Les écoles avec Dieu. Nouvelles locales. d'octobre, il a jugé bon d interpeller l'instituteur cominuu.il, M. Houtain qui accompagnait ses élèves, dans des termes trop... libres au gré de l'interpellé. Celui-ci, qui sait qu'il existe en Bel gique uue justice pour tout le monde, a porté plainte M. le procureur du roi. L'enquête termi née, l'affaire a été renvoyée devant le tribunal de police de Walcourt. Nous tiendrons nos lecteurs au courant des sui tes de celte affaire, car il importe que l'on sache si un prêtre peut impunément tout faire et tout dire dans son église. (Journal de Philippeville) Le Progrès de ÏAin a reçu la lettre suivante Ambérieu, le 30 Octobre 1879. Monsieur le rédacteur, Il vient de se produire Ambérieu un nou veau fait bien propre ouvrir les yeux aux pères de famille qui confient aux bons frères l'éducation de leurs enfants. Le frère Dominique des Petits-Frères de Marie, instituteur libre Ambérieu, prévenu d'ou trages la pudeur envers plusieurs de ses élèves, vient de prendre la fuite. Les exploits de cet indigne éducateur de la jeunesse oui été dévoilés la justice par les parents d'une de ses innocentes victimes, par un heureux hasard sur la trace de ces turpitudes. Une enquête, faite immédiatement, révéla la gravité des faits reprochés au frère Dominique; un mandat d'arrêt fut lancé contre lui et l'exécution confiée la gendarmerie; mais malgré la discrétion apportée dans l'instruction de l'affaire, une personne charitable eut soin de prévenir le coupable, qui s'est empressé de fuir au plus vite. J'espère que la justice fera les diligences nécessaires pour le retrouver et que bientôt les parents, indignement trompés, auront la salisfalion d'apprendre que ce nouveau disciple de Germiny est mis pour longtemps dans l'impossibilité de recommencer ses exploits. Agréez, etc. Le Maire d Ambérieu, Le Républicain de Tam-et-Garonne annonce l'arrestation Saint-Porquier de l'abbé Bourthou- mieux, accusé d'attentats la pudeur sur plusieurs enfants de sa commune. L'abbé Bourtboumicux a été écroué la maison d'arrêt de Castelsarrasin. Nous lisons dans Y Avenir du Loiret Il nous a toujours répugné de signaler cer tains fait d'une nature particulièrement scanda leuse. Cependant nous savions depuis huit jours qu'un Père mariste de la rue de Limare avait été arrêté sur les ordres da parquet sous l'inculpation d'actes immoraux. Nous avions jusqu'à ce jour gardé le silence par respect pour le public. Mais plusieurs de nos confrères parmi lesquels le Petit Parisien, dans son numéro d'aujourd'hui étant entrés dans des détails circonstanciés sur les faits repro chés ce congréganisle, nous regrettons de ne pouvoir garder plus longtemps la réserve que nous nous étions imposée. Bon nombre de coeurs généreux ont déjà répondu par leurs dons l'appel du Comité du Denier. Des lots lui arrivent de toutes parts, plusieurs sont réellement remarquables. Citons entr'autres les super bes cadeaux en argenterie offerts par M. Alphonse Van- den Peereboom, Ministre d'Etatpar M. le Baron Raoul Mazeman de Couthove, par les membres du Comité,etc. Plusieurs artistes distingués, Yprois de cœur et de naissance, chauds partisans de cette institution émi nemment civilisatrice et charitable, se sont engagés contribuer par leurs œuvres la léussite de cette Tom Les travaux du champ des manœuvres marchent avec une rapidité dont nos entrepreneurs ne sont pas couturaiers. Les deux vastes constructions entamées le 1' Mai dernier, seront sous toit avant le mois de Dé cembre. L'un des pavillons est déjà couvert. L'autre ne tardera guère l'être. La galerie qui les relie est en voie d'achèvement. Les aménagements intérieurs vont aller leur train. Ils seront terminés pour le mois de Mai. D'ailleurs finis ou non, ces travaux de détail ne peuvent pas retarder d'une heure l'installation de l'Exposition nationale. Les deux pavillons définitifs présentent ensemble une superfice de 7,200 mètres. L'un contiendra les richesses des industries d'art du passé. Une galerie provisoire en augmentera la surface disponible de ma nière satisfaire, au moins en partie, aux exigences de cette exposition qui promet d'être d'une rare splen deur. L'autre édifice réunira la partie la plus brillante de la section des arts industriels ou décoratifs modernes. L'enseignement, la bibliographie, les sciences appli quées occuperont les halles couvertes avoisinantes celles dont on voit aujourd'hui les bases sous forme de piliers en maçonnerie de huit et neuf mètres de hauteur. C'est ce niveau que sera placé le plancher des halles de la 1* Section afin de racheter la pente très forte, quoique peu perceptible la vue, de la Plaine des ma nœuvres. Derrière, jusqu'à la double rangée d'arbres et sur une longueur de quatre cent cinquante mètres s'éten dent les galeries de la 2* Section (industrie) et la gale rie du travail. Cette section la plus importante par le nombre des exposants et les proportions des installa tions, aura son entrée principale au millieu même de l'arc qui relie les deux édifices définitifs. De là, le visi teur se trouvant en présence de cinq grandes collecti vités industrielles les armes, les lins, les cotons, les draps, les confections, apercevra en face la Monnaie V PELLAUDIN. Tombola au bénéfice du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres. bola. Tout promet donc un résultat aussi brillant que productif. Le Comité prie instamment les personnes qui s'inté ressent la propagation de l'instruction laïque parmi la classe ouvrière, de vouloir, aussitôt qu'elles le pour ront, lui faire parvenir leurs offrandes, quelques mo destes qu'elles soientelles seront accueillies avec reconnaissance. Les objets seront exposés dans la salle de la Société Royale de St. Sébastien, mise gracieusement la dispo sition du Denier, par Messieurs les Présidents et Com missaires de cette Société. L'exposition s'ouvrira le Dimanche 46 Novembre; le public sera admis la visi ter les Dimanches et jours de fête de 14 heures 1 heu re et de 2 4 1/2. On peut dès présent se procurer des billets pour la loterie, au prix de dix centimes le numéro, en s'adres- sant aux membres du Comité. Par arrêté royal du 28 Octobre dernier, M. Debouclt, Eugène, de cette ville, ingénieur honoraire, a été nommé sous-ingénieur au corps des ponts et chaussées. Programme du concert qui sera douné la Châtellenii- par la musique du 4e Lanciers sous la direction de M. Coutelier, le Jeudi 6 Novembre 1879. 1" Partie. 1 Allegro Militaire sur Fatinitza, 2° Grande ouverture, 3° Fantaisie sur le voyage en Chinr, 2mr Partie. 1* Le Postillon amoureux, Polka pour pistou, 2* Pot-pourri sur les dragons de Villars, 3* Doux Souvenir, Valse, Puttevils. par Langlois. Laboiy. Netimanu. Mussels. arr: Coutelier. frappant ses médailles et plus loin un groupe de pom pes de tous genres et de toutes forces rejetant par masses leurs gerbes d'eau dans un large bassin. A droite, on trouvera les cuirs, la bimbeloterie, la céramique, le mobilier, etc., etc. A gauche, le matériel des chemins de fer, les voitu res, puis les produits alimentaires conduiront, par une transition toute naturelle, la section de l'agriculture et de l'horticulture. Notre pays a plus d'une fois ornanisé des exhibitions agricoles et horticoles qui, par leur intérêt et leur éclat, ont attiré la foule et répandu l'étranger la re nommée de nos cultivateurs. Cependant aucune de ces fêtes n'a réuni l'ensemble des forces productrices de notre sol aucune, même avec les illusions que laisse volontiers le passé, ne supportera la comparaison avec l'exposition de 1880. Ici nous verrons concentrés dans un même espace, le matériel rural, les procédés d'ex ploitation, les machines instruments et outils, les pro duits, les industries forestières, la chasse, la pèche, les animaux domestiques, les plantes, les fleurs, les fruits et les légumes, tout ce qni peut enfin donner l'image des rogrès de la culture de la terre, la grande nourricière des hommes. Sans compter l'exposition des animaux domestiques qui comporte une surface de loges de 160U0 mètres car rés; l'Exposition nationale de 1880 aura un développe ment de 66,000 mètres carrés, c'est-à-dire quatorze fois l'étendue de l'Exposition des halles centrales de 1874 et six fois la superfice occupée par l'Exposition d'hygiène et de sauvetage en 1876. ville d'YPRF.S. roinril conmcmi.. Séance publique du 8 Novembre 1879, 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR: 1. Communication de pièces. 2. Demande de coucession. 3. Location de biens appartenant au Bureau de Bieufai- sance. 4. Demande Geldof acquisition (l'un terrain aux Hospi ces. 5. Approbation procès-verbal de vente de vieux maté riaux. Exposition nationale de 1880. La mise eu vente par la Banque Européenne, Bruxelles, de 25,000 actions de la Compagnie de Garantie et de 25,000 actions de la Société générale de prodiets chi miques et d'Alfas, nous parait appelée uu succès d'émis sion qui sera déterminé en grande partie par la combinaison des Bons d'épargne qui en est l'accompagnement. Voici, en deux mots, en quoi consiste celte combinaison La Banque Européenne a trouvé, ce qui n'était peut-être pas difficile, mais qui n'en a pas moins de mérite, le moyen d'as surer aux souscripteurs des action qu'elle offre au public la reconstitution certaine, mathématique, en 90 années, d'un capital supérieur celui que chacun aura déboursé pour sa souscription. A cet effet, elle prélève sur le montant du prix de chaque action vendue par elle une somme qu'elle remet |a Compagnie de Garantie. Celle-ci couvertitcette somme en placements en fonds d'État, propriétés immobilières ou valeurs similaires produisant un revenu supérieurs'a 4 1/2 p. c., et les intérêts accumulés de ces placements reconstituent en 90 ans, par le simple jeu des intérêts, un capital de 1,000 francs représenté par le titre appelé Bon d'épargne, titre qui est délivré gratuitement chaque souscripteur soit d'une aclion de la Compagnie de Garantie, soit d'une action de |a Société générale de Produits chimiques et d'Alfas. Rien de plus simple, rien de plus correct, et nous ajoute rons, rien de plus ingénieux que cette combinaison. Elle vient l'appui, du reste, de deux bonnes affaires dans la plus complète acception du mot. La Compagnie de Garantie est une compagnie d'assu rances offrant au public et ses actionnaires ce double avan tage de réunir est une seule compagnie toutes les brances d'assurance et d'être, vu le prix modique des actions qui for- meut son capital constitif, accessible la petite épargne. Ceci est un point très important. Les anciennes compagnies d'as surances, distribuent leurs actionnaires des dividendes tou jours élevés et qui parfois s'élèvent jusqu'à 40 et 45 p. c. Mais être actionnaire d'une Compagnie d'assurances n'élail pas jusq'à présent chose facile il fallait pour cela posséder un gros capital de placement. Grâce la création de la Compagnie de Garantie doni le prix nominal de l'action n'est que de 500 francs, les pe liles bourses,c'est-à-dire,les fortunes modestes,pourront pré tendre au partage des bénéfices importants que lesCompagnii| d'assrances en général donnent leurs actionnaires. Quant la Société générale de Produits chimiques A d'Alfas, elle puise ses éléments de prospérité croissante da»! les traités par lequels elle s'est assuré l'exploitation exclusif du lac salé d'Arzew et le monopole des Alfas de la Comp>' gnie Franco-Algérienne dont les concessions ont une étend»* de 300,000 hectares. L'alfa est, on le sait, une matière q» sert la fabrication du dapier, prodiel dont les débouchés so»1 si nombreux.

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Le Progrès (1841-1914) | 1879 | | pagina 2