens qui croi
raient avoir des observations faire, de s'adresser,
cet effet, au Collège des bourgmestre et échevins,
avant le 31 Octobre. (Art. 14 de la loi du 26
Juillet 1879 et n° 24 des lois électorales coor
données).
2° Les listes doivent être clôturées définitivement
le 3 Novembre. (Art. 14 de la loi du 26 Juillet
1879 et n° 26 des lois électorales coordonnées).
3° Toute réclamation contre la formation des
listes doit, peine de nullité, être faite ou remise
au Greffe du Conseil provincial au plus lard le 25
Novembre. (N° 37 des lois électorales coordon
nées).
4° La Députation doit statuer avant le 30 Jan
vier 1880 sur toutes les contestations (N° 42 des
lois électorales coordonnées et 14, 2e alinéade
la loi du 26 Juillet 1879) et toute affaire sur
laquelle elle n'aura pas rendu de décision définitive
avant le lr Mars 1880, pourra être déférée,
partir de cette date, aux Cours d'appel, lesquelles
devront évoquer l'affaiie et statuer sur le fond.
(Art. 11 et 14 de la loi du 26 Juillet 18791.
Société <le* Cîueurs. La première fête de la
saison d'hiver est fixée au Mercredi, 22 courant,, 8
heures du soir. Cette Soirée-Tabagie aura lieu avec
le concours de M. Vermeylen, chanteur de genre, de
Bruxelles, et de M. J. Van Gasse, soliste de la musique
du 4e rég1 de Lanciers.
La lampe inexplosible brevetée, système Lietar,
se trouve chez les principaux lampistes de la Belgique.
Exiger la marque Lietar.
Les investigations de la justice n'ont rien encore amené
de nouveau dans l'affaire du crime commis Liège.
La famille de Joseph Pirard promet une récompense de
j,000 fr. la persouue qui pourra faire connaître l'assassin.
On nous écrit de ilam-sur-lleure
Dans la nuit de Samedi Dimanche derniers, un incendie a
éclaté au moulin écorces et farines d'Hameau.
La moulure avait été arrêtée vers onze heures du soir,
quand les premières lueurs de l'incendie ont été aperçues par
les ouvriers de la suc erie de Mil. Godin-Jaupart et Cc. Immé
diatement le directeur a fait arrêter la marche de la sucrerie,
ci, la tête de ses ouvriers, a organisé le service de sauvetage
pour arrêter les progrès de l'incendie, qu'il est parvenu
circonscrire dans le moulin écorces, préservant ainsi le
moulin farines des atteintes de l'élément destructeur. Le
moulin écorces a été entièrement brûlé, il n'en reste plus
que les murs et la roue hydraulique. Les écorces déposées en
magasin, évaluées la somme de 5,000 francs, sont complè
tement anéanties.
Le moulin seul était assuré une compagnie d'assurance
d'Anvers. Il appartient M. de Paul, de Marchicnnes.
Le sieur Leister, fermier aux environs de Privas, en
France, entendant un bœuf qu'il avait dans une étable s'agiter
furieusement, crut que l'animal souffrait de la soif et, après
s'être muni d'un seau d'eau, il se rendit dans l'clable. Mais
peine le bœuf aperçut-il le fermier qu'il se jeta sur lui, le
terrassa et se coucha sur sa victime. Comme l'absence de
Leister se prolongeait, sa femme qui ne savait pas où il était,
visita la maison et en entrant dans l'élable vit son mari horri
blement mutilé, étendu sur la litière, et disparaissant en
partie sous le bœuf couché par terre. Il était mort.
Dans une de ces écoles avec Dieu r que nous pour
rions nommer au besoin le prêtre, enseignant le catéchis
me, demandait un des élèves
Où est Dieu
Au Ciel, sur la terre et en tout lieu.
Le prêtre se* élèves
Dorénavant on fera celle réponse aioii:
Au Ciel, sur la terre et eu tout lieu, excepté... dans les
écoles communales (Précurseur).
l'ar arrêté ministériel, en date du 30 Septembre,
M. Cousinne, Benjamin, professeur agrégé de l'enseigne
ment. moyen du degré inférieur, est nommé aux fonc
tions d'instituteur l'Ecole Moyenne de l'Etat Ypres,
en remplacement de M. Van E ±noo L., qui a été appelé
d'autres fonctions.
Le 24e volume de cette intéressante collection 60
centimes vient de paraître. Il est intitulé: Nos luttes
contre l'intolérance et le despotisme au XVI' siècle,
et dû la plume de M. J. Kuntziger.
Il est précédé d'une lettre préface de M. le comte
Goblet d'Alviella, dont un extrait fera connaître nos
lecteurs l'importance de l'ouvrage de M. Kuntziger:
Eu quelques pages et c'est l'a un des principaux mérites
de votre étude vous percez a jour tous ces sophismes.Vous
montrez que si nous n'avons pas subi l'Inquisition espagnole,
nous avons été livrés l'Inquisition papalenon moios fana
tique et sanguinaire, que Philippe II a été l'inslrumeot
docile de la Papauté, que celle-ci est directement respon
sable de nos souffrances et de nos désastres. Vous rappelez
qu'a une période trop courte de notre histoire, nos principa
le s villes avaient, comme aujourd'hui, secoué le joug de Rome.
Vous élabliss' z comment cette époque les Etals-Généraux,
les Gueux, Marnix, le Taciturne, tous ces patriotes tant ca
lomniés par les apologistes de l'Eglise, faillirent sauver les
Pays-Bas, en y proclamant, par la Pacification de Gand et
la Puix de religionles grands principes modernes dé liberté
et d'égalité religieuses. Vous montrez comment les catholiques
d'alors, faisant passer les intérêts de Rome avant les iutéréts
de la patrie, déchirèrent les premiers ce beau pacte de tolé
rance réciproque, et vous flétrissez, comme il le méritent, les
traîtres, qui, pae la confédération d'Arras, sauvèrent le ca
tholicisme beige aux dépens de la liberté et de la patrie.
Certes, s'il est un événement dont le souvenir puisse être
cher aux catholiques d'aujourd'hui, c'est bien celte trahison
d'Arras laquelle nous devons et la séparation des Pays-Bas
en deux tronçons et le maintien de la religion romaine dans
les provinces belges. Cependant je les aurais bien mis au défl
d'en fêter cette année le trois centième anniversaire ainsi
que nous l'avons fait pour la Pacification de Gaud; car jamais
ils n'oseraient fausser jusque là soit l'oubli de tout patriotisme,
soit le dédain de la vérité historique.
En popularisant ces faits dans un récit où l'abondance des
preuves n'exclut pas l'attrait de la mise en scène, vous faites,
monsieur, œuvre de patriote et d'historien vous répondez
un véritable besoin de notre temps, et je suis convaincu que
votre publication obtiendra un succès mérité non-seulement
près de ceux qui désirent trouver dans l'histoire le mouve
ment et l'intérêt du drame, mais encore près de quiconque
aime chercher dans les vicissitudes du passé un rapproche
ment avec le présent une leçon pour I avenir.
Le Bourgmestre susdit,
L. V AH HEU LE.
2» RUE DES CHIENS 2»,
54, RUE AU BEURRE, 54,
YPRES.
Cimetière St-Jacqnem, 10.
donne des leçons de chant, de violon, de
piano et de plusieurs instruments en cuivre.
rue de Boesinghe, 11, Ypres.
Les H cartes, très-complètes, co
loriées, des provinces belges, (dépo
sées) l'usage de l'enseignement.
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