P i La débâcle. Nouvelles locales. OEUVRE DE CHARITÉ. a a e car c'est bien l'enseigne qu'il s'offre a décidé de demander systématiquement la Députalion per manente la réinscription de tous les électeurs qui ont disparu des listes par l'application de cette même loi. Nos cléricaux savent qu'ils demandent I impossible, mais... ils veulent encombrer la Dé- putation permanente qui cela ne déplait pas trop) afin de retarder le plus longtemps possible le pro noncé de ses arrêts et d'einpèchrr ainsi la loi du 26 Juillet 1879 de produire ses effets car l'art. du code électoral dit que lorsque le litige dont un électeur est l'objet n'est pas vidé, sa situation électorale est réglée d'après la liste de l'année antérieure. Dans le même but le parti des honnêtes gens a encore recours quelques autres petits moyens que M. Del vaux a également signalés. Avec nos confrères libéraux d'Anvers nous sommes d'avis que le Gouvernement devra, dès la reprise des travaux parlementaires, proposer des mesures qui rendent impossible cette filouterie électorale. (Organe de Mons). Le Moniteur de Mercredi a publié les lignes suivantes Par arrêté royal du 50 Décembre 1879, le sieur Crets (P.-M.) est révoqué de ses fonctions d'avocat général près la cour d'appel de Bruxelles.» Le dégel a causé partout des grands dommages, et la débâcle de ces jours derniers peut compter parmi les épisodes les plus désastreux de l'hiver que nous traversons. En Belgique, c'est la vallée de la Meuse qui a été tout particulièrement éprouvée. A Liège, beaucoup de maisons du quartier d'Ou tre-Meuse ont leurs caves et leurs rez-de-chaussée inondés. Les glaçons, qui descendent rapidement le cours du fleuve, ont été la cause de plusieurs ac cidents; des bateaux ont été détruits et des écluses ont été fort endommagées. Le fleuve ne cessait de charrier d'énormes quan tités de glaçons, qui venaient se brisés avec fracas contre les piles des ponts. Quelques-uns de ces glaçons occupaient une très grande surface et me suraient plus de 50 centimètres d'épaisseur, plu sieurs mètres au-dessus du niveau des eaux, accu mulés les uns sur les autres. On les eût pris de loin pour des maisons flottantes. Il y en avait qui charriaient des buissons entiers, des arbustes, des planches, des débris de toutes sortes. On a vu filer sous les ponts des meubles, des chaises, un comptoir, arrachés de quelque restau rant subitement envahi par les eaux. L'eau couvrait tout le quai Sur-Meuse jusqu'à la Cbéravoi et pénétrait assez avant dans la roc Nagelmackers et les autres rues latérales. Sur la rive droite, elle arrivait presqu'au niveau du quai des Pêcheurs. Au pont des Arches, l'eau baigne le socle des statues allégoriques qui ornent le pont. Plusieurs quartiers ont été entièrement envahis par les eaux. A Namur, la crue rapide de la Sambre a failli emporter l'école de natation. Grâce de promptes et énergiques manœuvres, on est parvenu la re tirer, du courant et la remiser contre le Musée archéologique, où elle est l'abri de tout accident fâcheux. Une compagnie du génie, arrivée Namur, a fait sauter les glaces près de l'écluse de La Plante, l'aide de la dynamite. Une opération du même genre a du être faite près du pont, Huy, pour mettre en pièce une accumulation de glaces, A Seraing, Flémalle, deux bateaux en fer et d'un fort tonnage ont été brisés par les glaces et ont sombré. L'un de ces bateaux était chargé de bouille, l'autre de rails. Seraing es» en partie sous les eaux: on a dû chômer dans les ateliers Cockerill. Dans toutes les campagnes en amont et en aval de Liège, les eaux inondaient jusqu'aux collines voisines, interceptant presque partout les commu nications, forçant des milliers d'habitants se réfu gier aux étages de leurs maisons. La crue a été si rapide qu'elle a surpris un grand nombre de rive rains, qui, éloignés de leurs habitations pendant le premier jour de l'an, ont eu toutes les peines du monde y entrer le soir. Quant aux pertes occa sionnées par les eaux aux provisions, aux récolles engrangées, etc., etc., elles sont considérables. A Jupille, Cheralte et a Argenteau, il y a plus d'un mètre d'eau sur la grand'route. Toutes les communications sont interceptées; le fleuve arrive en plusieurs endroits au niveau des rails du che min de fer. Toute la partie basse de Visé est sub mergée quantité d'habitations sont complètement cernées et ce n'est qu'au prix des plus grands efforts et non sans courir de sérieux dangers, que des citoyens courageux, montés sur des nacelles, portent des vivres aux malheureux inondés. Dans le Hainaut, la Sambre a fait de grands ravages, notamment Marchiennes, où tous les quartiers riverains de la Sambre étaient transfor més en un vaste lac dont la traversée présentait de grands dangers. Nous lisons dans la Gazette de Charleroi Les habitans du quartier envahi, chassés de leur rez-de-chaussée, avaient dû se réfugier l'étage supérieur, d'où on les voyait aux fenêtres ouvertes suivre avec anxiété les progrès de l'inon- datiou. La terreur est partout et la désolation d'autant plus justifiée que la plupart des inondés sont de pauvres ouvriers que les rigueurs précoces de l'hiver ont déjà rudement éprouvés et que l'inon dation va priver de leur dernier morceau de pain. La crue a été si subite que les inondés heu- tpux de se sauver eux-mêmes, ont dù renoncer préserver leurs meubles et leurs bestiaux plu sieurs de ces derniers ont péri. Heureusement tout se borne, pour le moment, des dégâts matériels. Depuis avant-bier, la situation s'améliore. Les affluents de la Sambre ont égalemeut débor dé. Harn-sur-Heure a été particulièrement éprouvé. La plaine en aval du pont de Philippeville jus qu'au réservoir de Couillet. était envahie comme celle de Marchiennes un mètre d'eau partout, les habitants l'étage, les communications se faisant péniblement par des chariots. Au déversoir les eaux passaient par dessus la volée du pont. La débâcle a commencé sur le Rhin et la Moselle et les dépêches envoyées des villes riveraines la Gazette de Cologneconstatent que de grands dégâts ont déjà été causés dans ces contrées. Les communications par chemin de fer entre Mayence et Darmstadt et Mayence et Francfort sont interrompues. Le bas de la ville est inondé Mayence. On reçoit de tous côtés des nouvelles désastreu ses: beaucoup de villes d'Allemagne et d'Autriche sont en partie inondées; deux d'entre elles, Budesheim et Zeil. sont entièrement sous l'eau. Les Officiers de la garnison, vivement émus des misères produites dans la partie pauvre de la popula tion yproise et voulant apporter leur concours aux œuvres de bienfaisance faites en vue de lui venir en aide, ont décidé de patroner une série de quatre con certs qui seront donnés les Mardi 13, 20, 27 Janvier et 3 Février. Le prix des cartes sera Carte personnelle pour quatre concerts, 5 Francs. Carte de famille pour quatre concerts, 8 Francs. Carte 'personnelle pour un concert, 2 Francs. Le produit des collectes faites domicile sera con verti en bons de la valeur de 0-40 centimes échanger contre des denrées alimentaires qui pourront être prises dans tous les magasins de la ville. Ces bons seront remis aux souscripteurs en même temps que leurs cartes et au taux de 4/5 (quatre cinquièmes) de leur souscription Les Officiers-Commissaires, se basant sur le bon accueil fait leurs camarades dans les mêmes circon stances les années précédentes, espèrent que le public yprois voudra bien couronner de succès leur entre prise. Société lit» la Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 8 Janvier 1880, 7 1/2 heures du soir, par la musique du 4e rég' de Lanciers, sous la direction de M. Coutelier. 1" Partie. 1. Marche militaire, par Krein. 2. Ouverture de Martha, par Flotow. 3. Gavotte, arr. Th. Cdutelier. 2e Partie. 1. Dans les bois, polka pour piston, Mulderm^ns. 2. Fantaisie sur divers motifs, par Deconinck. 3. La poste des Indes, galop, par Krein. Société de Gardes civiques. Ie tir de la période d'hiver. 21 décembre 1879. Haut total. 1. VANTHOLL, H. 25 25 25 23 25 t25 2. Leclercq, G. (hors concours) 25 20 20 25 23 H5 5. Mollet,D. 25 25 15 25 20 110 •1. Leclercq, Th. 15 20 20 20 25 100 5. Podevyn, A. 20 25 15 20 20 100 6. Sraeysters, E. 20 10 20 25 20 95 7. Bogaerl, Al 15 15 20 20 20 90 8. Tyberghein, J. 20 20 15 20 15 90 9. Gaimant, E. (surprise) 23 20 20 10 15 90 Bas total. t. Poot, H. 10 Hil 5 5 51 2. Mvle, L. 10 5 10 5 5 55 5. Van Aerde, A. 10 5 1 10 10 36 9e tir.28 décembre 1879. Haut total. 1. Podevyn, A. 2. Deweerdt, Ch. 5. Maillaert, G. 4. Ligv, F. 5. Van Aerde, A. 6. Gaimant, E. 7. Ligy, A. 8. Leclercq, Th. 9. Leclercq, G. 25 20 25 20 20 10 25 20 20 25 20 20 10 25 10 15 2b 15 20 20 20 25 20 20 15 15 20 20 25 25 20 20 20 15 20 26 25 20 20 15 20 20 10 20 20 115 103 105 100 95 95 95 95 90 O) Ç-P CD C (t B i S (T) C Q 5' 2: Z. s - W g s rQ O J3 OQ e e- ff co - w ?r(D cd O TD 73 3 2 5" OQ CT cd gs ,o 2" 3.3 5 CL CL CL CL S" o o fc© CL bO CO CL -3 «-• ÎD J-- cd cd p" p* =r rr- vu 3 7 E3 ce f;- S'es* 3-"1 C g»» 02* S a. 02* 5 S -3 CL O "S - cd ko o- to S 00 2 *-« p cd s3 r* CL "'5?» Ct> CD CD hé 23»? 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2