Nouvelles locales.
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Nouvelles diverses.
Nous lisons dans le Journal de Bruges
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39,16.1,822. soit une augmentation de 1,742,602
voyageurs.
De ces 39 millions de voyageurs, 32,137,44a
ou 82.11 p. c. ont voyagé en troisième classe,
3.073,824 en seconde et seulement 1,932,333 en
première classe. Le parcours moyen de chaque
voyageur a été 20 kilomètres 300 mètres et le
rapport des places occupées aux places disponibles
de 13.73 p. c. en lre classe, de 18.83 p. c. en
2e classe et de 23.43 p. c. en 3e classe.
La recelte de voyageurs s'est élevée 29,881,000
francs, représentant 31-72 p. c. de la recette totale
de 1878.
Les abonnements d'ouvriers, institués en 1870,
ont donné en 1878 un mouvement moyen journa
lier (aller et ri tour) de 4,832 voyageurs, soit une
augmentation de 498 sur 1877. Près du tiers de
ces ouvriers se rendent Bruxelles, puis viennent
Marchiennes, Charleroi, Ghàtelineau et Lutlre.
La situation financière, dans sou ensemble, se
résume comme suit:
1° Les produits du chemin de fer ont couvert
l'intérêt de tous les capitaux empruntés pour leur
établissement;
2° Ils ont permis, en outre, de consacrer l'a
mortissement du capital de construction les som
mes suivantes
Fonds consacrés l'amortisse
ment fr.
Frais d'amortissement.
Frais relatifs aux emprunts
Amortissement des annuités
dues par l'Etal
88.832.748 32
443.023 46
4.387,686 76
4.324.932 20
Ensemble
3° Il reste un excédent de
4° En outre, il a été prélevé,
sur les budgets, des dépenses de
premier établissement et de pa
rachèvement, montant
indépendamment de sommes
beaucoup plus importantes, éga
lement imputées pour mémoire
sur le budget et consacrées l'a
mélioration du matériel de trac
tion,du matériel de transport,etc.
97,990.410 78
14.406,086 06
8.377.937 34
Total 120,774,454 38
Enfin 3° les sommes consacrées l'établissement
du chemin de fer de l'Etat s'élèvent aujourd'hui,
amortissement déduit, fr. 343,446,930 69.
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Un fait considérable vient de se passer Bruges.
Le St-Gregorius blad nous apprend que M. le
chevalier Kuzelte vient de nommer ses inspecteurs
laïques de l'enseignement.
Oui, chers lecteurs le St-Gregorius blad enre
gistre aujourd'hui en Janvier 1880, des nominalions
faites par M. le chevalier Rnzetle.
Il est vrai qu'il s'agit des nominations dans l'en
seignement catholique et que M. le chev. Ruzette
a agi en qualité de président du comité des écoles
catholiques.
C'est égal! même réduit ces proportions, l'acte
de M. le chevalier Kuzelte est fièrement réussi et
doit donner réfléchir ses persécuteurs.
Remarquez, en eiïet, en quels termes superbes
sont conçus les arrêtés de M. le chevalier.
M. le chevalier Ruzette. dit le St-Gregorius
blad, président du comité diocésain des écoles
catholiques, a nommé les Inspecteurs laïques
suivants:
M. X..., inspecteur cantonal démissionnaire
«pour les doyennés d'Avelg'.iemCourirai et
Thielt. Il résidera Courtrai...
Et ainsi pour quatre autres. Chacun a sa cir
conscription, chacun reçoit sa résidence.
Eh bien qu'en dites vous? Imaginez vous un
langage plus fier? Le gouvernement belge lui même
parlerait-il autrement?
Non! tout annonce ici un gouvernement occulte
bien établi une organisation complète. Rien n'y
manque pas même le Moniteur. Le Moniteur de
M. le chevalier Ruzette, nous l'avons déjà nommé:
c'est le St-Gregorius blad. Heureux St-Gregorius
blad\ Le voilà maintenant qui va partager avec le
Moniteur Belge l'honneur d'être feuilleté anxieu
sement chaque malin par la tourbe de solliciteurs.
Oui tourbe des solliciteurs! car c'est une véri-
ritable cohue que celle qui souvent se presse aux
portes de l'hôtel garni où loge présent M. le che
valier Ruzette. Nous qui sommes son voisin nous
pouvons vous en parler. Ni M. Bara, ni même M.
Graux n'eurent jamais subir un semblable assaut.
Mais aussi quelle impartialité dans les nomina
tions! Quelle justice rendu au mérite!
En faillait-il moins attendre d'un gouverneur
relevé, de celui qui, après avoir été porté au faîte
des grandeurs, s'en est vu précipiter ignominieu
sement.
Lui relevé, il ne pouvait nommer que des rele
vés.
Un relevé
Deux relevés!
Trois relevés
Quatre relevés!
Cinq relevés, et lui font six
Oui, cher lecteur, M. le gouverneur relevé a
résolu ce difficile problème étant données cinq
places d'inspecteurs catholiques, n'y nommer que
des inspecteurs relevés ou peu près
Les méchantes langues, il est vrai, débitent une
foule d'horreurs; mais n'allez pas les écouter, chers
lecteurs. A les en croire, les places d'inspecteurs
données n'auraient été sollicitées que par les rele
vés nommés, et cela par la bonne raison que si M.
le chevalier Ruzette a des places donner, il c'a
guère autre chose offrir les caisses catholiques
étant sec. On prétendrait même qu'eu guise de
consolation, il leur aurait tenu le petit discours
suivant: «Vos appointements ne seront pas lourds,
c'est vrai, mais, croyez-moi, la qualité de relevé
ça mène tout. Ne suis-je pas déjà conseiller
communal, et cette année même ne me verra-l-elle
pas trôner la Chambre des représentants, grâce
au premier bourg pourri venu Pour le moment,
serrez-vous le ventre, c'est ce que vous avez de
mieux faire et tâchez d'oublier de temps en
temps que vous avez faim ou soif.
Mais calomnie que tout cela. Les caisses catho-
.iJiques débordent d'or et de billets de banque. Les
sébilles catholiques aux portes des églises recueil
lent des flots de louis, et non quelques rares petits
sous. M. le chevalier Ruzette est un grand hotnme
et le St-Gregorius blad est son prophète.
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Le compte-rendu du concert de charité qui a eu lieu Mer
credi dernier, nous étant parvenu trop tard, ne pourra être
inséré que dans notre prochain numéro.
On se figure généralement que les pièces de monnaie blan
che italiennes et pontificales sont seules retirées de la circula-
lion depuis le 1er janvier.
D'autres pièces sont dans le môme cas
Les françaises, antéiieures au millésime le 1864, de f fr. et
50 centimes.
Les françaises, antérieures au millésime de 1866, de f et
de 2 francs.
Les pièces grecques et suisses de 20 centimes, de 50 cen
times, 1 et 2 francs, antérieures au milllésime de 1866.
Société de Gardes civiques. Ie tir de la
période d'hiver. 21 décembre 1879.
Haut total.
Smeysters, E. 25 15 20 25 20
2. MailiaertG. 10 15 20 20 25
3. Ligy, A. 25 10 1b 20 15
Bas total.
1. Deweerdt. Ch, 1 I 1 10 1
2. Dumon, A. 5 115 5
105
90
85
14
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Un voyageur qui a eu de la chance. Nous
trouvons dans le Journal de Bruxelles le récit de l'odys
sée d'un voyageur qui s'est rendu dernièrement de Mons
Louvain.
Ce voyageur, appelons-le Monsieur X., arrive Tubize
5 1/4 heures du soir là on le fait attendre 3 heures, la
voie étant encombrée par l'accident de Lembecq. Après celte
attente on part, ou transhorde Lembecq, dans un train
venant de Bruxelles, où l'on arrive 10 1/2 heures, sans
bagages naturellement. Monsieur X. se presse pour prendre
au Nord l'express d'Allemagne là on le fait attendre 2 1/2
heures. On ne part qu'à 1 1/2 heure. On attend encore une
heure Schaerbeek, puis on part pour Malines en y attend
de nouveau une heure et on arrive enfin Louvain 5 heures
et demie du matin. Total 14 heures pour faire ce trajet Ce
n'est pas tout ce voyageur a été obligé de revenir le lende
main Bruxelles la recherche de ses bagages, et ce n'est
qu'à 6 heures du soir qu'il a pu les obtenir la gare du
Midi, après avoir perdu une demi-journée les attendre.
L'Economie Fnancière, paraissan t le Dimanche avec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).Pour
1880, caractère renouvelé, format agrandi.
Un train de marchandises a déraillé vendredi 9 h. du
soir Tournai, sur la ligne de Mouscron. Heureusement tout
s'est borné des dégâts matériels.
Pour ceux que leur profession oblige parler beau
coup avocats, professeurs, orateurs, prédicateurs, quoi de
plus désagréable qu'un mal de gorge, un rhume, ou restant
de bronchite? On emploie profusion, mais sans grand ré
sultat, chacun le sait, une série de pâtes, sirops, tisanes, etc.,