La séance de la Chambre.
La boutique.
Nouvelles locales.
LA FILLE DU RÉGlMLNT
Les suites d'un 1er Lit
Voici d'ailleurs, la circulaire ministérielle
Monsieur le Gouverneur,
C'est encore du traitement payé par l'Etal aux
membres du clergé, qu'il a été question la Cham
bre.
MM. Jacobs et Delandtsheere ont réédité celle
thèse que le clergé, en recevantcesappointements,
ne jouit pas d'un privilège, mais touche les intérêts
d'une dette sacrée, contractée par les hommes de la
Révolution française au jour de la confiscation des
biens ecclésiastiques.
M. Bara répétant ce qu'il avaitdit la veille
a déclaré très fermement que, tout en réservant la
question de principe, il lui répugnait de demander
la suppression des traitements des prêtres. Ce qui
semble plus rationnel, d'après lui, c'est de réduire
le nombre des ministres des cultes qui trouvent,
en dehors de leurs occupations sacerdotales, le
temps du s'occuper activement de politique.
M. Janson a appelé l'attention de M. le ministre
de la justice sur un point intéressant: la person
nalité civile, reconnue par simple arrêté royal
certaines congrégations religieuses. Il s'est élevé
aussi contre les générosités du gouvernement
l'égard des séminaires. Enfin, il a demandé la pré
sentation d'un projet de loi contre les auteurs de
faux bilans.
Sur ce dernier point, la réponse de M. Bara a
été très nette le projet est prêt et sera prochaine
ment déposé. Quant la question de la personnali
té civile accordée a des congrégations et celle des
bourses données aux séminaristes, il y a lieu de les
étudier, mais toute solution immédiate n'est pas
possible indiquer.
M. Scailquin a soulevé, entre autres, la question
de l'amnistie des déserteurs. M. Bara a promis de
l'examiner.
La discussion générale est close. La discussion
des articles commencera mardi.
C'est mardi aussi que les sections examineront le
projet de loi sur les pensions militaires. M.
Le pays apprendra avec plaisir que M. Malou a
quitté le deuil qu'il avait pris lors d'un discours
resté célèbre.
La loi de maleur. étant devenue une loi de bon
heur. il dépouillera, aux fêtes de 1880, les crêpes
funèbres dont il s'était enveloppé par avance.
Nous ne sommes pas sûrs que les choses se pas
seront ainsi.
Tant de circonstances peuvent encore se présen
ter d'ici l'année prochainequi sait? même une
dissolution qu'il se pourrait que M. Malou dut
bientôt passer du blanc au noir.
La presse cléricale professe pour le mensonge la
même admiration que Bazile pour la calomnie.
C'est ainsi qu'elle a nié l'intervention du Papedans
la question du mariage religieux, refusé une in.
slitulrice. Or il est avéré aujourd'hui, que l'évêque
a résisté au Saint-Père qui avait Jemandé que l'E
glise béuit cette union.
Nous croyons que nos populations sont trop re
ligieuses pour ne pas se ranger du côté du chef de
l'Eglise contre les violences du clergé.
On dit vulgairement, pas d'argent pas de suisse,
on pourrait dire aussi peu d'argent pas de messe,
Cependant sans messe pas de prière et delà pas de
paradis puisque la prière est la clef du paradis.
Faute d'argeut vous voilà donc condamné brûler
éternellement dans les flammes de l'enfer. C'est
cependant dans ce cas que s'est trouvé un enfant
inort P... la semaine dernière. Les parents
pauvres journaliers, allèrent trouver le doyen afin
de s'entendre sur le jour et l'heure de l'enterre
ment. On convint pour le lundi après-midi.
Les parents demandèrent aussi qu'il fut dit une
messe pour le repos de l'âme de leur enfant, mais,
comme ils sont pauvres, ce n'était pas une messe
de première classe qu'il fallait mais une simple
messe de 3e classe. Or il faut savoir que ces mes
sieurs ne se dérangent pas pour si peu. Il leur fut
donc répondu qu'on n'avait pas le temps et on dût
s'en passer.
J'ai beau me souvenir, je ne me rappelle pas
d'avoir entendu dire qu'on ait refusé de chauler
une messe pour un riche. Non, ceux-là sont
eulerrcs avec tous les honneurs, fussent-ils morts
en libres-penseurs. Pourvu que l'argent suive, les
messes seront chantées.
Mais que dire des prêtres qui vous damnent ou
vous sauvent selon que vous leur donnez peu ou
beaucoup! Que dire, si n'est qu'en leurs mains la
religion est une boutique. Arthur.
DENIER DES ÉCOLES.
M. Colin est un comique l'entrain et la verve du
quel il est impossible de résister. M. Dubois a détaillé
avec goût et sentiment deux charmantes mélodies. M.
Van Gasse a recueilli de nouveaux applaudissements,
des mieux mérités, dans ses fantaisies variées pour
saxophone. Enfin l'orchestre et les chœurs complétaient
excellemment l'ensemble de cette brillante soirée.
Opéra comique en 2 acles.
Comédie en i acte.
4. Gaimant, E.,
État-CIvil b'Ypren, du 7 au 14 Nov. 1879.
NAISSANCES: Sexe masculin, 5; id. féminin, 2; Total, 5.
Mariages.
Décès.
Décès.
On m'apprend que certaines administrations com
munales, agissant dans l'intention de nuire l'ensei
gnement officiel, imposent comme condition de nomi
nation aux fonctionsd'instituteur, l'obligation de refuser
de faire réciter les leçons du catéchisme mentionné
l'article 23 du règlement général provisoire des écoles
primaires communales, en date du 16 Août dernier.
Les autorités locales ne doivent pas perdre de vue
que les nominations qui auraient été faites dans les con
ditions de l'espèce seraient illégales et de nature être
annulées, comme empêchant l'exécution loyale de l'ar
rêté susvisé, dont les dispositions sont d'intérêt géné
ral.
Je vous prie, Monsieur le gouverneur, d'inviter les
inspecteurs de l'enseignement primaire s'assurer,
avant de proposer l'admission au serment des membres
du corps enseignant, s'il n'existe pas de convention du
genre de celle mentionnée ci-dessus. Dans l'affirmative,
vous aurez soin de prendre votre recours auprès du Roi,
conformément l'article 26 de la loi du 30 mars 1836.
i
Listes précédentes, 22,180-72
De vrienden der Baguette in Parnassus
Voor Boyton den zwemmer, 0-40
Voor den ontvanger van het water, 0-40
De overeenkomst van 2 vrienden in de 3
Lelien, 0-20
Voor het verhuizen van den drapeau, 0-35
Meteen colossaal muziek, 0-30
0-50
0-30
0-15
Poets wederom poets, 0-10
Omdat hij te flauw is, 0-10
Omdat men niet weet waar hij zijne maclit
verloren heeft, 0-05
Omdat hij het nog niet wilt zeggen, 0-05
Omdat hij het zou zeggen, 0-05
Omdat hij het nog niet gezegd heeft, 0-05
Omdat hij den bout van zijn paraplui verlo
ren heeft, 0-05
En hij staat met zijne m.... vol tanden, 0-10
**,183-87
Dépenses jusqu'à ce jour, 19,732-64
En caisse 9,451-23
Société den Chœurs. Les concerts de fa
mille ont retrouvé cet hiver leur vogue accoutumée; il
est vrai d'ajouter que le programme de la fête de Mer
credi était des plus attrayants.
MM. P.Vermeulen, A. Merghelynck, I. Malou et A. de
Coussemaecker.
Nous croyons devoir l'aire remarquer que M. Wool-
loton, l'un des ScherifTs, négociant en houblons, (maison
fondée Londres en 1818), est très connu dans nos
environs et que les magnifiques dentelles qu'il portait
Guildhall, sortaient des magasins de notre concitoyen,
René Begerem.
Milice IValioiiidc,
Inscription pour la levée de 1880A vertissement
On rappelé aux personnes que la chose concerne, les
articles 6, 7, 8,10, et 11 12 de loi sur la milice.
Il sera ouvert la Maison commune un registre destiné a
l'inscription des Belges (mariés ou non), nés en 1860, ainsi
que des étrangers, qui d'après les art. 6 et 7 sont appelés h
concourir au tirage au sort pour la levée de 1880.
Ce rigislre sera clos le 31 décembre prochain, -4 heures
de relevée. La liste des inscrits sera publiée le 3 janvier et
restera affichée jusqu'au 10 du même mois.
Les réclamations du chef d'inscription indue ou d'omission
devront être adressées au bourgmestre avant le 12 janvier.
Ceux qui auront négligé de requérir finsciipliou du 1er au
31 décembre seront punis d'une amende de 26 200 fiancs
(art. 92.
Remplacement.
On rappelle aussi que pour être admis se faire remplacer
les miliciens doivent se conformer, au dispositions des art.
5-44 et 655.
Théâtre <1*Y près, direction de M. GARON.
Mercredi 26 Novembre 1879, 7 h. du soir,
4* représentation du mois d'abonnement.
Soeiété «le Uardcs civique*. Fêle patronale, de
S. M. le lloi. 3" tir de la période d'hiver. 16 novembre
1879.
Prix offerts par M. le Président.
1. Podevyn, A., 25 20 20 25 20 110
20 20 20 20 25 (25) 105
25 15 20 25 20 (20 20) 105
25 15 20 20 25 (20 1 5) 105
25 20 15 20 25 (15) 105
15 20 20 25 25 (10) 105
25 20 20 20 20 obtint
105
2. Gaimant, A.,
3. Devarver, A.,
5. Van Aerde, A.
6. Ligy, F.
7. Deweerdt, Ch.,
au barage
Dernièrement ont eu lieu Londres, les banquets
d'installation du Lord Mayor et des ScherifTs.
Nous trouvons dans la liste des invités les noms sui
vants appartenant notre arrondissement
Schelle, Augustin, sans profession, et Bekaert, Lucie re
passeuse. Carpenlier, Camille, négociant, et Tyberghein,
Eulalie, sans profession.
Gruwier, Pierre, jardinier, 60 ans, époux de Eugénie
Mesdom, Sl-Jacques (extra-muros). Bossaert, Henri, bou
langer, 57 ai.s, époux de Eugénie Hrnnebel, marché au
Beurre. Perard, Mélanie, sans profession, 70 ans, veuve
de Joseph Godtschalck, rue de Menin. Lepla, Eugénie,
sans profession, 75 ans, épouse de Pierre Meesdom, rue de
Catry, Virginie, sans profession, 87 ans, veuve de Jean
Plancqueel, St-Jacques (extra muros).—Vandercruysse, Anne
cabaretière 79 ans, veuve de Jran Vanhoutte rue Si-Jacques,
Gesquière, Marie, sans profession, 88 ans, célibataire, rue de
VVeninck.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 2, Sexe féminin, I, Total 3.
Du 14 au 21 Novembre 1879.
NAfSSANCES: Sexe masculin, 5 id. féminin, 5; Total 10.
Mariages.
Latour, Eugène, voilurieiet L leu, Emma, blanchisseuse.
Vogels, Pierre, journalier, et Goethals, Emérence, dentel
lière. Depoorler, Charles, domestique, et Doubei, Barbe,
sans profession. Wyseure, Pierre, journalier, et Collens.
Marie, dentellière. Indevuyst, Honoré, journalier, 8
Timperman, Julie, journalière.
Therry, Joseph, tailleur et cabarelier, 66 ans, époux df
Amélie Flamand, rue de Lille, Boudewyn, Nathalie, saDi
profession, 69 ans, célibataire, rue de Menin.
Enfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 1 id. féminin 3; Total 4,