Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
formidable levée de boucliers qui ait jamais été
vue.
Or, quoi ont abouti tous cet efforts, deman
de r Avenir des Flandrestout ce travail,
toutes ces menées, toutes ces violences?
Il parait, d'après les chiffres recueillis par le
gouvernement, que les écoles publiques, que les
évèques comptaient faire déserter, contiennent près
des deux tiers des enfants en âge d'école; un tiers
seulement se trouve dans les écoles cléricales.
I ci est le résultat d'ensemble.
Dans la province du Hainaut, le clergé n'a réussi
arracher aux écoles communales que dix pour cent
de leur population; dans la province de Liège, la
perle n'a clé que de 15 p. c. elle a été plus consi
dérable dans la province de Namur et de Luxem
bourg et particulièrement dans le Limbourg et les
Flandres.
Mais enfin la moyenne donne deux tiers aux
écoles publiques, contre un tiers aux écoles du
elcrgé, et tous les jours cette situation s'améliore.
Une foule d'enfants, que l'attrait de la nouveauté
avait gagnés, dans les premiers temps, aux écoles
congréganistes, retournent aux écoles publiques,
où ils se retrouvent dans des conditions infiniment
plus favorables.
Ces chiffres De sont pas de nature encourager
l'épiscopal dans sa guerre outrance; ils déroutent
toutes ses prévisions et prouvent que la Belgique a
plus de bon sens, plus de dignitéet plus d'indépen
dance qu'il ne se l'imaginait.
Il croyait que les excommunications allaient
faire merveille et ramener ses pieds la masse de
la population belge. Il n'est parvenu seulement
établir qu'il est lui-même en dehors de la commu
nion du pays, qui le désavoue et répudie ses pré
tentions et ses lois.
Mais qui dira le tort énorme que les violences
épiscopales ont fait la religion.
Le projet de budget du ministère de la guerre,
pour 1880. s'élève la somme de 44 millions
162 mille 700 francs.
C'est une augmentation de 28,000 francs sur le
projet primitif, causée par la création récente
d'une école de tir et de perfectionnement pour
l'infanterie.
Nous lisons dans Y Echo du Parlement
La Chambre des représentants se trouve saisie,
au début de cette session, cinquante-neuf projets
ou propositions de loi
On serait saisi moins.
On écrit de Bruxelles la Flandre libérale
11 semble certain que nous continuerons
d'avoir un nonce Bruxelles et que notre ambas
sadeur au Vatican ne sera point rappelé. La nomi
nation de Mgr Pallotli la nonciature belge ne
permet plus guère de doute cet égard. Puisse
cette décision ne pas créer un jour des ambarras
sérieux au gouvernement
Nous lisons dans la Gazette
Nous croyons savoir que le projet de loi por
tant création d'une réserve nationale sera très-
incessamment déposé la Chambre par M. le
ministre de la guerre.
Le projet de loi élaboré par le général Renard,
dont nous avons indiqué naguère les bases, a subi,
parait-il. des modifications assez importantes.
Le projet de loi sur les pensions militaires
subira également quelques changements que le
nouveau ministre de la guerre se propose d'intro
duire sous forme d'amendements.
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 22,060-96
In den Enge}, weende Henritje, omdat er
geene vooi aan zijn hoedje was, 0-30
Ten gevolge van eene ingeving van den H
Geest, al koffij drinkende te Hooghlede,
Biôre de Roulers, trop jeune,
Pour le canapé,
Au banquet de Saint Charles,
3-00
0-25
0-25
33-00
Bénéfice des journaux pour le mois de Mars, 42-37
idem, Avril, 40-60
Dépenses jusqu'à ce jour, 19,729-94
En vaisNe 2,460-ï S
Pour rappel, l'Exposition de la Tombola s'ouvre au
jourd'hui Dimanche, au local de la Société Royale de
St. Sébastien.
Les objets reçus jusqu'ici forment déjà une très-belle
collection qui ne tardera pas se compléter encore.
Outre les dons importants offerts par MM. A. Van-
den PeeréboomBaron Mazeman de Couthove,
Jides de Laveleye, nous devons signaler encore un
don magnifique, en porcelaine de Chine, dû la géné
rosité de M. le Chevalier Ferdinand de Stuers, Con
seiller Provincial.
De tels encouragements sont bien faits pour soutenir
l'ardeur de ceux qui se dévouent la prospérité des
Ecoles Officielles: par la sympathie dont elle est l'objet,
de la part des personnes qui occupent le premier rang
dans la société, l'œuvre gagne d'autant en prestige et
en influence.
Merci donc ces dignes citoyens qui comprennent
que fortune, comme noblesse, oblige; et qui savent
agir en conséquence.
Le public sera admis visiter la susdite exposition
de 11 heures 1 heure et de 2 4 l/s.
SOCIÉTÉ DES CHŒURS.
PROGRAMME
1Chœur du Tannhauser, Wagner.
2. Chansonnette dite par M. Colin, X.
3. Fantaisie sur Hernani (Symphonie), arr. Beyer.
le solo de violon sera exécuté par M. A. Gaimant.
4. Dieu veut que l'on aime, romance chantée
par M. Dubois, Aujac.
5. Air varié sur un thème Suisse, pr saxophone,
exécuté par M. Van Gasse, Singelée.
6. Chansonnette dite par M. Colin, X.
2. Chansonnette dite par M. Colin, X.
par M. Van Gasse, Singelée.
4. Chanson de Fortunio, chantée par
M. Dubois, Offenbach.
5. Dora, polka (symphonie), Gregh.
6. Chansonnette dite par M. Colin, X.
Le piano sera tenu par MM. Valcke et Baratto.
Nous apprenons que le sieur Dautzenberg, insti
tuteur l'école cléricale de Santvliet vient de
recevoir l'ordre de quitter en déans les cinq jours
le territoire belge. (Journalde Bruges).
D. Si vous aviez des enfants, quelle école les enver-
riez-vous?
SOTTVÉE DU 10 NOVEMBRE 1870.
1* Partie.
2* Partie.
Mandolines, Symphonie,
3. Fantaisie variée pr saxophone, exécutée
D. Vous avez l'air de pencher du côté des écoles communa
les?
R. Je n'ai rien dire de notre école communale. Monsieur
l'instituteur, qui n'a pas voulu déserter son poste, est un très
honnête homme et reconnu comme tel par tout le monde.
D. C'est un homme sans foi, un sujet de perdition pour les
pauvres enfants qui fréquentent son école.
R. Mais s'il est si mauvais, pourquoi avez-vous fait tant de
démarches pour l'attirer de votre côté?
D. Vous êtes libéral? Quels journaux lisez-vous!
R. Mon père ne pouvant plus lire me prescrit de lui faire
la lecture de tels et tels journaux qui nous parviennent de
seconde main.
D. Ces journaux sont abominables je vous défends d'obéir
l'avenir votre père, sinon je vous refuse l'absolution
R. J'observerai toujours le quatrième commandement de
Dieu que j'ai appris l'école communale, et j'altendro, votre
absolution jusqu'à ce que vous soyez revenu de meilleurs
sentiments. (Etoile.)
Celui qui veut apprendre seul et sans maître le fla
mand, demande gratis un prospectus Emelinckx, pro. di
plômé, rue Miroir, 59, Bruxelles.
Un conseil suivre. De toutes les maladies qui
apportent leur contingent au bulletin des décès, la plus com
mune, la plus désespérante pour les familles, celle qui chaque
jour occasionne la plus grande mortalité, c'est assurément la
phthisie pulmonaire. Jusqu'à présent, la science n'a encore
trouvé aucun moyen certain de guérison, et son rôle se bor
ne soulager les pbtbisiques et prolonger, force de soins,
leur existence de quelques années Chacun sait qu'on recom
mande aux poitrinaires de passer l'hiver dans les climats
chauds et autant que possibletfans le voisinage des forêts de
Voici le bouquet en matière de confession, le comble,
comme il est de mode de dire aujourd'hui. Le dialogue nous
est rapporté par le frère de la pénitente, et la scène se passe
dans une commune du diocèse de Malinrs où un capuciu était
venu remplacer le curé, désireux de s'abstenir personnellement
autant que possibleafin de ne pas tiopéchauffer ses paroissiens
R. Avant d'en avoir, j'aurai le temps d'y réfléchir.
D. Les eoverriez-vous l'école communale ou l'école ca
tholique?
R. Je n'en sais rien.
sapins.
dont les émanations ontune action si favorable sur les
poumons. Malheureusement, bien des malades ne peuvent
pas se dépalcer; c'est spécialement eux que cet article s'a
dresse.
Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées
depuis un peu partout ont prouvé que le goudron, qui est un
Eroduit résineux du sapin, a une action des plus remarquâ
tes des plus heureuses sur les malades atteints de phthisie et
de bronchite.
C'en est assez déjà pour que ce produit mérite de fixer l'at
tention des malades. Mais il faut bien se persuader que c'est
surtout au début de la maladie qu'il faut prendre le remède.
Le moindre rhume peut dégénérer en bronchite aussi con
vient-il, pour en tirrr le plus grand profit possible, de se met
tre au traitement du goudron dès que l'on commence tous
ser. Celte recommandation est d'autant plus utile, que beau
coup de poitrinaires ne se doutent même pas de leur maladie
et se croient seulement atteints d'un gros rhume ou d'une
légère bronchite alors que la phthisie est déjà déclarée.
Le goudron s'emploie sous forme d'eau de goudron. Autre
fois on mettait du goudron dans le fond d'une carafe, on
remplissait avec de l'eau qu'on agitait deux fois par jour,
pendant une semaine, avant de l'employer on obtient ainsi
un produit peu actif, très-variable dans ses effets et d'un goût
âcre et désagréable. Aujourd'hui on trouve chez tous les
pharmaciens, sous le nom de Goudron de Guyotune li
queur très concentrée de goudron qui permet de préparer
instantanément, au moment du besoin, une eau de Goudron
très-limpide, très aromatique et d'un goût assez agréable. On
en verse une ou deux cuillerées café dans un verre d'eau et
on peut ainsi obtenir volonté une eau de goudron plus ou
moins chargée de principes aromatiques et d'un prix minime
ce point, qu'uo flacon du prix de 2 francs peut servir
préparer dix douze litres d'eau de goudron. Du reste, une
instruction détaillée accompagne chaque flacon.
C'est avec le Goudron de Guyot que les expériences ont
été faites dans sept hôpitaux et hospices de Paris, ainsi qu'à
Bruxelles, Vienne et Lisbonne.
M. Guyot prépare aussi des petites capsules rondes de la
grossrur.d'une pilule, qui, sous une mince couche de gélati
ne sucrce, contiennent du goudron de Norwége pur de tout
mélange. Cette forme peut être recommandée aux personnes
qui ont de l'aversion pour l'eau de goudron ou que leur posi
tion appelle voyager fréquemment. Deux ou trois capsules
de goudron de Guyot au moment du repas remplacent facile
ment l'usage'de l'eau de goudron. Chaque flacon du prix de
2 fr. 50 contient 60 capsules c'est assez dire 'a combien peu
revient le traitement par les capsules de goudron de Guyot:
dix quinze centimes par jour.
Lorsqu'un rhume sera déjà ancien ou lorsqu'ou voudra ob
tenir un effet plus rapide, il conviendra de suivre le traite
ment par les capsules de goudron en même temps que l'on
prendra de l'eau de goudron au repas et au moment de se
coucher. Ce double traitement dispense de l'emploi des tisa
nes. pâtes et sirops, et le plus souvent le bien-être se fait sen
tir dés les premières doses.
Pilules Holloway. Les malades délabrés peuvent
espérer le rétablissement de leur santé par l'emploi de ces
Pilules dépuralives et fortifiantes, quand remèdes et médecins
ont été impuissants les guérir. Dans tous les désordres du
foie et des reins, ces Pilules sont de la plus grande efficacité:
elle dissipent les obstructions, assainissent le sang, les sécré
tions et le système en général, donneut de la régurarité la
circulation, du ton et de la force l'estomac, de l'énergie et
de la lucidité au cerveau. Les Pilules Holloway peuvent être
recommandées avec confiance dans les cas où la constitution a